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Une journée parfaitement normale

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Mar 7 Mar - 20:26

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Une journée parfaitement normale


CHRONOLOGIE : 20 FÉVRIER 2017
// PART 1 : QUAND LE CHAT JOUE AVEC L’OISEAU


L’anglais était de bonne humeur, un peu intenable d’ailleurs. Petite euphorie du jour, suite à plusieurs semaines à bosser et à organiser la nouvelle direction d’Atlantis. Entre l’enquête et tous les changements, dossiers administratifs, conflits divers et variés avec les planètes alliés, notamment celle de Kara qui demandait des comptes suite à la prise en otage de la jeune femme… il n’avait pas vraiment eu un quota de sommeil raisonnable. Sans parler de quelques bonus, purement récréatif avec son amie. Il ne touchait plus terre depuis longtemps. Hors, il semblait avoir l’habitude d’avoir des journées à rallonge et ne pas éprouver le moelleux de son lit aussi longtemps qu’il le devrait. Et puis bon, cela ne le dérangeait pas.

Outre, la fatigue qui était devenue ça plus grande copine, cela ne se voyait pas trop sur son visage. Toujours impeccable et soigné. Il commençait à montrer des signes de faiblesse le soir, avant de se coucher, enfin, quand Erin le traînait hors de son bureau pour se coucher. Heureusement, qu'elle était raisonnable. Mais bon, la veille, il avait pris une décision de dormir « tôt » et il avait en conséquence put se reposer, prenant même l'occasion de se lever à 08h, puisqu'il n'avait rien de prévu dans la matinée sauf une réunion à 11h avec l'équipe de scientifique de Zelanka et sa douce amie. Une petite grasse matinée, qui lui avait fait du bien (puisqu'il se levait à 6h30 d'habitude). Et comme tous les projets de directions, arrivaient à leur fin, il se sentait plus guilleret. Et puis bon, il y a des jours, comme ça où on se sent de meilleure humeur, peut-être dû au petit rayon de soleil qui pointait son nez, après quelques jours de pluies ? Le retour d'une équipe disparue depuis 7 mois ? La vie qui reprenait le court doucement mais sûrement, savoir que maintenant tout le monde était vraiment en sécurité ? Peut-être, ou simplement une bonne nuit, loin de l'angoisse du mois dernier.

Il arriva à son bureau, Elia était toujours cantonné au repos le plus total. Il avait hâte qu’elle revienne travailler, la pauvre, allait avoir de quoi faire… pour le moment, il faisait sans assistante. Piquant, de temps à autres les services de mademoiselle Dumond. Seule assistante administrative de l’étage à connaître les ficelles du métier. Et comme la major, était au vert sur alpha, elle avait moins d’occupation. Alors oui, il en profitait pour lui demander son aide, afin d’éviter de se retrouver avec un autre métier en plus. Et d’y voir clair surtout. Plongé dans la lecture de ses mails et leur traitement, quelqu’un frappa à sa porte, ce fut le visage ébouriffé et légèrement fatigué du Colonel. Une pile de dossier sous le bras.

Celui-ci s’avança vers le bureau de l’Anglais, avec ce petit rictus promesse de bêtise. Éliment assez courant chez les deux hommes, qui se côtoyaient de temps à autre depuis santa.
« Dis donc, tu n’as pas fini de gaver ma chérie de chocolat ? » en effet, pour la remercier de son temps, l’anglais avait déposé une immense boîte de chocolat sur le bureau de Nathalie, il y a quelques jours. Et lui avait « prêté» Harry ce matin même, comme la demoiselle semblait en manque de petite peluche vivante. Il pouvait bien lui accorder ça, elle lui enlevait une sacrée épine du pied.
« Je ne vois pas du tout de quoi tu parles » fit-il parfaitement innocent
« Je vais finir par croire que tu lui conte fleurette ! »
« Et cela te rends jalouse ma chouquette ? » petit air concupiscant
« Bah oui ! Je n’aime pas quand mon chou à la crème s’intéresse à quelqu’un d’autre que moi ! » Le militaire, faisait style de bouder avec une petite moue mignonne comme tout.
« OHHH tu veux que je soigne tes bourrelets ? » il posa sa tête sur sa main en équerre avec son coude. Un petit rictus malin sur les lèvres.
« Oui, surtout ceux de derrière ! »
« Coquin ! »
« Toujours » Sheppard lui fit un clin d’œil
« Tu es venu me sauter dessus avec toute ta passion ou c’est pour me montrer tes jolis dossiers que je dois signer ? » Oui, car bon, de base il était là pour une raison.
« Oh tant qu’à faire les deux ! Tu m’as tellement manqué hier soir ! »
L’anglais, lui sourit. Bon, il voulait jouer, autant le suivre un peu. Il se recula avec sa chaise à roulette et tapota sur sa cuisse en pure provocation.
« Dans ce cas, on va commencer par la première option »

Le colonel, leva les yeux fortement amusé, mais ne bougea pas. Il n’osait pas pousser la plaisanterie jusqu’à s’asseoir sur les genoux de l’anglais.
« Un jour, je vais te rouler une pelle et ça va te faire tout drôle ! »
« Tu n’oseras jamais ! » ricana le jeune homme
« Ah ouai ? »
« Tu veux parier ma chouquette ? » roucoula l’homme tel un chat ravit d’avoir choppé une souris bien dodue.
« Erin, m’a dit de ne jamais le faire avec toi, c’est dangereux »
« Et tu crois Erin ? »
« Oui »
« Comme tu veux, mais il n’empêche que jamais tu n’auras le courage de le faire …» Provoqua t’il en le toisant de haut en bas de son regard bleu acier. Il adorait bousculer le militaire car il avait du répondant. Même si cela partait en n’importe quoi à chaque fois.
« Bon ok, je parie que je te plaque contre le mur et que je t’en fais une »
« Mon dieu que c’est émoustillant ! » dit’il en levant les yeux rêveur et en soupirant comme une minette.
« Fait le malin Foxinette ! »
« Toi, tu as vu Isia »
« Oui, on parlait par mail, suite aux arrêts des militaires et en fin elle m’a sorti je cite « Tu diras à Fox que la lapine crétine a reçu sa commande, bisous bisous Abo chérit ! »

Alexander toisa son ami et ricana, cette doctoresse était outrageante d’oser nommer John, par ce sobriquet avec son empoisonnement. Elle n’avait aucun respect ou simplement aucune limite.
« Abo ? Le Pokémon ? »
« Oui … Pokémon poison… voilà voilà »
L’anglais pouffa encore plus amusé en secouant la tête.
« Ne te moque pas ! »
« C’est bien trouvé ! »
« Heureusement que j’ai de l’humour »

« Oui, enfin même si tu l’avais pas, cela n’aurait rien changé »
Le colonel, hocha la tête déposant les 10 dossiers sur le bureau du cadre. Celui-ci les ouvrit et commençai à les lires en diagonales avant de signer. Des rapports militaires sur l’enquête de janvier, qui demandaient la signature d’un responsable. L’un d’entre eux était particulièrement difficile à comprendre…
« … c’est du grand art … »
« De ton plus grand fan ! » Bien entendu le dossier à la syntaxe très fastidieuse était un rapport de Hanz Hirch. Même sur l’ordinateur, il n’arrivait pas à faire des phrases correctes.
« Il écrits aussi bien anglais que tu embrasses ! » et voilà c’est repartis niveau provocation…
« Ah dans ce cas, ça doit être une prose magnifique ! »
« Hum ? Je ne sais pas, je doute, je ne fais que des suppositions »
« On en reparlera quand je t’aurais montré »
« Hum hum. »
« Quoi hum hum ? Tu n’as qu’à demander confirmation à Nathalie, puisque tu sembles apprécier sa douce compagnie »
« Son éblouissante compagnie même. Mais je n’y manquerais pas en effet » petite référence à son problème de vision, que John ignorait. Le chef de projet, voyait la somptueuse crinière de l’assistante aussi flamboyante qu’un feu de joie. Il releva la tête avec un rictus charmant sur les lèvres.

« Un jour, on va finir par croire qu’on est des pédés refoulés ! »
« Il est certain que si tu me saute dessus, devant témoins, cela va être le cas. »
« Ah tiens, ça peut être drôle ! »
« Oh oui, devant Richard, Erin et Nathalie, ils vont ADORER ! » il fit un geste de la main, sur chaque lettre du mot « adorer » en articulant bien. Le pire serait la tête des deux « petite amies » qui seraient tout bonnement là, en train d’halluciner et se demander si leurs hommes sont bien saints d’esprit.
« On va se faire tuer … »
« Oh surtout toi. Moi, je serais la victime »
« Oui, enfin tu argumenteras dans ce sens »
« Bien entendu, je ne vais surtout pas dire que j’ai aimé ! »

Les deux hommes pouffèrent, décidément, ils étaient intenables et Alexander s’en amusait grandement. Il finit de lires les dossiers et de les ratifier pour lui rendre.
« Tu es survolté aujourd’hui »
« Pas plus que d’habitude » répondit-il d’un air naturel, il ne se sentait pas particulièrement plus « foufou » que les autres jours. Dès, qu’il voyait John, ça partait en petite phrase de ce type donc rien de bien inhabituelle.
« Oh si ! »
« Tu m’excite j’y peux rien ! » Bon, puisqu’il insiste autant lui envoyer une bombe. Une nouvelle provocation de l’anglais, qui aimait bien jouer à ce petit jeu. De nouveaux rires.
« Aufaite, tu as consommé ton massage ? »
« Hum ? Non pas du tout. Faut que j’aille voir Coralie et lui proposer autre chose »
« Tu ne vas quand même pas lui faire l’affront de refuser ? »
« Non, je vais l’inviter au bar et au restaurant à la place »
« Pourquoi ? C’est bien, personnellement, je pense que je vais aller lui demander dans la semaine. »
« Je ne suis pas très tactile »
« Ça te ferait du bien de te faire papouiller vu ta sale tête »
« J’ai une sale tête ? »
« Non, mais je sais que tu ne dors pas beaucoup »
« Tu iras te plaindre à Erin »
« Eh bien, justement, elle te trouve fatigué »
« Tu vois, je ne suis pas le seul à draguer la copine de l’autre. Nathalie t’as autorisée à te faire poupouiller ? »
« Tatata pas d’excuse ni de pirouette Sir Hoffman ! »
« J’en conclu qu’elle n’est pas au courant ? »
« On parle de toi, pas de moi »
« Plus maintenant »
« Tu m’agaces quand tu fais ça » renchérit le militaire faussement énervé. Son regard pétillait.
« C’est comme ça que tu m’aimes ! »
« Ne le dit pas trop fort, sinon je vais avoir la réputation d’infidèle »
Une nouvelle vague de rire. L’anglais, lui tendit les derniers dossiers et se leva.
« Tu fais quoi ? »
Alexander hésita entre son indémodable réplique « des gaufres » ou une provocation pour clouer le bec du colonel, décidément bien curieux.
« Je vais te plaquer contre le bureau ! »
« Sérieusement ? »
« Bah non, voyons ! Je vais aux toilettes tu veux m’accompagner ? »
« Avec plaisir ! »



©Pando

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Mar 7 Mar - 20:58

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PART 2 : UN JEU DE PÂTISSERIE


Alexander Hoffman


L’anglais leva les yeux aux ciels, puis marcha vers la porte de son bureau pour sortir. Bien entendu, il ne comptait pas se rendre aux toilettes. Il devait voir Nathalie, pour récupérer la préparation du planning des scientifiques qui lui avait demandé de fusionner avec le planning des réunions de suivis. John, le suivit par pur provocation, en récupérant les dossiers. Ils cheminèrent dans les couloirs silencieusement, en se toisant de temps à autre, n’attendant qu’une chose : que l’un réplique quelques choses pour relancer les hostilités. Finalement, l’anglais, s’arrêta vers la porte déjà entrouverte du bureau de Nathalie.

« Ce n’est pas les toilettes …»
« Je sais, mais je suis timide »
« C’est ça, tu vois que t’assumes pas ! »
« On en reparle quand t’auras perdu d’accord ? »
« Il n’empêche que là c’est moi qui est gagné »
« On avait rien parié. Mais soit, comme tu es tiens tellement, dès que j’ai envie de m’y rendre, je viens te chercher ! »
« J’espère bien ! »
« Chouette ! Comme des filles !! On va faire pipi à deux ! » Répliqua l’anglais dans une jolie petite imitation de jeune fille de 15 ans.
« Exactement ma chérie ! » Le colonel fit la même imitation avant de reprendre plus sérieusement « Parfois je me demande si tes parents ils t’on pas bercés trop près du mur »
« Non, je suis anglais »
« Et alors ? »
« Bah on vit sur une petite île… »
« Ça explique tout ! On est pas mal barré avec un responsable complétement barré »
« Oh si tu voyais le responsable militaire, tu te dirais qu’on est déjà dans la panade »
« Alalalaa. Bon zou, a tout à l’heure donc ! Et t’arrête de draguer Nathalie ! »
« Sinon quoi ? »
« Sinon, je demande qu’on change de statut et qu’on prenne celui des Tairis ! »
« Avec pareil menace, c’est sûr que je ne peux qu’avoir peur … »
« J’ai surtout peur pour Nathalie dans cette configuration »
« Tu devrais arrêter de me relancer, sinon demain on est encore devant cette porte »
« Bien bien j’arrête de te chauffer alors »
« Oui zou vilaine ! »

Sheppard ricana quittant Alexander dans un petit geste de mains, très connoté partant vers son bureau. L’anglais, leva les yeux au ciel, lui rendant son geste de main. Il se tourna frappant à la porte, même si la pauvre Nathalie avait déjà dû tout entendre de leur petite discussion très mignonne. Dès, qu’elle l’autorisa, il pénétra dans le bureau, découvrant Harry ronronnant sur les cuisses de la jeune femme.
« Bonjour Nathalie, je ne vous dérange pas ? » il était à nouveau professionnel et poli.

Nathalie Dumond

La jeune femme, assise à son bureau, caressait doucement la peluche vivante qu’Alexander lui avait prêtée, tout en picorant un chocolat. Le matou semblait prendre beaucoup de plaisir à la chose, faisant patte de velours avec conviction sur les cuisses de sa nouvelle humaine. Nathalie se fit la réflexion qu’il était heureux qu’elle ne porte pas de collants, sinon, il les lui aurait déjà lacérées.

Elle leva la tête et tendit l’oreille en entendant des voix devant la porte de son bureau. Elle n’eut aucun mal à reconnaître l’accent d’Hoffman, et de toute façon, elle attendant sa visite, mais fut plus surprise d’entendre la voix de son compagnon. Elle écouta plus attentivement. Et pouffa silencieusement de leurs dialogues surréalistes. Décidément ces deux-là c’était bien trouvées pour faire des conneries.

Elle reprit un air sérieux et compétent quand elle entendit frapper et vit entrer Alexander.
« Non, vous ne me dérangez pas. Comme vous le voyez, je suis en plein boulot ! » Répondit-elle en continuant de caresser Harry.

Alexander Hoffman

Comme toujours, il la toisa directement dans ses belles prunelles bleues clair. Faut dire qu’entre l’uniforme et sa superbe chevelure fascinante, elle était pareille à une lanterne en pleine nuit pour les papillons de nuit. Enfin là, pour l’anglais mal fichue de la vue.
« Vous, vous en sortez ? Comme je vous assomme de demande, je ne vais pas tarder à mes faire arrêter pour esclavage moderne » répliqua t’il de son habituel pince sans rire. Il y allait d’abord sur le plan professionnel, avant de lui demander la « connerie du jour ». Car sinon, elle allait le trouver sacrément étrange.


Nathalie Dumond

Le jeune femme lui sourit et lui tendit un dossier.
« Je suis une esclave très efficace. Voici ce que vous m’avez demandé »Elle caressa un peu plus le chat sur ses genoux, lui gratouillant la tête pendant qu’il ronronnait d’extase « Et puis, j’ai connus des maîtres moins conciliant. Peu nombreux sont ceux qui me prêteraient leur doudou » ajouta-t-elle en riant

Alexander Hoffman

Il sourit à son tour, en prenant le dossier « Merci » qu’il ouvrit, regardant son contenu. Il n’y avait rien à dire sur la qualité de son travail. Il était amplement satisfait. Heureusement, qu’elle était disponible. Sinon, il aurait perdu un temps fou de ce genre de tâche, finissant pas les mettre de côté, puisqu’il avait autre chose en priorité sur le feu.
« Parfait, vous aurez donc à manger ce midi » répondit-il dans la même lignée avec son ton particulier. Heureusement, qu’elle avait de l’humour aussi et c’est pour cela, qu’il en faisait avec elle. Quoique, même devant Karola et Caldwell, le chef de projet ne se gêne pas.

Il referma le dossier en pouffa légèrement quand Nathalie lui évoqua Harry. Le minet était parfaitement heureux. C’est incroyable, comme ce chat était maniable sans râler ou changer de comportement, qu’importe son environnement.
« C’est un avantage, juste parce que vous êtes proche de Sheppard » ce qui était bien entendu faux, il était juste gêné de « l’exploiter » autant, alors c’est une bien faible compensation de lui prêter Harry. Et puis, mentionner Sheppard était une perche, pour la suite.
« En parlant du colonel, j’ai des questions, bien moins professionnelles que j’aimerai vous soumettre. » Il lui fit un fin sourire malin, si Erin avait été là, elle aurait eu l’alarme rouge s’allumer à fond : connerie en vue ! « Des interrogations suite à un pari » il lui laissait le choix, ne voulant pas qu’elle se sente prise au piège. C’est un gentleman, fou certes, mais un gentleman quand même.


Nathalie Dumond

« Mon maître est trop bon ! » répliqua-t-elle en riant.
Elle se sentit rosir légèrement quand il évoqua sa relation avec John. Même si elle avait voulu mettre fin au secret, elle devait avouer qu'elle avait toujours un peu l'impression de trahir la confiance de son amant quand quelqu'un lui en parlait. Le reste de sa phrase éveilla sa curiosité et elle fronça légèrement les sourcils en penchant la tête d'un air dubitatif.

« Des interrogations suite à un pari ? » elle craignait le pire sachant le genre de conversation que les deux hommes pouvaient avoir ensemble « J'espère que vous n'allez pas me demander de vous le prêter pour une nuit et de vous informer de ses pratiques intimes préférées, je ne suis pas prêteuse. » lui répondit-elle d'un ton faussement sévère.

Alexander Hoffman


Il fit un geste de la main « Je suis magnanime » dit’il d’un air pompeux. Il ne se prenait pas au sérieux, malgré ses airs guindés. C’est amusant de constater que Nathalie rougissait rapidement et faut dire que sa peau d’ivoire, laissait voir facilement sa prise de coloration. Elle semblait encore peu habituée à parler « librement » de sa relation avec le colonel. En tout cas, il avait éveillé sa curiosité, il hocha la tête à sa question. Il ne put retenir un rire quand elle enchaina.
« Oh ça je le sais déjà, puisqu’il sort de mon bureau …» il laissa quelque secondes de blancs avant de renchaîner, il aimait bien l’humour de la demoiselle.
« Il m’a demandé que vous confirmiez le fait qu’il embrasse comme un dieu. Monsieur est prétentieux en ce moment » Pourquoi il lui parlait de ça ? Alalala, vraiment qu’est-qu’il ne faut pas faire pour tâter le terrain et clouer le bec de John.

Nathalie Dumond

Nathalie éclata de rire. « Et peut-on savoir lequel des deux était sous le bureau ? » Elle savait que John et Alexander pouvaient avoir des conversations très crues parfois, et qu’ils aimaient bien laisser planer un certain doute sur leurs relations. Lorsque l’anglais en arriva à la question qu’il l’intéressait, elle fut un peu surprise. Elle ne s’attendait pas à un enjeu si faible dans leurs paris. « Eh bien, s’il sort de votre bureau, j’aurais cru que vous auriez la réponse. » Le taquina-t-elle en rétrécissant les yeux.

Alexander Hoffman

« Je ne vais pas tout vous dire sinon ce soir il n’aura plus rien à vous raconter. » il lui fit un sourire au coin. Il savait que l’amorce était un peu surprenant du moins décevante pour un enjeu qui semblait faible. Très bien jouer de Nathalie de lui renvoyer la balle.
« Eh bien non. Vous vous n’êtes quand même pas imaginez qu’on y faisait des choses ? Nous sommes sages, nous échangions simplement » il fit l’innocent.

Nathalie Dumond

La jeune femme ricana. « Vous ? Sages ? Il suffit que vous soyez dans la même pièce pour que la sagesse fasse un malaise. Il me semble avoir surpris une conversation très intéressante devant ma porte tout à l’heure… » Elle le toisa de ses pupilles bleues suspicieuses. « Et je ne sais pas si je dois être flatté ou mortifiée de savoir que vous évoquez ensemble notre relation »

Alexander Hoffman


« Ah ? Et qu’avez-vous entendu ? » Il savait très bien mais attendait un résumé. Oui, la sagesse ou même toute notion de bienséance faisait une syncope.
« Flatté, cela prouve qu’il assume celle-ci. » oui, ils parlaient rarement de l’intimité du couple quand il était ensemble. John, lui parlait de Nathalie, mais pas d’élément compromettant ou gênant. Ils avaient quand même du respect. Surtout, qu’au final, les fois où il évoquait la belle rousse, c’est dans des conversations très mignonnes.

L’anglais allait répondre une autre parade pour obtenir ce qu’il désire. Quand John, fit irruption dans le bureau, surprenant le chat. Et voilà, tout la quiétude était envolée… cela allait repartir, c’est immanquable entre les deux.
« Ah je t’y prend Alex ! »
« Me prendre ? Maintenant ? » Fit l’anglais faussement surprit
« Après mon chou !... » Il lui jeta un regard gourmand « Tu crois qu’elle ne voie pas clair dans ton petit jeu ? »
« Tu me met en l’air mon petit plaisir ! »
« Tu trouveras bien une autre victime »
« Oh oui, en face de moi » il se tourna, pour que le militaire soit en face de lui
« Oh oh n’y pense même pas »
« De toute façon, j’ai eu ma réponse »
« Et ? »
« Ce n’est pas fameux… comme je l’avais supposé » Il lui fit une petite moue dubitative « Donc, je crains que tu n’oseras pas, tu serais trop décevant »
« Tu veux que je te montre ? »
« Pas devant Nathalie voyons, grand fou »

Le soldat, croisa les bras et lui fit un sourire dubitatif avant de toiser sa compagne qui devait se dire qu’elle était entre deux dingues.
« Tu marques un point »
« J’ai plutôt gagné mon cher ! »
« Non »
« Tu as jusqu’à vendredi ! »
« Tu es pressé dit-donc ? »
« J’ai grand hâte de te voir en hello Kitty avec du vernis rose ! »
« Tu as ça ? »
« Oui, tu ne veux pas savoir ce que j’ai dans mes placards »
« En plus d’anciens épouses ? »
« Eh oui… » Il leva les yeux au ciel amusé. « Tu n’es pas censé avoir un métier ? »
« Si, mais je te surveille »
« Nourrice ? Merci c’est gentil mais j’ai déjà Ford pour cette occupation. Toi tu dois faire ta paperasse soldat ! »
« C’est un ordre ? »
« Oui »
« Tu n’es pas militaire »
« Certes, mais je suis ton supérieur… soldat » il lui fit un sourire carnassier en insistant sur le dernier mot.
« C’est bas »
« Oui et je te rappel que je suis meilleur que toi en corps à corps, donc me force pas à te mettre dans ton bureau par le caleçon »
« Ah non non… »
« Ah si, tu veux parier ? »
« Oui, je vais te ramasser ta petite gueule d’anglais pompeux »
« Hum, j’adore quand tu me fais des promesses alléchantes. D’ailleurs, pour ta demande de levrette pour les maitres-chiens, je ne sais pas si je vais te la valider » magnifique pirouette pour parler de la femelle du lévrier et de la position sexuelle. Juste pour déstabiliser le militaire et cela marcha, John ne s’y attendait pas du tout.
« Hin ? Nathalie ne ta pas dit ça ! »
« Ah c’est donc vrais ? »
« Je te déteste ! »
« Moi aussi je t’aime ! » L’anglais ricana. « Alala Pauvre RedVelvet … »
« J’irais me plaindre à Erin »
« Mais va donc te plaindre, elle est aussi mauvaise que toi pour gagner ! Et elle t’avais prévenue »
John regarda Nathalie désespérer de ne pas réussir à avoir le dernier mot. L’anglais lui fit un grand sourire, commençant à partir, il était temps il avait d’autre choses à faire même si cela l’amusait grandement mais John le chopa par le bras, pour le retenir. L’anglais, toisa l’américain en haussa les sourcils.

Nathalie Dumond

Avant que Nathalie n'eut le temps de répondre, une tornade entra dans la pièce, faisait sursauter le chat, qui en réaction, planta ses griffes dans les cuisses de la jeune femme.

Le dialogue qui suivit fut des plus surréaliste et fit beaucoup rire la jeune femme. Décidément oui, ces deux-là c'étaient bien trouvées pour faire des bêtises. Mais il n'y avait pas de raisons que seul les deux hommes s'amusent.

Elle se leva et s'approcha d’eux, tournant autour de l'un et de l'autre d’une démarche chaloupée, en les toisant « Si j'ai bien compris l'enjeu du pari, c'est les compétences de John en baiser ? Eh bien, je dois pouvoir vous départager. » Déclara-t-elle avec un sourire espiègle. Elle s'approcha de John et posa ses mains sur ses joues avant de lui offrir un baiser passionné.


Alexander Hoffman

John tenait toujours le bras de l’anglais et surtout fermement pour pas qu’il s’échappe. Nathalie se leva et l’embrassa langoureusement son compagnon. L’anglais, leva les yeux au ciel en pouffa légèrement, il aurait bien aimé partir …hors il ne pouvait bouger ni se libérer de John. Une fois, le baiser fait le colonel, fit un grand sourire. Tournant la tête les yeux plissés vers son ami.

« Si tu dis qu’il lui en faut peu ! Je vais embrasser Erin ! »
« Oh mais va y, j’ai hâte de voir Redvelvet en mode walkyrie ! » L’anglais lui fit un rictus taquin. Et toisa Nathalie d’un regard pétillant. Il la savait assez possessive et jalouse avec les autres femmes. Et à juste titre avec ce charmeur de John. Et puis avant qu’Erin se fasse embrasser … il faudrait que l’homme ose le faire.

« Tu as eu ta réponse »
« Enfin la tienne. Mais bon, ça ne montre toujours rien. »
« C’est vrais…Tu verras bien »
« Oh oui, faut que j’aille demander à Isia son vernis rose Barbie ! »
« Ne met surtout pas Isia dans la boucle … »
« Tu me lâche ? Ou tu m’embrasses ? Je te laisse le soin d’expliquer à ta chère et tendre le pari »
« Oulala non, tu vas le faire »
« Tu es sûre de toi ? Tu sais j’étais heureux de t’avoir connu mon petit Johnny »


Nathalie Dumond

Nathalie bouscula John d’un air contrarié quand il proposa d’aller embrasser Erin mais rit quand l’anglais l’y encouragea. Elle souleva un sourcil surpris en découvrant le nouveau surnom dont elle avait hérité.
« Bon, vous vous mettez d’accord ? Visiblement, sans rien avoir demandé je suis intégrée à votre paris, donc, j’aimerais bien savoir de quoi il retourne… histoire de voir s’y je m’y soumets ou si je dois commencer à réfléchir comment faire disparaître vos cadavres. »


Alexander Hoffman

L’anglais ricana de plus belle. « Tu vois, elle, elle sait faire des menaces ! »
« Enfin tu en a rien à faire, comme tu es le diable ! »
« Je n’y peux rien si je corromps tout le monde » dit’il avec toute son innocence
« Ça explique pourquoi tu attires les Goa‘uld »
« Je suis ton dieu ! Soumet toi, à ma volonté faible humain » il prit une voix sombre pour imiter les créatures serpentaires.
John ricana, l’achat le bras de l’anglais, qui se remit droit à ses côté, et lui fit une petite courbette.
« Bien maître »
« Bien, va donc travailler inutile hôte sans valeur ! »
« Mais si le maître veut bien dire… »
« Non tu te chargeras toi-même de cette tâche et assumer tes envies lubriques ! » il fit un geste de la main pompeux. Il savait très bien faire l’arrogant.


Nathalie Dumond

Nathalie ne comprenait plus vraiment de quoi parlaient les deux hommes. Et elle n'avait toujours pas eu sa réponse. Mais, elle vit là une occasion de leur clouer le bec à tous les deux. Elle recommença à leur tourner autour avant de s'arrêter en face d'Alexander.
« Bien, la pauvre petite chose innocente que je suis ne comprend rien à votre conversation... mais j'ai cru comprendre qu'il était question de vous départager au niveau de vos compétences personnelles. Mais pour pouvoir vous départager, il me faut goûter les deux. » Sur ce, et sans laisser le temps à l'un ou à l'autre de réagir, elle s'approcha d'Alexander et enroula ses bras autour de son cou avant de le gratifier lui aussi d'un baiser.


Alexander Hoffman


Alors que les deux hommes étaient en train de se charrier, Nathalie décida de changer la donne. Ils se toisaient tous les deux et Alexander fut le premier surpris à sentir des bras s’enrouler autour de son cou et le tirer pour se retrouver lèvres contre lèvres de Nathalie. Alors, là il ne s’y attendait mais alors pas du tout ! Il fut surpris et releva la tête dès qu’il eut l’occasion, la poussa gentiment. Non pas que ce n’est pas agréable, mais bon hin, ce n’est pas très convenable. Et puis bon, il ne désirait pas ce genre de contact. Une gêne immense s’insinua en lui. Il toisa John, qui était bouche bée … Machinalement, l’anglais se prépara à ce revoir un coup. Il plissa les yeux. Quand, il va raconter ça à Erin, elle va halluciner. Elle n’est pas spécialement jalouse ou possessive et lui non plus, mais quand même….

Le colonel, prit conscience et une pointe de jalousie et de colère se fit dans son corps. Un court instant ses prunelles vrillèrent aux noires, avant de toiser durement Alexander. Non mais eh puis quoi encore ? Nathalie qui embrasse un autre homme… il n’aurait jamais pensée capable de faire ça… Il leva la main et elle se fracassa contre l’épaule de l’anglais. Qui ne broncha pas encaissant la main bourrue.

« Ah je savais ! Tu n’as pas honte de draguer tout le monde ! » Il avait le ton amusé
« Comme ça, tu sais ce que ça fait ! »
Bim autre coup dans le dos.
« Enfin bon, elle est quand même meilleur que toi ! »
« C’est ça c’est ça … j’espère que tu en as bien profité car ça va te faire drôle quand ta furie va débouler »
« Bof »
« Bof ? »
« Bof »
« Tu ne vas pas te faire engueuler? »
« Non »
« Pardon ? »

L’anglais lui fit un grand sourire, tapotant sur son épaule. « Bon, je te laisse régler ta nouvelle réputation mon ami… »
« Alex… avoue tu es tout choquer ! »
« Oui oui, tu sais bien étant coincé et vierge, c’est la première fois qu’on me touche, ça me fait des émois dans le bas ventre » il fit un geste de main, il voulait partir, mais John, le poussa.
« Rho … tu es pénible, le jaloux »
« Lâche »

Il leva les yeux au ciel, toisant Nathalie. « John à parier, qu’il allait me plaquer contre le mur, pour me faire une démonstration de French Kiss, mais bon, que des promesses… et comme il est suffisamment bête pour parier avec moi… je vérifiais, en vous posant des questions, que vous ne considérez pas cela comme tromper afin d’être certain de gagner si la réponse était oui »
« Comme tu es vicelard ! »
« Bah oui, comme si tu ne le savais, pas ! Je suis un politique après tout ! N’empêche si tu ne te pavanais pas autant avec tes compétences, je n’irais pas demander confirmation à RedVelvet »

Il prit la main de Nathalie et lui fit un baise main
« Merci de cette victoire »
Et il se tourna vers John avec un large rictus. Le militaire, croisa les bras en le suivant du regard.
« Fait ton malin … ça ne durera pas »


Nathalie Dumond


La jeune femme eut un petit sourire satisfait devant la réaction des deux hommes. Elle avait atteint son but, enfin au moins pendant quelques secondes avant qu'ils ne reprennent de plus belle, avec peut-être un peu plus de violence de la part de John. Visiblement, il n'avait pas apprécié que son copain de bêtise goûte à la douceur des lèvres de sa compagne.

Elle croisa les bras, regardant les deux hommes régler leurs comptes, tout en surveillant que les choses ne dégénèrent pas trop. Si elle avait voulu leur donner une petite leçon et leur faire passer l’envie de l’intégrer dans leurs blagues à son insu, elle ne voulait quand même pas être la cause d’une brouille entre eux. Mais, elle devait bien reconnaître qu’elle n’était pas mécontente de voir la réaction de jalousie de son compagnon, même s’il n’y avait rien de vraiment méchant là-dedans.

Elle rit quand Alexander lui fit un baise-main en la félicitant pour la victoire. « Et bien, tout le plaisir fut pour moi » répondit-elle pour enfoncer le clou. « Mais maintenant je peux vous répondre. Même si ce baiser fut très agréable, je préfère ceux de John. Et je vous confirme que ma réaction ne serait pas forcément plus douce que celle de John si je vous surprenais bouche à bouche dans un coin de couloir. » Elle sourit un peu plus et s'avança vers l'oreille d'Alexander. « Faites attention, Mr Hoffman, à force de jouer avec le feu, vous risquez de vous brûler. »


Alexander Hoffman


« Heureusement que tu préfères mes lèvres… » Il pointa du doigt Alexander d’un air accusateur « Et toi tu as de la chance de ne pas avoir poussé le vice à lui montrer tes talents » enchérit John de plus belle. Il ne savait pas comment il l’aurait pris si Nathalie avait blaguée en disant, qu’elle préférait Alexander. Sûrement mal, mais avec humour à la fois. Il savait qu’un jour, ils allaient mettre Nathalie dans la boucle et ma foi elle avait pas mal de répondant, peut-être un peu trop pour son action osée. Mais bon, au final, les deux hommes ne s’en formalisaient pas plus que ça.

« Je ne me serais pas permis »
« Oh, avec toi, je ne sais pas où tu es prêt à aller par jeu ! » siffla entre les dents John.
L’anglais ricana, préférait laisser le doute au militaire, alors qu’il est toujours très respectueux et n’irait pas pousser le vice jusqu'à ce genre de paramètre autant pour son ami que pour sa propre petite amie. Nathalie en profita pour lui murmurer quelques mots, il eut un rictus en lui répondant.
« C’est comme ça que la vie est meilleur … »

Il lui lança une petite œillade amusé, s'apprêtant à sortir, quand il s’arrêta et se tourna vers John, qui sut immédiatement qu’il allait s’en prendre une verbalement.
« N’empêche, j’avais encore raison… »
« A quel propos ? »
« Que tu n’oserais pas. Tu une belle épée de Damoclès sur la tête » il lui fit un sourire charmant. John soupira, le rejoignant, pour lui ouvrir la porte. L’anglais, se méfia immédiatement, ce n’est pas normal, qu’il ne réponde pas… et pour cause, au lieu d’ouvrir la porte, il plaqua avec force Alexander, qui décolla du sol, pour se retrouver pousser contre l’objet.
Heureusement, qu’il n’y avait pas la major…Il n’avait pas réussi à esquiver suffisamment vite. Outre la surprise, Alexander ricana, repoussant la tête de son copain. Il allait l’embrasser ce con !
« Non ! »
« Comment ça non ? Tu ne sais pas ce que tu veux ! »
« Ah si ! »
« Alors pourquoi non ? »
« Je préfères Nathalie ! » répliqua l’homme avec un sourire de vainqueur. John, ouvrit de grands yeux et ricana, lâchant Alexander, pour le prendre par le cou, le plaçant sous son coude et lui ébouriffer les cheveux dans la joie et la bonne humeur. En toute franchise, heureusement qu’il y a ce genre de petit moment d’égarement, car avec tout le stresses et les divers problèmes, la vie sur Atlantis serait horrible. Faut dire qu’en les voyant, impossible de s’imaginer que l’un était responsable militaire et l’autre second de la cité.
« Je vais t’en foutre des « je préfère Nathalie moi !! » »

Mais en tout cas, cela marchait bien, pour désamorcer le geste scandaleux du militaire. Le cadre, se défaisait habilement de l’étreinte forcé de son ami, se relevant pour lisser son costard bleu nuit et toiser l’horloge. Il roula des yeux.
« Bon, je suis en retard maintenant… »
« Tu as réunion avec qui ? »
« L’équipe de Zelanka et Erin »
« Ah bah ça va, ils sont toujours en retard »
« Oui, je suis en retard de leur retard… »
John ricana et l’anglais, salua poliment Nathalie, avant de sortir du bureau.



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Mar 7 Mar - 21:25

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part 3 : Un coquelicot dans les bras d’un ange

Avant que l'anglais ne quitte définitivement le bureau, ils ne purent se retenir de se taquiner à nouveau. Nathalie ouvrit de grands yeux et eut un mouvement pour intervenir quand elle vit son compagnon plaquer l'anglais contre le mur... Non mais sérieusement ?! Il n’allait pas faire ça quand même ! Ces hommes étaient fous ! Elle s'interrogea sur la nécessité de signaler ce comportement à l’infirmerie… peut-être était-ce un effet secondaire des traitements de John ?

Malgré tout le ne put retenir un fou rire, même si elle ne sut pas vraiment si elle était amusée par le tour que prenait les relations entre les deux hommes ou s'il était nerveux. Elle avait déjà du mal à admettre que John fasse le joli cœur avec les femmes de la cité, elle n'avait pas envie de se mettre à jalouser les hommes en plus. Bien sûr, elle ne doutait pas de ses préférences mais quand même, le voir réagir ainsi avec le bel anglais la troublait un peu.

Elle resta sans voix quand Alexander fit remarquer au soldat qu'il préférait sa compagne et rougit. Finalement, il réussit à se dégager et prit congés en disant qu'il était vraiment en retard. Ce serait une première. Même si la jeune femme savait qu'il n'aurait pas plus de quelques secondes de retard par rapport au retard du scientifique tchèque.

Une fois l'anglais sorti du bureau, la jeune femme se tourna vers son compagnon et vint enrouler ses bras autour de son cou :
« Alors ? La réalité est-elle aussi excitante que les fantasmes ? » lui demanda-t-elle d'un ton moqueur.
« Je ne sais pas… faut que je re goûte pour être certain » répondit-il d’un air gourmand


Une fois seul, John la prit par la taille. Elle rit en enroulant ses bras autour de son cou avant de glisser une main dans la tignasse ébouriffée de son compagnon. « Tu sais, comme le Red Velvet, je mélange douceur et acidité... » Elle l'embrassa, savourant le plaisir de ne plus avoir besoin de s'inquiéter de savoir si quelqu'un n'allait pas entrer dans le bureau et les surprendre.
« Hum… » fit’il en roucoulant de plaisir. Il était de très bonne humeur, dû à ses petits jeux avec l’anglais, qui le stimulait. Parfois, il se demandait si un jour ils auraient une vraie conversation sans partir dans des délires farfelus. Mais, cela lui faisait du bien.

« D'ailleurs, il vient d'où ce surnom ? »
demanda-t-elle, curieuse de savoir dans quelles circonstances l'anglais lui avait trouvé ce pseudonyme.
« De son imagination débordante. C’est quand il est venu me chercher en prison, pour m’emmener te voir. On se surnommait déjà par des noms de pâtisserie et il l’a m’a sorti ton sobriquet. Je l’aime bien, c’est jolie »

Nathalie sourit en se faisant plus câline. Il y avait longtemps qu’elle n’avait pas vu John aussi détendu et rieur. Elle glissa son nez dans son cou, l’embrassant tendrement. « Oui, c’est joli. Mais je préfère quand même celui que tu m’as donné. » Murmura-t-elle contre son oreille. « Et ne compte pas sur moi pour t’appeler Chouquette, même si j’aime ton goût. » ajouta-t-elle en lui mordillant le cou.

Le jeune homme roucoula auprès de sa compagne, il se sentait bien. « Ça n’a pas les mêmes connotations aussi. Moi aussi je préfère coquelicot » Il pouffa légèrement « Déjà c’est Ma chouquette et j’espère bien, chacun son sobriquet et les sobriquets seront bien gardé » il ricana une nouvelle fois, serrant Nathalie contre lui, sentant son odeur, quand quelque chose se frotta à ses jambes. « Tiens il t’a aussi filé son chat ? Non mais … tu crois qu’il fait pareil avec la petite ? »

Nathalie laissa échapper un soupir de bienêtre. Elle aurait voulu rester comme ça toute la journée, frottant son nez contre la peau chaude de John, dans l’étreinte rassurante de ses bras. « Oui, chacun son sobriquet » répondit-elle en riant, regardant ses yeux espiègles avec plaisir. Elle était heureuse de retrouver la petite lueur gamine dans les prunelles vertes du jeune homme. Lorsque Harry vint se frotter à leur jambe, se sentant probablement un peu délaissé et cherchant à partager quelques câlins, elle rit. « Oui, il s’est dit que l’esclavagisme auquel il me soumet méritait un petit dédommagement. » Puis, elle s’éloigna un peu pour le regarder d’un air interrogateur « Qu’est-ce que tu veux dire ? Faire quoi à quelle petite ? »

Il soupira à l’unisson avec elle, il aurait aimé ne pas avoir une montagne de papier à traiter pour rester là, à ne rien faire avec elle… profitant que personne ne viendrait les déranger et de ne pas avoir le risque « Frei » de l’autre côté de la porte. Il ricana à la mention de l’esclavagisme. Le colonel, retenu encore un peu sa compagne, avant de la laisser s’éloigner à contre cœur. Elle ne voyait pas de qui elle parlait.
« Fischer, c’est son assistante, jeune petite frêle on dirait une petite fille. Pour ça que j’ai dit petite » il était un peu tout penaud. « Bah qu’il soit aussi gentil avec elle, qu’avec toi » Il se baissa prenant le chat, pour le donner à Nathalie. « Je n’ai pas envie de travailler… » Murmura t’il d’un air enfantin.

Nathalie sourit en prenant le chat des bras de John. Oui, c’est vrai que presque tout le monde, elle comprise, appelait Elia “La petite”. « Oui, je pense qu’Alexander se montre très attentionné avec elle. Encore plus qu’avec moi. Il faut dire qu’avec son physique de brindille, elle éveille les instincts protecteurs et paternels de beaucoup de monde je pense » Elle posa le chat sur ses épaules, comme une étole chaude et douce, avant de se rapprocher de John « Tu n’y es pas obligé, si tu es fatigué, tu devrais aller te reposer. » Elle se blottit à nouveau contre lui. “Moins non plus je ne suis pas très motivée aujourd’hui.. » Elle leva des yeux tendres vers le visage de son compagnon. « Tu me fais un câlin ? »

Il hocha la tête, elle avait raison, cette jeune femme attirait la compassion. Peut-être qu’elle n’en voulait pas, mais c’est ainsi elle procure ce genre de sentiment chez les autres. Un jour, peut-être qu’elle se révoltera en disant qu’elle n’était pas une gamine. Il fut perdu quelques instants dans ses pensées en observant Nathalie et son écharpe vivante.

« Hum… oui, je pense que je ne vais pas tarder à faire une sieste » il se rapprocha de sa compagne, l’embrassant sur la joue. « Tu n’as qu’à faire une pause et m’accompagner et tu reviendras plus tard. Après avoir mangé pour 14h » Personne n’allait vigiler son travail…

Nathalie ferma un instant les yeux. Voilà une perspective qui était des plus intéressantes. Elle aussi se sentait lasse avec ses nuits raccourcies par les cauchemars. « hmmm » ronronna-t-elle à son oreille « Voilà une idée plus qu’attrayante… Mais qu’est-ce qu’on fait du chat ? »

Il toisa le petit chat « Prend-le si Alexander le chercher il nous appellera ou viendra le chercher plus tard. Je ne pense pas que le chat soit gênant » qu’il est un animal ou non, cela il s’en fichait tant qu’elle venait avec lui.

Elle lui fit un baiser sur la joue et glissa sa main dans la sienne. « Je ne pense pas qu’il nous dérange beaucoup » Elle posa sa joue contre son épaule « On y va ? »
Le militaire hocha la tête et partie avec sa compagne et le chat en direction de ses quartiers. Il sombra rapidement, enlacer contre le corps de sa compagne.

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Dim 12 Mar - 19:38

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PART 4 : réunion avec les bleues


Avec ces conneries, le temps était passé que trop vite mais surtout il était en retard et il en avait une sainte horreur. Il dû courir dans les couloirs d’administration, pour déposer le dossier de Nathalie sur son bureau, prendre son ordinateur en vitesse et filer dans l’une des salles de réunion. Par chance, elle n’était pas très loin de son office. En repensant à tout ça, il se fit le constat édifiant, qu’il était certes, intenable aujourd’hui, mais la présence du responsable militaire n’aidait pas. Une sorte de synergie un peu dingue, le prenait le transformant en sale gosse. Déjà, de base, il est loin d’être sain d’esprit, mais avec l’autre gamin c’est pire… il secoua la tête se disant qu’il avait quand même écopé d'un baiser de Nathalie et manquer de se recevoir la même chose de John. Si un jour, le soldat lui roule une pelle, car ça ne sera pas un bisou tout mignon comme Nathalie, l’anglais priait pour que personne ne les voient.

Car là, niveaux légitimité du second responsable de la cité, ça tombe à l’eau. Déjà, que ce genre de bêtise, leur faisait perdre toute légitimité…mince la salle était fermée… ils étaient tous dedans ça veut dire… il se prit deux secondes pour respirer calmement, s’humidifier les lèvres… qui avait un goût de gloss…super. Il s’essuya celle-ci du revers de la main, en espérant qu’il n’y avait pas de brillant sur celle-ci. Il défroissa sa veste et sa chemise. L’anglais, frappa en ayant recomposé son visage calme et neutre. Bien entendu au moment où il pénétra dans la salle, tout le monde leva les yeux vers lui.
« Bonjour, veuillez- m'excuser du retard, j’ai été retenu » oui… retenu par un homme qui m’a plaquée contre un mur suite à un pari à la con. C’est le bon mot.
Zelanka, lui afficha un petit sourire.

« Pour une fois, que c’est vous. J’espère que ce fut par une charmante compagnie. »
L’anglais leva les yeux vers les scientifiques qui ricanaient de leur propre blague. Et bien, tout le monde est heureux en ce moment. Il alla s’asseoir nonchalamment, auprès d’Erin.
« Excessivement. Si vous considérez que le Colonel Sheppard est charmante. »
« Sheppard non mais Dumond oui » renchérit la jeune scientifique blonde.
« Bien, tout le monde est d’excellente humeur, c’est parfait nous pouvons commencer. » conclut le chef de projet avec un petit rictus.
« Oh nous attendons le Dr Farez, il est parti chercher un prototype, puisque vous tardiez. »
« Très bien attendons donc monsieur Farez. »
Les scientifiques se mirent à papoter entre eux de manière assez forte comme habitude. L’anglais, les miraient en silence.

Erin profita que les bleus parlent entre eux pour se pencher vers Alexander :
« Alors ? Pas de réponse à la question de mademoiselle Kurylia ? »

L’anglais se pencha vers Erin à son tour, il était en pleine observation du petit groupe de scientifique qui pialait comme un essaim de moineau.
« Quelle question ? » dit-il distraitement.

« Bon, ce n’était pas tout à fait une question, mais à sa remarque, si tu préfères. », fit-elle avec un sourire, en le détaillant comme elle le faisait habituellement. Elle ne pensait pas les scientifiques aussi bavards. Comme quoi.

Il fronça les sourcils, ne voyant pas où elle voulait en venir. Il était un peu distrait, il se l’avoue.
« J’étais avec les deux. » peut-être avait ’il répondu à côté de la plaque.
« Pourquoi tu veux savoir lequel je trouve le plus charmant ? » il leva son regard dans ses prunelles vertes avec un petit rictus.

Il ne voyait pas où elle voulait en venir et cela l’amusait d’autant plus. Elle papillonna avec ses cils quelques secondes, comme-ci c’était une évidence, avant de répondre.
« Tu l’as trouves charmante, Nathalie ? » Erin n’avait jamais fait la jalouse possessive avec lui. Elle ne comptait pas le faire aujourd’hui, mais elle trouvait que c’était amusant de rebondir sur les propos de la scientifique et sur l’air guilleret de l’anglais. Juste pour le taquiner.

Le sourire de l’homme s’agrandit en la voyant papillonner ainsi.
« Oui, charmante mais aveuglante » son regard quitta quelque instant le regard de sa compagne, pour toiser les scientifiques qui ricanaient. Oula mais c’est la journée. Il tourna la tête vers Erin, qui était plus intéressante à mirer « Pas toi ? »

« Oh si je la trouve charmante. Un visage si avenant, encadré par de si jolis cheveux roux… », dit-elle en se penchant un peu plus vers lui, avant d’attraper un long filament de feu sur son épaule’ « Un peu comme celui-là… Mmm, Harry a besoin de voir un toiletteur. », dit-elle avec malice en jouant avec le cheveu entre ses doigts.

Il hocha la tête, avant de suivre du regard le mouvement de sa main… les femmes, c’est comme les chats, elles collent leur cheveux de partout. Il fut un peu surpris de se retrouver avec l’un d’entre eux sur lui. Il releva les prunelles malicieuses de sa compagne, comme pour juger de son « état », elle ne semblait même pas envisager une quelconque tromperie. Tant mieux, car ce n’est pas de son fait qu’il a été embrassé. Après avoir où est la notion de « tromperie » pour Erin.
« Faut dire que le minet est avec cette charmante compagnie…il expérimente les rousses » murmura t’il d’un air taquin.

« Ahhh, je vois. », fit-elle de façon innocente, en se redressant dans sa chaise. Elle souffla sur le cheveu pour le faire partir de ses doigts. « Et c'est lui qui t'as décoiffé aussi ? »

Il lui fit un rictus amusé, en s’humidifiant les lèvres, hum il avait encore le goût du gloss parfumé a une saveur fruité. Ça aussi c’est chiant, ça colle et ça reste. Cela était désagréable. Il était décoiffé ? Machinalement, il passa la main dans ses cheveux en soupirant. Voilà pourquoi les scientifiques l’avaient charrié. « Non c’est John ». Il devait être ridicule !

La jeune femme le considéra avec un air suspicieux. Elle fut attirée par ses lèvres qu'il humidifia mine de rien. « John ? Il te fait des câlins ? » Elle arqua un sourcil, perplexe. Quoiqu’après ces deux-là s'entendaient très bien pour se chahuter.

Alexander se mordit la joue, pour ne pas rire trop fort. « Il me plaque contre les murs plutôt, pour tenter de m’embrasser » son regard se posa sur le nouveau entrant.

Erin le regarda bizarrement mais elle suivit son regard et ravala sa remarque en constatant qu'ils allaient être au complet. Elle lança un petit regard en coin à Alexander pour lui faire comprendre que cette conversation n'était pas terminée. Il le comprit parfaitement.

Le docteur Farez arriva et la réunion put enfin commencer. L’avancement du projet était palpitant et Alexander était concentré sur les scientifiques. Il remarqua à un instant, que l’un des boutons de sa manche de costard avait été arraché et en conséquence manquait. Cela l’embêtait, il avait dû être enlevé quand le soldat l’avait plaqué. Mais quel bourrin ! Heureusement, qu’il est de bonne constitution et qu’il avait encaissé sans trop en souffrir, car la porte il l’avait bien sentis mine de rien. Il fut professionnel, tout du long, évitant de trop tirer sur sa manche de veste. Quand, la réunion se termina, les scientifiques saluèrent chaleureusement le chef de projet, pour partir vers leur labo. L’anglais, qui s’était levé pour leur serrer la main, allant ranger son ordinateur. Plutôt satisfait de toutes ces bonnes nouvelles.



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Dim 12 Mar - 20:13

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PART 5 : Quand on est entouré de fou ... c'est qu'on est dans un asile non ?


Erin Steele

Erin salua elle aussi les différents protagonistes, attendant d'être seule avec son ami. Elle croisa les bras en se mordillant la lèvre inférieure, les yeux plissés. « Alors comme ça… John t’aurait plaqué au mur pour t’embrasser. Toi ? ». Bien entendu qu’elle reprenait cette conversation là où elle s'était arrêtée. Il ne pensait pas y réchapper si ? Son ton était neutre et dénué d'agressivité, comme souvent avec elle.


Alexander Hoffman

Il finit de ranger son ordinateur quand Erin lui rappela à juste titre leur petite conversation. Il leva les yeux vers elle, il n’avait pas oublié. « Il veut dire quoi ce « toi » que je ne peux pas plaire à un autre homme qu’Hanz ? » il lui lança un regard espiègle. En contournant la table, pour s’asseoir sur le coin de celle-ci devant sa compagne. Bien entendu, il comptait lui raconter sa folle histoire avec le duo « Sheppmond », mais avant ça, autant l’embêter un peu. Il l’enquiquina avec son pied qui tapotait doucement l’arrière de sa jambe.

Erin Steele

Erin restait droite comme un « i » devant lui. Il venait de faire le tour pour s’appuyer contre la table face à elle. Elle le laissait l’embêter avec son pied, lequel tapotait derrière sa jambe. Il était d’humeur taquine, et il avait envie de l’embêter, elle le voyait bien. Ce n’était pas de la gêne par rapport à ses demandes, juste de la taquinerie. Elle était plus grande que d’habitude, dans son costume à pantalon ample duquel sortaient ses pieds engoncés dans des chaussures fermées à talon haut. Elle portait un petit chemisier blanc enfermé dans une veste de costume bleue marine.
« Non, c’est juste qu’au regard de la réputation de John, je pensais qu’il préférait les femmes avec un peu plus de poitrine que toi. », dit-elle avec un petit air entendu et en riant avec les yeux.

Alexander Hoffman

Ils étaient raccord niveau vêtement, sans même le vouloir puisqu’ils n’avaient même pas dormi ensemble la nuit dernière. Sinon, les espoirs de se coucher tôt de l’anglais aurait volé en éclat. Il continua à l’asticoter du dessus de sa chaussure (il ne va pas la salir non plus), même si elle ne réagissait pas vraiment, restant droite comme un « i ». D’un point de vu extérieur et sans voir les belles prunelles rieuses d’Erin, on pouvait se dire, qu’ils étaient en train de se prendre le chou. Du moins, que la demoiselle recadrait le chef de projet.
« Et bien il a préféré avec le « plus » autre part ». Son mouvemente pied se fit mois taquin, mais plus lent, plus langoureux, avant qu’il se relève.
« On va dans un bureau et je te raconte ? » Il attrapa son ordinateur en se penchant vers elle « A moins, que tu veuilles rester ici …mais j’ai envie de contact ! » oh rien de bien coquin, juste être plus proche d’elle tout simplement.


Erin Steele

La jeune femme ne put s’empêcher de sourire un petit peu quand il s’exprima, et que son pied se fit plus lasse et langoureux sur son mollet. Il savait s’y prendre pour l’amadouer et la faire craquer. N’empêche, elle comptait bien l’embêter à sa façon elle aussi, en se montrant un peu plus rigide que d’habitude. Il se redressa et il se rapprocha d’elle pour lui proposer de lever le camp, pour raison de « d’envie de contact ». Elle pouffa un peu, avant de reprendre son sérieux, cependant, ses mains se délièrent de dessous sa poitrine pour attraper les siennes.

« Je vois, je vois. Tous les prétextes sont bons pour aller faire des câlins ailleurs. », finit-elle par dire pour parler de John. N’empêche, elle ne bougea pas d’un millimètre, toujours en tenant ses mains. Elle se pencha elle aussi vers lui, faisant mine de l’embrasser, mais elle dévia de sa trajectoire pour venir lui murmurer sensuellement :
« Alors, comme ça, tu as envie de contacts ? Est-ce que tu le mérites vraiment ? ».


Alexander Hoffman

Il savait qu’il allait la faire craquer avec ses grands airs de femme froide. D’ailleurs, il ne savait pas vraiment pourquoi, elle allait sur ce registre, qui allait amener quelques frustrations. Mais soit, il prendrait son opposé pour la faire craquer la première. « Problème de manque … » provocat’il, alors qu’il laissait ses mains dans celle de sa compagne. L’observant, alors qu’elle ne bougeait pas vraiment à sa requête…ah tines elle allait l’embrasser et puis non. Il émit un grognement, juste pour le principe de lui dire qu’elle marquait un point dans la frustration.
« Pourquoi je ne le mériterais pas ? » lui souffla t’il d’un ton langoureux.

Erin Steele

Erin ne savait elle-même pas pourquoi elle était partie dans ce registre-là. Sûrement à cause de la discussion sur Nathalie, discussion qui l’avait poussé à essayer de faire la femme jalouse et possessive. Bref, elle gardait sa ligne de conduite, ne serait-ce que parce qu’elle voyait bien qu’il était un peu perturbé par son attitude, et qu’il rentrait dans son jeu en essayant de la faire craquer. Elle craquerait surement, mais pas tout de suite. « C’est une façon pour toi de me dire que je ne t’en fais pas assez ? », répondit-elle simplement à sa provocation. Elle l’entendit grogner quand elle se refusa à lui pour un baiser, ce qui provoqua un sourire chez elle et ce qui la conforta dans l’envie de continuer.
« Je ne sais pas encore, mais je vais bien trouver une raison. ». Elle le tira par les mains en reculant, s’écartant de lui pour l’entrainer.
« Allons dans ton bureau alors. »

Alexander Hoffman

Il ne lui répondit pas, préférant la laisser penser ce qu’elle voulait de sa phrase sur le manque. De toute manière, c’est une provocation et il n’y pas toujours une réponse à y donner. Bon, elle allait trouver une raison pour l’embêter et elle aurait de quoi quand il lui racontera.
« Je n’en doute pas » fit-il d’un air faussement désespéré. Il se laissa tracter, se mettant sur ses pieds et debout. « À la bonne heure ! » Elle avait don, de le stimuler dans tous les sens du terme. Même en faisant la « pénible » toute droite et toute froide, la vraie maîtresse frigide qui donne des coups de règle à ses élèves car elle n’aime pas les enfants.
Il se défit de ces mains, pour ouvrir la porte et marché jusqu’à son bureau assez proche. Une fois à l’intérieur, il alla déposer son ordinateur sur son bureau, prenant sa tablette à la place, pour attraper Erin, par la taille et lui souffler sur le nez avant de partir comme si rien n’y était s'asseoir. Oui, c’est juste de l’emmerdement gratuit.


Erin Steele

Son petit air faussement désespéré était craquant mais elle ne se laisserait pas avoir. Elle conservait quand même une expression avenante sur son beau visage, pour ne pas tomber dans le cliché trop austère de la maitresse dominatrice. Ce n’était pas le but non plus, même si elle jouait le rôle à la perfection. Il la lâcha, pour ouvrir les portes et quand ils furent dans son bureau, il posa son ordinateur pour reprendre sa tablette. Elle n’aurait pas dû rester dans ses pattes, car il en profita pour l’attraper par la taille et pour lui souffler sur le nez, alors qu’elle s’attendait à recevoir un baiser. L’action ne faisait pas le même effet, et elle plissa le nez de surprise tout en reculant un peu sa tête. C’était le genre de chose qu’elle faisait aux chats quand ils faisaient des conneries. Il s’éloigna, l’air de rien, vers le fauteuil pour prendre place. Elle considéra quelques secondes, perplexe, puis finalement, elle s’approcha, et histoire d’être embêtante également, elle passa ses jambes de part en part des siennes, posa ses genoux dans le canapé, et son popotin sur les cuisses d’Alexander, et elle approcha son torse du sien, ainsi que son visage, n’en ayant rien à faire de coincer la tablette, voire de l’empêcher de l’utiliser. Puis elle lui souffla à son tour sur le nez.

Alexander Hoffman

Intérieurement il s’amusait bien de sa petite action sur Erin. Celle-ci était perplexe et n’avait pas vraiment apprécié. Finalement, il était peut-être bel et bien survolté aujourd’hui. Elle s’approcha de lui mettant ses jambes de chacune côté, naturellement il décroisa les siennes se doutant qu’elle allait s’asseoir sur lui. Il releva les yeux vers elle, la position n’était pas anodine et il eut une bouffée de désir, qui devait se voir dans une lueur un peu plus sombre dans son regard. Après tout, n’avait-il pas demandé du contact ? Alors, qu’elle se rapprochait dans le but de l’embrasser ou de lui murmurer quelques choses, elle comprima sa tablette. Sans se soucier de l’objet, il le fit glisser entre eux, pour le déposer sur le canapé. Ses mains trouvèrent naturellement leurs places sur les cuisses de la jeune femme proche de la transition entre son buste et celle-ci. Mais au lieu de lui faire quelques choses d’appréciable elle lui rendit son petit souffle. Il plissa les yeux ainsi que le nez. Cela le fit rire un peu. Bon ça avait le mérite de couper court à son envie de la coller contre lui et de la plaquer contre l’assise du canapé. L’anglais secoua la tête une nouvelle fois d’espérer avec sa petite moue.
« Gamine » il lui tapota le haut de la cuisse, avant de la caresser dans des gestes plus fermes. « Tu veux que je te racontes ou je te colle une fessée ? » son ton de voix était langoureux.


Erin Steele

Quand elle l’enjamba de part en part, elle vit clairement dans ses prunelles bleutées qu’il montait en pression tout doucement. En même temps, il avait demandé du contact, elle lui en donnait, en prenant le soin qu’il vire sa tablette tactile de son chemin. Elle s’installa donc sur ses cuisses, ses chaussures talons vers le haut, sur le rebord du canapé. Il posa ses mains sur ses cuisses, et en retour, elle posa les siennes sur ses épaules. Quand elle lui souffla dans les naseaux, il rigola un peu, et elle ne put s’empêcher de rire. Ses mots captèrent certainement ses pensées, car elle s’auto qualifia de gamine mentalement, mais c’était plus fort qu’elle. Elle lui fit son plus beau sourire. Il aurait pu s’agrandir un peu plus suite à sa proposition, mais elle était au maximum. Elle haussa des épaules, en se passant la langue sur les lèvres et en levant les yeux vers le ciel.
« Hummm… On peut faire ce que tu viens de dire, dans l’ordre. », Répondit-elle tout aussi langoureusement.

Alexander Hoffman

Par réflexe purement mécanique il s’humidifia à son tour les lèvres… sentant de moins en moins le goût fruité. Il ne put s’empêcher de penser : que c’est lui qui risque de s’en prendre une, avec ses provocations qui mène à des actions ubuesques. Il retenu un soupir désireux.
« D’accord… c’est plus raisonnable » continua t’il sur le même ton en la toisant dans les yeux. Une lueur veloutée dans les prunelles. Au bout de quelques secondes, il détourna le regard, pour reprendre de la contenance et chasser des idées peu chastes.

« Bon, je te remets dans le contexte sinon tu ne vas pas comprendre la bêtise…John est venu dans mon bureau tout à l’heure, signature de divers rapports sur l’enquête de janvier. Comme d’habitude avec lui, ça part dans des sujets très intellectuels. Et on tourne autour du pot comme des deux jeunes ados qui ne savent pas se bécoter correctement. » Oui l’image était assez parlante. « Je l’ai provoqué en l’instant à venir sur moi. Il m’a sorti qu’un jour il me « roulerait une pelle » comme il dit…. Alors bon on a parié. Pour ma part, qu’il serait incapable de me plaquer de m’embrasser » il eut un petit soupir amusé. « Bref ça dérivé sur Nathalie, puisqu’il se vantait sur ses compétences dans ce domaine et ont en ait venu à lui demander confirmation enfin à le faire. Ça tombait bien, comme elle me donne un coup de main, enfin faut être réaliste c’est mon esclave administratif en ce moment » Il eut un petit sourire toisant Erin « Enfin bon, comme je n’ai plus Elia, faut bien que je trouve quelqu’un. Je me suis dit que j’allais un peu tâter le terrain, pour savoir si la charmante assistante était véritablement jalouse et si John allait se retrouver dans une boîte en bois, s’il lui prend l’envie de réussir le pari. Je ne désire pas me retrouver dans un conflit de couple à cause de ce genre de pari » il fit un mouvement de main « Enfin bref, je suis allez voir Nathalie, elle avait des choses pour moi. John m’a accompagné avant de partir bosser… j’ai commencé à manipuler Nathalie, qui n’a pas mal d’humour et elle se défend bien mine de rien. » Oui, cela se voyait qu’il avait apprécié avoir de la résistance et il en avait tiré de l’intérêt. « Et John a déboulé… » Il fit exprès de couper à cet instant pour juger des réactions de son amie. Il n’avait pas arrêté de lui toucher les cuisses pendant son discours dans des caresses lentes et calmes.


Erin Steele

« Tu sais bien que je suis la raison dans notre couple », dit-elle avec une légère pointe d’auto suffisance dans la voix et dans le regard. Il se refit une contenance en quelques secondes, ce qui attira la curiosité et l’intérêt d’Erin pour ce qu’il allait dire. Non pas qu’en temps normal elle ne l’aurait pas écouté, mais là, elle sentait le gros truc arriver. Il entama donc son récit, recontextualisant les choses pour que l’américaine comprenne et visualise la scène. Au fur et à mesure qu’elle l’écoutait, Erin reproduisait sans le vouloir, imitation basique, les mimiques de son interlocuteur, vivant le récit avec lui. Elle fronça néanmoins les sourcils quand il lui raconta qu’il avait parié un baiser. Est-ce qu’elle devait s’en offusquer ? Ce n’était qu’un pari, un peu licencieux, mais qu’un pari, avec un homme qui plus est… Bref, elle le laissa développer, tandis qu’il alternait entre geste de la main pour accompagner son discours, et caresses doucereuses sur les cuisses de sa compagne, qui était restée dans sa position, bien sage, les deux mains sur les épaules de son homme. Il en venait à parler de Nathalie, forcément, puisqu’elle était en couple avec John, et elle lut de l’amusement et de l’appréciation dans son ton et dans son regard, signe qu’il avait aimé échanger avec elle. Erin ne lui en voulait pas le moins du monde, l’assistante du Major Frei était quelqu’un d’intéressant même si elle n’avait jamais pu développer une quelconque relation avec elle. Néanmoins, l’américaine arqua un sourcil quand il s’arrêta net. Elle extrapola : « John est arrivé, il t’a plaqué au mur, et il t’a roulé une galoche. Tu as tellement aimé ça que maintenant, tu cherches tes mots pour me faire ton coming out ? ». Elle secoua un peu la tête, l’air navré.

Alexander Hoffman

Il ne put retenir un rictus amusé à la conclusion d’Erin, elle avait toujours des extrapolations tout simplement magnifiques qui l’amusait beaucoup. D'un mouvement de tête doux, il se frotta au bras de sa compagne, comme pour l’adoucir. « Te proposer de faire comme les Tairis plutôt, j’ai du mal à me passer de la drogue « chaperon rouge » » dit-il avec un petit air coquin en rappel à leur folle nuit de noël, où justement il l’avait qualifié dans ces termes-là. Il ne dit rien de plus, voulant laisser planer un petit échange, avant de continuer son récit. Il releva les yeux vers elle, on aurait dit un matou qui se frotte à son humain d’amour. Il avait toujours la tête contre le membre de la consultante.

Erin Steele

Erin le laissait frotter sa tête sur son bras. Elle ne le bougeait pas, pour qu’il puisse continuer. Mine de rien, cela lui filait la chair de poule. Elle le considéra, réfléchissant sur sa proposition.
« Tu aimerais faire comme les Tairis ? Deux hommes pour moi ? Pas de jalousie de partager ta drogue ? ». Ses questions n’étaient pas posées sur le ton de l’humour. En fait, elle essayait de voir ce qu’il pensait de tout ça, même si c’était difficile de ne pas aller l’embrasser, alors qu’il la regardait avec ses yeux relevés vers elle, la tête toujours contre le tissu de son veston bleu marine. Il était à croquer.

Alexander Hoffman

Il lui fit un petit sourire tout mignon. Elle ne devait pas avoir sil la charriait ou s’il était sérieux.
« Oh j’aurais du mal oui, pour cela que tu te reproduiras qu’avec moi. John, il ira faire son distributeur de gêne ailleurs » sa voix était en accord avec l’effet calme et mignon du petit chat qui se frotte sur son bras. En réalité, il ne pourrait pas faire ça, il ne supporterait pas qu’un autre homme touche Erin. Les plans à trois, ce n’est pas du tout son délire « Je continue où tu veux délibérer sur une nouvelle forme de couple utopiste ? » il frotta à nouveau sa tête nonchalamment.

Erin Steele

Non, elle ne savait pas s’il était sérieux ou pas. En même temps, ils n’avaient jamais eu de véritable conversation sur leur vision du couple, même s’ils avaient mis en commun des idées générales, et surtout des envies. Le plan à trois n’était pas venu sur le devant de la table, au contraire des gaufres. Il faisait le chat avec elle, elle le voyait bien. Il se comportait souvent comme un félin, chose qu’elle avait remarqué surtout depuis leur folle nuit d’après fête. « Hum, continue au lieu de dire des conneries. », finit-elle par dire pour l’inciter à poursuivre son histoire, sinon ils n’étaient pas rendus. Elle préférait ne pas relever sur son désir de procréer, ainsi que sur la perspective de coucher avec John… Perspective qu’elle n’envisageait pas une seule seconde. Elle détacha sa main libre (celle qui ne soutenait pas le bras sur lequel il se frottait de façon mignonne), pour la passer dans le cou de l’anglais.

Alexander Hoffman

Il la toisait avec son petit sourire au coin des lèvres. Oui tout cela était des conneries, pour rebondir sur le coming out. Il hésita à lui préciser, pour lui laisser un doute et la taquiner. Mais bon, vu la suite, il préféra éloigner les doutes de sa compagne. « Je rigolais, je ne suis pas très novateur niveau conception de couple » oui à deux c’est mieux en évitant de mettre une tierce personne dans le baluchon ! Puisque c’est un sujet sensible chez l’homme qui avait bien du mal à pardonner une trahison. L’anglais aimait bien se frotter doucement au bras de sa compagne, surtout en voyant dans ses mico expressions qu’elle semblait attendrie ou apprécier. C’est une manière de charmer aussi, plus douce. Il lui fit un grand rictus quand elle mentionna la suite au lieu des conneries. Oui tout cela en était. L’anglais ne changea pas de position ou bien même de teneur de caresse.., puisqu’il était bien ainsi, surtout que la main d’Erin quittait son épaule pour sa nuque. Il s’humidifia les lèvres une nouvelle fois, reprenant le fil de son discours pour reconstruire son histoire avant et de se lancer.

« John a donc déboulé comme une furie, manquant de faire faire une crise cardiaque à Harry qui ronronnait affectueusement sur les genoux de Nathalie. » Erin avait pu remarquer la non présence du minet dans la pièce, puisqu’il avait été « prêté » pour dédommagement de l’esclavage administratif qui faisait subir à la belle rousse.
« Bref, je t’épargne les détails, ont c’est charrié, puisqu’il a le don de donner des perches énormes… et automatiquement je lui ai fait croire que Nathalie m’avait tout raconté, qu’il était mauvais… » Il ricana « C’est trop facile de charrier un homme, tu parles de son entre jambes et c’est fini » Alexander fronça les sourcils « J’espère que je ne suis pas aussi facilement véxable… » Il eut un petit rire silencieux, il se pose des questions bêtes parfois. Son histoire, il l’a racontait de manière humoristique et il pétillait d’amusement. « Enfin comme on se charriait la dessus, Nathalie à crut que notre Pari était de savoir qui était le meilleur sur nos compétences personnelles. Elle a donc embrassé John, dans l’espoir de nous faire taire. Mais bon peine perdue. » Il s’arrêta quelques minutes, essayant de ne pas trop rire car la suite était bien moins drôle.
« La pauvre elle ne comprenait plus rien, elle nous menacer de faire disparaître nos cadavres si le pari était trop osé. Bien entendu j’en ai profité pour tacler John … bref ça dérivé sur le fait que j’étais un Goal’uld et son dieu, bref… » Il fit un geste de la main
« On est difficile à suivre je l’avoue et Nathalie ne comprenait plus rien. On devait la saouler aussi. Franchement, je m’agacerai si j’étais une personne extérieure face à ce genre de spectacle. » Il soupira « Donc elle voulue comparer pour nous faire taire et elle m’a embrassé » Il se tue sur ça… bien entendu ce ne fut pas finit. Mais, il redoutait un peu la réaction d’Erin.


Erin Steele

De toute façon, Erin n’était pas dupe sur les taquineries d’Alexander, et elle savait bien qu’il plaisantait, suivant son délire sur le coming out dont elle disait qu’il était en train de le faire. Elle hocha de la tête quand il confirma quand même qu’il était plutôt classique sur sa conception du couple. Elle l’était tout autant que lui, et elle se voyait mal « le prêter » à une autre femme le temps d’une soirée ou autre. Après, c’était normal qu’il se justifie, cela ne faisait pas longtemps qu’ils étaient ensemble et il y avait toujours cette crainte que tout foute le camp rapidement pour une broutille ou un malentendu.

Il se lança dans la suite de son explication, tandis que les doigts d’Erin caressaient affectueusement sa nuque avec délicatesse. Elle le toisait, intéressée, s’attendant à entendre la chute à chaque phrase. Juste pour le plaisir, elle fit un petit bruit de bouche accompagné d’un hochement de tête affirmatif quand il demanda s’il était aussi susceptible que Sheppard, ou que les hommes en général, quand il s’agissait de son entre jambe. En fait, elle ne le trouvait pas du tout obnubilé par ses performances ou par la taille de son sexe, mais la perche était trop grande pour qu’elle ne la saisisse pas.

Il racontait son histoire avec amusement, pétillant de la revivre au travers de son récit. Quand il avoua qu’ils étaient difficiles à suivre, Erin confirma une nouvelle fois de la tête, sans rien dire, peu désireuse de le couper. Quand ils étaient ensemble, ces deux là partaient dans toute sorte de délire. Au moins, avec Erin, c’était canalisé, ou presque… A dire vrai, elle aurait tout comme Nathalie, perdu le fil du truc, et elle se serait surement agacée. Du coup, elle ne les aurait plus écoutés, les laissant s’amuser ensemble. Enfin bref.

Après cet aveu qu’ils seraient pénibles, il enchaina en commençant par un « donc », signe que la chute était proche. Quand il arriva au bout de sa phrase, Erin le toisait toujours, mais elle s’était arrêtée de le caresser sur la nuque, et ses jambes autour des siennes s’étaient faites plus raides. Elle se mordilla l’intérieur de la lèvre inférieure, sans rien dire, attendant une suite qui ne venait pas.
« Donc… », finit-elle par dire lentement, « tu es en train de m’avouer que Nathalie t’a embrassé, alors que c’était le pari de John… Je vois. », dit-elle sans rien dire d’autre. Elle conservait sa mine neutre. Elle ne voulait rien de plus, pour le faire cogiter, mariner, qu’importe, mais la curiosité la fit céder. « Et c’est pour ça que tu es arrivé en retard. » Elle lâcha sa nuque et retira son bras de son épaule, et tant pis s’il se frottait dessus. Elle ne voyait plus le côté attendrissant, mais le côté préparation de ce qu’il allait dire, et donc achat de sa compassion par son petit côté mignon. Elle n’était pas en colère en fait. Un peu perturbée. Ses bras se croisèrent sous sa poitrine, mais elle ne se leva pas, restant sur ses cuisses dans sa position initiale. « Elle embrasse mieux que moi ? », dit-elle avec un petit air assuré de défi, prouvant qu’elle n’en doutait pas une seconde. Étant donné que c’était elle qui avait pris l’initiative et pas lui, elle ne lui en voulait pas le moins du monde. N’empêche, elle savait déjà comment elle allait prendre sa revanche.


Alexander Hoffman

Elle l'écoutait sans l'interrompre, ponctuant de quelques mimiques en réponses. D'ailleurs, il lui fit une petite moue en tirant la langue quand elle eut le culot de claquer sa vilaine langue au moment où il la questionnait. Il était loin d'être « centré » sur son entrejambe et savait très bien qu'elle le taquinait. Étrangement, il se demanda si elle allait encore le caresser avec autant d'affection, quand il lui annoncerait la chute, enfin la première chute. Dès qu'il l'annonçait, il la sentit se raidir et bien entendu la main si douce ne s'animait plus. Il bloqua machinalement sa respiration quelques secondes, se demandant comme elle allait réagir. S'il elle lui en colle un, il y a de forte chance qu'il n'apprécie, mais alors pas du tout et la vire sur le champ. Il y a bien un truc, qui fait vriller dans le mauvais sens du terme l'anglais, c'est ce genre de réaction violente. Une fois, l'une de ses ex lui avait claqué le museau. Pour une histoire similaire d'ailleurs, une nana un peu éméchée, copine de la dite petite amie était venue le chauffer à plusieurs reprises, à chaque fois repoussé et la finalité, après qu'il l'ait décollé de son torse, elle l'avait embrassé. L'ex avait vu toute la scène, mais au lieu de discuter avec sa « pote » elle avait préféré en colle une bien claquante à l'anglais. Qui s'était levé et les avaient laissés en plan dans le bar. Elles avaient dû rentrées en transport en commun. Sans parler du fait qu'il avait été profondément vexé. Donc pour récupérer le jeune homme, elle avait dû sacrément cravacher. Il est rare qu'il se vexe, mais quand c'est le cas, ça dure quelques jours.

« Non. Je t’informe que Nathalie m’a embrassée, pensant nous faire taire et mettre fin au pari. Le pari ce n’est pas de se faire embrasser par la copine de l’autre …» Il n’aimait pas la voir sans aucune réaction, il avait envie de la secouer avec ses genoux, pour qu’elle bouge où qu’elle montre quelque chose sur son beau visage. Son regard se planta dans l’émeraude, un peu insistant pour lui dire d’arrêter de faire la page vierge. Elle parla à nouveau, retirant son bras.

Sa tête tomba légèrement, avant qu’il ne la rattrape. Il plissa les yeux, peu ravit. Il ne savait pas si elle était « choquée » ou en colère, sa gestuelle était celle de la première hypothèse alors que son visage dénué d’expression allait sur la première. Sa dernière question, le fit arquer un sourcil. Cela ne lui était même pas venu à l’idée de comparer tiens. « J’étais plutôt dans l’optique de me décrocher d’elle au plus vite, que penser à comparer » il fit un léger sourire, il se retenu de lui dire une connerie du genre : elle fait mieux les fellations que toi. Mais encore une fois, il ne savait pas l’état interne d’Erin et il ne voulait pas risquer des cris inutiles.
« Pas seulement, à cause des lèvres de Nathalie. John m’a plaqué contre le mur, apparemment désireux de réussir son pari. Je suis un véritable tombeur ! » Dit-il ironiquement. « Mais bon, j’ai trouvé une pirouette qui m’a valu un shampooing de doigt ! » il remonta les mains vers la taille de la jeune femme, continuant à la caresser. Pas seulement dans un geste adoucissant, mais toujours dans le but de contact affectueux qu’il avait depuis le début. Il avait envie de lui dire pleins de connerie, mais il s’abstenu, observant Erin. Ah qu’il n’aime pas du tout ce genre de « neutralité » … cela commençait à l’inquiéter et il se tendit.


Erin Steele

Erin le toisait, le visage neutre et impassible. Elle voyait bien qu’il était à deux doigts de lui demander d’exprimer quelque chose, colère, haine, joie peut-être, quelque chose et pas juste de la neutralité, voire de l’indifférence. Il s’inquiétait, et elle le voyait bien, multipliant les petits signes et les petits gestes affectifs. Un sourire naquit sur les lèvres de la jeune femme, alors qu’elle ne put retenir un pouffement amusé. Il était trop mignon à essayer de rattraper le coup alors qu’elle le faisait tourner en bourrique.

Elle décroisa les bras, et elle se pencha vers son homme pour l’embrasser tendrement. « Je ne suis pas en colère. J’ai presque envie de dire que tu t’es fait piéger, toi qui pense tout contrôler, et je trouve ça amusant. »

La jeune femme retrouva sa souplesse dans ses jambes ainsi que dans sa gestuelle, et son visage s’anima à nouveau. Non, elle ne lui en voulait absolument pas, et elle le pensait sincèrement. Après tout, il n’était pas censé prévoir que Nathalie allait faire ça, et s’il avait tenté de s’y soustraire rapidement… Erin n’était pas violente par nature et elle n’allait surement pas taper Alexander parce qu’elle éprouvait de la jalousie vis-à-vis d’une autre – ce qui dans cette situation n’était pas le cas – ou pour un quelconque motif. Elle parlait, se mettait en colère, hurlait au besoin, mais de là à frapper, il y avait un monde qu’elle s’interdisait de franchir. Ils étaient tous deux des gens civilisés, non ?

Elle lui caressa la main qui était sur sa taille, remuant un peu son bassin pour faire circuler le sang dans ses jambes et pour s’approcher un peu plus de lui. Elle avait envie d’un câlin en fait. D’être dans ses bras. « Donc au final, Sheppard n’a pas gagné son pari ? Et c’est quoi cette idée de parier ce genre de chose toi aussi ? Tu cherches le bâton pour te faire battre. » N’empêche, Erin ne connaissait pas bien Nathalie, mais elle n’aurait pas cru ça possible d’elle. Depuis qu’elle savait pour John et elle, elle comprenait certains signes qu’elle avait pu observer pendant la mission sur Paradize. Enfin bref… Il ne fallait pas que cela se reproduise, sinon elle devrait aviser avec elle pour régler ce problème. Elle lui caressa le torse distraitement, avant d’ajouter.
« Enfin bon, il faudrait que je m’habitue, je sors quand même avec un anglais. Ça attire les groupies en tout genre. »


©Pando

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Dim 19 Mar - 15:46

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Une journée parfaitement normale


PART 6 : Une histoire de vengeance et de massage


Alexander Hoffman

Enfin elle se montra un peu plus expressive. Dès que sa bouche toucha celle d’Erin il se détendit en ricanant un peu. « Je ne pensais pas du tout une grande jalouse capable de faire ça » faut dire qu’elle l’avait sacrément surpris cette rouquine. Il lui tapa doucement sur les cuisses, oui, il a l’habitude de tout contrôler, mais bon ce genre de chose est assez inhabituel. Rien que pour l’embêter il secoua un peu ses jambes, quand elle s’anima pour faire circuler son sang dans ses cuisses.

La sentant avec la même envie, il ouvrit ses bras pour l’attirer contre lui un peu plus. Caressant le dos de la jeune femme en mettant sa tête contre l’épaule et le cou chaud de doux. Il frotta doucement son visage à cette zone, déposant un baiser, pour lui répondre doucement vers l’oreille.
« Non heureusement, je n’ai pas tellement envie d’avoir sa langue dans ma bouche » dit-il amusé. « Oh c’est lui qui cherche aussi. Il joue, alors je le pousse un peu. Mais c’est de la provocation. Je ne suis même pas sûre qu’il ait vraiment osé au final. Puis tu sais bien que j’adore ça le bâton » dit’il d’un ton coquin, juste pour la bousculer un peu. C’est aussi plus fort que lui, de provoquer les autres et d’être à la limite de se faire brûler les ailes. Il ricana en se frottant la tête. « Faut que je m’habitue à être embrassée de manière impromptue alors… » Il était calme là, juste l’envie de douceur, pour le moment.
« D’ailleurs, elle est où la limite pour toi de tromper ? »


Erin Steele

Erin fit un sourire. Elle ne pensait pas Nathalie capable de cela également. Est-ce que si elle savait pour eux, elle l’aurait quand même fait ? Ce n’était pas certain, enfin… Erin préférait se dire que ce n’était pas certain. Après tout, peu de gens savaient qu’elle partageait bien plus qu’une relation professionnelle avec le chef de projet. Cela finirait par se savoir et deviendrait une chose acquise et banale, mais pour le moment, ils ne s’affichaient pas ostensiblement en public, vivant normalement sans se cacher, mais sans se montrer non plus. Bref.

Elle se lova un peu plus contre lui quand il ouvrit les bras, non sans l’avoir embêté un peu quand elle remua. Elle n’arrivait pas à garder longtemps une position dans laquelle une de ses articulations étaient vraiment pliées. Son sang circulait mal et le membre qui suivait ne s’irriguait pas bien et il s’engourdissait rapidement, provocant fourmi et autre désagrément pénible. Elle passa ses bras autour de son cou pour le serrer contre elle. Elle sentait son nez et son visage dans son cou, ce qui la fit frissonner un peu, surtout qu’il psalmodia quelques baisers sur sa peau. « Faudrait que je m’en serve un peu plus avec toi alors », répondit-elle à sa provocation sur le bâton. Tout cela semblait l’amuser fortement, et Erin ne pouvait pas lui en vouloir. À sa place, elle serait toute contente elle aussi. Elle allait répondre qu’il ne fallait pas qu’il s’habitue de trop sinon elle ferait comprendre à toutes les donzelles et damoiseaux de la cité qu’il était à elle, quand il aborda le sujet des limites entre tromperie et fidélité.

Erin n’y avait jamais vraiment pensée, n’ayant jamais été confronté vraiment à ce genre de chose. Elle ne savait pas comment elle réagirait si elle devait surprendre son amoureux dans un lit avec une autre femme. Enfin, cela ne l’empêchait pas de fixer des limites, même si c’était à définir selon un contexte bien particulier. Ce serait un tout qui ferait que ce serait de la tromperie ou pas.
« Hum… », fit-elle pensive, en lui caressant doucement le dos. « Tout dépend du geste, de la situation. Par exemple, pour Nathalie, ce n’est pas de la tromperie, elle t’a embrassé, tu n’y étais pour rien. Après, si tu l’avais embrassé toi, sans qu’elle ne te demande rien, et que l’échange aurait perdurer, je pense que je le prendrai mal. De là à me sentir tromper, je ne sais pas. Mais si je te retrouvais avec ton sexe dans sa bouche ou dans un autre endroit, je ne vois pas où il y aurait un malentendu…Bref, c’est selon un contexte et une action bien définie. »

Elle haussa des épaules, ne sachant pas trop si elle avait répondu clairement à sa demande et si elle avait fixé une limite. Elle ajouta donc :
« Enfin, tant que tu estimes que ce que tu fais me respectes, je pense qu’il n’y aura pas tromperie. Si tu fais quelque chose et que tu sais que cela ne me respectera pas, alors là oui. Et d’après ce que j’ai vu de toi depuis que nous nous connaissons, tu sais très bien faire la part des choses en ce qui me concerne. »

Il avait toujours pris soin d’elle, il avait toujours été correct et respectueux, il n’avait jamais profité de diverses situations pour abuser d’elle ou tenter de la séduire alors qu’elle était dans une situation de faiblesse, bref, elle se sentait en sécurité et totalement respectée dans son couple, et il n’était pas étranger à tout cela, puisque c’était lui qui avait construit ce carcan protecteur autour d’elle.
« Et toi, tu places la limite où ? »
Elle se redressa un peu, pour passer sa jambe droite du côté de la gauche et ainsi refaire circuler son sang un peu mieux. Elle était maintenant contre lui, les fesses bien posées sur ses cuisses, avec ses bras autour de son cou et son torse appuyé contre le sien. Bref, un vrai câlin plein de tendresse.


Alexander Hoffman

« Hummmm super » dit-il sur un ton gourmand en réponse à sa provocation sur ledit bâton. Il n’est pas très adepte des corrections sur lui, mais plus sur les autres. Enfin dans la limite du soft. Le principe du SM n’était pas une pratique qu’il l’attirait spécialement. Peut-être à cause du côté soumis de l’autre qui ne le faisait pas vibrer. Il préféra largement « gagner » sur l’autre dans un jeu, une bagarre que de lui coller un coup de cravache pour l’entendre dire « oui maître ». Même si bon, il appréciait la brutalité sauvage dans la limite du raisonnable.

Vient le sujet assez bancal et assez profond de la tromperie. Il avait besoin de savoir, pour la connaître sur ce point et puis c’est un sujet intéressant. Chacun y voyait quelque chose de différent, il est certain que s’il a ce genre de discussion avec Isia cela serait une perception tout aussi différente et étrange. Il l’écouta, observant son visage pensif, il aimait bien la voir réfléchir, elle avait des petites mimiques amusante, comme lever les yeux vers le plafond, pincer ses lèvres toucher ses doigts… ils étaient d’accord au moins sur un point : le contexte. Tout dépend de celui-ci en réalité.

Elle enchaîna sur le respect, bon faut dire que le chef de projet était très respectueux de l’autre, allant toujours dans ce qui était acceptable. Jamais, il ne se serait permis d'aller trop loin sans son accord. Pour preuve au marché, par ce maudit respect et peur de tout gâcher, il s’était retenu. Puisque la soirée de ce fameux jour, il était sacrément échaudé et aurait bien sceller ses lèvres sur les siennes voire plus si affinité. En y repensant, ils avaient été bien bête, tout dans leur gestuelle montrait l’envie de l’autre… ils s’étaient endormie main dans la main comme deux ados amoureux, ne voulant rompre un contact agréable. Enfin bon, maintenant il n’y avait plus ce souci. Elle lui retourna la question.

« Il y a le contexte oui. Par exemple si tu es sous emprise de drogue, d’alcool, d’un produit qui ne te rend plus apte à te contrôler et à être mettre de toi-même et que tu couches avec un autre homme ou femme, je le prendrai mal, mais je ne pourrais pas t’en vouloir ou jouer la victime trompée. Par contre si c’est de ta propre volonté dans ce cas oui. Après, c’est surtout un acte sexuel qui me donnera cette sensation, ou le fait que tu ressens des sentiments pour un autre. Embrassé quelqu’un pour le pari, le jeu sans qu’il ait de connotation ne me dérange pas, je serais le premier à te charrier. » il s'humidifia les lèvres, un tic qu’il avait souvent « Enfaite, contexte et implication sentimentale. Je suis parfaitement capable de concevoir une envie sexuelle envers une tierce personne, voir accepter que tu l’assouvisses, en m’en parlant, si tu n’éprouves aucun sentiment pour lui. Mais bon, ça serait plus un acte désagréable pour moi, qui accepterait par amour et connement ce genre d’éventualité » En réalité, il se trouvait quand même assez bête parfois. Par amour, il faisait souvent pour ne pas dire, toujours passer l’autre quitte à se prendre les conséquences négatives. Enfin après il résonnait ainsi, car il avait été trompé d’une bien sale façon et préférais guérir que de découvrir sa belle dans le lit d’un autre.


Erin Steele

L’emprise de différents produits était également une raison pour ne pas considérer un acte sexuel comme de la tromperie. Erin n’y avait pas pensé, mais elle hocha de la tête en se mordant la lèvre inférieure pour signifiait qu’elle partageait son opinion sur ce sujet. Tout comme lui, si cela devait arriver, et comme cela avait failli arriver avec Julia, elle l’aurait mal vécu, mais intellectuellement, elle ne l’aurait pas condamné. Ça n’aurait pas été de sa faute. Cependant, les choses pouvaient s’envisager autrement. Est-ce que le produit ne mettait pas en exergue une part de la personnalité de la personne, déliée son inhibition et donc sa capacité à résister à quelque chose qui l’attire quand même, mais qui est refréné par la notion de couple ? Cela voudrait dire que l’envie initiale était belle et bien présente, et que la substance stupéfiante permettait de lever la barrière de l’interdit… Un débat qui pouvait se faire, mais qu’Erin ne lança pas. De toute façon, pour sa part, elle était plutôt d’accord sur le fait qu’une tromperie se faisait avant tout en pleine possession de ses moyens et de façon délibérée. Elle n’était pas totalement d’accord avec lui sur le fait qu’un acte sexuel donnerait avant tout ce sentiment. Son exemple sur les paris et les bisous ne l’enchantait guère. Oh, bien entendu, si c’était ponctuel et purement amical, il n’y avait pas de problème, mais si c’était répétitif et avec une seule et même personne, elle ne le prendrait pas bien, fut-ce un pari. Enfin, il devait penser comme elle sur ce point là, et elle était certaine qu’il envisageait les choses un peu à sa façon.

La suite des propos d’Alexander furent un peu surprenant pour la jeune femme. En fait, maintenant qu’il mettait le doigt dessus, elle savait qu’elle serait capable d’accepter ce genre de chose pour lui, quitte à sacrifier une partie de son amour propre… En fait, non, c’était plus compliqué que ça. Elle assura sa position, et elle répondit :
« Je suis capable de le concevoir aussi…. », commença-t-elle. Elle hésita, cherchant à tourner sa phrase de façon compréhensible. « Disons que si un jour, tu voulais essayer avec une autre personne, un plan à trois, ou, je ne sais pas quel autre fantasme possible… que tu ais une envie de coucher avec un homme tiens, par curiosité ou par envie tout simplement, je pense être capable, si tu m’en parles, si on construit cela à deux, de t’autoriser à le faire sans me sentir flouée. Il n’y aurait pas ce côté « enfant dans le dos », qui exacerbe le sentiment de tromperie. »
Elle marqua une petite pause avant d’ajouter :
« Enfin, à l’heure actuelle, je ne pourrais pas te prêter, même si on devait planifier cela à deux pour réaliser un fantasme ou autre. J’ai cette sensation d’exclusivité et de non partage, et rien que d’y penser, ça me fait mal. Alors de le vivre… Je ne veux que toi, et je veux que tu ne veuilles que moi. Je suis désolée si je te donne le sentiment de régir ta vie, dans le sens, ça tu as le droit, ça non. Tu restes libres de faire ce que tu veux et ce qu’il te plait, sans mon accord, mais… mais je suis là maintenant et ce que tu es libre de faire aura des conséquences sur moi. »

C’était logique, puisqu’elle partageait sa vie. Mais elle ne voulait pas qu’il la voit comme une régisseuse, comme une autorité. Non, elle était sa compagne, et en tant que telle, elle n’accepterait pas tout de lui. On en revenait à la notion de respect de l’autre, une valeur qu’elle partageait, car elle savait qu’elle ne lui imposerait rien d’irrespectueux elle non plus. Même si c’était moins flagrant que lui, elle avait toujours pris soin de lui, par de petites attentions en tout genre.

Alexander Hoffman

Mine de rien évoquer cela était un peu étrange aux yeux du chef de projet. Non, pas étrange d'en parler, mais à ce moment précis dans ce lieu. Suite à une réunion, ils débriefaient tranquillement, mais au lieu de ça ce fut les actions vécues par l'anglais juste avant. Allant naturellement sur le sujet de la tromperie qui faisait très vite débat. Comme à leur habitude, un questionnement en amenait un autre et tout cela découlait logiquement dans leurs paroles.

Elle était confortablement installée sur lui, les jambes, cette fois du même côté. Laissant supposer que la position « cavalière » devenait inconfortable pour l'écoulement de son sang dans ces veines. Cela allait bien à l'anglais, qui profitait aisément de ce changement de cap, pour poser une main sur ses deux cuisses et les caresser de temps à autre. Souvent au fil de ses pensées ou de ses paroles. L'autre main, était en bas du dos de la jeune femme. Il est certain, qu'il n'était pas l'heure de faire des câlins affectueux, mais qu'importe, ils pouvaient bien se prendre ce temps, avant de retourner bosser. De toute manière Alexander allait sûrement finir tard, surtout qu'il devait passer voir Coralie après.

Il frotta son nez contre la joue d'Erin, cela était bête à avouer, mais il crevait d'envie de contact avec elle depuis le matin. Comme, elle n'avait pas dormi avec lui et qu'ils ne s'étaient pas vus beaucoup la veille, une forme de manque l'avait habité sans qu'il s'en rendre compte. Faut dire qu'après plus d'une semaine à vivre chez l'un, il s'était fortement accoutumé à l'avoir chez lui en toute circonstance. Il aurait été tenté de lui demander de rester chez lui ce soir, mais ne sachant pas du tout à l'heure où il allait rentrer après sa soirée avec Coralie, si elle accepte, il s'abstenu.

En tout cas Erin reprit le débat allant sur un chemin auquel il n'avait pas pensé. Le fameux partage d'un plan à trois où bien même un fantasme. Ils venaient à être du même avis. Il la laissa finir pour rebondir par la suite, elle avait souligné un élément assez intéressant. Le goût de vouloir essayer autre chose. M'enfin bon, ils avaient une trentaine d'année et pour le cas d'Alexander, il avait essayé certaines choses pour assouvir sa trop grande curiosité.

Elle enchaîna sur l'exclusivité, cela fit sourire le jeune homme qui s'amusait du besoin qu'avait Erin de s'excuser, comme si lui évoquer son besoin de n'être que deux devait contraindre et mettre une laisse à l'anglais. Cela était la notion d'un couple. Être deux et non plusieurs sinon c'est une tribu.
« Non tu ne réagis rien du tout, ne t’inquiète pas. De toute manière si tu m’étouffais je t’aurais viré » dit-il d’u œil espiègle. Il se savait difficile à maintenir au pas. Non pas, parce qu’il était d’un naturel à se rebiffer (quoique), mais plutôt dans le sens, où il a toujours fait ce qu’il voulait, obtenu ce qu’il voulait (avec plus ou moins de difficulté) et c’est plutôt lui qui régis sa propre vie et son environnement qu’une tierce personne. Être avec quelqu’un amenait à modifier les plans mais pas à passer la main. Depuis, c’est normal en tant que « couple » de faire non plus égoïstement ce qu’on désire mais de prendre l’autre en considération.
« C’est plutôt moi qui ai tendance à ordonner les vies autour de moi. Mais je comprends et je ne compte pas faire tout seul ma petite vie sans te prendre en compte. C’est normal en tant que couple au final d’influencer sur la vie de l’autre sinon ça n’aurait rien d’intéressant d’être avec quelqu’un. Enfin on se comprendre c’est parfois assez impressionnant cette longueur d’onde ». Il fit une pose « bisou » déposant l’un d’entre eux sur la joue de sa compagne.
« Quand à partager, je ne suis pas vraiment dans cette optique, j’ai du mal à concéder que qu’un d’autre puisse toucher ce qui « est à moi » sur ce plan. Surtout devant moi. Une fois, j’ai essayé j’ai fini par partir de la chambre car je ne pouvais pas du tout, ça me bloque » Il prit cette discussion, plus sur comment ils percevaient et envisageait les choses, voir partageait. Il avait toujours eu confiance en elle et parfois, oui car c’est parfois il lui avouait des choses sur lui. Cela était sorti tout seul et espérait que ce genre de confidence n’allait pas la bloquer « J’ai déjà eu ma phase de curiosité en tout genre… quoique enroulé dans du jambon j’ai jamais essayer » dit-il en rigolant, fallait bien relancer l’humour.


Erin Steele

Erin aurait pu se demander si discuter de ce genre de sujet maintenant était une bonne idée. Mais après tout, ils étaient suffisamment connus pour deviser de tout et de n’importe quoi, et parler de la tromperie dans un couple était un sujet comme un autre. En tout cas, elle était stupéfaite de voir qu’ils partageaient plus ou moins la même vision des choses, et surtout qu’ils intellectualisaient autant cette pratique, en allant chercher des exemples profonds et des significations parfois alambiquée mais dont la logique était reine.

C’était amusant aussi de constater qu’ils étaient tactiles tous les deux, à croire que ce petit côté-là manquait depuis longtemps dans leurs conversations sérieuses. Au moins, se papouiller en même temps que de deviser sur certaine chose n’était pas impossible. Erin repensait à leur retenue polie du départ, puis à l’intimité qui s’était installée petit à petit, jusqu’à ce qu’ils finissent par s’aimer. Tout cela s’était construit naturellement sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte. Certaines personnes forçaient le destin, en avouant leur flamme à quelqu’un au bout d’un temps défini, et d’autres, comme eux, la laissaient s’exprimer paisiblement jusqu’à ce qu’elle brûle à un point tel que ni l’un ni l’autre ne pouvait se le cacher, et l’amitié basculait vers un amour étroit, complice, parfois amicale, avec cette dose d’intimité plus poussée qui pouvait s’exprimer librement.

Tout cela pour dire qu’elle était bien dans ses bras, lovée de la sorte, encline à recevoir les caresses et les bisous qu’il voulait bien lui donner. Elle n’était jamais en reste, rendant coup pour coup, non pas pour lui montrer qu’elle était plus attentionnée que lui, bien au contraire, simplement pour le plaisir de le toucher, de le caresser, de le sentir sous ses doigts, et sous son corps, sans rien attendre en retour.

Il comprenait son point de vue sur la régence d’une existence de couple. Ce n’était pas une prison, c’était plutôt un compromis entre les deux personnes, qui se promettaient à l’autre dans une notion de couple, donc de duo, donc d’exclusivité à cette duplicité. En même temps, il avait simulé une tromperie quand elle lui avait fait croire qu’elle s’était entichée d’Elia, et il avait mis tellement de réalisme dans sa prestation qu’Erin était certaine qu’il avait vécu la tromperie dans toute sa nudité. Elle en était navrée pour lui, mais elle savait que de son côté, elle n’irait pas voire ailleurs avant de le larguer.

Elle pouffa un peu quand il parla de cette impressionnante longueur d’onde. Elle ne pouvait qu’être d’accord, s’étant faite elle-même cette réflexion quelques secondes auparavant dans sa petite tête brune. Elle accepta son bisou, lui rendant même sur la commissure des lèvres, avant qu’il ne parle d’une expérience malheureuse. Elle n’avait jamais tenté le coup pour sa part, mais Alexander semblait mettre en pratique tout ce qui le pousse à être curieux… Alors elle ne s’étonnait pas vraiment de sa confidence.

« [color:3071= SpringGreen]Je comprends tout à fait, j’aurai du mal à prêter ce qui est « à moi » également, enfin on se comprend sur ce point-là, donc c’est parfait. », répondit-elle en reprenant sa phrasée imagée qui était bien parlante. Erin ne bloqua pas sur cet élément de sa biographie. Après tout, le passé était le passé, et elle n’allait pas lui faire une scène d’elle ne savait quoi pour un plan à trois qui n’avait de toute façon pas fonctionné. « Je vois ça, monsieur est un petit curieux… Et ne compte pas sur moi pour te l’enrouler dans du jambon… Avec de la glace vanille, ou du Nutella, pourquoi pas. » Elle se pencha vers lui pour lui murmurer dans l’oreille : « Mais rien ne remplace vraiment un glaçon manié du bout de la langue... », susurra-t-elle, espiègle et provocante à souhait.


Alexander Hoffman

Il était tout aussi bien dans cette posture, profitant de l’affection de sa compagne qui lui rendait bien ses petits gestes. Il les savourait, ponctuant de quelques soupirs discrets de bien-être. Quelques instants, le temps devait s‘arrêter, il n’avait plus de notions de celui-ci préférant parler avec elle, avant de reprendre son labeur.

La tromperie, pouvait être un sujet sensible chez une personne déjà trahis de cette façon. Chez l’anglais, cela n’était pas le cas. Sujet assez brûlant par moment, mais pas pour autant inavouable. Certes, il avait connu ce genre d’élément cruel et douloureux et avec le temps, il avait appris de ces cendres. Et finalement, que cela soit en amour, en amitié ou au travail, il y a toujours quelqu’un qui finit par vous poignarder dans le dos. Ce n’est pas son métier de PDG, qui allait démentir sur ce point. Dans les hautes sphères financières la trahison est élément courant et normal. Même si, elle est moins douloureuse sentimentalement parlant. Par contre financièrement …après en amour aussi c’est une catastrophe financière avec la séparation …

Venu le moment d’une petite confidence, elle ne s’en formalisa pas, allant dans le même sens que lui. Il aurait détesté qu’elle vienne à le juger de manière négative là-dessus. En parler, ne le dérangeait pas vraiment à cet instant mais pas pour se justifier. Il lui fit un grand sourire, il était excessivement curieux même. Rien que l’idée saugrenue du jambon le dégoûtait. Il n’aimait pas vraiment jouer avec la nourriture, ça colle, c’est sale et surtout ça salit ! Il fallait un point d’eau non loin, sinon l’anglais pétait un câble. Petite maniaquerie mais bon… personne n’est parfait. « On garde ça pour les gaufres » dit-il d’un air amusé suite à l’évocation du Nutella.

Comptait-elle relancer les émois avec son glaçon ? Il lui fit un rictus évocateur. « Non c’est froooiiiiiiddddd » argumenta t’il avec une petite voix d’enfant pour l’embêter et lui casser son délire. il lui fit un rictus innocent. « Comme tes mains quand tu me masses ! » là, cette fois il avait une lueur provocante dans les prunelles.


Erin Steele

La jeune femme avait remarqué que son ami et amant était quelque peu maniaque sur les bords, même s’il n’avait jamais vraiment eu de comportement agaçant avec elle. Certes, quand elle s’était retrouvée à l’infirmerie suite à la mission Paradize et qu’elle avait saigné, s’en foutant plein les mains, il n’avait pas pu s’empêcher de lui essuyer les doigts avec vigueur, sans vraiment s’en rendre compte. Sur le moment, elle n’avait pas prêtée attention à ce détail, ce qui était normal au regard de l’état dans lequel elle se trouvait alors, mais en y repensant, il y avait des petits signes qui ne trompaient pas. Alors oui, elle imaginait mal qu’il accepte de « jouer » avec de la nourriture pour des parties fines. Cela ne la tentait pas plus que ça, et elle s’était mise à évoquer cela rien que pour embrayer sur sa petite provocation charcutière. Par contre, pour le glaçon, elle ne plaisantait pas, et elle pensait sincèrement qu’il allait y voir là un petit brin de malice et de perversité amoureuse. Ce n’était pas grave, elle lui montrerait un jour, s’il était sage, ce que le chaud et le froid pouvait faire sur un sexe masculin bien tendu, et il en redemanderait surement ensuite.

Elle fit une petite moue quand il enchaina sur une provocation supplémentaire, en rappelant ses mains froides. C’était de bonne guerre, et elle devait reconnaître que ses mimines étaient souvent fraîches comme la rosée du matin. Elle pouffa un peu. « Tu te plains ? D’accord alors, plus de massage. Et tu n’auras pas le droit au glaçon, monsieur le curieux. Voilà. » S’il pensait lui avoir casser son délire, il était vite revenu. Mais elle ne tomba pas dans le lourding pour autant en approfondissant. Au lieu de ça, elle ne lui promettait plus rien, si ce n’était de la privation, et ça, c’était vraiment pour l’embêter.

« Cette discussion est assez ubuesque, je ne sais pas si tu t’en rends comptes », finit-elle par ajouter, amusée. Ils étaient passés d’une histoire de pari, à une baiser donné par une donzelle à la chevelure flamboyante, à la définition de la tromperie et des sacrifices qu’ils pourraient faire l’un envers l’autre, à des pratiques sexuelles impliquant de la nourriture, et maintenant, ils parlaient massage et mains froides… Il fallait vraiment les suivre quand leur pensée se déroulait de la sorte.

Elle se pencha un peu sur le côté, pour attraper son sac à main qui trainait là négligemment. Elle l’utilisait pas vraiment, puisqu’elle ne sortait jamais, ou trop rarement, de la cité, et personne ici ne demandait jamais les papiers ou quoique ce soit d’autre. Du coup, elle avait souvent tout dans ses poches. Cependant, une fois qu’elle réajusta sa position sur Alexander, elle extirpa de sa besace un rouge à lèvre rouge électrique.
« Avec ceci cher ami, je vais faire croire à Nathalie que son petit John s’est fait papouillé par une armée de filles. Tu ne verras pas d’inconvénient à ce que je l’embrasse sur les joues et le front ? C’est pour laisser des marques tu vois… Bon, je ne sais pas encore s’il se laissera faire, mais je vais tâcher d’être subtile… ». Et la subtilité, chez Erin, passait souvent par « je te saute dessus comme un sac de patates alors que tu ne t’y attends pas du tout ». Alexander connaissait le principe, l’ayant subi assez régulièrement.


Alexander Hoffman

Il roula des yeux quand elle lui demanda s’il se plaignait, avec la menace de le privé. Autant le coup du glaçon, n’était pas bien grave. Même si par curiosité, il serait tenté de voir ce qu’elle était capable avec ce fameux glaçon, qui semblait être à fort potentiel. Mais pour e massage, ce n’est pas sympas, il adorait ça et elle le savait. Surtout quand cela dérape comme pour santa. Mais bon, il n’allait pas lui faire le plaisir de baisser les armes.
« J’irais me consoler avec Coralie et puis voilà » dit’il nonchalamment.
« D’ailleurs, j’irais la voir ce soir. » là il était sérieux, mais attendais qu’elle réagisse pour lui en parler, de manière plus concrète.

Oui la discussion était ubuesque et qu’importe, ils se comprenaient sans se mélanger « Oui, c’est ça qui est bon avec nos échanges » oui, il ne se cachait pas pour dire qu’il adorait parler avec elle, pour la richesse de son développement et des thèmes. Après, ils étaient seul et aucun témoin au milieu de leur débat. Après bon, de base, il fallait avoir les capacités mentales, pour suivre une discussion de ce type et comme les deux étaient équipé il était logique qu’ils dévient toujours plus loin et sur tout.

Ce fut plus fort que lui, de tendre le cou, pour voir ce qu’elle chercha dans son sac. Un rouge à lèvre d’un beau rouge vif. Il se demanda bien ce qu’elle voulait en faire, à moins qu’elle se remaquille, mais pourquoi ? Il allait lui retirer en l’embrassant. Finalement, elle lui avoue sa stratégie pour se venger de Nathalie. A comme quoi, cela ne l’avait pas rendu si indifférente le petit bisou de la belle rousse sur son homme. Un rictus joueur et carnassier se dessina sur les lèvres de l’anglais.
« S’il ne se laisse pas faire, je le tiendrai si tu veux… mais bon je pense qu’il ne sera pas contre quelques bisous de la plus belle femme de la cité » il adorait littéralement l’idée. « J’adore ta perversité ! » Il lui tapota la cuisse en ricanant, s’imaginant déjà la scène.


Erin Steele

Bien entendu qu’elle savait qu’il adorait les massages, et c’était pour ça qu’elle s’était empressée de le priver, car elle était certaine que cela le ferait bouder ou qu’il tenterait de marchander pour récupérer ce droit, droit qu’elle n’avait en réalité pas du tout l’intention de lui interdire. Mais c’était pour jouer, et elle aimait bien qu’il marchandait. Alexander était un baratineur et même sans y paraître, il orientait toujours la conversation dans son intérêt quand il s‘agissait d’obtenir quelque chose. Ce fut son tour de rouler des yeux quand il posa sur la table la carte Coralie. Cette dernière lui était sortie de la tête depuis longtemps, et il était vrai qu’elle avait promis un massage à l’anglais en guise de cadeau de noël. C’était quand même bas de lui sortir ça comme ça.
« Pfff, c’est petit », fit-elle en rigolant. « De toute façon, grande saucisse coincée comme tu es, tu n’oseras pas te laisser faire. » Elle lui fit un sourire amusée pour accompagner sa remarque. « Et donc, tu comptais aller te faire masser aujourd’hui ? ». Elle avait failli passer à côté de sa remarque, mais non.

Erin aimait aussi la richesse de leurs échanges. Cela partait dans tous les sens, mais ils gardaient un certain fil conducteur. L’entrelacs de pensée et de développement qui en découlait était logiques et suivait une trame de fond qu’ils percevaient bien. Certes, pour un observateur extérieur, cela pouvait passer pour la dispersion cognitive, mais il n’en était rien. Chacun essayait de prendre le dessus sur l’autre à grand coup de pensée diverse et variée. Mais à chaque fois, l’autre suivait, rebondissant en ajoutant sa pierre à l’édifice. Erin trouvait cela très stimulant, et elle ne réfléchissait même plus à ce qu’elle allait bien pouvoir dire, cela lui venait naturellement. Ce genre de débats lui manqueraient s’ils venaient à se faire plus rares. Elle opina du chef pour signifier qu’elle partageait son avis.

Alexander adorait l’idée qu’elle venait d’avoir pour se venger de Nathalie. En vérité, c’était vraiment un prétexte pour faire une connerie qu’une vengeance en bonne et due forme. Elle n’avait aucun grief contre Nathalie. Certes, elle avait embrassé son homme, mais c’était plus pour le faire taire et pour montrer quelque chose en rapport avec John. Il n’y avait pas d’intention de séduction là-dessous, et Erin l’avait très bien compris. Cependant, elle n’allait pas lui faire l’affront de ne pas répliquer. Un peu de dignité tout de même. Elle lui fit un sourire charmeur quand il évoqua la plus belle femme de la cité, allant même jusqu’à l’embrasser rapidement. Erin aimait bien les compliments même s’ils la mettaient mal à l’aise, et cela se vit sur ses joues qui avaient prises une légère teinte rosée.
« Tu déteints un peu trop sur moi je crois, Monsieur Hoffman », fit-elle en ricanant à son tour, à sa suite.


Alexander Hoffman

A tous réponse de punition il savait trouver une parade et le sujet de Coralie revenait sur le tapis. Faut dire que si John, ne lui avait pas rappelé il aurait sûrement zappé. Même si par moment, il y repensait ne sachant quoi faire. En tout cas Erin ne s’y attendait pas et cela lui convenait. Mais elle ne se démontait jamais. Même si elle avait grandement raison sur ce point, qu’il ne se laisserait pas si facilement toucher il renforça les traits de son visage d’une manière à ce qu’elle le pense vexer.
« Tssss, tu étais bien contente qu’elle se décoince ta saucisse ! » lâcha t’il d’un air courroucé. Il faisait son comédien bien entendu, nullement vexé des paroles.

« Bien entendu comme tu ne veux pas me masser ». Voilà qu’il faisait la pauvre petite victime. Il la laissa mariner un peu, avant d'enchaîner sérieusement.
« Sérieusement, je ne sais pas quoi en faire de son bon. Je pense l’inviter au bar boire un verre et manger mais je me vois franchement mal, me faire masser. Aussi agréable et intéressante soit -elle. Alors autant profiter e sa compagnie de manière verbale ». Il n’avait pas vraiment continué le jeu, puisqu’il désirait lui en parler. Il voyait mal sa compagne lui faire une scène pour un massage, mais bon il ne la connaissait pas aussi bien qu’il aimerait. Sans parler, que bon, il se tâtait entre plusieurs solutions et ne trouvant de meilleure proposition autant écouter le raisonnement de sa chère et tendre.

Il l’attira un peu plus contre lui, désirant un rapprochement plus prononcé, pour frotter sa tête contre la sienne. Il jeta un rapide coup d’œil à sa montre, il faudra bientôt mettre une fin à leur débat pour qu’il retourne travailler.

En tout cas l’échange aboutissait sur une engeance qui était fortement intéressante.
« Tu ne prends que le meilleur c’est normal » t’il d’un air pompeux. « Tu fais cette vengeance maintenant ? »


Erin Steele

Erin ne rentra pas dans son jeu de petit enfant colérique. Elle le toisa, l’air toujours aussi amusé.
« M’oui, j’étais bien contente. Mais j’ai quand même dû insister lourdement pour la décoincer cette grande saucisse. Ce n’est pas cette infirmière qui mettra tant d’ardeur à la tâche. » Elle avait adopté un petit ton suffisant, le tout accompagné d’un petit menton bien envoyé vers l’avant, dans la plus pure tradition des gens qui se la pètent grave. Elle n’était jamais mauvaise, en comédienne. « Et si je veux bien te masser… C’est juste que tu es privé, nuance, très cher. »

Elle pouffa un peu, alors qu’il reprenait plus sérieusement, confirmant ses dires, ces mêmes dires qu’il l’avait conduit à jouer les courroucés. Son explication mettait un terme à leur petit jeu. Elle saisissait la nuance, et elle savait qu’il attendait une réponse de sa part, même s’il n’avait pas posé de questions directement. Bref, il voulait son avis, et peut-être qu’il craignait de la vexer s’il acceptait tout simplement d’utiliser son bon. Erin pensait plutôt qu’il était toujours en train de peser le pour et le contre et qu’il la faisait participer à son raisonnement pour définir la meilleure solution à son dilemme. « Tu sais, ce n’est pas si désagréable que ça que de se faire masser. Je serai toi, j’en profiterai. Après, si vraiment tu penses ne pas supporter ce présent, et ses mains sur ta peau, alors oui, tu peux la remercier en l’invitant boire un verre et manger. Coralie est quelqu’un de très intéressant en effet. »

Au final, Erin n’apportait pas vraiment de solution, ni de nouvelles idées. Elle laissait son cerveau réfléchir en arrière-plan si besoin. Peut-être qu’une idée lumineuse lui viendrait, néanmoins les solutions n’étaient pas légions.

Elle lui fit un petit sourire quand il l’attira un peu plus contre elle pour frotter sa tête contre la sienne. Elle était bien là, dans ses bras, et le temps filait trop vite à son goût, comme l’attestaient les aiguilles sur la montre d’Alexander, qu’elle avait lorgné en même temps que lui. Alalala, dès qu’elle le flattait un peu, il prenait des airs pompeux et condescendants. Cela l’amusa quelque peu.
« Bien sûr que oui je me venge maintenant. Je ne vais pas attendre de trop, ce serait moins drôle. Et le clin d’œil passera mieux comme ça ! ». Erin était excitée d’avance de participer à pareil forfanterie.


Alexander Hoffman

Elle ne joua pas le jeu et tant mieux, cela aurait encore dérivé sur les problèmes de bouderie de chacun et de leurs fâcheuses tendances à faire des gamineries. Il est vrai, que si Erin n'avait pas osé le frôler de manière outrageante et surtout en lui proposant un massage du « recto », leur nuit charnelle aurait pu passer à la trappe. L'anglais n'était pas dans l'optique de lui faire des avances plus directes que celles qui lui faisaient par détour. Bon oui, la soirée était particulière, ils avaient eu l'idée étrange de se sauter dessus, de se mordre et de suçonner. Cela avait particulièrement échaudé le jeune homme, qui avait réussi à obtenir un massage de la demoiselle. Pourquoi ? Puisqu'il crevait d'envie de contact répéter et plus en plus intimes avec elle. Après, le violent frisson qu'elle lui avait déclenché avec son effet ventouse, l'envie qu'elle le touche et de promiscuité avait été fort. Très fort, comme tout leurs petits jeux avant de concrétiser un massage auquel l'anglais était incertain. Dans un sens, accepter celui-ci avec les conséquences d'excitation qu'il engendrait était une porte ouverte pour charmer l'autre. Et le produit d'Hanz n'y était pas entièrement responsable, avec ou sans il aurait eu la même réaction dans son pantalon ! sauf qu'il aurait réussi à la contrôler. Enfin bon, Erin fut la première initiatrice de leurs câlins en le faisant craquer volontairement.

Il allait la provoquer un peu plus, suite à ses remarques mais finalement il privilégia le côté sérieux. Cela risquait de partir loin encore et le temps lui manquait. Et puis quand ça allait sur les « moi je me la pète » ils n’étayent jamais rendu. Elle ne lui indiqua pas vraiment de solution, sauf peut-être que cela ne semblait point la déranger que son homme se face toucher en tout bien tout honneur par une autre femme. « Je verrai alors » conclut-il, alors qu’il profitait amplement de son corps pour se frotter à sa tête tendrement. Il la sentait assez emballé et pressé de réaliser sa petite blague. Et il ne pouvait que la comprendre. L’anglais, l’embrassa avec une passion douce, dans un baiser un peu plus long qu’un simple bisou. Et lui tapota sur les cuisses.
« Va donc faire ta vengeance vilaine fille. » cela signifiait qu’il était temps de retourner au travail après la pause câline.



©Pando

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Mer 22 Mar - 20:21

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Une journée parfaitement normale


PART 7 : Attraper l'oiseau


Erin Steele

Les lèvres peinturlurées d’un rouge éclatant, et tâchant, Erin était à la recherche de John Sheppard. Elle finit par mettre le grappin dessus au détour d’un couloir, non loin de l’armurerie. Elle l’alpagua de loin, pour qu’il ne se sauve pas.
« John, comment allez-vous ? Alex et moi aimerions vous voir dans son bureau, cela vous est possible de venir ? Nous avons quelques questions sur l’organisation des équipes militaires. Ce ne sera pas long. »
Elle lui fit un grand sourire innocent, afin de ne pas le mettre sur une quelconque piste quant à cette demande qui pouvait très bien être légitime. Elle n’allait pas lui sauter dessus dans le couloir comme une cinglée, ou même lui proposer un bisou ici et maintenant. Il fallait faire cela plus discrètement, et l’attirer dans le bureau d’Alexander avait deux avantages : L’anglais l’aiderait si besoin, et Nathalie bossait juste à côté, dans le bureau d’Elia.


John Sheppard

Le colonel, était partie vérifier la nouvelle commande d’arme dans l’armurerie et surtout vérifier qu’il ne manquait rien, pour les prochaines missions, qui recommenceront après que tout le monde soit opérationnel. Bref de l’administratif comme il hait par-dessus tout. À peine fut ’il sortit et se baladait dans les couloirs pour regagner son bureau, qu’il fut hélé. En tournant la tête, il aperçut la charmante consultante du CIS, enfin la représentante au vu de sa nouvelle fonction. Il s’arrêta alors qu’elle le rejoignait. Elle avait un beau sourire sur les lèvres qui lui rendit par mimétisme. Alexander et elle voulait le voir ? Mais il avait vu l’anglais quelques heures avant… enfin soit faut dire qu’avec leurs conneries, il avait peut-être zappé de lui mentionner ce sujet.
« Bien et vous Erin ? Encore ? Mais je vais finir par croire que je lui suis indispensable… » Il leva les yeux amusés « Je vous suis ». Il lui fit un geste de la main, pour la laisser passer devant. Il la rattrapa pour marcher à côté d’elle. « On peut se dire « tu » maintenant ou vous préférez qu’on utilise le « vous » encore ? » il n’aimait pas vouvoyer et étant familier, il passait rapidement au « tu » quand il connaissait les personnes et les côtoyait régulièrement.


Erin Steele

« Mais vous l’êtes John, vous l’êtes. Et je me porte à merveille, merci. » S’il savait pourquoi elle l’embarquait de la sorte, et surtout, dans quel traquenard il allait se trouver, il se serait sûrement méfié. Enfin qu’importe, elle s’avança donc vers le bureau d’Alexander, glissant devant lui alors qu’il la laissait passer. Elle lui fit un petit geste du menton en guise de remerciement. Ils cheminèrent donc côte à côte. Ils en profitèrent pour faire un brin de causette. Le Colonel lui proposa de passer au tutoiement. Elle ne considéra pas longtemps la question.
« Avec plaisir, mais je ne garantis pas que ce soit naturel d’entrée de jeu. » Elle lui jeta un petit regard espiègle en coin. « Je vais finir par me fâcher tu sais, si Alexander arrive en retard à chaque rendez-vous parce qu’il s’amuse avec toi. En plus de ça, il m’a dit que c’est cheveux ébouriffés était de ton fait… » Elle laissa sa phrase en suspens, indiquant une question implicite.

John Sheppard

« C’est fort gentil de me gonfler les chevilles » répliqua le militaire sur un ton jovial. Après il ne savait pas qu’elle était venue pour une farce et même en le sachant il était toujours le premier à se jeter tête le premier dedans. Il profita d’être un peu ensemble pour lui proposer de passer à un ton moins protocolaire. Après tout, ils se voyaient de plus en plus dans le cadre hors boulot à cause de son amitié un peu envahissante avec l’anglais. Et même si elle avait été passablement casse pied durant janvier quand elle l’avait interrogé, il ne lui en avait jamais voulu. Les circonstances étaient compréhensibles et puis, il ne préféra pas repenser à cela, déjà que son moral était au plus bas. Il lui fit un rictus, qui s’élargissait quand elle continua en mentionnant la réunion. « Tiens ce n’était pas une importe réunion ? Quel coquin ! Il t’a aussi dit qu’il aime bien les rouquines ? »

Erin Steele

Erin n'aimait pas trop repenser à janvier et à l’interrogatoire qu'elle lui avait fait passer. Son intime conviction était qu'il était innocent mais elle devait mettre les formes pour que tout le monde en soit également convaincu. Bref, elle était plutôt satisfaite que tout cela soit derrière eux.
« Quand je peux rendre service… », répondit-elle avec amusement à l'évocation des chevilles qui allaient enfler. Au final ce n'était pas si dur de le tutoyer. Il est vrai qu'ils se parlaient depuis son arrivée dans l'expédition, notamment depuis une soirée mémorable où elle avait fini avec un shampoing au houblon.
« Mais si, c'était une réunion importante. Il s’est même fait charrier par Zelenka à cause de son retard. Un comble ! » Erin le regarda de façon suspicieuse. « C'est à dire ? Pour les rouquines ? »


John Sheppard

Par Zelanka ? Sheppard ricana de plus belle « Et j’ai manqué ça… quel dommage, mais ça va ressortir tiens ! » Il ne manquerait pas de charrier l’anglais pour cette humiliation gratuite et amusante. Par contre, il se sentis un peu con, Alexander ne lui avait rien dit pour l’échange de lèvres ? Il ne voulait pas déclencher une guerre entre eux et naturellement il protège son copain. « En tant qu’esclave »se rattrapa t’il le plus naturellement possible.

Erin Steele

Erin n’en doutait pas, que ça allait ressortir. Avec Alexander et John, rien n’était dit qui n’était pas enregistré pour troller l’autre. Enfin qu’importe, elle n’avait pas raconté d’histoire, juste énoncée un fait. La jeune femme dû faire un effort surhumain pour ne pas rigoler face à la mine déconfite du colonel, quand il comprit qu’elle ne savait pas pour le baiser volé. Sa réponse éprouva d’autant plus son masque de curiosité. Il protégeait Alexander, c’était plutôt loyal de sa part, mais du coup, elle savait à quoi s’en tenir. Elle se mordit la lèvre inférieure en reportant son regard droit devant elle, faisant mine de réfléchir. Elle fit un petit geste désinvolte de la main.
« Ah ça, elle remplace Elia le temps qu’elle se remette, et je pense qu’elle doit encore se demander pourquoi est-ce qu’elle a accepté. » Erin pouffa. Avant d’ajouter, en tournant ses billes d’émeraudes pleines de candeurs vers l’officier : « J’ai cru l’espace d’un instant que vous l’aviez surpris dans les bras de Nathalie. » Elle rigola comme-ci c’était grotesque. Ce n’était pas bien ce qu’elle faisait, mais ça, c’était pour la rétention d’information qu’il pratiquait par loyauté. Elle n’alla pas jusqu’à sous-entendre un baiser, car il comprendrait qu’elle savait et qu’elle se jouait de lui. Elle l’observait, attentive à la moindre réaction visible de son non verbal.

John Sheppard

Le colonel hocha la tête amusée, il ne savait pas trop comment Alexander traitait son assistante mais si la traite comme Nathalie, la petite Elia devait être aux anges. Et il était étonnant, qu’elle ne soit pas obèse s’il la gave de chocolat comme il fait avec Nathalie.
« Quand dans, la balance il y a une bestiole mignonne et poilu elle accepte sans réfléchir » dit-il amusé., Nathalie aurait bien aimé ramener un bébé Püntas et elle lui réclamait régulièrement de lui trouver un animal adorable de mission. Il aurait pu être fière de détourner la conversation sur l’esclavage, mais non Erin remit une couche. Il ne se savait pas suffisamment malin, pour échapper aux paroles acérées de la consultante si elle décidait de creuser un peu. Surtout qu’il est expressif comme homme, donc les sentiments de gêne et de honte pouvaient aisément se voir sur son visage. « Tu… pas vous » reprit ’il gentiment, avant de chercher une phrase, elle le regardait… elle avait la même manie qu’Alexander de le toiser. Ils ne sont pas ensemble pour rien ! « Vu comme il est tactile, je crains que si ça arrive un jour, cela ne soit pas de sa volonté »


Erin Steele

Erin ne pouvait pas laisser passer cette perche où elle ne s’appelait plus Erin. Elle pouffa un peu avant de sortir à John : « Ah ? Je ne te savais pas aussi poilu. » Après tout, il l’avait attrapé, à moins que ce ne soit l'inverse. En tout cas, la jeune femme n'était pas en reste côté boutade. Erin inclina la tête en la secouant un peu. Effectivement c'était simple de le tutoyer mais la force de l'habitude lui mettait des bâtons dans les roues. Enfin, ça viendrait tout seul. Il tenta bien de noyer le poisson en indiquant plus ou moins implicitement qu'il n’y était pour rien s'il se passait quelque chose, et qu'à fortiori, il n’avait, du coup, été pour rien dans le baiser.
Erin le savait mais c'était amusant de voir l’ami d’Alexander tentait de poser les cartes de l'indulgence pour une révélation future. « Hum, je me doute. Vu le temps que j'ai mis à le décider… » Elle préféra couper court à sa phrase. Nul besoin de rentrer dans les détails. Elle soupira.
« À moins qu'il ne tombe sur une femme qui lui roule une pelle directement, j'aurai le temps de voir venir la concurrence. » Et voilà qu’elle remettait une couche, l’air de rien.

John Sheppard

« C’est pour cela que je n’ai jamais froid » répliqua le militaire en lançant une œillade malicieuse à Erin. Décidément leur conversation était assez légère et cela amusa grandement l’homme qui en ajouta une couche. Par contre, elle devait se douter de quelques choses ? À moins que le hasard fait mal les choses ou qu’elle soit trop joueuse, mais Erin insistait et John ne savait plus où se mettre. Elle lui avoua avoir mis du temps à le décider, rien d’étonnant.
« Aussi coincé que son image …. » dit’il dans un soupir. Il n’en savait rien de leur évolution « amitié/couple » mais cela était amusant de se dire que l’anglais était réellement coincé, alors que ses actions prouvaient le contraire. « Oh tu sais, il en a qui n’ont pas peur » et il en savait quelque chose… La porte du bureau de l’anglais était proche. Il frappa laissant Erin pénétrer dans celui-ci. Il n’avait pas fait gaffe si la porte était celle d’Alexander ou bien d’Elia, il avait suivi docilement la demoiselle.

Erin Steele

Erin rigola un petit peu, préférant ne pas relancer sur la douceur de John. Elle verrait bien en lui faisant des bisous toute à l’heure pour le marquer avec son rouge à lèvre. Avec sa touffe de cheveux en épis, cela donnait envie de l’embêter, comme les lui ébouriffer un peu plus avec la main, comme à un gamin. Elle le regardait, observant ses mimiques et il ne savait visiblement plus où se mettre ou quoi répondre à ce qu’elle disait. Elle préférait ne pas relancer, surtout qu’ils arrivaient en vue du bureau d’Alexander. Il allait comprendre dans quelques instants ce qui allait lui tomber dessus. Elle ne passa pas par la porte du bureau de Nathalie/Elia, préférant prendre l’entrée directe. Il ne fallait pas alerter la belle rouquine. John frappa et Erin entra. Elle hocha de la tête de façon affirmative aux deux réponses de Sheppard.
« Bonjour Alexander, je t’emmène John. »




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Dim 26 Mar - 17:43

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PART 8 : une pluie de bisous






Alex/John



Le militaire entra à la suite d’Erin, un petit rictus amical envers l’anglais, qui était à son bureau devant son ordinateur. Vu sa posture, il devait être en trait de taper avec une certaine frénésie. Alexander releva la tête et toisa les deux nouveaux venus. Erin faisait comme s’ils ne s’étaient pas vu, alors il joua le jeu. « Bonjour gente dame et chouquette en sucre »
« Re Chou, apparemment je te manque tellement que tu envoies ta belle ? »
« Oui, j’en avais marre des baisers de Nathalie, je voulais changer » répondit l’anglais, toujours en train de taper, afin de finir son paragraphe. Il avait répondu d’un air spontané et parfaitement normal.
John, ouvrit de grand yeux… puis toisa Erin soudainement, elle se fichait de lui depuis tout à l’heure où bien ? Il ne savait pas trop quoi en penser… surtout avec l’anglais qui dit n’importe quoi à longueur de journée.
« Je t’ai déjà dit que la polygamie ce n’est pas autorisé »
« Ce n’est pas autorisé sur terre »
« Pas faux. Bon ça me rassure »
« Mais toi tu n’es pas autorisé… »
« Pourquoi donc… ? »
« Car tu es avec une Nathalie… »
« Je te rappelle qu’elle semble plutôt ouverte d’esprit en ce moment » il ne savait pas encore s’il pouvait blaguer là-dessus, ayant un doute pour Erin. Alexander eu un petit rictus amusé, mais ne répondit pas de suite, il fit un signe de main, qui voulait dire « 2 minutes je finis et je te clash ».


Erin Steele

Forcément, à peine arrivée dans le bureau d’Alexander, les deux se remirent à se charrier, et l’anglais n’y alla pas par quatre chemins qu’il mit les pieds dans le plat directement. Il était pourtant en train de taper sur son ordinateur comme un acharné. Quand John se retourna vers elle, elle lui fit un sourire charmant, signe qu’elle se moquait bien de lui depuis toute à l’heure. Mais elle préférait le laisser mariner un petit peu quand même, si bien qu’il répondit à Alexander. Erin les laissa se renvoyer la balle sur la polygamie et Nathalie, et finalement, quand le chef de projet lui demanda un peu de temps d’un signe de la main, certainement pour finir de taper quelque chose, elle sauta sur l’occasion.
« Oui du coup, comme elle est plutôt ouverte d’esprit, je pensais que toi et moi… » Elle le toisait, l’œil amusé, mais la mine quelque peu sérieuse. Elle laissa planer sa phrase. Sheppard devait commencer à sentir le traquenard se refermer doucement, mais surement, sur lui.






Alex/John


John regarda une nouvelle fois Erin qui venait de parler. Il n’avait pas bien vu le signe charmant, pour lui dire qu’elle se fichait de lui juste avant. Alors, il était en pleins doute et escomptait glisser un mot à Alexander… mais celui-ci leva la main. Bon, faut pas déranger sa majesté apparemment. Erin, prit le pas, avec une proposition osée. Un court instant John fut surpris mais il eut un petit sourire amusé. « Si tu veux » puis son regard alla sur Alexander qui ne moufta même pas. « Ça te va aussi Alex ? »
« Oui, tu me la rends demain » répondit naturellement l’anglais, entrain de taper. John, continua à le regarder un peu étrangement… ils blaguaient tous les deux ou bien ? Il haussa les épaules, il ne comptait pas se défaire pour autant. Il reporta son attention sur Erin.
« Enfaite ce n’est pas les équipes militaires que vous voulez organiser… » oui il tentait aussi, pour voir si ce fut une idiotie combiner des deux rouges ou autre chose.

Erin Steele

Il était chou à demander la permission à Alexander pour pouvoir accepter sa proposition mystérieuse, que son esprit pervers transformé en quelque chose d’olé olé. En même temps, elle avait tout fait pour que ça soit interprété comme ça. Elle rigola un peu quand l’anglais lui donna la permission de la garder jusqu’à la fin de la journée, ce qui attira de nouveau l’attention de Sheppard sur elle. « Non, c’était une façon comme une autre de te faire venir ici. Ce n’est pas bien, je le confesse. Mais je vais me faire pardonner comme une gentille fille. En plus j’ai la permission. » Elle approcha de John. « J’ai juste besoin que tu te laisses faire deux petites minutes. » Elle préférait quand même demander l’autorisation, même s’il ne savait pas de quoi. La méthode bourrine serait pour après si l’américain faisait de la résistance.


John Sheppard

Là le militaire ne savait plus où se mettre. Il recula de quelques pas. « Euh…je me laisse faire pour faire quoi exactement ? ». Alexander avait fini de taper sur son clavier et toisait d’un air amusé la petite scène.

Erin Steele


« Pour être honnête, j'aimerai te faire des baisers pour laisser la marque de mes lèvres. C'est une façon de me venger de ta rouquine à toi. Tu vois ? » Elle fit un pas de plus. Est-ce qu'il allait coopérer ?





Alex/John


John tourna la tête vers Alexander qui souriait. Puis toisa Erin… il semblait se détendre, un instant il avait imaginé quelques choses de plus olé olé. Il en fut rassuré « Ah euh bien si tu veux. Je ne savais pas que tu étais si encline à te venger…qu’est-ce que ça sera quand je vais rouler une pelle à ton homme » Il se redressa « Par contre que sur le visage pas sur la bouche sinon je vais finir pendu. Déjà que là, je pense que je vais avoir quelque chose de précieux en moins… »
« De toute manière tu ne t’en sers pas »
« Bah merci, je ne tiens pas à être stérile »
« Oh excuse moi je pensais que tu parlais de ton cerveau »
« Gnagnagna »

Erin Steele


Erin n’aurait pas poussé le bouchon à l’embrasser, elle n’en avait pas spécialement envie même pour se venger. Elle laissa Alexander le tacler gentiment avant de lui répondre.
« Quand tu auras roulé une galoche à mon homme comme tu dis, si tu le fais déjà, je trouverai bien une petite vengeance en accord avec Nathalie. Ne t'inquiète pas. » Quant à ce qu'il risquait de perdre pour ça… Ce n'était pas le problème de la brune, mais celui de la rousse qui avait qu'à garder ses hormones au placard.
La petite phrase concernant ses capacités à embrasser Alexander n'était pas anodine, elle était là pour le pousser à le faire en jouant sur son amour propre. Elle était maligne et c'était aussi pour embêter l’anglais. Elle se mit sur la pointe des pieds et elle lui colla un baiser sur la joue et sans crier gare, un dans le cou. Fallait bien laisser des traces compromettantes un minimum !





Alex/John


« Bien sûr que je vais le faire ! Oh si tu veux faire le parallèle avec Nathalie, ce n’est pas moi que ça va embêter. C’est bête mais je le prendrais mieux que si c’est Alexander »
« Mais j’ai déjà testé »
« Volontairement j’entends »
« Ne t’inquiète pas pour ce détail, je n’ai aucune raison de le faire »

Le militaire allait répondre d’un ton amusé, quand Erin l’embrassa sur la joue. Il se sentait gêné soudainement. Surtout quand celui dans le cou arriva… il recula machinalement par conscience envers sa compagne. Mais surtout, qu’il n’était pas très à l’aise. Faut dire qu’Erin est une superbe femme, qui ne peut pas le laisser indifférent et étant un charmeur … fin bon, il secoua la tête, pour se tenir tranquille. Il n’y avait rien d’ambigüe. « Eh bien le grand charmeur d’Atlantis serait soudainement gêné ? »
« Tu ne le serais pas à ma place ? »
« Énormément ! »
« Bon alors, critique pas. » et une pluie de bisous arriva
« Tu veux que je te tienne la main ma chouquette ? »
« Tu veux que je t’embrasse mon chou ? »
« Hum… pourquoi pas ! »

John roula des yeux au ciel « Provocateur » il toisa Erin en lui murmurant quelques mots
« Tu pourrais me donner ton rouge à lèvre après s’il te plait » il sourit amusé, finalement cette histoire allait tourner au vinaigre « Et m’aider à le coincer pour qu’il ait quelques marques aussi, ça va calmer sa majesté ! » il ne comptait pas l’embrasser sur la bouche, car ça il savait qu’il n’oserait pas… Alexander risquait de gagner sauf si l’Américain avait un coup de folie.

Erin Steele

Erin n’était pas vraiment à l’aise avec ce qu’elle venait de faire. Embrasser un homme dont elle n’éprouvait qu’un sentiment d’amitié n’était pas commun pour elle, et cela lui demanda de s’extérioriser quelque peu. Ce n’était pas une grande tactile, alors aller poser ses lèvres sur la peau d’un autre homme qu’Alexander, ça lui faisait bizarre. Elle se limita donc au strict minimum, pour ne pas se gêner inutilement plus que de raison. Puis elle voyait bien que John n’était pas indifférent à ses baisers et elle comprenait pourquoi. Non pas qu’elle avait une si haute estime d’elle-même pour penser qu’elle était tellement magnifique qu’aucun homme ne lui résisterait, c’était simplement le symbole et l’acte en lui-même. Si John se mettait à lui psalmodier des bisous dans le cou et sur le visage en les appuyant pour qu’ils marquent, elle ressentirait certes de la gêne, mais aussi, peut-être, une pointe de désir inavoué qui finirait de la rendre mal à l’aise.

« Je ne suis pas très à l’aise non plus, si ça peut te rassurer. » Elle lui fit un sourire contrit, préférant exprimer son ressentiment intérieur. Le colonel lui sourit simplement, il n’y avait rien là-dessous, juste qu’il avait reçu sa gêne à son tour.

Finalement, John reprenait du poil de la bête, certainement à cause des provocations de l’anglais. Elle lui fit un petit sourire espiègle suite à sa demande. Ça commençait à lui plaire. Elle lui glissa le tube dans les mains, discrètement. « Attends le signal. » Elle ne précisa pas lequel. De toute façon, ce serait très certainement visible. L’homme cligna des yeux pour rester le plus discret possible, avec Alexander il fallait se méfier. Il se tiendrait donc prêt.

Alexander s’amusait clairement du mal l’aise du colonel et pour lui faire passer la pilule le taquinait. Mais le spectacle fut vite ennuyant, alors il reporta son intérêt sur l’écran de son ordinateur. Étrangement, cela ne lui fit rien de voir sa chérie embrasser sur la joue un autre homme, puisqu’il savait qu’il n’y avait rien de volé là-dessous.

« Bon ben voilà qui est fait », annonça-t-elle à Alexander, d’une voix normale, en revenant vers lui, tout sourire. Elle approcha, et lui lança plus bas. « Je peux quand même t’embrasser et te bisouter, je ne me sens pas sereine d’avoir fait ça. ».

Alexander Hoffman

L’anglais, se poussa docilement de son bureau avec sa chaise pour laisser la place à sa compagne de s’asseoir. Il n’y vu aucune ruse, car concentrer sur son écran et qu’Erin lui faisait une demande parfaitement logique et normal. Ainsi donc, elle prit place sur ses genoux en enroulant ses longs bras autour de son cou. Le regard acier de l’homme alla dans les prunelles émeraudes de la jeune femme, avec un petit sourire tendre.
« Tu devrais essuyer ta bouche, le rose m’est désagréable » lui murmura t’il doucement. Il ne porta pas attention aux mouvements de John, qui était derrière lui, en train de s’ausculter derrière son bureau sur une glass. Alexander se disait qu’il devait visualiser l’ampleur des dégâts et quelle sentence il allait avoir de la belle rousse incendiaire.


Erin Steele

Erin lui fit un petit sourire enjôleur. Elle ne comptait pas du tout s’essuyer sa bouche. Au contraire, cela allait fixer l’attention de l’anglais. Mais était-ce à cause de la couleur ou des marques qu’il laissait ? Elle devait enquêter.
« Tu ne veux pas avoir de marque ou c’est parce que ça t’agresse visuellement ? »
Elle était curieuse. Après-tout, elle savait qu’il était un peu maniaque et le fait que son rouge à lèvre ne fasse une marque sur sa peau blanche pouvait l’incommoder. Pendant ce temps, elle ne surveillait plus John elle non plus, même si elle gardait à l’esprit qu’elle devait empêcher Alexander de le voir venir. Enfin, la mission était pour le moment un franc succès, c’était quand il voulait.

Alexander Hoffman

« Les deux. » répondit-il fixer sur elle. C’est facile mine de rien, de prendre l’attention d’un homme. Après, les couleurs vives l’attiraient et le faisait détourné le regard se fut le cas pour cet horreur de tube à maquillage. Il détourna le regard pour attraper un mouchoir dans la boîte métallique sur son bureau, pour le tendre à son amie. Erin opina du chef pour lui dire qu’elle comprenait. Elle n’allait pas s’essuyer avant que John ne passe à l’attaque. Il passa enfin à l’action au moment où Alexander se détournait un peu d’elle.
Il avait mis du rouge sur ses lèvres et attrapa l’anglais, par les épaules lui maintenant les bras pour éviter qu’il s’en serve. Une pluie de bisous rose … L’anglais fut surpris et chercha à cacher son visage en vain.

Erin serra les cuisses et les bras autour de lui pour le tenir pendant que John, qui s’était maquillé les lèvres, lui attrapa lui aussi les bras pour le maintenir, et il fit tomber une pluie (digne d’un mois de janvier à Londres) de bisous. Erin rigolait franchement en voyant Alexander essayait de se protéger le visage, et elle ne profita pour l’attaquer de l’autre côté, en lui faisant des bisous à lui aussi. Nathalie aurait deux victimes, ça allait être amusant.

L’anglais ne pouvait rien faire sans risquer de déclencher un mouvement brusque qui pourrait faire mal à Erin. « Bande de petit vicelards ! » dit-il faussement colérique, il ricana, ce fut bien joué, il ne l’avait pas vu venir. Quand la pluie de bisous fut terminée, il releva la tête vers les deux larrons qui se bidonnaient comme des madeleines. « Je ne vous félicite pas ! » il ricana le prenant plutôt bien.
« On doit être adorable ainsi »
« Oh oui. Je vais donc dans le bureau à côté ? Ou miss bisou, veut pousser la blague plus loin ? » John était amusé.
« Vous l’êtes effectivement ! », répliqua-t-elle amusée.
« Non, mais mission s’arrête ici, ne soit pas trop gourmand non plus John. » Elle avait adopté un ton clairement amusé, tout comme celui de l’américain. Elle espérait maintenant que Nathalie n’allait pas prendre la mouche… Mais bon, elle avait quand même embrassé son homme !

John hocha la tête « Je vais me faire tuer. Enfin bon c’est ça de vivre dangereusement » puis marcha jusqu’à la porte vitrée pour ouvrir celle-ci et pénétrer dans le bureau d’Elia, où se trouvait sa compagne. Il prit un air nonchalant.



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Mar 28 Mar - 21:14

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PART 9 : Des bisous amers


Nathalie Dumond

Nathalie était installée dans le bureau d'Elia, concentrée sur un dossier qu'Alexander lui avait demandé de traiter en priorité lorsque d'étranges bruits en provenance du bureau du maître des lieux se firent entendre la distrayant un instant de son boulot. Elle fronça les sourcils. Il lui semblait entendre des voix, des rires. Il lui parut même reconnaître le son du rire de John.

D'ailleurs, la présence de son compagnon lui fut confirmée peu après, lorsqu'il passa la porte de communication. L'état de son visage provoqua une certaine surprise chez la jeune femme, ainsi qu’elle devait bien l'avouer, une brusque flambée de colère et de jalousie. Il était couvert de traces de rouge à lèvre.

Elle serra les mâchoires pour se retenir de faire un scandale. Elle savait au fond d'elle même que ce n'était jamais qu'une histoire de « poires qui reviennent au sac », après tout, elle avait embrassé le compagnon d'Erin quelques heures plus tôt... Elle secoua la tête... c'était un cas typique de vendetta sans fin. Si elle faisait dans la surenchère, elle ne savait pas jusqu'où ça pourrait aller, et d'ailleurs, elle n'avait aucune envie de le savoir, et encore moins de rentrer dans les petits jeux débiles de John et d'Alexander.

Nathalie trouvait que l'anglais avec sa tronche de premier de la classe un peu coincé avait une très mauvaise influence sur John.

Elle resta silencieuse encore quelques secondes, observant le visage de John qui avait au moins le bon goût de paraître quelque peu mal à l'aise.
« Je vois que pour certaines choses tu ne manques pas de vitalité. » Dit-elle d'un ton quelque peu acerbe.


John Sheppard

« De quoi parle tu ? » Demanda le militaire d’un air innocent. La porte était refermée et il se dit qu’il allait passer un sale quart d’heure avec la connerie d’Erin. Il était définitivement trop gentil d’avoir accepté. Et dans, un sens il était assez content de rendre la monnaie de sa pièce à Nathalie. Bah oui quoi ? Elle lui fait des scènes régulièrement pour des sottises et elle, elle va embrasser un autre mecs… normal.
Mais bon, il avait au moins la vengeance d’avoir fait chier l’anglais qui ne s’attendait pas à avoir le même genre d’œuvre d’art sur le visage. Son regard alla vers la porte en verre, il espérait qu’Erin allait empêcher l’anglais de se débarbouiller.


Nathalie Dumond

Elle prit une grande inspiration pour ne pas lui voler dans les plumes. Qu'Erin et lui lui rende la monnaie de sa pièce pour le baiser volé à Alex, elle voulait bien, mais il ne faudrait pas qu'il la prenne pour une andouille non plus. La jeune femme sentit son visage se figer, comme à chaque fois qu'elle tentait de masquer sa colère, et ses yeux s'assombrir.
« Que tu te venges de ma vengeance, je veux bien le comprendre, mais ne me prend pas pour une conne. Tu sais très bien de quoi je parle. »


John Sheppard


Oula, il la sentait au bord du gouffre et la soufflante n’allait pas tarder s’il joue au con. A vraiment c’est impressionnant cette jalousie maladive.
« Oh ça… une nouvelle décoration à la mode » il se rapprocha d’elle amusé, prenant appui sur l’accoudoir de la jeune femme et sans prévenir lui faire des bisous sur la joue pour la marquer il avait l’œil luisant « Je t’aime un peu » Bisous « Beaucoup » bisous « A la folie » bisous « Hum… énormément ma jalouse ! »

Nathalie Dumond

John s'approcha d'elle avec un petit sourire espiègle, balayant sa réflexion sur ses « peintures de guerre » d'une boutade. Nathalie pinça les lèvres et secoua légèrement la tête. Il n'y avait rien à faire, il ne prenait rien au sérieux quand il s'agissait de leur couple, mais d'un autre côté, elle ne se sentait pas la force de se disputer avec lui. Elle était fatiguée... vraiment très fatiguée entre ses mauvaises nuits et les deux postes qu'elle assumait depuis qu'Elia était hors service et Karola partie se ressourcer sur Alpha.
Elle sursauta légèrement quand elle sentit les lèvres barbouillées de John se poser sur sa joue et le regarda en hochant un sourcil quand il commença la petite litanie des « je t'aime... », remplaçant les pétales de la marguerite par des baisers.
Quand il arriva à « énormément », la jeune femme devait bien reconnaître qu'elle avait déjà commencé à fondre. Elle était incapable de rester fâchée bien longtemps contre lui quand il était aussi tendre, mais elle se referma en l'entendant la traiter de « jalouse ». Elle ne l'avait jamais été avant lui et elle détestait ressentir ce sentiment.
« Je n'avais jamais été jalouse avant toi. Il faut croire que je t'aime plus que les autres. Le jour où tu pourras te faire léchouiller le visage par n'importe qui sans que je trouve à y redire, il sera trop tard pour te poser des questions. » dit-elle doucement en tournant vers lui son visage constellé de traces écarlates.

John Sheppard

Il avait été content de la voir fondre pour désamorcer la bombe qui risquait de lui éclater au visage. Mais elle se raidit quand il lui dit qu’elle était jalouse. Pourquoi mal le prendre ? C’est un fait, alors pourquoi le nier et dire quelques choses de parfaitement blessant ? La jalousie n’est jamais vraiment bonne surtout à ce degré. Il soupira, s’éloignant d’elle, pour prendre un mouchoir et commencer à frotter son visage. Il n’avait pas de patience à supporter des sous-entendus où autre chose. Il n’avait envie de pas grand-chose depuis sa sortie de son coma, laissant ses démons de le torturer. Un peu de folie, lui faisait du bien et même si c’est mal de jouer sur la jalousie de l’autre, il faut bien en rire et parfois oui faire le con. Il avait essayé de lui donner une raison de bien le prendre et comme elle s’était braquée tant pis pour elle.

« Ce n’est pas de l’amour d’être jaloux, mais de la possession et un manque de confiance. Mais tant pis, ce n’est pas grave j’ai choisie après tout. Tu iras t’arranger avec Erin si tu veux lui râler dessus, elle est à côté. » il avait dit ça sur un ton morne, finissant de retirer les traces roses. Il retourna vers elle, pour lui faire un baiser cette fois sans marque « J’ai des rapports à lire, on se voit plus tard » il fit demi-tour pour passer la porte vitrée et rejoindre les deux cadres.


Nathalie Dumond

Nathalie regarda John d’un air agacé pendant qu’il achevait de se démaquiller. Elle ne se considérait pas comme particulièrement jalouse, voire bien moins que certaines pourraient l’être dans de pareilles circonstances, et pourtant, à entendre John elle était presque à la limite de la pathologie mentale.
« Je ne pense pas que le fait de me montrer agacée parce que mon compagnon vient me voir avec des traces de rouges à lèvre partout sur le visage et le cou fasse de moi quelqu’un de particulièrement possessif, mais après tout, si ça t’amuse… »
Elle ouvrit un tiroir pour en sortir une lingette et se débarbouiller un peu avant de se replonger dans son boulot.
« Bonne lecture. » répondit-elle d’un ton froid avant de le regarder rejoindre ses deux autres cadres.






Alex/John



Le militaire n’accorda aucune réaction à sa compagne, il fallait qu’elle choisisse la voie de la colère et bien soit il n’avait plus rien à faire ici, après lui avoir tendu une perche tendre. Qu’elle s’offusque de sa propre jalousie si ça l’amuse. Il n’en reste pas moins qu’elle l’est quand même. Du moins trop à son goût et cela le pesait. Dans un sens, tout la pesse en ce moment.
L’anglais avait effacé lui aussi ses marques et travaillait sur son ordinateur silencieusement, quand la porte s’ouvrit sur un John démaquiller et au visage neutre. Alexander tourna la tête avec une moue pincée, sans surprise Nathalie n’avait pas dû aimer. Il ne fit pas d’humour.
« Ce fut une mauvaise idée … »
« Non, ce fut amusant, mais elle n’a aucun recule sur sa propre jalousie. Ce n’est pas grave ça lui passera »
« Tu es certain ? Faut pas que ça crée un conflit entre vous »
« Le conflit est toujours là, depuis le début de notre relation Alex, donc un de plus ou un de moins »
L’anglais se leva prestement pour toucher l’épaule de son ami « Ne dit pas ça voyons »
« Si je le dis, c’est un fait. On s’aime mal mais on s’aime quand même. » Il haussa les épaules « Ce n’est rien ne vous en voulez pas. Moi ça me changer les idées » il fit un maigre sourire. « Faut que j’aille faire ma paperasse, je n’ai pas envie de penser »
« Tu as arrêté de vouloir penser depuis que tu es sorti du coma »
« Hum »
« Tu vas voir Evelyn ? »
« Non »
« Vas-y, avant que tu nous fasses une dépression John. Et je suis sérieux, ce n’est pas l’ami qui te parle mais ton supérieur »
« Ça passera, j’ai le cafard mais ça va »
« Depuis 1 mois John. »
« Je vais bien là »
« Non tu ne vas pas bien, tu viens constamment me taquiner dans l’unique but d’oublier, alors tu ne discutes plus, tu y vas maintenant et je t’y emmène ! »
L’homme voulut répliquer, mais l’anglais le poussa lui montra la porte d’un air sévère et froid. John, s’inclina.


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Lun 3 Avr - 21:27

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Erin Steele


Erin restait silencieuse dans son coin. Elle écoutait les deux hommes discuter, sans interférer. Ça servait à ça les amis après tout et s'il s'était disputé avec Nathalie, elle était en partie responsable. Après tout elle ne connaissait pas vraiment la belle rousse ni les réactions qu'elle pouvait avoir, et à toujours jouer, c'était possible de froisser quelqu'un. Et comme d’habitude avec l'américaine, un sentiment de culpabilité s’empara d’elle. Elle laissa les hommes s’en aller, resta un moment sur place, dans le fauteuil du bureau d’Alex, puis finalement elle se décida. Elle s'était frottée la bouche pour ne pas en rajouter. Erin passa par la porte attenante au bureau d’Elia.
« Nathalie ? Nous pouvons parler. J'aimerai… m’excuser. »

Nathalie Dumond


Nathalie soupira après le départ de John. Encore une fois il n'avait pas été capable de prendre en compte le ressenti de sa compagne. Encore une fois il avait retourné la situation en lui donnant l'impression qu'elle était la seule fautive. Elle en était la de ses ruminations lorsqu'elle entendit la porte de communication s'ouvrir.
Elle leva les yeux et vit entrer Erin. Elle ne la connaissait que de vue jusqu'à maintenant. Elle sentit son cœur se serrer légèrement. Elle ne se sentait pas le courage d'affronter ce genre de situation maintenant. Mais, elle n'en aurait pas vraiment le choix. Elle leva un sourcil surpris lorsqu'elle entendit les mots que la brune prononça.
« Vous excuser ? Mais de quoi ? »
« De vous avoir renvoyez John maquillé. À force de jouer avec Alexander, je perds des fois la limite du raisonnable. » Elle haussa des épaules. Inutile d'y aller par quatre chemins.
« Erin, vous n'avez pas à vous excuser, vous n'êtes pas responsable. »
Elle lui sourit doucement en lui montrant la chaise en face de son bureau, l'invitant à s'asseoir.
« La seule chose qu'on pourrait se reprocher l'une l'autre serait d'être entrée dans leur petits jeux débiles. » Elle pinça les lèvres avant d'ajouter « D'ailleurs, je trouve qu'ils vont trop loin. Surtout John, il se comporte comme s'il n'y avait plus de limites, comme si l'amusement excusait tout. »

Erin Steele


Erin lui rendit son sourire, avant de tirer la chaise et de s’installer. La dernière fois qu'elle s'était retrouvée avec l’assistante du Major Frei, la représentante, elles cuisinaient Pierson pour qu’elle avoue avoir menti à propos de John.
« Je suis assez joueuse aussi et là c'était mon idée. Je l’ai piégé, je dois le reconnaître et pour le coup ils n’y étaient pour rien. Alexander a eu le droit au même barbouillage. » Erin marqua une pause, la mine pensive. Elle ne bottait pas en touche les propos de Nathalie. Elle avait saisi qu'il y avait un problème de fond sous-jacent avec le Colonel.
« Quant à son comportement… c'est peut-être sa façon à lui de remonter le pente, il a toujours été quelqu'un qui avait de l'humour. Mais je concède que ça ne doit pas vous causer du tort… » Elle laissa sa phrase en suspension​, histoire d’inciter la française à poursuivre si elle le souhaite.

Nathalie Dumond


Nathalie se frotta son visage fatigué.
« Je peux vous offrir un café ? Je crois que j’en ai bien besoin. »
Sans attendre la réponse de la jolie brune, elle se leva pour lancer la cafetière avant de revenir s’asseoir.
« Erin, je sais que vous êtes joueurs tous les trois, ce n’est pas le souci. Mais, je trouve qu’en ce moment John pousse les limites bien trop loin. Et je sais pourquoi vous avez fait ça. C’est moi qui ai lancé les hostilités en rentrant dans leur jeu ce matin. Je n’aurais pas dû embrasser Alexander. Moi aussi je me suis laissée aller à entrer dans leur délires »
Nathalie soupira.
« John trouve que je suis jalouse, mais je sais qu’il l’est aussi. Je me suis dit qu’en me voyant entrer dans le jeu et embrasser un autre en sa présence, il comprendrait que ce jeu allait trop loin et que ça les calmerait tous les deux. Je ne pensais pas que ça simplifierait les choses. Je vous promets que ça ne se reproduira pas. »
La jeune femme se releva, servi deux cafés et posa les sur le bureau devant elle.
« Je m’inquiète pour John. » avoua-t-elle « Je m'inquiète aussi pour nous. » ajouta-t-elle après un silence. « Je sais que pour lui c’est une façon de fuir la situation actuelle. Mais je dois reconnaître que cette situation commence à être difficile pour moi aussi. Moi aussi je suis fatiguée, moi aussi je fais des cauchemars toutes les nuits. Je dors très mal, je suis épuisée, et de ce fait plus irritable. J’ai peur de ne pas être capable de me contrôler très longtemps s’il continue ses conneries très longtemps. Et dans les l’état où nous sommes tous les deux, j’ai peur que notre relation ne survive pas à une explication trop vive. »
Elle baissa le nez vers son café en serrant les dents.
« En ce moment il se comporte comme si je n’étais rien d’autre qu’un jouet pour lui. Il ne tient pas compte du fait que moi aussi j’ai souffert de ce qui s’est passé, que moi aussi j’ai été traumatisée et que je me dois me battre contre mes propres démons. J’ai l’impression qu’il ne réalise pas à quel point son comportement peut être blessant pour moi…. Enfin, je préfère me dire qu’il n’en a pas conscient, plutôt que de me dire qu’il s’en moque complètement »


Erin Steele


Erin n'était pas fan du café, elle n’en buvait pour ainsi dire jamais. Elle trouvait cette boisson bien trop amère, ce qui l’obligeait à sucrer à outrance. Néanmoins elle n'eut pas le loisir de décliner poliment que la cafetière faisait son office. Qui plus est Nathalie se lança. L'américaine espérait faire parler la française et pour le coup, elle dû reconnaître que la mission était largement réussie. Elle la laissa dérouler, hochant de la tête aux moments opportuns, ou accueillant avec un sourire bienveillant certains passages. Elle ne lui en voulait absolument pas pour le baiser. C'était parti d'un délire et sincèrement, il n’y avait pas mort d’homme. Il était certain qui si ça devait être récurrent, ça en deviendrait un, de problème, mais ça ne le serait pas et la rouquine s’en excusa deux fois, tout en promettant de ne plus recommencer.

La jeune femme murmura un merci quand la tasse arriva sur son bureau, laissant toujours Nathalie s’exprimer. Cela n’allait pas être évident à commenter ou à analyser, il y avait en effet beaucoup d’informations. Ce monologue venait surtout d'un besoin de parler et Erin doutait fortement que Karola, pour qui Nathalie travaillait, soit la plus à même de lui prêter une oreille attentive. Surtout en ce moment où elle avait besoin de passer un cap. C'était une constante chez la consultante : les gens se confiaient facilement à elle. Cela ne l'embêtait pas outre mesure, loin de là.

« Ce n'est pas une situation évidente, en effet… » commença Erin dans le seul but de mettre en place ses pensées. Elle ne revint pas sur l'épisode du baiser à Alexander. L’affaire était classée et puisqu'il n'y en aurait pas d'autre, ça ne servait à rien d’en rajouter. Et ne pas relever permettait de faire comprendre à Nathalie que certes, il n’y avait pas de problème, mais que ça aurait pu en être un et qu'il fallait en rester là. Et puis franchement, Erin avait suffisamment de matière à réfléchir sur la suite des propos de la rouquine. « De ce que j'entends, vous avez le sentiment d'être prise pour un jouet, et qu'il ne considère pas votre souffrance, inconsciemment j'ai bien compris, autant qu'il le devrait, en adoptant une attitude fuyante par le biais du second degré et du jeu. » Là c'était pour la partie résumé du problème, afin de mettre le doigt là où le problème était vraiment.

Elle posa ses mains autour de son café elle aussi, appréciant la chaleur de la tasse. Elle n'y toucha cependant pas pour le moment.

« Je ne connais pas votre mode de fonctionnement ni les tenants et les aboutissants de votre couple, ni même les ressentis de John, je ne le côtoie pas suffisamment. » Erin marqua une pause, en s’appuyant contre le dossier de la chaise, la tasse dans les mains. « J'ai l'impression que vous avez un problème pour communiquer réellement. Alors je ne sais pas si c'est l’un ou l’autre qui n’est pas réceptif, ou les deux… C'est toujours comme ça ? Des discussions qui virent en disputes ? L'officialisation de votre couple est récente, peut être devriez-vous profiter que ce ne soit plus un secret pour vous réunir à deux avec un “médiateur” qui permettrait de vous faire discuter une bonne fois pour toute. Peut-être que John ne voit pas vraiment votre vision des choses ou n’en prend pas conscience et peut être également que vous ne voyez pas ce que lui veut vous montrer. »

Erin pataugeait un peu. Elle n'était pas psychologue et surtout, elle ne se sentait pas d'interférer dans la vie d’un couple. En plus de ça, elle ne connaissait pas suffisamment Nathalie pour connaître sa façon d'être et de se comporter, comme une amie pourrait le savoir. Néanmoins elle pouvait jouer les interfaces de dialogues s'ils le souhaitaient. Des fois mettre à plat avec quelqu'un qui centre la discussion en canalisant les deux caractères pouvait s'avérer utile. Ou pas. Mais bon, il fallait tenter des choses. La brune, par politesse, avala une gorgée assez conséquente (ça diminuait le contenu plus vite comme ça) de café noir. Elle masqua avec sa tasse son nez qui venait de se plisser tandis qu’elle faisait tout pour ne pas faire une grimace quand le goût s’empara de son palais.

Nathalie Dumond


Nathalie écouta les conseils d’Erin avec intérêt, même si, tout ce qu’elle proposait elle l’avait déjà envisagé.

« Je ne dis pas que John ne m’aime pas, loin de là. Juste qu’il a tendance à me considérer comme plus forte que je ne suis, suffisamment forte pour ne pas avoir besoin de lui. Comme sur Paradize… » Son cœur se serra au souvenir des évènements de cette nuit-là et au comportement de John, qui s’était montré attentif et encourageant avec tout le monde, sauf elle. Bien sûr, à l’époque, leur relation était secrète et il n’avait pas voulu attirer l’attention sur eux en montrant son inquiétude pour la jeune femme. « Moi aussi j’ai morflé, pour moi aussi cette période à été horrible, mais je ne peux pas l’exprimer. Même quand il s’est réveillé, je n’ai pas pu exprimer mon soulagement et ma joie comme je l’aurais voulu. Pendant que lui multiplie les blagues et les facéties pour masquer son mal être, je suis aussi obligé de masquer ce que ressens, sauf que chez moi ce n’est pas un choix, qu’il soit conscient ou inconscient. C’est juste une obligation si je veux le garder. »

« En fait, John ne supporte pas de me voir exprimer quelques sentiments que ce soit, à part de la joie. Si j’ai le malheur de laisser échapper quelques larmes en sa présence, il devient cassant. Je suis sûre que quand il est venu me rejoindre le visage plein de trace de rouge à lèvre, il s’attendait sincèrement à ce que je rigole avec lui. Il ne supporte pas que je puisse être agacée par certaines de ses facéties que je trouve cruelles pour moi. Il ne supporte pas que je montre une pointe de jalousie, même quand il fait tout pour susciter cette émotion que je déteste chez moi »

Nathalie baissa les yeux. Cette conversation lui faisait du bien, tout en étant douloureuse. Elle l’obligeait à mettre le doigt sur certaines choses qu’elle aurait préféré ne pas voir.
« Je sais qu’il a beaucoup souffert de ce qui s’est passé en janvier. Il est probablement une des personnes qui en a le plus bavé. Je ne le nie pas, mais il ne se soigne pas. Il a préféré se cacher derrière ses facéties et ses blagues plutôt que d’aller voir quelqu’un qui pourrait vraiment l’aider. Quand j’ai le malheur de le lui suggérer, il se fâche, disant que tout va bien. Que tout ce dont il a besoin c’est de reprendre les explorations qu’il étouffe à être cantonné dans son bureau. »

Elle leva les yeux vers Erin.
« Je sais qu’il fait des cauchemars, même s’il dort comme une souche à cause des somnifères. Il me cache qu’il a besoin de cachet pour dormir, mais je ne suis pas aussi idiote qu’il le croit. Il ne dormirait pas comme une souche sans ça. Ses cauchemars le réveilleraient. Moi je dors mal. Je le sens bouger, je le sens se débattre, voir même crier. Mais il ne l’admettra pas. Pour lui ce serait un aveu de faiblesse. Et le fait que notre histoire soit maintenant officielle ne fait que rendre les choses encore pire. Il ne le voulait pas. Il trouvait confortable notre relation clandestine. Ça aussi ça le contrarie. Alors, aller voir quelqu’un… je crois que si je lui parle de ça, il va purement et simplement me jeter. »

Nathalie baissa les yeux sur son café et en prit une gorgée, laissant la chaleur du breuvage dénouer un peu la crispation de sa gorge qui commençait à devenir douloureuse et lui faisait craindre de se mettre à pleurer.
« Pourquoi faut-il que ce soit si difficile d’aimer ? » demanda-t-elle dans un murmure avant de relever les yeux vers Erin et de lui offrir un petit sourire et un haussement d’épaule.


Erin Steele


Erin tiqua quand Nathalie évoqua le sujet de Paradize. Elle n’en gardait pas un bon souvenir, et il était vrai que John s’était montré comme un phare dans la nuit noire ce jour là. S’il n’avait pas été là, elle n’en serait surement pas revenue. Maintenant qu’elle connaissait la situation des deux amants d’alors, Erin culpabilisait un peu de son comportement ce jour là. Enfin, au-delà de ça, elle ne vivait pas très bien, même si désormais, elle avait accepté, la façon dont elle avait géré tout ça et surtout, sa faiblesse. Il est vrai qu’elle avait demandé beaucoup de temps à Sheppard et du coup, peut-être n’avait-il pas pu en prendre suffisamment pour sa bien aimée. Après, Nathalie lui confia qu’il ne voulait pas que ça se sache, et peut-être que le prétexte Erin était suffisant pour se détourner à moindre frais de la rouquine.

Néanmoins, comme lors de l’échange précédent où Nathalie s’était lancée dans une logorrhée de paroles, l’américaine ne moufta pas, la laissant dérouler ce qu’elle ressentait. Si ça pouvait lui faire du bien, c’était là l’essentiel, et écouter ne lui demandait pas beaucoup d’effort, elle qui avait l’habitude des conversations orales et des débats. Elle enregistrait facilement et elle pouvait synthétiser tout ça aisément ensuite, même si pour le coup, l’exercice dans son contenu n’était pas habituelle. Oh, Erin avait passé des soirées avec des amies à papoter des problèmes de cœurs de l’une ou l’autre, mais ça commençait à dater. Erin laissait son regard fixé sur la française, tandis que celui de cette dernière oscillait entre Erin, ses mains et sa tasse de café. Normal après tout, ce n’était jamais simple de parler de tout ça. De temps en temps, la consultante regardait ailleurs, afin de ne pas la mettre encore plus mal à l’aise.

A sa dernière petite question, qui marquait une sorte de conclusion à l’ensemble de ses propos, Erin haussa elle aussi des épaules, n’ayant pas de réponse toute faite pour cela.

« Parce que si c’était simple, ça n’aurait rien de beau », finit-elle par dire en prenant en exemple intérieurement sa propre relation avec Alexander. C’était bateau comme réponse, mais cela ferait l’affaire. Elles n’étaient pas là pour disserter de la beauté de l’amour au travers de la souffrance de ce dernier. Comme elle le pensait souvent, l’amour était une facette d’une lame, la haine son revers.

« Quant à John, j’ai bien peur que ce soit sa façon de fonctionner. Chacun de nous gérons différemment les émotions que nous vivons, et son mal être s’exprime aussi par sa grossièreté dans ses facéties à votre encontre. Il veut se préserver, c’est un homme, c’est normal j’ai envie de dire », osa-t-elle, tout en souriant. « Il ne faudrait pas que vous remettiez en cause ce qu’il a dans le pantalon parce qu’il montre un petit brin de faiblesse. En plus, vous cumulez, vous avait choisi un militaire, qui plus est un haut gradé ! Il faut avoir une force de caractère importante pour en arriver là, et ça écrase souvent les autres. » Elle tentait un peu d’humour pour la faire sourire, même s’il y avait surement un fond de vérité dans tout ça.

Enfin cela n’excusait pas le fait qu’il se braque quand Nathalie évoquait sa propre souffrance pour obtenir du soutient. Il se montrait donc cassant ? Pour Erin, cela voulait simplement dire qu’il n’avait pas grandi dans sa tête. Il restait un enfant, dans le corps d’un adulte, et assumer le déplaisir de tout ça était difficile pour lui. Elle fit un sourire à Nathalie, tout en reposant la tasse de café à moitié vide sur le bureau. Finalement, elle n’avait pas le courage de la boire. « Je crois qu’un ami vient de lui conseiller d’aller voir quelqu’un, et peut être que s’il refuse… Il s’en ouvrira à lui, Alexander sera de bons conseils, je n’en doute pas. » Elle préférait se montrer optimiste. Après tout, elle les avait laissé ensemble alors que l’anglais allait l’emmener manu militari voir la psychologue. Ou autre. Elle embraya :

« Est-ce que vous avez déjà essayé de discuter avec lui de tout ça ? J’imagine que oui, mais de vous exprimer sur le fait qu’il vous blesse quand il se montre cassant ? Est-ce qu’il vous donne des arguments valables ? »

La jeune femme sentait la réponse du style « oui et c’est un dialogue de sourd et on finit par s’engueuler. » Que pouvait-elle opposer à ça ? Ou s’en parler d’opposer, que pouvait-elle donner comme conseil pour faire évoluer les choses ? Elle sentait que John gérait les choses comme ça, et que Nathalie voulait lui imposer une façon de les gérer qui lui serait plus adaptée à elle, mais pas à lui, d’où le conflit permanent. Un couple qui ne se comprend pas en somme. Et là, à part faire des concessions… Il n’y avait pas de miracle.

Nathalie Dumond


Nathalie eut un petit sourire en entendant la consultante répondre à sa question rhétorique. Elle ne pouvait qu’être d’accord, après tout, ça serait surement un peu ennuyeux une relation “parfaite”.

Elle écouta la suite en hochant la tête et releva les yeux brusquement quand elle l’informa qu’Alexander venait de conseiller à John d’aller voir quelqu’un. À tous les coups, ne pouvant le reprocher à l’anglais, il finirait par le lui reprocher à elle. Mais d’un autre côté, peut être que ça ferait du bien à John de pouvoir parler à un professionnel.

« Bien sûr que j’ai essayé de lui en parler. Mais, il considère que c’est de ma faute. En fait, j’ai parfois l’impression qu’il n’aime que l’image qu’il a de moi. Quand je n’y corresponds plus, que je suis moins forte que ce qu’il voudrait, moins drôle, il se braque et me reproche mon comportement. Je veux bien faire des efforts, faire des concessions, mais j’avoue que je commence à trouver un peu lassant d’être la seule à en faire et que ça ne lui convienne jamais. »
Elle soupira et fini son mug.
« Enfin, c’est comme ça. Je suis obligée de faire avec » ajouta-t-elle en guise de conclusion.

Erin Steele


Cela fit réagir la française quand elle l’informa que John venait d'être conseillé par Alexander sur un sujet qu'ils avaient manifestement abordé sans succès.
Erin se passa la langue sur les lèvres, réfléchissant à sa prochaine réponse suite aux propos de Nathalie. Elle se sentait continuellement mise en cause, avec cette impression d'être incomprise et d'être la seule à faire des efforts. L'américaine ne savait pas trop ce qu'il en était dans leur couple mais si la française avait ce genre de ressenti, cela venait bien de quelque part. De toute façon, dans la position d'écoute dans laquelle elle était, Erin n’avait, pour conseiller Nath ou, à tout le moins, lui parler, que ce que cette dernière pouvait lui dire. Elle avait la version de la rouquine et rien d'autre. Cela dit, c'était largement suffisant pour discuter ensemble. Aujourd'hui, les moments où quelqu'un prenait le temps de vous écouter étaient de plus en plus rare.

« Oui et non. Vous n'êtes en rien obligée de faire avec. Ce n’est pas continuellement à vous de vous adapter, ni l’un ni l'autre ne trouvera son compte et vous allez finir par vous séparer en de mauvais termes. » Erin n’avait pas spécialement envie d’aller sur le terrain de la séparation, aussi n'évoqua-t-elle pas plus cette solution radicale et définitive aux problèmes de couple. « Vraiment, de ce que j’entends, vous avez un problème de communication. Peut-être que John fait des efforts et vous ne les voyez pas, et peut être que lui ne voit pas ceux que vous faites. »

Erin jeta un coup d'œil à sa tasse. « Et je suis désolée mais je vais avoir du mal à finir mon café, ça ne passe pas ce matin. » Elle accompagna cette déclaration d'un sourire. La jeune femme persistait à penser qu'il leur fallait une tierce personne pour calmer le jeu entre eux deux et discuter du fond du problème en posant des mots, en canalisant les passions.

Nathalie Dumond


Nathalie regarda la tasse dans la main de la consultante. Elle avait été tellement perturbée par les dernier événements qu’elle n’avait même pas eut la présence d’esprit de se demander si la jeune femme aimait ce breuvage. Elle se sentit un peu mortifiée. « Oh… laissez-le, je suis désolée, j’aurais dû vous proposer quelque chose d’autre. Je n’ai même pas pensé que vous pourriez ne pas aimer.” Elle lui fit un petit sourire d’excuse « Promis, la prochaine fois, je m’arrangerai pour avoir quelque chose d’autre à vous offrir. »

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Lun 3 Avr - 22:40

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Une journée parfaitement normale


PART 11 : Une aile brisée

// Prendre en compte le non verbale dans le sens d'une discutions sincère avec du non verbale sur la tristesse et le fait que les paroles ne sont pas toujours la pensée //


L’anglais et l’américain avait quitté le bureau, laissant Erin seule, même s’il y a de forte chance qu’elle aille voir Nathalie. Cela était une évidence pour Alexander, connaissant son amie et compagne, le remord devait la prendre. Et cela ne serait pas Erin, si elle ne s’excusait pas. Et dans un sens, cela serait pas plus mal que l’américaine aille voir la française, histoire qu’il n’y ait pas des griefs en plus contre le jeune couple. Il serait dommage que Nathalie prenne en grippe Erin et Alexander à cause de cette blague.

John, n’y mettait pas beaucoup de bonne volonté en marchant, le britannique le voyait bien. Pourtant, il resta silencieux, ne voulant pas amorcer la conversation, il savait qu’il allait mal et c’est au colonel d’amorcer une perche, se mettait à sa place, il n’aimait pas qu’on lui tire les vers du nez alors il respectait l’intimité de son ami. Finalement, en quittant la zone administrative pour marcher jusqu’au téléporter afin de gagner l’infirmerie, John stoppa. Tel un cheval refusant l’obstacle, secouant la tête.

« Tu as autre chose à faire que me donner la main Alex… laisse moi je vais me débrouiller, je ne suis plus un enfant, même si je n’ai pas grandi dans ma tête »
« Oui, hors si je tu ne t’accompagne pas tu n’iras jamais de toi même. Faut parfois accepter de se faire aider »
Le militaire soupira. Son regard était fuyant et emplis d’une gêne compréhensible.
« Je n’ai pas envie de voir un psy »
« Personne n’a envie, mais si cela te permet d’aller mieux »
« Je ne sais pas, c’est ridicule, ce sont des préoccupations d’un gamin. D’un enfant de 40 ans qui refuse de vieillir » Alexander, tourna la tête et le regard quelques secondes, l’observant attentivement.
« Rien n’est ridicule John »
« Je me trouve inutile, Caldwell aurait dû reprendre mon poste, ça aurait été plus simple pour tout le monde. » la voix de l’homme était plus sombre, alarmant l’anglais, qui le prit par l’épaule pour l’entrainer loin des oreilles indiscrètes. Il sentait que John allait cracher les morceaux, que cela soit via des phrase acerbes ou en vidant son sac. Il en était arrivé à cette conclusion en voyant ses mains tremblées et trouver refuge dans ses poches de son treillis.
« Où allons-nous ? »
« Dans un coin, moins exposé au passages » John n’était pas bête et se laissa faire. Ils trouvèrent une salle qui servait au repos des soldats. L’anglais poussa son ami dedans. John moulinait dans sa tête depuis qu’ils avaient quitté le bureau et ne savait pas quoi faire, mise à part se montrer de mauvaise volonté ou suivre le responsable. Tout dans sa gestuelle trahissait la honte et le dégoût envers sa propre personne. Alexander se mit devant lui, après avoir fermée la porte, les bras croisées.

« Pourquoi tu dis ça ? »
John soupira, commençant à arpenter la pièce de long et large tel un lion en cage.
« Regarde-moi et dis-moi sincèrement si tu me trouves à la hauteur de mon poste de haut responsable ? »
« Tu ne serais pas encore là, si ce n’était pas le cas »
« Entre moi et Caldwell, tu ne trouves pas qu’il y un gouffre ? »
« Si, vous avez des méthodes différentes et les deux se valent, aucun n’est meilleur que l’autre John. Tu n’as pas à complexer. Il est de l’ancienne école et toi tu es innovant »
« Eh bien c’est peut-être ça le problème. Je suis un militaire, je dois me conformer à ce fichu code et cela n’est pas le cas »
« Et grâce à ton manque d’obéissance aux règles, tu as pu sauver de nombreuses vies qui auraient été sacrifiés avec ce même code. Ne te compare par au colonel veux-tu ? Tu n’as rien à gagner à faire cela. Tu peux prendre des éléments qui marches avec son commandement si cela te chante mais en aucun cas cela t’apporteras la qualification d’être mieux ou moins bien que lui. Tu as fait tes preuves, tu vis autre chose que d’être le commandant d’un vaisseau, tu n’as pas le même âge, tu n’es pas de la même génération. » Il fit une pause avant de reprendre de son tout calme « Arrête de te fouetter avec le nom de Steven Caldwell. Arrêt de te remettre en question à cause d’un code militaire John, tu as été choisi pour commander cette base, cette base qui n’a rien à voir avec une base militaire sur terre ou un vaisseau. ».

Les deux hommes se regardèrent, le soldat savait qu’il ne pouvait pas contrer ce genre d’argument… argument qui dans un sens lui faisait du bien à attendre. Il soupira, passant une main sur son visage.
« Je … tu as raison. Je ne sais pas pourquoi je complexe autant »
« Tu as peur qu’on te dise que tu es incompétent et qu’on te compare au colonel, qui pour le SGC est un homme proche de la perfection militaire ? »
« Oui…toute ma carrière on m’a reproché mon fonctionnement. Me disant que je ne serais jamais plus que caporal »
« Ils doivent avoir des aigreurs d’estomac maintenant »
John ricana « Oui et même en étant commandant, on a voulu me virer… je me dit que finalement avec les événements de janvier, il aurait peut-être fallu laisser Caldwell prendre la main. »
« Et tu crois qu’il aurait vu ? John… voyons, personne ne l’a vu venir… je me trompes ou sous couvert de ton aigreur envers cet homme tu dissimule une forme d’admiration ? Steven Caldwell n’est pas un être parfait, il aurait été berner comme tout le monde qu’il soit ou non aux commandes cela aurait été pareil. »
« J’ai l’impression que si j’étais plus comme lui, il aurait moins de problèmes… moins d’insubordinations ou d’évènement choquant pour les gros bonnets du SGC »
« Tu serais surtout pas du tout adapté aux modes de fonctionnement de cette cité. Le colonel est parfait dans son rôle de commandant, il fait en sorte que sa façon de faire correspond à son environnement en choisissant jusqu’au dernier boulons du dédale. Ici, sur Atlantis, il ferrait face à d’autre difficulté qui le mettrons à mal. Lui en responsable militaire, ça serait un autre environnement et situation point. Pas mieux ni pire, différent. » il s’approcha lui mettant une main sur l’épaule. L’anglais n’était pas contact mais savait que son ami avait besoin d’un geste de soutiens. John hocha péniblement la tête.
« C’est ridicule… cette peur stupide de ne pas être à la hauteur »
« Ce n’est pas à cause de Caldwell que tu nous fais un coup de grisous… non ? Car si c’est ça, oui c’est ridicule monsieur Sheppard » répliqua l’anglais d’un ton taquin, qui trouva en écho un faible sourire chez son vis-à-vis.

« Non en effet … je me sens inutile et nul… en janvier, j’ai passé mon temps en prison, trahis par mes hommes, des hommes que je pensais saint et qui pendant 1 an ont magouillés, violés et battus des femmes et des hommes…personne n’est venu me voir, je n’ai rien vu, je suis aveugle. Et après on m’a empoisonné… et Weir a voulue m’évincer à cause de quoi ? D’une relation amoureuse qui m’aurait fait perdre toute crédibilité ! Tu parles d’un leader ! Je me sens faibles, je me sens pathétique… »
« Tu oublies, que tes hommes « saints » sont venu te soutenir, le sergent Eversman à braver le major Woolsey pour rester avec toi, Ford est venu, Fuller et Ross… Sans parler de Frei. Certes ils ont dû t’arrêter mais cela n’a pas dû être évident pour eux. Tu es respecté et aimé de tes hommes John. Ce qui est arrivé, personne ne l’a vu. » Il le força à arreter de marcher comme un lion, pour qu’il se pose et respire.
« C’est vrai…Matt à fais une tente en vêtement rose… on dit beaucoup de chose sur lui, mais ça reste un brave gars…les autres aussi… tu vois je ne vois que mon nombril. » un sourire doux se figea sur les lèvres de John.
« Tu es un bon commandant, tous les militaires le diront et aucun ne t’a cru coupable. Je n’ai jamais entendu de grosse critique sur toi, sur Frei oui, mais le mot « Sheppard » est sacré dans toutes les bouches de soldats. Qui peut se gargariser d’avoir ça ? Très peu de responsable militaires… » John hocha la tête avec un sourire plus franc cette fois.
« Oui c’est vrai. »
« Quand à Weir, elle était manipulée »
Il soupira « Certes, mais il facilement maintenant de m’écarter, suffit de brandir l’argument « Nathalie » et voilà. Je suis étonné que Caldwell ne m’ait pas fait de remontrance. Enfin il doit attendre que je me plante à cause de ma relation »
« C’est normal, quand on va mal. Non, je ne pense pas que le colonel soit ainsi. Tu te fais du mal tout seul. Certes, cela a un impact mais tu as toujours su resté partiale. Paradize en a été un bon exemple »
« Et je l’ai payé par une crise d Nathalie qui a failli me quitter. »
« Pourquoi donc ? »

« Je ne me suis pas occupée d’elle. J’ai préféré soutenir Erin qui était en état de faiblesses ou les autres personnes qui avait besoin de moi. Après oui, c’est vrai, je ne me suis pas trop occupé d’elle. Mais j’avais une équipe à ramener en vie, des indiens qui voulaient nous tuer, Erin qui était affaiblie, Britt en pleins délire, Matt assommé, une cuisinière disparue et un militaire qui boite. Seul Nathalie n’avait rien de physique, elle pouvait avancer. Certes mentalement, elle allait mal, mais j’ai préférés me concentrer sur ceux qui pouvait nous retarder ou en danger éminent. » Il soupira agacé « Connement, je me suis dit qu’elle était suffisamment forte pour tenir pour avancer…j’étais fier d’elle, fier de me dire que ma petite femme qui fait si faiblarde derrière son bureau soit une femme forte et qui donne l’exemple. » Il soupira « Et après elle s’est fait attraper par les indiens… j’ai senti que j’allais péter un câble, j’ai envoyé chié Matt, j’étais en colère, j’avais peur, peur de la perdre…alors ont partis les sauver, je me suis diriger directement vers elle pour la sauver. Elle était folle, une véritable guerrière, elle faisait peur. Et bon dieu une tueuse… elle s’est battue, je me suis battu avec elle pour qu’on sauve notre peau. Elle avait été torturer et une fois encore, elle pouvait avancer au contraire d’Erin qui était à moitié dans le vide. Oui, j’ai pris Erin. Me disant que dès notre retour sur Atlantis, j’irais voir ma compagne, pour la soutenir pour lui montrer que j’étais là, car je savais que mentalement, elle venait de vriller. Mais, elle a refusé pendant 1 semaine ou deux je ne sais plus de me voir… » Il passa une nouvelle fois sa mains sur ses cheveux hirsutes « J’ai préparé un petit repas en amoureux, déposant un petit mot sur son bureau. Elle l’a vu trop tard, me posant un lapin. Je suis allé la voir, ont c’est disputer… elle aurait voulue, comme toujours que je la prenne en considération…ce qu’elle ne veut pas comprendre, c’est que j’avais toujours un œil sur elle et oui, c’est con à dire, mais si elle avait eu les mêmes signes de faiblesses qu’Erin, elle aurait eu les mêmes attentions. Elle prend trop à cœur, elle se fait des films… bref, en c’est disputer sachant qu’avant de partir ont avait déjà eu une disputer sur le fait d’officialiser ou non. Bref, je l’ai mis devant le pied du mur, la menaçant de la quitter si elle ne venait pas me retrouver avant demain. Par chance elle est venue et tout c’est arranger. »

Alexander l’écoutait attentivement. De ce que lui disait John, Nathalie a besoin d’attention, de toujours se sentir aimer par lui et sa jalousie, la rend impartiale. Il était compréhensible que le militaire se concentre sur les « faibles » (cela était peu flatteur pour Erin, mais bon physiquement ce n’est pas une guerrière) et laisse ceux qui vont bien avancer. Lui-même avait fait passer les priorités professionnelles, suite à la mort d’Harris. Erin, ne lui en avait jamais voulue, se retrouvant le soir pour débriefer ensemble et se faire « consoler ». Le mélange privé/boulot semblait être le problème de Nathalie, qui n’avait pas vu les regards de John, qui lui-même avait du mal les montrer pour qu’elle les perçoive…problème de communication encore. Alexander, hocha la tête.
« Ce fut la première fois que tu étais en mission avec elle ? »
« Oui et non, quand je suis allé chercher Ford, enfin je suis venu la sauvé, elle avait toute mon attention »
« Car elle était blessée ? »
« Oui et en danger. Dans un sens, j’étais venue la chercher elle. Quitte à abattre Ford. »
« C’est donc différent de Paradize. Comme elle ne montrait pas ou peu de signe de faibles par rapports aux autres tu as pensé qu’elle se débrouillerai et que tu la soutiendrais psychologiquement à votre retour ? »
« C’est exactement ça »
« Elle ne comprend pas, qu’en tant que responsable militaire tu ne peux pas privilégier quelqu’un ? »
« Je ne sais pas, je ne suis pas dans sa tête. Elle n’avait pas tort, j’aurais dû me soucier plus d’elle… après avec l’état de choc, elle ne pouvait pas être partiale. C’est normal »
« Tu ne l’as pas fait pour ne pas que cela se voit par hasard ? »
« Oui et non. Vu le danger de mort, je pense que si elle avait besoin, j’aurais été là, qu’importe le regard des autres… la cuisinière l’a compris d’ailleurs que nous étions ensemble… » il soupira. « Je ne sais pas quoi faire, je vais mal, elle le sait et elle va mal, pour une raison qui lui est propre. J’en suis la cause comme d’habitude. J’ai l’impression de ne pas avoir le droit d’être mal. J’ai envie d’être seul et pourtant je ne veux pas la virer de mes quartiers car je sais que ma présence lui fait du bien. Elle m’a veillée quand j’étais au coma… je ne l’aurais pas fait. Je serais venue la voir régulièrement mais pas comme elle l'a fait. Je suis moins passionné et …collant. Je ne sais pas quoi faire pour qu’elle soit heureuse et qu’elle arrête de se faire du mal. Oui elle dort, mal, moi je me shoote au somnifère ou au whisky ! Ou je vais courir à 3h du mat pour me fatiguer. Mais je n’ai pas envie de lui en parler elle a autre chose à faire… »
L’anglais l’écouta sagement, maintenant qu’il était lancé il ne fallait pas le couper
« Tu t’alcoolise souvent ? »
« Non une fois avec Gabriel. Je n’aurais pas dû car après j’étais encore plus mal avec ce traitement »
« Et les somnifères elle le sait ? »
« Non, mais elle doit s’en douter. »
« Ton traitement… il ne te rend pas bipolaire par hasard ? »
« Je crois, je passe par l’euphorie et la tristesse rapidement. »
« Bon faut en parler au Dr Beckett, j’irais le voir si tu veux »
« Je m’en chargerai, je te fais perdre ton temps »
« Pourquoi elle va mal ? » Il ne répondit pas à la perte du temps, il le prenait pour lui, qu’importe s’il bosse tard avec Richard après.
« Je suppose, que c’est à cause de moi. Que je ne suis pas assez attentif à elle, que je me comporte pas aussi bien qu’elle aimerait, que j’ai encore du mal à cheminer avec elle à côté de moi, que je n’assume pas en pleins jour notre relation, que je préfère venir te voir pour faire le con, que d’être heureux avec elle » il soupira « Oui, j’aurais préfères que personne ne sache, car c’est égoïste de ma part, de ne pas désirer à ce que tout le monde s’intéresse à ma vie privée. Tu vois hier, j’ai discuté avec Marie la botaniste, j’ai entendu dire que je la draguais alors que c’est faux. Les gens jugent et je ne veux pas qu’on interprète mon comportement comme malsains. Je vis trop avec le regard des autres »
L’anglais hocha la tête, le regardant, il n’avait rien à lui dire, il ne pouvait pas le conseiller, il n’avait que son de cloche. Et cela n’était pas son rôle.
« Enfin bon, je suis navré, je ne devrais pas en parler »
« Ça ne me dérange pas. Je suis juste incompétent pour te conseiller »
« Tu as surtout que ma version, et puis bon ça ira mieux quand j’arrêterai de me sentir aussi inutile »
« Outre ton autoflagellation, tu as aussi les tourments de couple. De toute façon, c’est toujours ainsi, quand quelque chose va mal le reste suis »
« Oui… enfin je me rends compte que je n’ai pas envie qu’elle aille mal, j’ai envie qu’elle me laisse tranquille et à la fois, je suis heureux de la voir et qu’elle soit là. Je ne sais pas ce que je veux. »
« Tu devrais lui en parler »
« Non, on se disputera. Je ne suis pas en grand communiquant. »
« Pourtant là… » Lui fit l’anglais d’un air malicieux
« Je ne sais pas pourquoi je te raconte ça… »
« Car tu ne peux pas le raconter à d’autre. Sauf à Gabriel. Et je suis certain que tu penses que les mecs n’ont pas le droit de couiner comme les nanas. Et comme je suis homo… »
John ricana. « Je crois oui. Tu parles, avoue que tu adores le faire croire »
« Oui, j’aime bien. Ça m’amuse toujours. Faut pas grand-chose » les deux hommes pouffèrent « Bon aller vide le reste, ça sera plus facile après pour le Dr Stanford »
« Elle va devoir te psychanalyser »
« Oula non, la pauvre… déjà que je me suis un peu lâché avec toi, je vais finir par avoir une réputation de dingue et ça le fait mal avec mon image d’homme droit et implacable »
« Tu es barje de base… tu le sais ? »
« Oui, mais chut, je n’ai pas envie de retourner dans l’hôpital tout blanc… me font peur les messieurs là-bas » l’anglais avait pris un ton de voix assez enfantin

John rigola une nouvelle fois, puis se lança en se remettant à marcher « Rien que pour les baiser, j’ai essayé de l’attendrir, et j’ai fait l’erreur de lui dire que c’est une jalouse… elle l’a mal pris et je n’avais pas envie de faire d’efforts en plus. Elle m’a saoulé de tout mal prendre. Elle se permet de faire des choses auquel elle m’aurait tué sur place. Je dis pas que j’ai adoré, mais je n’allais pas lui faire une scène pour tout ta l’heure, j’ai préféré en rire, car cela était dans le thème. Mais non. Elle est compliquée, on ne se comprend pas toujours. Pourtant j’ai l’impression d’être un homme tout ce qui a de cliché et simple. »
« Oui, elle m’a l’air compliquée Nathalie. »
« Oh oui … »
« J’ai du mal à comprendre pourquoi elle va mal… elle est chamboulée par rapport aux évènements de janvier je le conçois. Mais en quoi tu es responsables John ? »
« Je ne sais pas trop…je te donne mon ressentis, enfin se qu’elle me servirait surement dans une dispute. Que je ne fais plus attention à elle, ça c’est vrai, je suis autocentré sur mes démons, j’ai du mal à avancer, je ne suis pas bien…que j’ai du mal à assumer en pleins jour, c’est aussi vrai, faut que je m’habitue et puis ça ne s’est pas fait dans les bonne conditions… je n’étais pas prêt, pourtant j’ai accepté…que… que je ne sais pas… a peut-être qu’elle reprocherait le fait qu’elle n’a pas le droit de montrer sa faiblesse aussi. Oui, je le vois bien ça. »
« Pardon ? »
« Je n’aime pas quand elle pleure, ça m’agace, mais elle a toujours pas compris, que c’est parce que je ne sais pas quoi faire face aux larmes. Alors, elle se force à être « forte » pour pas que cela m’irrite. Mais bon, elle souvent pleurer et j’ai pris sur moi, je fais des concessions. Après, peut être que je la voie plus forte qu’elle ne l’ait. En réalité elle est très faible mentalement, c’est une femme brisée qui n’a aucune confiance en elle. Et moi, je la voie comme forte et inébranlable. Mais avec le recul, je le sais que mentalement elle ne suit pas niveau force et pourtant cela ne m’empêche pas de l’aimer quand même. Mais le problème c’est qu’elle commence à me fatiguer. Je veux bien qu’elle pleure, qu’elle se sente mal, mais dès qu’il y a quelques choses tout s’écroule que je m’en prenne la gueule… je suis là pour elle, pour l’aider du mieux que je peux… » Il posa son potin sur une chaise. Il avait honte de débiter tout cela sans s’arrêter… « Je crois qu’elle serait mieux sans moi. ». Alexander arqua un sourcil, la conclusion était quand même pas anodine. Il s’approcha de son ami.
« Ou toi sans elle ? »
« Non. Je suis heureux avec elle. Moi je suis heureux. Enfin, pas actuellement, mais en parlant du point de vu de couple, je suis heureux avec elle. Mais, je constate que cela s’effrites, qu’elle veut… elle veut officialiser, elle veut si elle veut ça… j’ai l’impression de lui donner, de faire des concessions, mais cela ne suffit pas. Peut-être que je ne vois pas que je ne fais pas suffisamment ? Que tout cela est de ma, faute et que malgré mes efforts, je ne parviens pas à lui donner se dont elle a besoin ? »
L’anglais trouvais ça incroyable, que l’homme prenne tout pour lui incriminant très peu la faute de Nathalie.
« Tu penses que c’est de ta faute ? »
« Oui. Entièrement »
« Dans un couple c’est souvent la faute des deux … »
« Elle se fait du mal Alexander. J’ai l’impression, qu’elle se monte la tête, quand elle me parle et qu’on se dispute, j’ai l’impression qu’elle me parle de quelqu’un d’autre. Je … sais pas quoi faire. Je suis pas bien en ce moment, j’aimerais que oui… pour une fois, ça ne soit pas moi qui aille la chercher ou la consoler, qu’elle accepte que je sois mal. J’aimerais qu’elle soit emplie de joie et de bonne humeur, car ça m’aiderait à avancer… pour une fois j’ai besoin qu’elle soit celle dont je suis tombé amoureux, une femme forte et capable de me relever si je tombe. Et non, qu’elle se lamente et soit aigris en mode collante. C’est con, mais j’aimerais qu’elle ne soit pas mal en ce moment… pour m’aider à me relever et la soutenir au mieux. Là, je n’ai pas envie de le faire, je suis trop faible pour prendre sa peine en plus. Je ne sais pas, combien de temps je vais être mal longtemps… enfaite je crois que j’aimerais quelque chose qu’elle ne peut pas actuellement me donner. »
« Je le crains… je suis navré John, je ne peux pas te conseiller autre chose que de voir un psy. Peut-être rester quelques jours seul le soir te ferrai du bien. Vous ferrais du bien à tous les deux. »
« Elle dormira mal sans moi » l’anglais ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel. Il avait du mal avec cette notion « je dormirai mal sans toi », le complexe du doudou.
« Faut qu’elle apprenne à ne pas être dépendante de toi ! Et toi aussi ! Votre couple semble passionnel. Cela ne dure jamais. Soit vous la faite évoluer soit vous allez droit au mur. » Cela était dur à entendre mais il le fallait. L’anglais s’assis sur la chaise d’à côté. Tapotant les cuisses de son ami. John avait le dos arquer et les mains sur sa tête avec les coudes sur ses genoux.

« Il t’arrives de ne pas avoir raison ? »
« Oui, la dernière fois il y a eu un déluge et il a fallu construire une arche »
John pouffa. Il fit glisser sa tête sur le côté pour regarder Alexander. « C’est compliqué comme histoire »
« Tu as surtout choisie une compagne compliquée j’ai l’impression et que vous êtes en train de vous découvrir encore maintenant et que certaine chose pète car vous n’avez pas le même fonctionnement. Vous vous êtes rencontré comment ? »
« La rencontre où l’aboutissement ? »
« L’aboutissement »
« On a régler un problème avec le cuisinier de l’époque et on est parti se faire à manger dans les cuisines et ça à déraper… le lendemain je partais sur 1er alpha lors de son attaque. »
« Charnel ? et puis amour ? »
« Oui. Enfin bon, j’étais déjà attirer par elle et je voulais construire quelque chose avec Nathalie »
« Pourquoi elle ? »
« Car elle drôle, espiègle, belle, intelligente, brillante, forte, courageuse… car j’ai eu le coup de foudre pour elle »
« Tu le penses encore ? »
« Oui »

L’anglais lui sourit « Toi tu as une connerie en tête »
« Oui toujours. Je me dis juste que tu es mignon »
« Tu te fiches de ma figure ? » John, fronça les sourcils
« Non pas du tout. » Il était sérieux
« Désolé »
« Ne t’excuse pas »
« Et toi avec Erin ? À moins que tu ne veuilles pas en parler »
« Hum, je n’aime pas parler de moi »
« C’est mieux d’écouter les autres »
« Oui surtout quand ils pleure » il lui donna un coup d’épaule que le militaire lui rendit. Alexander finit par répondre à sa question, sa voix était plus tendre en parlant d’Erin et de leur rencontre. « Santa. Puis après ont a été étrange durant une semaine, Elia c’est fait agressée, elle m’a accompagné dans mes quartiers alors que je n’étais pas en état et puis bon on a fini par se dire qu’on s’aimait et qu’on était deux gros idiots »
« Ça se voyais mine de rien. »
« Oui, tout le monde nous le dit. Mais bon, il y avait cette peur de mettre en éclat cette complémentarité par désir, sans savoir si l’autre avait juste envie de plus ou bien qu’on resterait amis »
« Je vois, vous avez déjà construit sans le savoir au final »
« Oui. On était déjà amoureux l’un de l’autre avant que cela n’explose »

John sourit. Il ne dit rien de plus, soupirant se frottant la tête. Cela allait mieux dans un sens. Il se sentait fatigué. Il se redressa sur sa chaise.
« Il ne faut plus mettre Nathalie dans la boucle. Elle va finir par m’interdire de ne plus te fréquenter comme un enfant »
« Qu’elle essaye tiens. Ce n'est pas ta mère tu fais bien ce que tu veux. Et puis on ne donne pas d’ordre au chef »
« Au patron même »
« Exactement »
Ils ricanèrent. L’anglais leva avec son élégance habituelle. « Je t’emmènes quand même voir Stanford. »
« Je sais. Merci. Tu penses que je devrais lui envoyé un message ? »
« Comme tu le sens »
« Je ne veux pas qu’elle soit fâchée jusqu’à ce soir et que ça entraine une engueulade »
« Bon, vaut toujours mieux faire le premier pas »

Alexander lui souris, alors que John lui tapa affectueuses dans le dos. Le colonel, sortit sa tablette et tapa un mail à destination de Nathalie :



_A___Assitante de direction nathalie.dumond@atlantis.com)
_De___Lt Colonel john.sheppard@atlantis.com)

_Objet___<3



_Date & Heure ___20 février 2017

Coquelicot

Excuse-moi pour tout à l’heure... j'ai été bête comme souvent
Je t’aime <3



FICHE PAR SUANA



Message envoyé, ils quittèrent la petite salle, pour rejoindre le couloir menant jusqu’au bureau de la psy. John laissa donc l’anglais pour parler avec la psychologue. Par chance, elle était libre.
Alexander, fit demi-tour, pour rentrer dans son bureau. Erin était encore avec Nathalie, il ne les dérangera pas, il n’avait pas envie de participer sauf si elles décident de venir. En tout cas elles pouvaient voir qu’il était de retour, car la porte était toujours ouverte. Il s’installa à son bureau, pour travailler et préparer ce qu’il avait à faire avec Richard qui ne devrait pas tarder. Mais quelle journée … et elle n’était pas finie encore.



©Pando

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Mar 4 Avr - 4:08

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Lun 17 Avr - 18:18

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END 04 avril 2017

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