Esther MacLaren

Carte d'Identité

Informations Médicales

Groupe sanguin :

O négatif

Gène des Anciens :

Non

Innoculation du gène des Anciens :

(à demander après un mois de jeu et à compléter après)

Pathologie :

RAS

Antécédents médicaux:

Esther est quelqu’un qui se porte plutôt bien. A part une cheville foulée après une soirée trop arrosée à l’adolescence, elle n’a jamais eu de soucis médicaux particulier. Il faut dire que n’étant pas particulièrement sportive, elle minimise les risques. On ne l'a même pas opérée des dents de sagesse!

Personnalité & Objet choisi

Caractère :

Qui est Esther ? Eh bien, à première vue, c’est une personne intelligente, intellectuelle et travailleuse, qui ne fait jamais les choses à moitié et n’accepte jamais un poste ou un travail pour le plaisir de la confiance ou la promotion : elle vous dira tout de suite si elle estime que c’est dans ses capacités ou non, sans sembler se vexer ou s’indigner, de façon calme et posée, ce qui la rend très appréciée de sa hiérarchie.

Le fait est que vous entendrez rarement des gens dire du mal d’Esther. Ses collègues et connaissances la trouvent agréable tant elle converse facilement sur tous les sujets ou se tait si vous n’êtes pas d’humeur à bavarder ; et si ses subordonnés l’apprécient moins, ils se contenteront de la décrire comme « exigeante » plutôt que d’oser avouer qu’ils trouvent que c’est une vraie peau de vache, de peur de ne pas être crus.

Car Esther est quelqu’un qui sait se faire apprécier. Avec toute l’énergie qu’elle y met, c’est la moindre des choses ! Souffrant d’un manque d’estime d’elle-même complètement pathologique (et surtout inconscient), Esther ne vit qu’à travers le regard des autres et fait tout pour ne pas être prise en défaut : c’est pour cela qu’elle préfère décliner un projet qui lui semble trop grand pour elle plutôt que d’accepter le défi et d’échouer. Elle mise tout sur l’intellect et le professionnel, domaines dans lesquels elle est certaine d’être douée. Elle n’accepte d’ailleurs que les critiques dénuées d’affect, qu’elle sait constructives et pouvant lui permettre de s’améliorer. Pour le reste, vous vous heurterez à un vrai mur : elle a toujours une bonne excuse pour tous les comportements négatifs qu’elle pourrait avoir. Elle est quelqu’un de bien, voyez-vous, elle ne fait pas de choses mauvaises, elle.

Ayant trop peur d’être prise en défaut, elle ne critique jamais franchement, ne ment que par omission et formule toujours avec beaucoup de tact le peu de remarques qu’elle ose faire. Ce n’est pas faute d’en avoir tant elle est susceptible. C’est que lorsque l’on ne s’aime pas, on se sent vite abandonné, délaissé ou mis en concurrence avec autrui, surtout dans sa vie privée. Ainsi, si Esther est très empathique avec ses quelques proches, ce dévouement se paye très cher. Esther cherche à bâtir des relations exclusives pour s’éviter la concurrence de personnes « mieux » qu’elles, et est donc très possessive et très jalouse de ceux qui pourraient lui faire de l’ombre tant ils lui paraissent « mieux ».
Elle a la bouderie facile et est passée maître dans l’art du chantage affectif. Pis, elle sait très bien se positionner en victime, tant et si bien que ceux qui ont des griefs légitimes contre elles arrivent à croire qu’ils ont exagéré et qu’elle a raison. C’est qu’elle ne fait jamais quelque chose qu’elle ne pourrait justifier, ou qui pourrait la faire passer pour une mauvaise personne, voyez-vous. Admettre des faiblesses, tant que vous voudrez, des défauts, certainement pas ! Trouver un reproche tangible à lui faire est quasiment impossible, tant son comportement irrite par des miettes d’incorrections plutôt que par un événement inacceptable.

En situation de stress, elle tend à se renfermer, à se retrancher dans une bulle pour analyser la situation et trouver comment s’en sortir – elle est plutôt douée pour ça, échapper à tout – et à aboyer sur ceux qui la dérangent. Elle déteste ces situations et les évite au maximum.

Langues :

Anglais, Français (ses parents ayant à cœur qu’elle parle la langue diplomatique), quelques bases d’Espagnol et de Chinois (scolaire)

Phobies :

Esther déteste les animaux. Oh, elle gagatise devant les chats et les pandas comme tout le monde, mais les insectes, les gros chiens et tout animal qui lui paraît un peu trop vif lui inspire une grande méfiance et elle s’en tient prudemment éloignée.

Objet choisi :

Son coffret contenant l’intégrale de A song of Ice and Fire, livres qu’elle lit depuis ses dix ans après l’avoir chipé dans la bibliothèque parentale. Elle n’est pas une vulgaire fan depuis que c’est hype, elle, elle est une vraie de la première heure, merci bien. Ces livres constituent son échappatoire dans un monde imaginaire détaché de son quotidien, elle les ouvre dès qu’elle se sent stressée ou acculée.

Compétences

Données d'un passé chargé

Esther est née d’une écossaise des îles Shetland et d’un père inconnu. Sa mère, Patiente, avait été envoyée par ses parents étudier à Londres et était rentrée durant les Easter Vacation dans un état qui fut vite identifiée comme une grossesse. Venant d’une famille un peu conservatrice, elle fut interdite de finir son année universitaire et termina sa grossesse quasiment claquemurée dans la maison familiale. Mais Patience, ayant goûté à un monde plus moderne, n’accepta pas ce traitement archaïque. Dès qu’Esther eu deux ans, elle la prit donc sous le bras et déménagea à New York, loin de ses parents aux idéaux étriqués.

N’ayant aucun diplôme mais débrouillarde, elle vécut de petits boulots et repéra vite les quartiers où les pourboires étaient intéressants. C’est ainsi qu’elle rencontra un jeune étudiant fortuné nommé Charles Patterson. Ils se marièrent dès la fin des études de Charles, qui traita toujours Esther, qui avait quatre ans lors des noces, comme sa propre fille. Il lui donna même ce statut officiel en l’adoptant quelques années plus tard, lui permettant par le même coup d’acquérir la nationalité américaine.

Bien qu'elle n’en garde que de vagues souvenirs, ces déménagements successifs perturbèrent Esther, lui donnant une impression d'instabilité. Cela fut exacerbé par l'arrivée de Michael, son frère, quelques mois après le mariage de ses parents. Ce fut la première fois qu'Esther compris que Charles, qu'elle appelait papa depuis toujours et qui la traitait comme sa propre fille n'était pas vraiment son papa. Cela n'avait jamais été un secret, Patience ne souhaitant pas lui mentir, mais l'enfance et l'adolescence de la jeune McLaren furent marquées par cette prise de conscience. Toute sa famille portait le simple nom de Patterson, tandis qu'elle-même gardait en plus le patronyme de sa mère.

Persuadée d’être la cinquième roue du carrosse, Esther ne fut néanmoins pas malheureuse. Choyée par ses parents, vivant une vie plus qu’aisée, dotée d’une belle-famille accueillante et chaleureuse, fréquentant les meilleures écoles où elle excellait, elle eut une enfance et une adolescence dorées. Les seuls problèmes qu’elle connut étaient relationnels, mais n’en ayant aucun autre, la moindre dispute lui paraissait insurmontable et elle devint très vite experte dans l’art de les éviter.

Ne sachant pas vraiment quoi faire après le lycée, Esther suivit les conseils de son père et entama un cursus de physique au Boston College. Très travailleuse, elle figure parmi les meilleurs de sa promotion de bachelor. Entre l’aide de sa famille paternelle, aisée et ayant de très bonnes relations, et ses notes, elle obtient à sa sortie un poste d’ingénieur dans un centre de recherche privé du Wyoming à 22 ans (en 2009). Le laboratoire ayant plusieurs pôles, elle se découvre un intérêt pour l’électronique et profite des propositions de son employeur pour se former sur le sujet.

Après quatre ans dans l’entreprise, Esther dirige une équipe composée de deux personnes. Elle est contactée par l’US Air Force pour participer à un projet top secret, le programme « porte des étoiles ». Flattée de l’attention et de la confiance accordée, Esther a accepté immédiatement. Elle a passé beaucoup de temps à se demander pourquoi on l’avait contacté elle, comment elle était tombée sur les écrans radars de l’armée. Bien que n’ayant aucune preuve, elle soupçonne l’un de ses oncles paternels, officier dans la force, d’avoir soufflé son nom à une oreille attentive – tout ça parce quelques personnes lui demandent si elle est bien de sa famille lorsqu’elle donne son patronyme, et petit à petit décide de ne plus se présenter que sous le nom de MacLaren. Elle se gâche donc toute seule le mérite retiré de son excellence académique par ce genre de soupçons.

Esther se plait à Cheyenne Mountain. Elle voyage peu sur les planètes au début, ne faisant pas partie d’un groupe d’exploration. En revanche, fascinée par la porte des étoiles, elle accumule les connaissances et les heures de travail pour connaître son fonctionnement. Elle finit par être affectée au poste de technicienne de la porte, ce qui lui donne l’occasion de voyager sur quelques planètes et la rassure. Elle est ensuite formée par Walter Harriman au poste de gestionnaire de la porte. Elle n’assume ce rôle que de façon épisodique, lors des congés de Walter, puis de façon plus soutenu lorsque le second gestionnaire, avec qui il alterne les gardes, prend un poste sur le site alpha.

Durant ces années, Esther se tient informée de l’expédition Atlantis. Arrivée en 2013, soit après le départ de l’expédition, elle conçoit une sorte de nostalgie de ne pas faire partie de cette aventure fabuleuse. Bien sûr, lui aurait-on proposé de partir pour ce voyage sans retour qu’elle aurait trouvé un prétexte pour ne pas y aller, mais Esther est très douée pour se leurrer elle-même. Lorsque la liaison avec le Dédale commence à être assurée de façon régulière, elle flirte avec l’idée de demander son affectation sur la cité.

Cela lui prend cependant longtemps avant de sauter le pas. Elle s’assure d’être la meilleure dans son domaine afin de minimiser les risques de refus. C’est finalement sa situation personnelle qui la poussera à agir. En effet, ses relations avec sa mère se sont tendues, celle-ci ayant à plusieurs reprises refusé de révéler l’identité de son père à sa fille. De plus, la trentaine approchant, Esther se sent seule. Elle a peu d’amis en dehors de son travail et les voit tous rencontrer l’âme sœur ou se marier petit à petit. Si elle prétend ne pas vouloir se poser ou avoir un travail trop encombrant (« passionnant ») pour prendre le temps de construire une relation, le fait est qu’elle a fait fuir les quelques amants qu’elle a eu à cause de son tempérament jaloux et possessif. Enfin, tout semble sourire à son frère, Michael, qui venait d’annoncer ses fiançailles. Ce fut trop pour Esther qui, persuadée encore une fois qu’on le préférait, décida enfin à déposer sa candidature sur Atlantis pour ramener les projecteurs sur elle. Bien sûr, elle ne formule pas vraiment ainsi les raisons de son départ et ne l’a pas présenté à sa famille comme une revanche alors qu’elle s’est délectée de leur désarroi mêlé de fierté.

C’est donc finjanvier 2017 qu’Esther pose le pied sur Atlantis afin d’assumer, enfin titulaire, le poste de gestionnaire de la porte. Heureusement, elle a embarqué sur le Dédale avant d’apprendre que la cité subissait des assauts internes organisés par un membre du CIS, sans quoi elle aurait peut-être changé d’avis !

Comment votre personnage a-t-il vécu le moment il a pu poser les pieds sur Atlantis ? Ses premiers pas sur la Cité des Anciens ? :

Esther appréhendait beaucoup l’atterrissage, ayant appris en cours de route les derniers évènements qui avaient frappé la cité. Elle fut cependant vite rassurée devant la routine qui s’offrit à elle dès le débarquement, reconnaissant l’organisation typique du projet Porte des Etoiles. New Yorkaise, elle s’est tout de suite sentie à l’aise dans les grandes tours d’Atlantis entourées d’océan. Elle préfère de loin son nouveau lieu de travail paré de baies vitrées à la souterraine base du SGC, et ne cesse de s’émerveiller de la technologie présente sur la cité, notamment celle de la porte des étoiles, plus aboutie que sa consœur terrienne.

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