Riko Mizuchi

Carte d'Identité

Informations Médicales

Groupe sanguin :

AB+

Gène des Anciens :

(à remplir par l'administration après le lancé du dé)

Innoculation du gène des Anciens :

(à demander après un mois de jeu et à compléter après)

Pathologie :

Allergique aux piqûres de gros insectes

Antécédents médicaux:

Quelques hospitalisations pour crises allergiques

Personnalité & Objet choisi

Caractère :

Globalement, Riko est une jeune femme équilibrée et qui a que que l'on appelle un bon fond. Très intelligente, elle n'a pourtant jamais cherché à s'en vanter ou à recevoir du mérite, elle se contente d'être autodidacte et de dévorer des informations scientifiques dans des bouquins. Ce qu'elle veut avant toute chose, c'est apprendre le plus possible afin de mieux aider les autres. C'est une personne profondément altruiste et désintéressée qui fera toujours passer le bien-être des autres avant le sien. Impliquée dans son travail, elle se fait un devoir d'être ponctuelle et souriante en toute occasion, même si le monde s'écroule. D'un naturel doux et respectueux de la vie humaine, elle ne tient pas à se servir d'une quelconque arme. La violence lui déplaît et préfère utiliser la ruse pour vaincre. C'est d'ailleurs une redoutable adversaire à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un combat intellectuel comme les échecs par exemple. Proche de ses racines, elle pratique la méditation et le tai-chi pour se détendre ainsi que détendre les autres habitants de la cité lorsque son emploi du temps le lui permet. Riko est une femme positive et enjouée qui essaye de toujours voir le verre à moitié plein.

Langues :

Japonais & un peu de français

Phobies :

Les abeilles, les guêpes, bref...tout ce qui zonzonne

Objet choisi :

Un authentique service à thé japonais, offert par sa grand-mère

Compétences

Données d'un passé chargé

« Ça enregistre ? Est-ce-que ça enregistre ? Oui, c'est bon. Hmhrm... Bonjour. Mon nom est Riko Mizuchi et je suis psychologue de la cité d'Atlantis. Ceci est mon journal privé. Depuis quelques temps, je ressens le besoin de laisser une trace de ce qui a composé ma vie jusqu'ici et de l'expérience extraordinaire dans laquelle je me suis embarquée. Personne sur Terre ne pourra jamais entendre ceci car ce sont des informations confidentielles, mais je crois que je fais ça surtout pour moi-même. Pour ne pas oublier. Dans ce but, je vais devoir revenir au début. Au tout début.

Je suis née à Nagoya, la troisième ville du Japon par sa superficie et la quatrième par la population, derrière Tokyo, Yokohama et Osaka. Ma mère est japonaise et mon père est un américain venu un jour en tant que touriste pour au final ne plus en partir. Quand j'étais une enfant, il me disait qu'il était tombé amoureux de ma mère au premier regard. Le coup de foudre. J'ai donc grandi dans un environnement familial pour le moins stable et aimant. Nous n'avions pas beaucoup d'argent alors ma mère a refusé de rester à la maison. Dès qu'elle a pu mettre un terme à son congé maternité, elle l'a fait. Je ne lui en veut pas. C'est une femme énergique et elle a toute mon admiration.

Enfin bref, c'est donc ma grand-mère qui s'est occupée de moi la majeure partie du temps. Tout comme sa fille, ma grand-mère est une dame avec un caractère bien affirmé, mais d'une douceur et d'une compassion à toutes épreuves. Elle n'avait pas vraiment de travail, plutôt une...occupation. Tous les jeudi, au matin, elle donnait des cours gratuits de méditation et de tai-chi dans le parc. Bien entendu, je l'y accompagnait toujours avec plaisir. Les clients étaient surtout des séniors, mais je trouvait dans leur compagnie une source de savoir inépuisable à laquelle je m'abreuvais sans retenue, petite curieuse que j'étais déjà à cet âge. Oh, bon sang il est déjà cette heure ?! Ce sera tout pour ce soir. Je continuerai demain. »



« Alors où en étais-je ? Ah oui, les cours gratuits de grand-mère dans le parc. Eh bien comme vous pouvez vous en douter, soulager les gens avec du tai-chi et de la méditation n'a rapidement plus suffit. Mon temps libre était majoritairement utilisé pour soigner ma grand-mère qui souffrait d'une vieille blessure. Mais il fallait que je fasse plus. Je voulais faire plus pour les gens. J'ai eu une véritable fascination pour le cerveau humain dès mon plus jeune âge et c'est très naturellement que j'ai suivi un cursus scientifique puis psychologique. Je voulais entrer dans la tête des gens. Dans leurs pensées si curieuses et magnifiques.

J'ignore si c'est ma passion seule ou mon intelligence qui m'ont permis d'aller aussi loin, mais voilà comme ça s'est terminé : je suis sortie de l'université en étant major de ma promotion, diplômée avec fierté. Après ça, je n'ai eu aucun mal pour trouver du travail. N'étant pas forcément attirée par la gloire et les gros chèques, j'ai jeté mon dévolu sur un petit cabinet où travaillait déjà ma meilleure amie Rima, pas loin de la maison familiale. Très vite, le standard a commencé à avoir le double de réservations et sans que je m'en rende compte je suis rentrée dans une sorte de spirale. Je ne dormais presque plus, je ne mangeais presque plus. Je vivais pour mon travail. Plus rien n'avait d'importance. C'est dans cette pente descendante que j'ai rencontré Hiroki.

*BIP - BIP*

Mince...je dois y aller. »



« Bon, où en étais-je ? Gnagnagna le cabinet...hm...ah oui ! Hiroki. J'en étais vraiment amoureuse. Évidemment l'éthique veut qu'un psychologue n'ai pas de relation avec un patient, mais à l'époque j'étais vraiment bornée et ce garçon me plaisait énormément. Il prenait des rendez-vous pour un cauchemar récurrent, et puis une fois guéri...il a continué à venir, juste pour parler. Une chose menant à une autre nous sommes sortis au restaurant, puis eu une aventure. Je n'en suis pas fière aujourd'hui. Il n'était clairement pas fait pour moi, mais il faut croire que même moi je n'étais pas immunisée aux erreurs de jeunesse. La chute a été rude quand deux mois plus tard j'ai découvert qu'il voyait Rima en cachette.

* SOUPIR *

Après ça j'ai quitté le cabinet, dit au revoir à ma famille, fait ma valise et attrapé le premier avion vers l'Amérique. J'avais besoin d'aller voir ailleurs, de changer d'air, de reprendre ma vie en main. J'étais une brillante psychologue qui avait manqué de jugement. Il était temps de repartir de zéro à un endroit plus...favorable à mon développement. Et puis, l'idée de connaître le pays de mon père me plaisait. J’ignorais cependant que cette décision allait sceller bien plus que mon destin.

Curieusement, j'ai pris mes marques aux États-Unis assez vite malgré les différences de coutumes entre l'Amérique et le Japon. Le départ a été un peu rude, mais en un mois je parlais couramment américain et avais pris le rythme des grandes villes qui ne dorment jamais. J'ai retrouvé du travail dans un cabinet un peu plus spacieux que celui dans lequel j'avais commencé et je m'y suis fait un ami parmi les patients de ma collègue : Connor. Gentil comme tout, un peu bourru, large comme une armoire mais doux comme un agneau. Le seul qui a pu m'aider à faire confiance à nouveau. Et toutes les bonnes choses qui me sont arrivées ensuite, je les lui doit. Mais nous verrons cela pour demain, je dois me coucher tôt. »



« Nous arrivons au moment vraiment important de ce journal. La raison pour laquelle je me devais d'utiliser ce fichu enregistreur vocal. Parce que vous voyez... Connor est un major. Et il travaille pour le gouvernement dans une organisation secrète. Comme je n'ai jamais été du genre à lâcher prise lorsque quelque chose m'intrigue, j'avoue l'avoir un peu harcelé pour connaître son boulot. Et un jour, il m'a simplement proposé de me montrer. Je suppose qu'il avait du recevoir l'autorisation de ses supérieurs. Ou bien mon aide était-elle nécessaire. En tout cas, je n'oublierai jamais ce jour où j'ai découvert le projet " Porte des Étoiles ". Comment une personne normalement constituée pourrait oublier une telle chose ? Je crois que je n'ai hésité que dix secondes avant d'accepter de rejoindre le SGC et plus précisément la cité Atlantis, située dans une autre galaxie. La Galaxie de Pégase.

Bon sang quel truc de dingue. Beaucoup de choses me sont passées par la tête lorsque je suis montée à bord du Dédale pour rejoindre l'autre galaxie. Notamment des questions pratiques comme " et si je développe un genre de mal de l'espace ? " ou encore " on va me cryogéniser comme dans les films pour aller aussi loin ? ". Mais rien de tout cela n'a eu d'importance au moment de décoller. Quel incroyable sensation que de voir par une fenêtre la Terre s'éloigner jusqu'à n'être plus qu'un petit grain de poussière, puis plus rien. Le trajet a pris quelques jours, mais ça en valait la peine. Mes premiers pas dans Atlantis m'ont donné l'impression que j'étais née pour ça. Pour cette planète. Pour cette vie de science fiction qui n'était plus tellement fictive au final. Je suis arrivée aujourd'hui. J'enregistre ce message alors que je n'ai pas encore défait mon sac. Il y a tant de choses à faire ici, de trucs à voir, d'informations à digérer... Je ne doute pas que dans quelques semaines cet endroit sera comme ma nouvelle maison. Il me tarde de rencontrer mes patients, de me faire des amis, et pourquoi pas...de donner quelques cours de tai-chi et de méditation si le temps me le permet. Nous verrons bien. »

Derrière l'écran