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[intrigue] UN PEU DE RÉCONFORT PENDANT LA TEMPÊTE

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Atlantis
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√ Arrivée le : 01/08/2015
√ Messages : 808

Dim 29 Jan - 15:58

Atlantis
Intrigue Grande Lessive


Un peu de réconfort pendant la tempête





Point de vu : Weir + l'inconu
Personnes impliqués : Weir + inconu
Interventions autres ? : Non aucune
chronologie : : 4ème jour : 21h00
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Il était tard… comme à chaque fois. Elle savait qu’elle ne devait pas restée toute seule, mais elle n’en faisait qu’à sa tête. Un soldat de confiance venait la raccompagnée, surtout après les violentes agressions. Machinalement, elle toucha sa pompe à poire dans sa poche. Même si son cœur se sentait plus léger sachant que Sheppard sortirait, elle était tendue. Et il avait de quoi. 30 minutes avant, elle avait eu vent de l’agression du Dr Laurence, d’Hamilton et du Dr Femens. De quoi donner des frissons dans le dos, surtout qu’il avait eu des morts. Hoffman, l’avait mis au courant, suite au message de Ford.

D’ailleurs, elle quitta son bureau, pour voir si Erin ou bien Alexander étaient encore là. Mais aucune lumière dans leurs bureaux, ils avaient dûs rentrés dans leurs quartiers respectifs. Tant pis pour elle. Il faudrait qu’elle fasse de même. Un militaire s’approchait d’elle pour la ramener comme prévu. Elle ne fut pas surprise de le voir. Après tout, il venait la chercher depuis quelques jours.

« Bonsoir Luke, journée pas trop difficile ? » Elle savait qu’il avait fort à faire, surtout qu’il avait toujours sur le dos le major Julia Woosley qui était exécrable, mais au moins elle remplaçait efficacement Frei et Sheppard.

« Bonsoir Madame, depuis quelques jours, les journées sont toutes trop courtes ou trop longues. » Il soupira avant de se positionner à ses côtés pour l’escorte habituelle du soir.
Elle lui fis un petit rictus compatissant « On va espérer que cela se finisse très vite ».

Il lui rendit son petit rictus, puis il ajouta en reportant son attention sur le couloir devant lui :
« J’espère aussi bien que je vais regretter nos petites discussions de fin de journée pendant que je vous raccompagne Madame », dit il avec un petit air gêné, en fourrant ses mains dans ses poches. Cette saloperie de col de chemise, qu’il avait sous sa veste était en train de le démanger sérieusement mais il ne fallait pas qu’il se gratte. C’était pour la bonne cause.

Elle le regarda un peu surprise à son tour. « Ah ? …c’est vrais que vous êtes de bonne compagnie Luke » Elle commença à marcher « Le major Woosley vous laisse respirer ? »

« Vous aimez tout le monde, il est facile d’être de bonne compagnie avec vous, mes qualités n’y sont pour rien », ajouta-t-il histoire d’être modeste. La question sur le major Woosley lui fit lever les yeux au ciel et il soupira, rentrant les coudes vers l’avant, les mains toujours dans les poches, avant de remettre les remettre normalement le long de ses flancs. « On ne peut pas dire ça. Mais comment lui en vouloir ? Tout le monde est à cran en ce moment et elle a tendance à se défouler un peu sur ma petite personne. » Il rigola un peu avant d’ajouter :
« Les joies de l’armée et de la hiérarchie. Elle a dû en traumatiser des recrues. »

« C’est vrais, mais tout le monde ne m’apprécie pas », dit-elle en haussant les épaules. Elle s’inquiétait, comme toujours du bienêtre de ceux qu’elle appréciait et elle trouvait incroyable le comportement du Major. Il n’était pas le seul à en prendre pour son grade. Elle était tyrannique avec ses équipes, mais efficace. Elle ne rigolait pas « Enfin si elle abuse de trop avec ses hommes, je la convoquerai. »

« Je suis certain que vous généralisez, vous êtes plus aimé que vous ne le pensez. », répondit-il affable, sur un ton égal. « J’ai quand même mis une chemise pour vous escorter. » Il se mit à rire quelque peu. Avant de reprendre son sérieux pour continuer la discussion sur Woosley. « On a l’habitude dans l’armée, vous en mêler ne devrait pas apporter grand-chose. C’est la tradition. »

Elle lui sourit un brin gêné. « C’est gentil, mais tout chef à ses critiques ». Dès qu’il mentionna la chemise, elle releva les yeux vers son col que laissait apparaître sa veste. Elle n’avait pas remarqué, faut dire qu’elle n’a jamais été grande observatrice. Elle ne sut comment répondre à cette affirmation. Elle pouffa un peu :
« Il y a un grand évènement dont vous voulez me faire part ? », dit-elle un peu taquine. Quant à sa réponse sur la major, elle haussa les épaules, elle n’aimait pas ce genre de tradition, mais elle ne pouvait pas intervenir maintenant. Plus tard si le major est toujours aussi tyrannique dans une situation qui n’a pas lieu d’être. Et finalement, parler de Julia gâchait un peu leur discussion du soir.

« Vous seriez un bien mauvais chef si vous étiez adulée par tout le monde », dit-il sur le ton de la constatation. Il fallait savoir prendre des décisions quand on était aux commandes, dans l’intérêt de tous, et cela pouvait froisser certain. « Non, rien de spécial, c’était pour être à la hauteur de la Dame que j’escorte, voilà tout », lança-t-il un brin gêné.

Elle hocha la tête ne sachant pas quoi dire. Elle lui jeta un regard, cela faisait 4 soirs qu’il l’escortait bien gentiment, discutant de tout et de rien, appréciant sa présence et plus particulièrement ce soir. Peut-être à cause des dernières agressions ? Peut-être bien. Elle se sentit sourire un peu. Elle avait un peu chaud. Et cela ne redescendit pas, quand il la complimenta. Elle eut les joues un peu rouges.
« La dame n’est pas à la hauteur, vêtue de son vieil uniforme gris et rouge », répliqua-t-elle dans un petit rire étouffé par la gêne.

« Il est vrai qu’il ne vous rend pas grâce. Mais il serait présomptueux de ma part de m’attarder sur ce genre de détail. Vous avez une belle personnalité, Elizabeth ». Il tenta d’introduire son prénom, histoire de voir comment elle allait réagir.

Elle baissa la tête, elle se faisait des films ou bien ? Oui, elle devait s’en faire, cela faisait longtemps, qu’un homme ne l’avait pas complimenté sur elle et non sur sa fonction. Au point qu’elle avait l’impression de ne plus être une femme, d’être transparente. « Merci Luke » dit-elle doucement, avant de racler la gorge, voulant changer de sujet.
« Je suis contente, que le Colonel soit innocent », elle se mordit la joue, quel changement un peu brutal de sujet. Elle se trouva un peu bête. Étrangement, elle commençait à avoir du mal à se concentrer et se comporter normalement avec lui. Il parlait bien pour un militaire, toujours poli et correct. Sans être dans le “copain” comme Sheppard.

Il n’ajouta rien quand elle le remercia. Il ne fallait pas trop en faire, sinon elle sentirait qu’il avait envie de la draguer. Après tout, il commençait sérieusement à l’apprécier, et leurs petites conversations étaient propices à la connaître un peu mieux. Elle changea de sujet et il alla dans son sens, bienveillant. « Moi aussi, ce fut un choc pour tout le monde d’apprendre qu’il trempait dans tout ça, alors qu’il est un modèle de bravoure pour ses collègues. Pas toujours de respect de la hiérarchie, je vous le concède », finit-il par conclure en rigolant, comme s’il parlait d’un vieil ami.


Ils n’allaient pas tarder à arriver les zones des quartiers et étrangement, elle n’avait pas envie de rentrée seule, de prendre son bouquin et lire avant de s’endormir dans cette petite routine. Cela faisait longtemps, qu’elle n’avait pas pris un verre, avait-elle déjà été au bar athosien ? Non, jamais, elle refusait toute oisiveté. Elle se dit, que boire un verre de vin rouge cela la détendrait et permettrait de lui faire oublier un court instant toute cette galère qui l’angoissait. Tout en pensant à ça, elle se mit à rire aussi. « On ne peut pas tout avoir », fit-elle amusée. Elle releva la tête vers lui. « Vous avez fini votre service ? Où vous devez repartir en tournée de sécurité ? » Mais, elle était folle de lui demander ça. Pourquoi maintenant ? Pourquoi lui ? Elle ne sait pas, elle avait envie c’est tout, elle ne voulait pas le laisser sur le pas de sa porte, discuter encore un peu. Elle ne se sentait pas angoissée avec lui, au contraire. Elle savait qu’en rentrant chez elle, elle stressait à nouveau.

« Ce n’est pas faux », répliqua-t-il sur le ton de l’amusement. Il la toisa alors qu’elle relevait la tête vers lui. Sa demande le surprit quelque peu, bien qu’il sentait qu’elle avait envie de parler encore un peu. Normal après tout. « Si Julia était dans le coin, elle irait me faire récurer les WC, mais normalement, je suis en pause jusqu’à demain matin. On a tous mérité de regagner nos quartiers pour une petite soirée tranquille », conclut-il en haussant des épaules, ne sachant pas trop si c’était une invitation déguisée ou une simple question de routine. Il se fit la réflexion que ça devait bien faire une bonne dizaine de minutes qu’ils étaient partis de son bureau. C’était parfait, ils ne mettaient pas autant de temps habituellement. Tous les soirs c’était un peu plus, pour la plus grande satisfaction de l’homme.

Décidément, Julia revenu sur le couvert de la table. Elle leva les yeux au ciel. « Oh eh bien Julia ira au diable avec ses latrines. À croire que c’est une obsession chez les majors de faire récurer les toilettes », elle se dit surprise elle-même de sa spontanéité. Elle eut soudainement honte. Elle se racla la gorge, soudainement rouge de ce sentiment. Il faisait chaud ce soir. Elle n’osa pas regarder l’homme à ses côtés. « Désolée, je me suis laissée emporter. L’agacement de cette journée. » Elle détourna le regard vers l’embouchure du couloir et s’arrêta avant de s’engouffrer dans la zone administrative.
« Vous avez prévu quelque chose ? Je prévoyais de boire un verre de vin au bar Athosien, pour me détendre, vous voulez m’accompagner ? » Genre faire style qu’elle comptait s’y rendre quand même. Elle sentie une forme d'appréhension à sa demande. Il allait l’envoyer gentiment chier comme les autres.

« Il n’y a pas de mal. Vous dites tout haut ce que je pense tout bas. ». Un sourire énigmatique s’était dessiné sur son visage. Il ne voulait pas monter la tête du docteur Weir contre Woosley, mais cracher un peu dessus ne faisait pas de mal, elle était quand même sacrément casse noisette. Il s’arrêta tandis qu’elle le faisait elle aussi, pour l’attendre. Avait-elle vu quelque chose de suspect dans les environs ? Il jeta machinalement un oeil alentours, afin de s’assurer que tout était en ordre. Hors, sa demande était tout autre. « Oh et bien… », fit-il hésitant. Il se passa la main dans les cheveux avant de la faire redescendre vers sa barbe, et il dessera un peu le col de sa chemise. « Je crois qu’un petit verre ne me ferait pas de mal aussi. Il faut savoir prendre ces petits moments-là quand ils se présentent. » Il entreprit donc de changer de direction pour se diriger vers ledit bar, l’invitant galamment à sa suite d’un geste de la main.

Il avait l’art et la manière de dédramatiser les propos. Elle se serait filer des baffes pour avoir osé dire ce genre de chose. Et surtout tout haut, devant une personne qui n’avait pas à entendre ce genre de réflexion. Cependant, elle se sentait un peu enjouée et pétillante ce soir. Elle ricana doucement à sa réflexion. « Bon ça reste entre nous alors ».
Elle se lança et finit par regretter son culot, se disant qu’elle devrait mieux retourner dans ses quartiers et le laisser tranquille. En le voyant hésiter, elle se dit qu’elle devait fuir maintenant, pour éviter de se faire rabrouer, hors elle en avait pas envie, elle avait plutôt envie de se rapprocher. Le voir desserrer le col de sa chemise, lui déclencha quelques frissons non perceptibles. Mais, elle est toute chose ce soir, que lui arrive-t-il ?
Finalement, il accepta, elle sentie une chape de plomb se défaire dans son ventre. Elle ira faire une croix sur son calendrier pour cette invitation acceptée et culottée. Elle lui fis un petit sourire mutin, acceptant de marcher devant, pour changer de direction. Se mortifiant d’être complètement folle. « Très bien, j’ai horreur de boire seule, comme manger d’ailleurs. »

Ils prirent la direction du bar et en arrivant devant, il n’avait pas foule… tant mieux, cela évitera les racontars. « Eh bien, on m’avait vendu ça plus animé… » Constatations ridicule, puisque vu le contexte personne n’avait envie de prendre un verre entre copain et faire la fête. Tout le monde sauf elle. « Euh… enfin ça se comprend. »
Elle resta figée ne sachant pas quoi faire, c’est la première fois, qu’elle vient ici… elle se sentie immensément bête. Elle jeta un petit regard à Luke. Il devait la trouver ridicule soudainement. La “grande dame” qui se stoppait devant un bar, quelle ironie !

Il confirma de la tête que ça resterait entre eux, avec un petit sourire. La doctoresse semblait se détendre depuis quelques minutes, et ce n’était pas plus mal. Ça lui permettait de se sentir mieux en sa compagnie également.
Il hésita, et il vit clairement qu’elle regrettait à ce moment précis sa proposition osée. Puis il accepta, jouant sans doute avec la femme pour mieux la séduire. Perceptiblement, ses traits se détendirent et elle fut plus souriante. Et bien oui Elizabeth, il faudrait parfois être plus culottée pour obtenir un rencard ma vieille… Bref, il lui emboita le pas, répondant à sa constatation. Ils en étaient donc à se faire des confidences sur leur personnalité… Soit. « Un point commun que nous partageons. Je déteste manger seul, alors boire… pensez-vous. »
Ils arrivèrent rapidement sur zone. Pas besoin de jouer des coudes ce soir, c’était ambiance enterrement de papi Maurice tandis que tout le monde se disputait l’héritage. Ce n’était pas plus mal, moins de gens les voyaient ensemble, meilleur c’était. Il avait sa réputation quand même.
« Oui, mais bon, c’est dommage. » Il balaya la salle du regard, voyant que l’impératrice hésitait. « Les gens devraient essayer de se détendre, ça éviterait d’entretenir la psychose et ce serait un beau pied de nez à tous ces enfoirés. » Il lui attrapa distraitement le bras, mine de rien, pour l’emmener vers le bar. « Venez, nous allons commander ». Il espérait qu’en se montrant un peu ferme avec elle, elle ne chavire complètement. « Un vin rouge alors ? » Il avait bien retenu la boisson que désirait prendre la responsable. Il demanda donc au barman de leur servir deux verres de vins. Putain ce qu’il détestait ça le pinard… Mais bon, il fallait y mettre du sien pour la séduire, non ? Qui n’avait jamais prétendu aimer un truc pour se trouver un point commun avec une possible conquête alors qu’il n’en était rien ?


Elle ne pouvait que rejoindre sa constatations, montré que la vie continue était la meilleure façon de dire à tous ses « connards » comme dit Luke, qu’on se fichait d’eux. Et qu’on n’avait pas peur. Donc, dans un sens, à deux ils font de la résistance contre cette peur ? Cette idée était saugrenue mais amusa la jeune femme, qui se sentait un brin enjoué. Elle se laissa prendre par le bras, un peu surprise par ce contact physique. Elle savait qu’en temps normal, elle aurait retiré son bras, non pas par déplaisir mais par principe qu’on ne la touche pas. Mais, là elle n’eue pas la force de faire l'effarouchée. Cela la pesait de se faire prendre pour un frigo. Et de toute façon, sans l’intervention de Luke, elle se serait sûrement dit que rester là figée comme une gourde n’était pas si mal. Les yeux de la jeune femme se levèrent sur le visage de l’homme, il était bien plus grand qu’elle, elle se sentait soudainement toute petite, sentant quelques petits picotements sous sa peau, se surprenant à avoir envie de se rapprocher un peu plus de lui. Chose, qu’elle fit sans se rendre compte.
Elle échoua près du bar, montant sur le tabouret, observant les lieux, un peu perturbée. Elle réalisa qu’on lui parlait quand le barman, lui tendit un verre de vin rouge. Un produit Athosiens, qu’elle n’avait encore jamais goûtée. Bon décidément ce soir c’est la soirée des premières fois. Mais, qu’est ce qui faisait chaud non d’un chien ! « Merci » Elle trinqua sur le verre de son collègue militaire. « Bon et bien à la résistance contre la peur » dit-elle joyeuse. Et bue une gorgée de vin rouge... Une gorgée un peu longue car elle se mortifiait d’avoir dit encore une connerie. Il la perturbait sacrément, elle avait l’impression de perdre ses moyens sans arriver à lutter. Elle se sentait toute chose.

Il s’installa lui aussi sur un tabouret aux côtés de la cheftaine. Il l’avait volontairement orienté vers un endroit du bar où lesdits tabourets étaient proches l’un de l’autre, vestiges d'un précédent couple qui était passé par là. Au moins, il n'aurait pas à faire de manœuvre d’approche. En parlant de ça, Weir s'était un petit peu plus collée à lui, mine de rien. Oh cela ne le dérangeait pas le moins du monde. Après tout, n'était-il pas là pour ça ?
Il était convaincu pour sa part que c'était une façon de ne pas laisser la cité aux mains de ceux qui voulaient en faire un endroit sordide et glauque. Toujours est-il que la jeune femme trouva le prétexte assez bien pour trinquer. Elle se déridait vachement, et elle était de plus en plus agréable à regarder. Il l’aurait bien embarqué directement dans sa chambre pour l'honorer à sa manière mais avant toute chose, il fallait finir ce verre de vin rouge athosien imbuvable. Il trinqua donc avec elle, laissant une petite note cristalline chanter un instant quand les deux verres se heurtèrent. « A la résistance et à une jolie femme », se risqua-t-il à dire en levant son verre vers elle. « Je suis content de partager un moment avec vous. » Il posa son verre sur le bar et il s’accouda dessus d'un bras, tandis qu'il orientait le siège du tabouret vers elle. Ses genoux effleurèrent les siens et il s’excusa doucement. « Oh excusez-moi. Je suis navré. »

Elle se sentie rougir comme une jeune fille en fleur quand il la complimenta et cela ne s’arrangea pas quand il lui avoue qu’il était content de passer un moment avec lui. Elle avait chaud, son estomac pétillait et des envies toutes autres naissaient. Elle baissa les yeux, avant de se reprendre et de relever son regard vers lui. Elle ne se reconnaissait pas.
Ses yeux se perdre un instant sur le visage du jeune homme, ses lèvres l’attirèrent et elle se dit que ce fut une drôle d’idée de boire un verre ici. Surtout, que sa gorgée longue, lui avait fait monter l’alcool à la tête. Elle n’avait rien mangée. Elle n’avait pas répondu, sauf avec un petit rictus, mais tenant quand même une approche. « Vous êtes flatteurs dit-donc, c’est l’effet de mettre une chemise ? » Dommage, qu’il avait encore sa veste militaire sur le dos, elle ne pouvait que voir le fin col blanc. Leurs genoux se touchèrent et une bouffée de désirs se déclencha dans son corps. Elle était folle, jamais elle n’avait ressenti autant d’envie face à quelqu’un. « Vous n’avez pas à l’être », s’entendit-elle dire avec un petit rictus charmant.

Elizabeth était dans tous ses états. Elle baissait les yeux, puis elle les reportait sur lui, une vraie adolescente en pleine pamoison. Un sourire poli se dessina sur ses lèvres tandis qu’il la considérait du coin de l’œil, absorbant une gorgée du sang du christ athosien (la bonne blague), se forçant à ne pas grimacer. Il se mit à rire un petit peu quand elle alla le taquiner sur sa chemise. Il haussa des épaules. « C’est possible en effet, je me sens pousser des ailes, cela ne me ressemble pas. Il fait chaud non ? » Il réajusta son col de chemise mine de rien, évitant soigneusement son regard pour lui laisser penser qu’il était un timide en puissance qui se faisait violence pour la séduire.
Voilà maintenant qu’elle l’excusait de ce contact physique anodin. Il se passa la langue sur les lèvres de façon subtile, et cette fois, il la regarda. « Oui, c’est que je ne suis pas très tactile habituellement, je m’excuse souvent. » Il ricana un peu avant d’ajouter : « Sauf quand il s’agit de chose plus intime, bien entendu. » Il soupira, et il changea de sujet mine de rien pour passer du coq à l’âne et voir si elle allait rebondir sur sa petite confidence plus osée.
« Vous rentrez de temps en temps sur Terre ? »


« Oui, j’ai chaud » Répliqua t’elle spontanément. Il avait l’air d’être timide, cela lui plus d’autant plus. Enfaite, dès qu’il faisait quelque chose, cela lui plaisait, elle était incroyable ce soir. Le voir réajuster son col, lui donnait envie qu’il retire sa putain de veste une fois pour toute. Elle dériva son regard, pour éviter de penser à certaines choses, buvant son verre et manquant de s’étouffer à la seconde phrase du jeune homme. Enfin pas à cause de lui, mais à ce qu’elle avait failli lui dire, comme quoi, elle serait bien curieuse de voir ça… Elle toussota un peu. « Ah c’est mieux dans ce sens-là oui que dans l’autre... » Elle ne savait pas vraiment draguer… elle voulait lui montrer qu’il lui plaisait mais elle ne trouvait rien de bien folichon à lui dire. Il disait quoi Sheppard déjà ? Oui, enfin des phrase d’un mec pour draguer un mec ce n’est peut être pas le mieux…
« Il est fort ce vin et pas si bon… » Elle regarda son verre comme si ce fut lui le responsable de son état « Enfin si, mais bon il monte à la tête ». Mais qu’elle se sentait con en disant ça. Elle semblait avoir perdue le fil, de la conversation, elle releva les yeux vers le militaire.
« Non, sauf pour des réunions sur Terre avec le SGC et vous une famille ? » oui, on va savoir s’il a pas quelqu’un avant de passer à l’étape suivante...elle entreprit de croiser ses jambes, mais elle toucha une nouvelle fois, les jambes de l’homme. Cela la fit frissonner et du se faire violence pour ne pas …ah bah si elle remit en place sa jambe dans un autre mouvement plus intime.

Il se contenta de lui sourire aimablement, ravalant des remarques dans sa gorge. Il préférait la laisser venir à lui. Après tout, c’était agréable de se savoir désirée par l’autre. Il préféra ne pas la relancer sur le sujet des excuses tactiles, préférant rebondir sur sa remarque sur le vin, vin qu’il n’avait qu’à peine touché au final. Il n’arrivait pas à boire ce truc. Franchement, si elle s’approchait pour l’embrasser, ou s’il le faisait, elle allait sentir la vinasse et ce ne serait pas très agréable… Enfin, la suite le serait d’autant plus. « Je vous avoue qu’il ne me plait pas trop. » Il prit un air inquiet sans rien ajouter. Elle lui parla de ses visites sur Terre, lui rétorquant une question qui se voulait indiscrète à sa façon. Elle tâtait le terrain pour savoir s’il n’avait pas une femme qui l’attendait sur Terre. « Un vieil oncle décrépi. Je n’ai plus de famille sinon. C’est pour ça que j’ai l’armée. » Il lui fit un sourire, sourire qui vascilla quand elle lui toucha la jambe mine de rien, et qu’elle recommença une seconde fois. Elle n’était pas en train de lui faire du pied quand même ?
Il se pencha un peu vers elle et posa une main sur une de ses cuisses. « Est-ce que tout va bien Elizabeth ? Vous voulez qu’on commande quelque chose à manger ? » Il était revenu sur le vin qui lui montait à la tête, profitant de s’enquérir de son état de santé pour lui toucher la cuisse, sur laquelle il exerça une petite pression, imprimant légèrement ses doigts dans sa peau.

Le vin ne lui plaisait pas trop ? Elle déposa son verre sur le comptoir, si elle l’embrassait le goût du liquide rouge, lui serait désagréable. Rhoo mais voyons ma belle tu n’imagines quand même pas l’embrasser ? Si ? Non mais tu es pompette c’est tout. Pourtant non, cela fait avant qu’il te plaise ? Elle se sentait perdre la tête et avoir du mal à se concentrer. Elle avait envie de se mettre contre, lui, qu’il retire sa veste de sentir ses bras autour d’elle… elle avait envie de lui et de son corps.
Elle se sentie soulagée d’entendre qu’il n’avait pas de femme qui l’attendait, elle aurait détesté draguer un homme marié ou déjà prit. Après, il pouvait lui mentir, mais elle ne pensa même pas à cette option.
Elle se sentie, un peu bête, voyant qu’il la toisa étrangement quand elle venait de l’effleurer, elle avait honte, elle était archi nulle. Peut-être devait-elle rentrée ? Oui, cela serait mieux au final, avant d’être ridicule. Elle sursauta quand les mains de l’homme se mirent sur ses cuisses. Il était trop près… oui beaucoup trop près. « Oui pourquoi pas », elle n’avait pas vraiment fait attention à sa véritable demande. Elle était chamboulée et luttait pour ne pas le choper et l’embrasser là, maintenant. Elle toisa ses mains, elle étouffait, essayant de ne pas le regarder dans les yeux, elle déglutie. « Vous êtes trop près » dit-elle dans un murmure.

Il la sentait perdue, complètement perdue. Est-ce qu’il lui faisait tant d’effet que ça ? Est-ce qu’elle n’avait pas vu le loup depuis suffisamment longtemps pour être complètement folle de désir comme ça à la première occasion ? A moins que ce ne soit le vin ? Non, il savait que ce n’était pas ça. C’était de sa faute, de son charme irrésistible. Elle répondit complètement à côté de la plaque, et cela le fit rire doucement. Il ne voulait pas croire qu’il se moquait d’elle. Au final, pourquoi souligner cet état de fait ? Il préféra passer outre et ne pas lui demander ce qu’elle sous-entendait… À moins qu’elle avait pensé à quelque chose de particulièrement osé ? Raah, non il ne résisterait pas à la tentation de la curiosité. « Que voulez-vous dire par « pourquoi pas » Elizabeth ? » Il ne comptait pas se reculer tout de suite, mais elle le lui demanda implicitement. « Je suis désolé, encore une fois. Vous souhaitez que je m’éloigne ? » Il ne le fit pas pour le moment.

Mais pourquoi il lui demande ça ? Elle eut un peu de mal à comprendre ce qui n’avait pas été clair. Elle s’embrouillait mais n’en avait qu'à demie conscience. Elle releva timidement le regard vers lui. Elle eut soudainement du mal à soutenir son regard perçant et ébène.
« Pour la nourriture, vous avez pensé à quoi ? » Elle lui fit une petite moue en retroussant son nez, avant de redresser. Non, ce n’est pas une fille déboussolée non d’un chien ! Elle n’avait jamais montré de signe de faiblesse face à des diplomates et des négociations houleuses, ce n’est pas alors face à lui, qu’elle va se mettre carpette.
« Hum...non » elle ne voulait pas qu’il s’éloigne et profiter de sa présence, même si se faire toucher les cuisses lui faisait bizarre. Mais bon, elle avait tellement envie de son contact qu’elle se laissa faire. Le regardant dans les yeux. Une véritable torture.

La nourriture. Putain, c’était lui qui disjonctait complètement ou quoi ? Evidemment qu’elle parlait de la nourriture. Il était déjà parti trop loin. Il haussa des épaules, tentant de rattraper le coup comme il pouvait : « Je pensais que vous répondiez à ma question sur comment vous vous sentiez, j’avais déjà oublié ma question sur la nourriture… » Il hésité, puis finalement, dans l’état dans lequel elle était, cela ne ferait pas de mal d’ajouter : « Je m’étais perdue dans une jolie contemplation… » Il baissa les yeux, en se redressant pour retirer sa main de sa cuisse, même si elle venait de lui dire de ne pas s’éloigner. Si elle voulait du contact physique, elle allait devoir venir le chercher elle-même. Il voulait qu’elle lui montre combien il lui faisait de l’effet, combien il était irrésistible, bref, s’amuser un peu de son charme. Il n’y a pas de mal, si ?
« Je vous en prie, prenez ce qu’il vous fait plaisir, c’est moi qui régale », dit-il en faisant un geste vers le barman pour qu’il ramène ses fesses ici.

Ah tiens il était perdu lui aussi ? Elle s’entendit pouffer doucement. Avant de s’arrêter et de le regarder un peu gênée, elle lui tapota sur le bras.
« Non, vous avez finit de me complimenter, je vais finir par croire que vous me draguiez Luke ». Peut-être que ce fut le cas ? Et si c’est le cas ? Oulalala ça serait trop beau pour être vraie. Elle était certaine, de ne pas tenir bien longtemps face à ses yeux sombres. Déjà qu’elle minaudait et s’agitait un peu sur sa chaise. Elle avait du mal à se contenir. Quand il retira ses mains, elle fit une petite moue involontaire, avant de chercher à son tour le barman. Il était en train de faire je ne sais trop quoi avec un pot de fleur. La jeune femme penchant la tête sur le côté intriguée.
« Il a de drôle de manière avec son pot de fleur » l’homme se radina vers eux, déposant le dit objet sur le comptoir, il l’avait fourré de papier et autres résidus de repas, comme une poubelle. La jeune femme, le regarda avant de reporter son attention sur la carte des repas.
« Quel prince vous faites », dit-elle pour le taquiner.
« Vous voulez quoi ? »
« Un assortiment de tapas. »
« Des préférences ? »
« Non mettez un peu de tout, c’est la soirée des découvertes ! »
« Bien madame. »
Elle soupira, essayant de fixer son regard quelques part. L’assiette fut très vite servie. Elle n’avait strictement aucune idée de ce qui avait dedans et elle en prit une au hasard. Cela allait peut-être empêchée qu’elle dise n’importe quoi. De la fleur d’aubergine, pas mal. Son regard alla se balader sur l’homme en face d’elle. Non décidément, elle se sentait poussée des ailes ce soir. Mais, elle ne savait pas comment l’aborder.

« Excusez moi, je ne me permettrai pas de vous draguer… » Tu parles. Il ajouta dans la précipitation : « Enfin non pas que vous ne me plaisez pas mais j'ai bien trop de respect pour vous. Je suis désolé d'avoir été grossier. » Il devait raconter ce qu'elle avait envie d'entendre et à la fois ce qu'elle n’avait pas envie d'entendre parce qu'elle était amourachée subitement. C'était une façon de se faire prier et de lui faire prendre des initiatives. Pour sa part il n'en avait rien à faire du barman qui s’amusait avec son pot de fleur. Il fit un petit « hum ? » distrait sans plus en lui jetant un coup d'œil.
« Oh oh je ne me vois plus en chevalier qu’en prince ce soir, j'escorte la noble dame à son donjon après tout. » Il la laissa commander, naturellement.
A chaque regard qu'elle lui lançait, il répliquait par un petit sourire et une œillade. « Vous ne regrettez pas d’avoir autorisé ce bar maintenant que vous l’avez testé ? » dit-il en croquant dans un beignet à la crevette.

Elle eue un soupire involontaire quand il se reprit, comme quoi il ne la draguait pas. Elle ne réponde pas, se disant que ça serait à elle de le pousser un peu. Mais comment ? Enfin bon, le serveur fut une distraction, pour calmer la tension qui l’animait.
« Donjon ? Il manque plus qu’un dragon et nous serons dans un conte », pouffa la jeune femme. Enfin techniquement, prince ou chevalier, ils se font la princesse à la fin. Et la dame, en avait sacrément envie. Il n’arrêtait pas de lui sourire en la toisant, quand elle faisait de même, elle se sentait pas du tout à l’aise… cela devenait dur de se contrôler. Complètement déstabilisé par cet homme, pour la première fois. Faut, plus qu’elle boit sans rien dans l’estomac. « Non, c’est un lieu agréable même quand il n’y a personne ». Il avait une sorte de piste de danse, elle était bien contente qu’il n’y ait pas de musique, elle ne savait pas danser… « En tout cas, je suis ravie que vous avez accepté. Je suis navré de ma piètre compagnie, je suis un peu perturbée. »

Elle semblait perturbée par le fait qu'il s’excuse de la draguer. Pas grave, c'était aussi le but. Il fallait bien qu'il lui fasse miroiter quelque chose qu'elle ne pouvait pas avoir tout de suite. C'était bien connu. On voulait toujours ce qu'on ne pouvait pas obtenir. « Il y en a peut-être un sous la cité, qui sait ? » dit-il avec humour. Il pensa à un autre donjon, qui le fit se tendre un peu.
Les mets arrivés, la discussion s’orienta sur le bar. « Je trouve aussi. » Finalement la discussion ne resta pas centrée sur le bar, elle revint vers leur soirée. « Comment refuser ? Et ne vous inquiétez pas, vous êtes de bonne compagnie. Je passe un excellent moment », répondit-il en braquant son regard dans le sien.

Elle ricana au donjon « ça serait étrange de la part des anciens », elle reprit un truc à manger, il avait de la crevette aussi. Ils avaient bien grignoté. Il ne répliqua pas comme elle l’attendait… bon fallait trouver autre chose. « Il en a qui refuse. Ça tombe bien moi aussi » fit-t-elle avec un sourire, la tête tournait. Plus elle se sentait lutter, pour ne pas lui sauter dessus, plus elle se sentait mal. Elle se sentie défaillir complètement, quand il braqua son regard sur elle, elle en rougissant involontairement. « Enfin bon, faut que je rentre, sinon demain je vais m’endormir sur place. Et même avec mes 35 café par jour, je ne tiendrai pas plus debout et j’aurais l’air ridicule. Et je vais me faire charrier par Hoffman, qui n’en loupe pas une. Déjà, faut pas que je parie avec lui cette fois et si je suis fatigué je vais encore me faire avoir. Pourtant Erin m’avait prévenue. Bref. », elle était bien bavarde.

« Ce ne serait pas la première fois qu'ils nous surprennent » fit il en haussant des épaules. Ils continuaient leur conversation tout en mangeant. « Est-ce que vous proposez souvent aussi ? »
Elle se mit à jacasser comme une pipelette et il l’écouta attentivement. « Je comprends, les journées sont déjà assez longues pour ne pas en rajouter. Je vous raccompagne. » Il se leva et il retira sa veste pour la tenir d'un doigt par-dessus son épaule.

« C’est vrai…enfin je ne veux pas pourquoi ils auraient construit ça ». Elle haussa les épaules, pensant à un laboratoire un peu spéciale, sur des expériences glauques. Elle le toisa, alors qu’il la déstabilisait encore plus. Elle déglutie. Se mettant à parler comme une pipelette ne disant rien de bien utile, cela marquait bien qu’elle était perturbée, éméchée et complètement folle. Elle aurait bien aimé qu’il fasse les premiers pas, cela lui éviterait de se torturer toute seule. Pourtant, elle minaudait depuis le début, mais rien n’y fait. Elle hocha la tête, se laissant glisser du tabouret, pour marcher. Par contre, elle sentie des frissons non visibles, quand elle le vit retirer sa veste… elle se mordit la joue, pour ne pas le mater outrageusement. Ce qui était trop tard, bien entendu. Elle avait véritablement chaud et se sentait tendu comme jamais. Elle le désirait d’une manière scandaleuse, que dirait ses parents qui ‘lait bien éduquer ? S’ils savaient qu'à cet instant, elle n’avait qu’une envie : de le choper par le col de la chemise et de l'embrasser pour l'entraîner dans ses quartiers. Oui, ils se retourneraient dans leur tombe ses petits catholiques coincés... « Oui, en fait je ne propose qu’aux personnes qui me plaît ce qui n’arrive pas souvent », et elle se mit à marcher, après sa petite bombe, fallait pas qu’elle le regarde.

« Moi non plus mais bon. » Il n’avait pas tellement envie de poursuivre sur ce sujet là qui ne menait nul part. Après si elle relançait encore une fois, il ferait avec.
Finalement, Elizabeth souhaitait rentrer. Il se leva, régla la note, et entreprit de la ramener vers ses quartiers. Sa mission n’était pas terminée après tout. Elle le regardait avec des yeux remplis de désir. Si elle ne tentait rien avant d’arriver à sa porte, il ferait en sorte de faire le premier pas. Elle était vraiment difficile en affaire la diplomate ! N’empêche, elle lâcha une petite phrase bien explosive. « Je vois… Alors si je suis votre logique, vous me trouvez à votre goût ? », c’était plus simple pour lui de rebondir en prenant le point de vue de la jeune femme pour lui faire cette remarque.

Elle continua sortant du bar, pour gagner les couloirs. Non, mais il lui prenait quoi de dire cela ? Elle était pas bien, dans un sens, elle n’était pas dans un état normal. Elle avait aussi, le droit de s’amuser non ? Il n’y a rien de mal à trouver quelqu’un plaisant ? Qui viendrait la jugée ? Elle était seule depuis longtemps et même son ancien mari avait trouvé une nouvelle chaussure. Bon, elle l’avait laissée sur terre comme une chaussette aussi. Pourquoi, continuer à lui être fidèle alors qu’il avait refusé la proposition pour rejoindre Atlantis ?
Elle attendit le militaire, qui en profita pour rebondir sur sa phrase. Elle leva les yeux vers lui, humidifiant ses lèvres, en haussant les épaules. Fallait qu’elle s’éloigne de lui, sinon, elle allait le plaquer contre le mur et elle avait un peu honte de son état digne d’une folle, il allait la prendre pour la fille facile du jour.

Elle ne lui répondit pas verbalement, mais plutôt de façon implicite en humidifiant ses lèvres. Elle crevait d’envie de l’embrasser. Il n’ajouta rien, préférant passer à l’action maintenant qu’il sentait qu’elle était fin prête. Ils étaient déjà arrivés devant la porte de ses quartiers, sans qu’ils s’en rendent vraiment compte tous les deux. Il posa une main sur le chambranle de la porte, dominant la diplomate, l’autre maintenant toujours la veste par-dessus son épaule. Il s’était vraiment rapprochée d’elle dans la manoeuvre, et elle n’avait qu’à tendre ses pieds pour aller chercher son visage si elle le souhaitait. « Je ne sais pas ce à quoi vous pensez, mais… Je crève d’envie de... » Il n’acheva pas sa phrase.

Tiens, ils étaient déjà arrivés ? Bon ce n’est pas plus mal, elle allait se prendre une douche bien froide et ça ira mieux. Ou pas d’ailleurs… la jeune femme, allait passer la main sur ses cristaux, quand soudainement, l’homme posa une main sur la chambrole de la porte. Elle sentie son cœur bondir dans sa poitrine. Non… elle avait essayé de marcher devant, pour éviter tout contact. Elle se tourna, le regardant, il la dominait de toute sa hauteur et elle ne voyait que ses yeux. Son cœur tambourinait trop fort, qu’elle n’entendit rien d’autre que la fin du message, qui n’avait aucune cohérence avec la suite d’une quelconque discussion. Mais, cela n’avait pas d’importance, elle venait de l’attraper un peu brusquement par la chemise, se levant, pour atteindre ses lèvres et l’embrasser un peu sauvagement.

Et bien nous y étions. Voilà qu’elle se jetait sur lui pour l’embrasser de façon sauvage et brutale. Elle savait y faire la Weir quand elle le voulait. Il banda les muscles de ses bras, lâchant la veste qu’il tenait pour la laisser tomber et il la plaqua de façon virile contre la porte pour lui rendre son baiser. Il fallait qu’ils rentrent dans la chambre pour éviter de croiser quelqu’un. Il cherchait du plat de la main les cristaux de contrôles et quand il les trouva, il actionna l’ouverture de la porte et il bascula avec elle dans les quartiers de la diplomate.

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