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L'incertitude ennemi des sorciers

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 4 - Quartiers du Personnel
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Lun 23 Jan - 19:41

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L'incertitude ennemi des sorciers




Suite a : 2017 Janvier Intrigue Rp l’ennemi intérieur avec Elia Fischer, Alexander Hoffman, et Erin Steele : http://www.atlantisinsurrection.com/t1849-l-ennemi-interieur-pv-alex-et-erin-ames-sensibles-s-abstenir


Alexander, avait quitté précipitamment l’infirmerie. Il avait conscience qu’il avait fait le paon, en voulant masquer son état. Faut dire, qu’il n’avait pas encore ressentis les douleurs dû à l’adrénaline et étrangement, le corps vous joue de drôle de tour. Il avait été pris en charge par Coralie, ses palpations et ses soins avait éveillé la douleur qui attendait son heure. Sous sa demande, elle lui avait donné de quoi, le faire tenir un échange de 30 minutes. Temps nécessaire pour régler quelques éléments avec sa supérieur Weir. Puisqu’il comptait se réfugier dans son antre, pour souffrir dès que tout cela serait réglé. Chose qu’il fit, en fuyant dès que possible.

Il ne pouvait pas encore prendre d’antidouleur, il fallait manger pour éviter d’en vomir. Il avait refusé de le faire, les prenant quand même, en sachant qu’il allait le payer après.

Il eut donc, ce fameux échange et surtout avec Harris qui avait mis sa petite graine dans la conversation. L’anglais avait été stoïque et impassible, inatteignable, malgré la longue liste de blessures. Il avait pris sur lui serrant les dents. Parlant très peu, se concentrant pour rester debout et ne pas flancher devant ce connard d’Harris, ni devant son amie et sa supérieure qu’il estimait. Enfin, surtout devant Erin… il ne voulait pas qu’elle s’inquiète de son état, signe de protection envers la femme qu’il aimait et auquel il n’avait pas avoué ses sentiments, malgré leur petite partie de jambe en l’air à Noël. Ils avaient fait, comme d’habitude, se comportant naturellement… la seule chose qui avait changé était les sous-entendus pour toiser l’autre essayer de voir si elle aussi était sur la même longueur d’ondes. En y repensant, il se trouvait ridicule de n’avoir été direct. Il se trouvait con et c’est pour cela, qu’il avait un peu peur de rester avec elle de temps à autre. Une peur, d’entendre qu’au final, il était plus préférable de continuer ainsi, en « bon amis » avec affinités de temps à autre, puisque l’attirance était là. Il ne voulait pas de ce genre de relation, pas avec elle. Soit c’est rien, soit c’est tout. Elle lui plaisait que trop, pour qu’il ne se contente pas de plus. Leur attente et leur symbiose était trop alléchante…et aussi parce qu’il espérait un jour trouver une « Erika ». Erin avait un comportement proche de sa cousine, qui était ce qu’il avait toujours espéré chez une femme, sauf qu’il ne pouvait guère se mettre avec un membre de sa famille.

Enfin bon, il réfléchit trop comme d’habitude…maintenant qu’il avait filé de l’infirmerie dès qu’il avait pu. Sentant son corps lui dire cordialement merde. Il avait la main qui tremblait de manière incontrôlable, même dans sa poche. De l’autre, il tenait fermement le sac en papier marron, contenant les médicaments et la crème pour ses hématomes. La douleur était assez vive, il fallait qu’il attende le laps de temps nécessaire pour les anti douleur marches… d’ici là, il allait déguster.

Erin, le rejoignit, il ne dit rien, appréhendant un peu sans le vouloir, la laissant cheminer avec lui dans les couloirs jusqu’à sa chambre. Il la laissa passer par politesse dans la pièce.
En y réfléchissant sur le chemin de sa chambre, il se mortifiait de n’avoir pas mit les deux pieds dans le plat. Une semaine qu’ils avaient fait l’amour et aucun des deux n’avaient osé. Peut-être qu’au final, cela allait bien à Erin ? Peut-être qu’elle s’imaginait la même chose que lui ? Il ne sait pas, il ne sait plus, la douleur était oppressante et il n’avait qu’une envie : se doucher et s’allonger dans son canapé.

Enfin, ils arrivèrent devant sa porte, il passa la main devant les cristaux, pénétrant dans son antre en posant sans aucune douceur le sachet sur la table basse en verre.

« Allonge toi, il faut te reposer », dit-elle à l’attention de l’anglais. Qui comptait bien le faire.
Il marcha… enfin tituba vers le canapé en cuirs moelleux bleu marine, s’y allongement lourdement. Il serra les dents, pour ne pas laisser échapper un couinement de douleur. Il se mit sur le dos, ajustant un coussin sous sa tête. Son visage était blême, il avait envie de vomir, mais savait que cela allait le brasser le temps que le médicament agisse. Après il pourrait se lever et se doucher. Enfin, s’il parvient à se relever. Sa chemise était tachée, à moitié déchiré, son pantalon écorché sur le genoux… il ressemblait à rien et cela l’agaçait. Il ferma les yeux, se massant le visage. Il voulait éviter de se montrer « faible » devant Erin. Il l’aurait congédié, s’il n’avait pas peur qu’elle se fasse attraper à son tour. L’idée qu’on s’en prenne à elle, lui devenu insupportable. Déjà, qu’il avait été dans une rage folle en voyant son assistante se faire agresser, sa petite Pirolle toute fragile qui reprenait enfin du plumage...Mais si en plus en venait à attaquer la femme qu’il aimait, il était certain qu’il aurait grand mal à retenir ses coups. Il avait peur de ses réactions… Il n’est pourtant pas violent, mais sait très bien qu’il pourrait le devenir pour défendre ceux qu’il aime et faire justice lui-même. Il n’est pas si “loyal” qu’il voudrait le faire croire, un peu de chaotique était en lui. Après tout avec son passé, il n’est pas d’une intégrité parfaite. Et il était adepte de manière un peu moins légal, pour punir des criminelles ou des personnes le méritant. Enfin bon, la savoir ici, avec lui le rassurait, il se serait sûrement rongé les ongles en la sachant autre part.

Il préférait la savoir ici, quitte à prendre sur lui pour ne pas lui afficher l’état de sa souffrance, que loin. Et sa présence lui faisait du bien. Il avait envie de se lover contre, elle de dormir et d’avoir la paix ! Mais pour cela, pour la câliner il fallait qu’ils parlent de ce fameux soir, où ils sont laissés place à leur désirs et sentiments. Il se mortifia de n’avoir pas eu le courage de lui en parler à ce moment-là, ou bien même dans la semaine. Il se retrouvait comme un con, avec une envie prégnante qu’il ne pouvait pas assouvir à cause de sa bêtise.

Harry, venu se frotter affectueusement la tête contre celle de son maître, brisant les pensées râgeuses envers lui-même. L’anglais eu un sourire, avant de repousser doucement son chat, qui ne voulait rien savoir.
« Tu as besoin de quelque chose ? » Elle pouvait bien veiller sur lui, pour toutes les fois où il l’avait fait pour elle.
« Prend Harry s’il te plait » murmura-il d’une voix contrainte, signe qu’il se contentait par rapport à la douleur. Sa main tremblait encore, il la calla sous lui, pour la masquer.



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Mar 24 Jan - 18:53

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Il ne l’avait pas spécialement invitée, mais elle ne pouvait pas le laisser repartir comme ça. En plus, ils avaient eu une discussion sur le fait qu’elle devait rester avec lui pour ne pas risquer de représailles. Alors voilà, elle était là, sur ses talons, à le suivre, ne sachant pas trop s’il était d’accord avec ça. Elle pouvait comprendre qu’il ait besoin de se retrouver seul pour lécher ses plaies. Il avait un petit côté ours qu’elle retrouvait chez elle. Il avait un petit côté ours qu’elle retrouvait chez elle. En fait non. Elle le voyait plus comme un chat en fait. Il avait leur démarche souple et élégante et quand il était blessé, il cherchait à disparaître dans son coin, afin de retrouver assez de panache pour revenir avec grâce.

Depuis une semaine, ils se parlaient normalement, se cherchaient un petit peu, laissaient sous entendre des choses, mais aucun des deux ne revenaient sur le sujet de cette folle nuit qui avait suivi la soirée de la Santa Party. Aucun des deux. Erin en souffrait un peu, et elle se maudissait chaque jour de ne pas lui rentrer dedans. Elle ne trouvait pas le courage. Elle se sentait bien avec lui, et s’il n’abordait pas le sujet, c’est qu’il considérait leur situation comme viable et qu’elle était certainement mieux comme-ça, comme avant. En résumé, le fait qu’ils se soient envoyés en l’air n’était qu’un malentendu dû aux hormones de la fiole de Hanz et à l’alcool. Seulement, pour Erin, ce n’était pas le cas. Et franchement, maintenant qu’elle l’avait vu se battre encore une fois, elle n’avait plus envie d’attendre. Elle avait peur qu’il lui arrive quelque chose, peur que la vie soit trop courte. Tout cela lui rappelait de mauvaises choses. Tant pis, il n’était pas en état, mais ils allaient devoir discuter aujourd’hui.

Et Elia, la pauvre. Erin avait envie de vomir rien qu’en pensant à ce qu’elle avait subi. La petite pirolle allait mettre du temps à redevenir la jeune femme épanouie qu’elle était en train de devenir. Tout devait être reprit à zéro maintenant… Il lui demanda de prendre Harry quand elle se proposa de faire quelque chose. Il souffrait, même d’avoir son chat sur lui, ce qui se comprenait au regard de ses blessures, toutes relativement importantes.

« Bien sûr. » Erin se pencha au-dessus de l’anglais pour se saisir du chat qui ronronnait.
« Viens Harry, papa à les côtes sensibles aujourd’hui. » Elle le lova dans ses bras pour le câliner quelque peu. Le chat semblait comprendre et il ne fit pas de manières. Puis bon, il n’y perdait pas au change, retrouvant son deuxième humain préféré.
Il grommela un merci.
« On … parle après… », soufflait-il, puis il ne dit plus rien, pendant les 10 minutes qui suivirent.

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Mar 24 Jan - 20:17

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L'incertitude ennemi des sorciers




Suite a : 2017 Janvier Intrigue Rp l’ennemi intérieur avec Elia Fischer, Alexander Hoffman, et Erin Steele : http://www.atlantisinsurrection.com/t1849-l-ennemi-interieur-pv-alex-et-erin-ames-sensibles-s-abstenir


Elle prit Harry, le soulageant du poids du matou. Faut dire que malgré toutes les bonnes intentions du chat, sa venue n’était pas souhaitable surtout à cet instant. Ce fut dans un souffle raide et étouffé, qu’il lui annonça qu’ils devaient parler. Hors, sa phrase était dans un sens bien plus simple : on échangera de tout cela après, quand je serai mieux. Et non d’un autre sujet qui les brûlaient tous les deux.

Il ne dit plus rien, pendant 10 longues minutes, fermant les yeux pour que son regard acier ne montre pas sa souffrance. Même si son silence lourd, était parlant. Il ignorait si finalement, il allait recracher son repas et n’espérait en aucun cas, que cela arrive. L’horreur de devoir déverser le contenu de son estomac devant Erin… Par chance, cette scène gênante, n’arriva pas. Il commençait à sentir les médicaments agir, l’engourdissant dans une sensation cotonneuse.

L’anglais, décida de se lever. Sortant sa main, qui psalmodiait légèrement. Il se leva difficilement, s’agrippant au dossier de son canapé, grommelant. Sa main s’était pas vraiment calmée. Il se mit sur ses deux pieds, marchant mécaniquement vers son armoire, prenant pantalon, chaise, sous-vêtements qui manquèrent de choir par terre. Il avait l’impression que tout portait en cacahouète ! Sa concentration fuyait à grand pas et ses mains, n’était plus très utiles. Il ravala la colère qui montait, pour agripper fermement ses habits et s’enfermer dans la salle de bain.

Il manqua de tomber… il se vit dans le miroir sale mine et blafard comme jamais. Une petite voix dans sa tête, lui disait : bien fait t’avais qu'à pas faire le malin ! Kéké va !
L’anglais se dévêtue, grimaçant, ne retenant plus ses mimiques de douleurs, maintenant qu’il était seul. Il dû se mordre le bras, pour étouffer un cri de douleur, quand sa chemise glissa sur ses flancs. Pete était un véritable barbare ! Et il payait à cet instant, son besoin de faire face à tout le monde.

« Alexander, tu n’es qu’un vieux lion fier et sans lionne ! » se murmurait-il à lui seul.
Une fois sur, la douche, ce fut une nouvelle horreur, il étouffa un petit gémissement quand les perles d’eau touchèrent les plaques bleues. Il se laissa glisser le long de la paroi, pour finir sa toilette assise, de toute manière, il n’aurait pas pu rester debout. Une horreur… il maudissait Pete et ses envies de meurtres. Se sécher et se rhabiller, fut tout aussi douloureux. Il ressemblait à un bonhomme bleu sur le côté droit. Il mit un temps fou, pour faire des trucs simples. Si Erin, n’était pas dans la pièce, d’a côté, il aurait rejoint son lit, nu comme un verre pour se mouler dedans et plus en sortir. Mais, là il devait s’habiller …Il avait oublié la crème… merde.

Il n’eut pas le courage de fermer sa chemise plus haut que les deux derniers boutons de son col. Cela lui donnait un air de « bad boy » mais qu’importe.
Il sortit, vêtue des vêtements que lui avait offert Erin au marché. La chemise était plus large que celles qu’il avait, généralement près du corps. Tout comme le pantalon. Il avait pris ses vêtements machinalement, savant qu’ils les aimaient beaucoup et qu’ils ne le feront pas souffrir. Et peut-être pour signifier à Erin quelques chose aussi. Il avait l’esprit embrumé et avait grand mal à penser aussi rapidement qu'à l’accoutume.

L’anglais rejoignit Erin, pour s’asseoir dans le sofa. Sa démarche était bien moins élégante que d’habitude. Il avisa les coussins qu’avait mis Erin sur le canapé, appréciant l’initiative.
L’anglais décida de se s’allonger contre ceux-ci. Il hésita à lui demander qu’elle lui applique de la crème, mais il ne dit rien encore la bouche pâteuse. Son regard se leva en direction d’un meuble en face de lui, une commode, avec dessus un cadre photo numérique. Des photos tournaient en boucles dessus… de sa familles, d’Harry, d'amis…. Plusieurs fois, des photos d’une très belle jeune femme blonde aux yeux bleu acier s’affichèrent, souvent en compagnie de l’anglais. Les photos étaient joyeuses et certaines amusantes.

Il laissa son attention totale sur les photos, cela le détendait. Il aimait bien les mirer le soir quand il était morose ou nostalgique. Il était aisé de repérer les « Hoffman » qui était tous blonds avec des yeux bleu acier et cette élégance propre. Parfois, des photos plus vieilles montrait un homme qui ressemblait beaucoup à Alexander mais plus vieux. On ne le voyait plus dans les photos qui semblait récentes. Il était accompagné d’une petite femme brune au regard emplis de bonté. Alexander était à leurs côtés avec deux femmes brunes et un jeune homme qui ressemblait énormément à la dame accoudée à l'homme qui était le père de l'anglais. Les trois frères et soeurs avait quelques années de moins ou de plus que l'anglais. Mais il était évident qu'ils n'étaient pas du tout du même sang que lui. Ils semblaient plus simples, moins charismatique. La différence entre les deux familles avait visible mais tous semblaient s'entendre.

Le père était parfois en photo avec son sosie féminin qui avec le temps avait une coupe au carré et les cheveux noirs. La belle jeune femme blonde du début Erika ressemblait à cette jeune femme fine au visage austère.

La plupart des photos étaient joyeuses, mettant la belle blonde et Alexander dans des situations amusantes. Elle sur lui ou déguisé etc. Il y avait aussi une femme âgée les yeux bleu acier perçant d'une grande élégance avec son marie, les grands parents, ils avaient un chat blanc à poil long dans les bras. Un ragdoll. Parfois on voyait Harry avec ce chat ou d'autre chats similaires. De temps à autre des enfants, pas mal d’enfants à vrais dire… Mais aucun avec les yeux bleu acier
Ils étaient avec leur présumer parents ou dans les bras d'Alex, de la blonde ou jouant avec Harry ect.

Il sourit dans le vent, en repensant à une phrase que lui aurait sûrement dit Erika si elle le voyait. Là idiot empreint de réflexions...Lui reprochant de ne pas avouer son attirance à sa femme extraordinaire.

Il avait chaud et un peu froid en même temps dû à la fatigue provoquée par la douleur. Une envie saugrenue le prit… il voulait qu’elle soit derrière lui, s’allonger sur elle et se lover contre son corps chaud. Ne plus parler, seulement l’écouter raconter des trucs anodins et sans intérêt pour autrui. Des histoires de son passé, des échanges banaux, qu’il affectionnait avec elle. La nuit, enfin la séance après leurs actes sexuelle, lui revenu en tête. Il aurait donné chère pour recréer cette scène à cet instant. Mais non, il n’aurait pas le droit à ça…Tant qu’ils n’avaient pas discuter.et cette échéance, il le regrettait à cet instant, se maudissant encore plus.

Il ne sut combien de temps il avait laissé son esprit se distraite de nostalgie. La crème se rappela à son bon souvenir, essayant de la choper en vain. Il laissa tomber, pour rester allonger dans le canapé et ravaler son amertume soudaine. Il se sentait lasse, faible et inutile à cet instant.
« Je crois qu’on va m’appeler Loki ou le grand stroumph ! » dit-il d’une petite voix qui se voulait humoristique. Masquant salon mal être certain. Son regard chercha celui d’Erin quelques instants.




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Mar 24 Jan - 20:21

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« Oui, ne t’inquiète pas. » Elle le considéra d’un œil inquiet. Elle comprenait parfaitement qu’il ne souhaite pas causer, surtout si la douleur était telle qu’elle lui filait la nausée. A moins que ce ne soit justement le médicament contre ladite douleur. Elle n’en savait rien, n’étant pas très calée là-dessus.

Néanmoins, une petite boule se forma dans son ventre. Il voulait parler de quoi ? De ce qui venait de se passer ? De Harris ? D’Elia ? De la suite à donner à tout ça ? Ou bien est-ce qu’il sous entendait qu’ils devaient parler tout simplement d’eux deux ? C’était plus simple à dire qu’à faire manifestement. Erin reprit une respiration plus ample, par le ventre, c'est-à-dire qu’elle ne gonflait plus sa poitrine quand elle inspirait, elle gonflait son ventre, et elle le dégonflait en expirant. Elle ne le faisait pas naturellement, elle était obligée de se focaliser là-dessus pour le faire correctement, il n’empêche que cette technique était utilisée par les personnes adeptes de méditation, mais aussi par les gens qui bossaient dans des environnements stressant. Elle avait vu ça dans un court de psychologie à la fac. Un prof leur expliquait que les entretiens pouvaient être des moments qui affectent le psychologue dans son homéostasie intérieure, dans le sens où ce que pouvait raconter son patient pouvait faire appel à des souvenirs personnels qui allaient chambouler la position de bienveillance neutre du thérapeute. Parfois, les descriptions provoqueraient des sentiments de rejets, ou d’incompréhension, parfois de colère ou de bonheur, et le psy se devait d’écouter ce qu’il ressentait s’il voulait être efficace dans la thérapie avec le patient. C’était le modèle du petit vélo de Cungi qui bossait essentiellement sur l’alliance thérapeutique entre le patient et le thérapeute. Bref, en respirant de la sorte, le gonflement du ventre appuyait sur le nerf vague qui contrôlait le rythme cardiaque du cœur et permettait donc de faire redescendre le nombre de battement par minute, et donc de canaliser la respiration, et à très court terme, de faire redescendre le stress, l’anxiété, l’angoisse.

Erin s’en servait régulièrement, et elle ventilait de la sorte en ce moment même pour se calmer. Forcément, des parallèles se firent dans son cerveau analytique. S’ils n’arrivaient pas à communiquer, peut-être qu’une mauvaise interaction entre eux en était à l’origine. L’alliance ne se faisait pas… Et pourtant, il semblait être souvent sur la même longueur d’onde ! Elle se sentait bien avec lui, elle rigolait, s’amusait, se dévoilait, elle avait même été jusqu’à lui faire l’amour ! Alors quoi à la fin ? Elle n’était pas capable de se comporter en adulte et de lui dire simplement qu’elle avait des sentiments pour lui ? Simplement lui dire que…

Il se leva assez brusquement, du moins, il essaya de le faire, mais il en chiait réellement. Les côtes sans doute, sans parler des multiples autres contusions. Il coupa Erin dans ses réflexions, et elle se tendit à nouveau, ne sachant pas trop s’il désirait de l’aide ou pas. Il réussit quand même à se redresser et il partit cahincaha vers son armoire où il sélectionna des vêtements avant de s’enfermer dans sa salle de bain. Erin soupira une nouvelle fois. Elle caressait un peu plus fortement le chat qui ronronnait de plus belle, sur ses genoux. Elle se leva en le tenant tendrement, puis elle le déposa sur la chaise qu’elle venait de quitter. Elle alla vers lit, et elle bloqua devant ce dernier. Ils avaient fait l’amour sur ce lit. Comme deux êtres qui s’aiment. Elle ravala sa salive, manquant de craquer mentalement et d’aller dans la salle de bain pleurer dans ses bas, en lui disant qu’elle était la dernière des connes, et vider son sac. Elle attrapa les coussins qu’elle pressa entre ses doigts.

« Erin tu te comportes comme une adolescente en pleine crise de puberté. Soit adulte. », se sermonna-t-elle en chuchotant. Elle retourna vers le canapé et elle y installa les coussins de manières à rehausser le dossier de ce dernier, pour qu’il puisse s’installer plus confortablement et moins s’allonger, chose essentielle pour ses côtes. Quand il sortit de la salle de bain, on aurait dit un robot rouillé. Il lui rappelait son père qui n’était pas un grand pratiquant de sport, et qui du jour au lendemain, disait qu’il partait courir. Seulement, il courrait quinze bornes et les jours suivants, il était cassé de courbatures et perclus de crampe. Il se laissa aller dans le sofa, drapé des vêtements que la demoiselle lui avait acheté sur le continent, ce fameux jour au marché. Une excellente journée, qui avait été terni quelque peu par l’altercation avec Pète. Son regard se perdit dans la contemplation du cadre photo numérique sur lequel défilait différentes prises avec différentes personnes. Erin l’avait regardé le temps qu’il ressorte de sa douche, certainement plus longue que d’habitude, ne serait-ce qu’à cause de son état physique. Elle avait tenté de tirer des liens des gens qu’elle voyait sur les photos. La belle blonde aux yeux d’aciers était certainement une sœur du jeune homme, ou un proche parent. En tout cas, il semblait bien s’entendre. Elle avait eut une ébauche de la famille de l’anglais. Est-ce qu’un jour elle allait les rencontrer ? Forcément, elle avait cogité, surtout qu’elle comptait bien se lancer pour lui avouer ses sentiments. S’il la repoussait, alors tant pis. Elle aurait eu le mérite de tenter le coup. Peut-être qu’elle devrait prendre du recul, un peu de distance avec lui, elle n’en savait rien. Elle espérait que leur amitié n’en pâtirait pas trop, mais peut-être que la souffrance ferait qu’elle devrait se protéger. Néanmoins, si elle se lançait, ce serait un poids en moins, et peu importe les conséquences. Il fit un petit sourire, certainement plongé dans ses pensées.

Il tenta de faire un peu d’humour. Si elle avait été en mesure de réfléchir convenablement, elle aurait saisi la référence, mais cela lui passa au dessus. Elle répliqua sur un ton humoristique : « Promis, je ne me moquerai pas. », répondit elle en le toisant de son regard émeraude.
« Laisse, je te l’attrape. » Elle s’avança pour pallier à ses tentatives infructueuses d’attraper le tube de crème. « Tu veux que je te l’étale ? » Elle fit une pause, et lâcha un sous entendu, comme ils pouvaient le faire depuis une semaine : « Mais j’ai toujours les mains froides. »

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Mar 24 Jan - 20:29

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Il remonta son bras contre sa tête, soupirant longuement. Il n'était pas bien du tout et devait faire bonne figure devant Erin. Trop de fierté mon petit. Il était partagé par de nombreuses envies, celle d’être seule, mais la peur qu’Erin soit la suite… oui, que ferait-il, si elle se faisait agresser comme Elia ? Autant, il avait été sacrément en colère… mais là, voir la femme dont il est amoureux malmené et violée, il risquait de vriller complètement et finir en prison. C’est bien, elle allait lui apporter des oranges en prison, avant de passer dans le couloir de la mort pour une petite piqûre d’un aller simple.

Il avait encore le regard rivé sur le cadre, il se dit qu'Erika s'entendrait très bien avec Erin, pour une raison simple : elles se ressemblaient. Il eut un sourire imaginant leur rencontre, cela allait détonner. Il était tellement plongé dans ses réflexions, qu'il manqua de lui faire remarquer, mais se rattrapant de manière élégante sur une tentative d'humour, pour masquer sa gêne.

Elle lui attrapa la crème « Merci » fit-il de la même voix étouffée. S'ils devaient discuter, de n'importe quel sujet, cela allait être fastidieux pour le jeune homme, qui se sentait partir de temps à autre. L'anglais eut un maigre sourire, presque ravit qu'elle lui propose ce qu'il désirait. Acceptant qu'elle s'occupe de lui et qu'elle le touche, une nouvelle fois... en repensant à ça, il sentit une pointe électrique dans son estomac. Oui... faut vraiment qu'il se lance et lui en parle. Il s'apprêtait à lui répondre, quand elle lui coupa l'herbe sous les pieds, avec son évocation des mains froides. Cela aurait pu être anodin, mais l'un comme l'autre savait que ce n'est pas le cas. Il déglutit silencieusement, une foule de réponse lui venait en tête.

« Ce n'est pas grave, faut que je m'y habitue »

Une nouvelle fois un sous-entendu. Cela était fatiguant de lui en faire en réfléchissant, il attendait quoi vraiment ? Faut qu'il arrête de tourner autour du pot. Il ne lui laissa même pas le temps de lui répondre qu'il enchaîna.

« J’aimerai que tu restes ici… enfin non, je veux que tu restes ici, jusqu’à la fin de cette histoire. Je crains… j’ai peur que tu te face intimidée ou même attaquée. Sans que je puisse t’aider ou même quelqu’un d’autre. » Il soupira regardant le plafond…il voulait lui parler de tout ça…de Noël, afin de savoir ce qu’il en était… Mais il avait eu ce tragique événement.

Il bloqua sa respiration quelques secondes avant de continuer calmement. L’anti-couleur ne l’aidait pas à se concentrer. Il se sentit un peu tendu, première fois, qu’ils se retrouve seul à seul. Il savait dans son for intérieur que Noël allait venir sur le tapis, avec les deux sous-entendus sur les mains froides. Mais peut-être devraient-ils d’abord parler de l’instant “t” avant de partir dans des réflexions plus sentimentales voir douloureuses ?
Après tout ni l’un, ni l’autre n’avait oser revenir sur Noël, peut-être était-ce un choix de la jeune femme ?




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Jeu 26 Jan - 18:22

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Sa phrase pouvait dire qu’il devait s’habituer à supporter ses mains froides pour plusieurs raisons, dont l’une d’entre elles pouvait être qu’ils allaient remettre ça, un jour ou l’autre. Parce qu’ils s’aimaient et qu’ils se voyaient un avenir ensemble… Ou parce qu’ils auraient besoin de s’envoyer en l’air sans autre forme de sentiments plus profonds. Elle soupira sans s’en rendre compte avec un petit air pincé. Elle s’agaçait à chercher dans chaque phrase une signification particulière, qui irait dans le sens qu’elle voulait. Qu’elle lui demande bordel, au lieu d’essayer de deviner une potentielle ouverture vers son cœur et pas vers un mur. Il semblait s’absenter par moment. Il avait besoin de dormir, et elle le comprenait parfaitement. Cette discussion avait attendu une semaine, elle attendrait bien quelques heures de plus. Il ne lui laissa pas le temps de répondre, qu’il enchaina. Elle l’écoutait, impassible.

Il avait raison. Le comportement de Harris dans le couloir en était la preuve. Elle avait été vulnérable quelques minutes et il lui avait foncé dessus comme un prédateur. Elle ne s’était pas démontée, ce n’était pas le genre de la maison, mais elle devait reconnaître qu’elle n’en avait pas mené large. Elle frissonna rien qu’en pensant à ce qui aurait pu se passer.
« Je vais rester ici », dit-elle plus pour le rassurer lui, que pour se rassurer elle. Alexander était en piteuse état et si quelqu’un venait l’agresser, il n’y pourrait rien. Si le type était un sadique, il la violerait devant lui, pour le plaisir de faire souffrir deux êtres humains de la pire des façons. Elle baissa les yeux. Ses mains se crispèrent légèrement et elle dû se contenir pour ne pas éclater le tube de crème entre ses doigts. « Puis on ne sait jamais, tu pourrais avoir besoin de moi. » Elle agita la pommade, histoire de se détendre un peu et de justifier ce qu’elle venait de dire. Elle ne le laisserait pas seul, c’était certain. Elle s’occuperait de lui. En fait, elle ne voulait pas d’arme, mais elle allait en trouver une. Il était hors de question que quelqu’un, un proche de Pète ou quoi, ne vienne venger son copain en attaquant l’anglais dans ses quartiers pendant qu’il était au plus mal. Elle le protégerait au maximum de ses faibles capacités, mais elle ne pouvait se résoudre à ne rien faire. Pas elle. Pas pour celui qu’elle aimait.

Il allait falloir qu’elle ramène quand même de quoi se changer. Bon sa chambre n’était pas loin. Est-ce qu’elle risquait grand-chose à y faire un saut pendant qu’il dormirait ? Probablement rien. Il ne fallait pas qu’elle tombe dans une psychose morbide. Ils allaient surement en discuter. Il était passablement dans le coltard mais son esprit devait analyser des milliers de possibilités. « Aller, montre-moi ça que je te tartine. » Elle n’avait pas envie de voir les dégâts sur son corps meurtri, corps qu’elle avait enlacé tendrement une semaine auparavant, vierge de bleus et de blessures…

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Jeu 26 Jan - 20:01

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L'incertitude ennemi des sorciers




Suite a : 2017 Janvier Intrigue Rp l’ennemi intérieur avec Elia Fischer, Alexander Hoffman, et Erin Steele : http://www.atlantisinsurrection.com/t1849-l-ennemi-interieur-pv-alex-et-erin-ames-sensibles-s-abstenir


Il avait du mal à l'observer pleinement, cela avait un côté agaçant pour lui, qui aimant tant la mirer et interpréter ses réactions. Il repositionna sa tête dans son axe, évitant de la tordre dans tous les sens. Il serait dommage qu'il aggrave son cas. En tout cas, la douleur devenait moins présente et il ne se faisait aucune illusion, il risquait de sombrer dans les bras de Morphée (faute de ceux d'Erin) d'un moment à l'autre.

Il se sentit soulager, quand elle accepta de rester. Dans un sens, il ne lui demandait pas son avis, il avait exigé cela. Il était certain, que si elle avait refusé, il aurait TOUT essayé pour la retenir, quitte à se montrer chiant et collant. Il n'aurait eu aucun remords à la manipuler pour son bien, quitte à en payer le prix, tant qu'elle est sauve. Après le soulagement, il sentit une tension, si elle restait ici, où irait-elle dormir ? Avec lui, sur le lit qu'ils avaient partagé passionnément ? Oui, ça qu'il aimerait bien, mais tant que rien n'était clair entre eux, il lui offrirait le confort du matelas et lui prendra le canapé. C'est ridicule de stressé autant à cette évocation, ils avaient fait l'amour, plusieurs fois, mais pas que... des gestes tendres, des confidences, des regards langoureux... Ce n'était pas le produit de Hanz qui avait créé tout cela, enfin pour lui. Il avait été sincère et le voilà, con de ne pas lui dire simplement, qu'il la voulait plus comme amie, mais ajouter le « petite » devant ce mot.

Enfin bon son esprit se perdit aussi sur sa pauvre assistante. Il sentie son estomac se retourner de rage. Pourquoi, cela lui était arrivée à elle ? Heureusement, que Pete n'était pas allé jusqu'au bout, qu'aurait-il fait après ? Il l'aurait tuée ou l'aurait balancé dans un couloir, comme un vulgaire bout de viande ? Pourquoi, faut-il toujours que dans tous projets utopistes, il y ait des graines pourries ? Il avait déjà hâte de trouver, celui ou celle qui tiraient les ficelles, lui promettant un avenir sombre.

Il sourit dans le vent, il y avait encore plusieurs significations, elle pouvait le protéger si quelqu'un venait finir le travail de Pète, s'occuper de lui ... il ricana tout seul en imaginant Erin en costume d'infirmière, ce fut une version très soft, même si la coquine l'effleura quelques instants.

« Oui, j’ai toujours besoin de mon infirmière personnel. Promis la prochaine fois que tu perds je te trouve un costume d'infirmière » ironisait-il de sa voix douce.
Il entendit le bruit du liquide de la pommade s'agiter. Le bruit était étrange et loin d'être agréable. Étrangement son esprit divaguait encore et toujours sur de moult interrogation, concernant cette macabre histoire. Il allait devoir se shooter aux médicaments le lendemain. Même si Weir ne voulait pas qu'il soit là. De toute façon, elle allait faire une annonce et elle aurait besoin de lui, pour la seconder. D'avoir deux pieds « stables » pour la maintenir en haut. Et faut dire que les deux administratifs étaient un sacré duo de choc.

Il reprit conscience, qu'elle attendait qu'il se dévêtisse... il hésita finalement, lui montrer son corps bleu, n'était peut-être pas une bonne idée. D'un geste extrêmement lent, déboutonnant son vêtement. « Je suis désolé de t'imposer cela Erin ». Il déglutit, s'apprêtant à sentir ses mains froides sur lui. « On en parle ? » demanda-il d'une voix rauque, lui laissant comme d'habitude le choix. Il savait que cette phrase pouvait être à double sens.




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Sam 28 Jan - 16:56

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Erin voyait bien qu’il avait les yeux vitreux, et qu’il avait quelques absences de temps en temps. Elle avait mal au cœur de le voir absent de la sorte, et surtout, de le voir lutter pour rester comme d’habitude. Elle avait envie de lui dire de se détendre et de se reposer. Il trouva une position à peu près acceptable qui lui permettait de maintenir sa nuque en place tout en la toisant. Pour sa part, elle ne le quittait pas des yeux, les lèvres pincées. Il se détendit quand elle accepta de rester. Cela se sentait dans sa façon d’être, qu’il avait surement du mal à contrôler du fait de la douleur. Si elle pouvait, elle aurait partagé ses maux avec lui pour que ce soit moins douloureux pour lui. Erin réfléchissait à la question du couché, elle aussi. Dormirait-elle sur le canapé ou avec lui ? Il était hors de question qu’il lui donne le lit pour se réserver le sofa. Hors de question. C’était elle qui était invitée bien malgré elle, et surtout, c’était lui qui était dans un piteux état. Elle était certaine qu’il allait lui dire de prendre le lit, il la faisait toujours passer avant lui. Raison de plus d’ailleurs pour qu’elle se sente en sécurité et qu’elle lui avoue ce qu’elle avait sur le cœur. Il était raide dingue ce mec ! Pourquoi sinon être aussi gentil avec elle ? Aussi prévenant ? Voilà qu’elle revenait là-dessus… Décidément, c’était une idée fixe, une obsession. Quand ils en parleraient, car ils allaient le faire, et s’il n’en était pas à l’initiative, elle le ferait, cela la soulageait d’un poids qui commençait à devenir trop pesant.

Une bataille s’engageait en son sein intérieur, entre ses projets pour elle et lui, les évènements de la journée et ce que cela allait impliquer dans les jours à venir. Elle repassait le film de la semaine… En soupirant. Il essaya de faire de l’humour avec son costume d’infirmière. Erin afficha un demi-sourire sur son faciès. « Je commence à avoir une sérieuse formation. J’espère qu’il ne sera pas du même genre que celui Hello Kitty, à moins bien sur que tu finisses par me… » Elle ne termina pas sa phrase, consciente qu’elle allait lui dire qu’elle voulait remettre ça.

Elle agita le tube de crème. Il était temps de le masser. Il s’excusa de lui imposer ça.

« Arrête de t’excuser s’il te plaît. », dit-elle d’une petite voix alors qu’elle le regarder déboutonner sa chemise, laissant les marques de coups s’offrir à sa vue. Cela lui donnait envie de pleurer alors qu’elle ne voulait pas craquer devant lui. Elle se devait d’être forte comme elle l’était toujours. Mais pour le coup, des sentiments contradictoires venaient s’affronter, mélange de crainte et d’amour.. « Oui, il faudrait qu’on en parle… ». Le sens était double aussi. Parler de cette journée, de cette agression, parler de cette fameuse nuit, de cette nuit d’amour. Elle approcha doucement de son ami, et elle se mit sur les genoux devant lui. « Si je te fais mal, tu me le dis. » La vue de son corps meurtri était un supplice pour la belle brune. Mais elle devait s’occuper de lui comme il le faisait chaque jour, et comme il l’avait fait quand elle était revenue de Paradize, détruite. Elle déglutit. Elle prit une grande inspiration. Le bouchon du tube de crème sauta et elle en étala sur ses mains. Elle l’étala sur ses doigts, de façon à la chauffer un peu plus. C’était prévenant.

« Tu veux parler de quoi ? D’aujourd’hui. Ou d’il y a une semaine ? »

Elle accompagna sa question par l’application de la paume de ses mains sur une zone qui avait une couleur vraiment affreuse. Bleutée, presque jaune, voir violacée, selon l’endroit. Elle avait mal pour lui, mais elle s’appliqua à bien enduire de crème le bleu. Elle souffla sur une mèche de cheveux qui venait l’embêter et comme elle avait les mains pleines de crème, elle ne pouvait pas s’en saisir. Ses yeux cherchèrent ceux d’Alexander, histoire de voir ce qu’il en pensait. S’il lui disait qu’il voulait parler de leur nuit, mais sans en dire plus, elle se lancerait. Son cœur tambourinait à ses oreilles et elle ne se sentait pas bien, mais elle ne savait si c’était à cause des blessures de son ami ou par la conversation qu’il s’apprêtait à avoir.

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Dim 29 Jan - 18:02

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L'incertitude ennemi des sorciers




Suite a : 2017 Janvier Intrigue Rp l’ennemi intérieur avec Elia Fischer, Alexander Hoffman, et Erin Steele : http://www.atlantisinsurrection.com/t1849-l-ennemi-interieur-pv-alex-et-erin-ames-sensibles-s-abstenir



Sa tentative d’humour avec le costume de l’infirmerie, eut comme éco, chez Erin un faible rictus et surtout elle ne finissait pas la fin de sa phrase. Il sentit avoir chaud, non pas de désirs, mais d’une forme de honte, lui rappelant qu’ils devaient crever l’abcès avant qu’il ne gangrène de trop et qu’il soit trop tard. Est-ce une bonne idée d’en parler maintenant ? Avec les jours sombres qui vont venir ? S’il elle se refuse, ils seront bien malins à vivre ensemble, avec la peine et la frustration pour l’un des deux. Comment réagirait-il ? Il se connaissait, il accepterait, ravalant toute sa tristesse, pour se noyer dans le travail et se comporter normalement ou comme elle l’aura voulue avec elle. Il n’arrêtait sûrement pas d’être prévenant, puisque cela était dans sa nature de faire passer autrui devant lui et d’être agréable. C’est son éducation. Après, il l’était d’autant plus avec Erin, puisque simplement amoureux d’elle et il en tirait une grande satisfaction à la rendre heureuse.

Enfin bon, il ne voyait que le négatif et se mortifiait de penser à « leurs histoire » égoïste, alors que bientôt la cité allait s’embrasser et qu’Elia était dans un piteux état, il se donnait envie de vomir. Et ne put s’empêcher de penser, que sur le coup, il se sentait tellement shooter que seul la préservation d’Erin comptait. Il se ficha une claque mentale, Elia comptait aussi, il fallait qu’elle survive…
Enfin bon, il ne répondit pas au costume, il n’avait rien à dire, sauf renforcé le mal à l’aise et aborder un sujet qui ne veulent pas encore mettre sur le tapis, pour le moment. Elle lui ordonnant de sa petite voix, d’arrêter de s’excuser. Il hocha la tête.

« D’accord », il ravala une phrase, qui consistait à lui dire : même si je te mors, mais une image très alléchante lui revenu en tête et il était certain qu’elle aurait eu la même. Il termina son effleurage, ouvrant sa chemise, pour la retirer, car les marque allait jusqu’à orner disgracieusement son épaule. Il vu très bien le regard qu’elle portait sur son corps meurtrie… il soupira, s’empêchant de se recouvrir et de lui dire de laisser tomber. Il avait besoin de cette crème, sinon cela n’allait pas guérir. Il envisagea de lui prendre le tube de le faire lui-même… mais vu sa lenteur à coordonner ses mouvements, cela allait être douloureux et long. Autant qu’elle s’y colle rapidement. Il tourna son regard pour ne pas être tenté de la mirer et d’y découvrir des sentiments peu reluisant qu’il finirait par le faire craquer et l’envoyer bouler élégamment, pour qu’il se débrouille. Il était navré de lui faire endurer ça. À chaque fois, elle se coltinait le soin de ses blessures. Le : oui faudrait qu’on parle, lui serra la poitrine. Oui, il fallait bien se lancer. Il replongea son regard, quand elle se mit à genoux vers lui.

« Tu sais très bien que je ne te le dirais pas » répliquât-il d’un ton neutre et ferme. Il ne souriait pas, il s’attendait aux contacts qu’il redoutait. Elle eut la prévenance de faire chauffer la crème, il appréciait énormément.

Le contact des mains sur son corps fut une double torture, entre le contact qu’il aimait de l’avoir contre lui et la douleur ressentis. Il serra la mâchoire, détournant la tête pour ne pas qu’elle croise son regard. Il devait prendre sur lui, cela était nécessaire pour ses propos blessures. Il prit une grande inspiration, se tendant de plus belle, pour contenir la sensation désagréable sur son torse. Une pure ironie, alors qu’il y a une semaine, il avait chéri ce genre de contact.

Il mit un peu de temps à répondre, non pas à cause de la question d’Erin, mais pour qu’il arrive à articuler sans crisser des dents.il sentit son cœur s’emballer, il avait le choix… une foule de réponses lui apparut en tête : le plus court, une connerie : des gaufres, celle que tu veux… il finit par lui répondre après qu’elle touche une zone moins sensible. Il tourna la tête brièvement, pour la regarder. Il devait être franc, il crevait d’envie de lui en parler et de se jeter dans le vide, à voir s’il avait un parachute ou des pierres pointue en bas.

« Santa, mais quand tu auras fini, je ne suis… pas en mesure d’avoir une conversation soutenue… non hachurée à cet...Instant. » souffla-t-il doucement entre ses dents. Il reposa sa tête, glissant un peu sur le canapé, pour regarder le plafond. Il ne fuyait pas son regard, à cause du sujet, mais pour se changer les idées et s’occuper l’esprit sur la sensation ressentis. Il soupira, sentant des picotements dans les yeux, la fatigue… mais quelle ironie quand même, il a mal et il a envie de dormir, mais ce n’est pas le moment du tout.

Il se fit le constat qu’il n’avait pas entendu la réponse d’Erin, était-elle muette ? Elle était partie, pourtant non, il sentait encore des pressions… en réalité, son corps avait décidé de reprendre les commandes sur l’esprit et avait appuyé sur le bouton : Off. Il s’était endormi sans prévenir sans lutter, Pouf…coupure de courant. Sans aucun doute qu’il allait s’en vouloir, dès qu’il aura ré ouvert les yeux.




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Dim 29 Jan - 19:05

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C’était une évidence. Si elle lui faisait mal, il ne lui dirait pas. Elle en était certaine, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de lui dire, au moins pour la forme. Il détourna les yeux quand elle appliqua la crème. Elle espérait qu’il n’allait pas l’envoyer promener, comme un animal en détresse pouvait le faire. Elle serait vexée de se faire éjecter, même si elle comprendrait, et elle tirerait surement des conclusions erronées sur une base qui l’était tout autant, dans un contexte hors du commun. Mais c’était humain. La crainte d’être rejetée rejaillissait sur n’importe quelle situation et tout était prétexte à des interprétations plus personnelles qui n’avaient, au final, pas de sens, puisqu’elles reposaient sur des fondements qui n’avaient rien à voir avec la situation initiale qui conduisait à cette réflexion. Bref, un sacré sac de nœud. Bien entendu, elle profita de cet instant pour lancer une perche sur le sujet qui lui brûlait les lèvres. Il ne répondit pas tout de suite, trop occupé à combattre la douleur avec toute sa fierté de mâle. Il ne voulait pas crier ou hurler devant elle, ni même lui montrait qu’il avait mal, alors que tout son non verbal n’exprimait qu’un hurlement silencieux qui était terrible à entendre avec les yeux. Quand elle badigeonna une zone moins sensible, à savoir, une extrémité d’un gros hématome, il se lança de façon hachurée. Normal après-tout.
« Oui, j’en ai plus pour longtemps. »

Il n’empêche qu’il avait dit qu’il voulait parler de Santa. Aussitôt, le moulin qui servait de cerveau à l’américaine se mit en branle. Hypothèses, contre hypothèses, thèse, antithèse, le gros bordel, la grosse armada, bref, le branlebas de combat digne d’un porte avion américain en pleine guerre du Golf. Pourquoi attaquer directement là-dessus ? Il voulait en parler parce que ça le travaillait autant qu’elle ? Il en avait marre de ses sous-entendus et il allait mettre les choses à plat : c’était sympa, on recommence quand tu veux, mais ça s’arrête là. Ou alors, il avait des choses plus profondes à lui dire. Elle ne remarqua pas tout de suite qu’il s’était endormi. Elle le constata quand elle sentit ses membres se détendre et qu’il ne forçait plus pour rester impassible. Le sommeil l’avait emporté, comme le soulignait la légère inclinaison de sa poitrine à chaque inspiration et expiration, douce et paisible. Un sourire naquit sur les lèvres de la consultante, qui observait le visage de son ami, détendu. Il s’était endormie comme un alcoolique sur son canapé. La faute aux médicaments et à la douleur. Le cerveau avait besoin de déconnecter tous les signaux un moment et c’était la meilleure façon.

« Alala, les mecs, tous les mêmes », murmura Erin amusée en se redressant sur ses deux pieds. Elle alla se laver les mains dans la salle de bain, encore embuée de la douche de l’anglais. Quand elle revint, il dormait toujours. Elle alla chercher la couverture du lit pour la mettre sur lui, non sans avoir refermé un peu la chemise ouverte sur son torse. Penchée vers son visage tandis qu’elle déposait doucement la courtepointe sur lui, elle hésita à lui voler un baiser. Ses lèvres l’attiraient fortement. Elle se résigna à ne pas le faire. Après tout, elle ne connaissait pas ses sentiments, et si il ne partageait pas les siens, ce serait ni plus ni moins qu’un attouchement.

Elle allait profiter de ce moment pour aller chercher des affaires dans ses quartiers. Elle avait un peu peur de croiser quelqu’un de pas fréquentable, mais si tôt après l’agression d’Elia, c’était peu probable. Néanmoins, elle ne bifurqua pas vers sa chambre quand elle s’en alla de celle d’Alexander. Elle prit la direction de l’armurerie, où elle demanda à ce qu’on lui remette un pistolet. Elle avait changé d’avis concernant l’utilité d’une arme. Au final, avec Alexander dans les vapes, elle était une cible facile, tout comme lui en constituait désormais une également. Ça faisait quand même deux fois qu’il démontait Barnes, et cela allait agacer. Elle dû remplir un formulaire, signer de la paperasse, mais elle repartie avec un coffret contenant l’arme. Bien entendu, elle avait fourni une excuse toute faite pour justifier cet emprunt. Elle retourna dans ses quartiers d’un pas leste. Elle rasait les murs et chaque homme en uniforme arborant des bandes grises lui faisaient bondir le cœur. Elle se morigénait intérieurement d’être si alarmiste, mais son sixième sens lui disait qu’il fallait faire attention. Curieusement, l’arme qu’elle avait sur elle ne la rassurait pas tant que ça. Une fois dans sa chambre, elle rassembla ses affaires à la vite. Vêtements, sous-vêtements, affaires de toilettes, serviettes (celle du marché bien entendu), kimono en soi pour les pyjamas, et différents trucs de filles qui lui seraient utiles. Son sac sur l’épaule, elle ouvrit sa porte et trouva une enveloppe sur le seuil. Une lettre anonyme.

« ToI ET ToN POTe AvaiENT VRAImeNT RiEN CompRIT. On VA TE CREVER ET VIOLER TON CADAVRE SALOPE ! »


Elle broya le message dans ses mains et elle balança son sac par terre. Ni une ni deux, elle se lança dans le couloir. Celui ou celle qui avait mis ce mot ne pouvait pas être bien loin. Elle venait juste de rentrer dans sa chambre, c’était une fenêtre de quelques minutes seulement. Le couloir était désert. Elle croisa un administratif qui revenait de la salle d’embarquement manifestement.

« Miss Steele, tout va bien ?
- Oui oui ça va merci Félix… Vous n’avez pas vu un militaire dans le coin ?
- Euh.. Il y en a partout vous savez…
- Oui laissez tomber. »

Elle le planta là pour repartir vers sa chambre, en colère comme jamais. Cette histoire, ces lettres, tout cela commençait à lui peser énormément sur le moral. Elle referma la porte et elle se laissa tomber contre celle-ci. Elle pleura, libérant une tension, laissant une digue céder en elle. Tout la pesait. Alexander, leur nuit d’amour, leur semaine d’indifférence. Les lettres anonymes. Elia. Encore Alexander, et son corps défoncé. C’était trop. Elle se mit la tête dans les genoux, pour se calmer, reprendre une respiration plus lente et plus monotone. Finalement, au bout de quelques minutes, elle se releva, et elle passa dans sa salle de bain pour se débarbouiller le visage. Son maquillage avait coulé. Elle l’essuya, et le compléta à nouveau. Elle avait une mine affreuse.
Quand elle revint dans les quartiers de l’anglais, il dormait toujours. Elle posa ses affaires par terre, près du lit, et le flingue sur la table basse. Elle revint vers lui, et elle resta debout, à le contempler dormir, niaisement. Doucement enfin, pour ne pas le réveiller, elle se glissa contre lui, du mieux qu’elle put eut égard à la taille du canapé. Elle ne tarda pas à s’assoupir elle aussi, lové contre ses jambes.

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Lun 30 Jan - 19:17

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L'incertitude ennemi des sorciers




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Il n’aurait jamais pensé s’assoupir en pleine séance de torture, surtout avec un sujet brûlant sur le feu…étrangement il rêva même, cela fut très glauque. Et comme à chaque fois, qu’il cauchemardait il avait toujours un élément récurrent : La mort de Lady. Ce moment était certes traumatisant, mais revenait toujours comme une mélodie agaçante. Lui rappelant son impuissance, sa souffrance à perdre une créature qu’il aime, son manque de force, sa faiblesse et ses « talents » pour se battre. Là, ce fut un mélange de combat avec Pete, mais qui gagnait, le laissant sur le carreau, pour violer Erin… Erin qui hurlait tout son saoul, qui devenait rouge de son propre sang sous les coups d’un Pete qu’il l’insultait, lui faisant regretter d’avoir « coucher avec le roastbeef ». Comme si ce fut une honte suprême de s’être aimé une nuit de Noël, une nuit … Une flèche noir… Lady, qui sautait à la gorge de Pete, pour faire gicler son sang de partout, puis se faire égorgée par un autre homme, qui alla finir le travail de Pete en décapitant Erin et Elia.

Il se réveilla en sursaut, inconsciemment son corps avait tourné sur son côté droit, dos contre le dossier du canapé. Il était recouvert d’une douce couverture, il soupira, prenant conscience qu’il n’était pas seul à partager le canapé. Coller contre lui, Erin s’était assoupit, elle était tellement épuisée qu’elle ne s’éveilla même pas. Il sourit bêtement. Pourquoi venir le rejoindre si ce n’est pas une preuve de l’affection qu’elle lui portait ? Il sourit ravi, posant sa main sur son épaule quelques minutes, avant de la retirer ne sachant pas si c’est approprié.

Il décida de la laisser se reposer, même s’il crevait d’envie de la réveiller pour partager sur Santa. Idiotement, il profita de sa présence. Présence qu’il désirait ardemment à ses côtés depuis qu’il était entré dans ses quartiers. Il se cala, confortablement, ne sachant où mettre son bras… il avait bien envie de le poser sur elle, mais une nouvelle fois, allait l’accepter ? Finalement, il le posa sur son épaule à elle, fermant les yeux, quelques instant dans un long soupir. Il dû réfréner une multitude de gestes tendres à son égard, comme lui caresser les cheveux, l’embrasser dans le cou, ou même enfouir son visage contre celui.

Mais Harry, en avait décidé autrement et il sauta sur Erin, pour venir lui faire des léchouille sur la joue. En miaulant de plus belle. Il voulait être câliné. Alexander prit son chat dans ses bras, pour le coller sur ses jambes. Mais le matou était insistant.
« Harry tais-toi »

Mais cela devait être trop tard, déjà le minou pianotait amoureusement sur la hanche d’Erin.
Alexander, essaya de se relever pour le chasser, mais poussa un petit gémissement de douleur, trop vif le geste mon coco.





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Mer 1 Fév - 19:11

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La jeune femme poussa un faible grognement, qui pouvait plutôt s’apparenter à un soupir d’aise, quand l’anglais posa sa main sur son épaule. Elle bougea un peu pour se caler un peu mieux. Mais soudainement, elle sentit des petites pressions sur son corps, et un contact râpeux sur sa joue eut tôt fait de la faire revenir vers la conscience.

Erin émergea d’un sommeil trop court. Elle avait basculé rapidement dans la phase de sommeil profond et elle mit du temps à en sortir complètement, totalement dévariée. Les yeux mi-clos, elle essayait de recoller les différentes pièces du puzzle. On venait de lui marcher dessus et elle avait une légère sensation humide sur la joue. Elle entendit Alexander râler dans son dos après son chat. Ils étaient revenus à Santa ? Elle sentait qu’on lui doudouner la hanche et subitement, la lumière revint dans son cerveau, tandis que ses yeux s’ouvraient en grand. Elle s’était allongée le long de l’anglais, écoutant une envie basique et primaire qui consistait à être proche de lui, alors qu’elle était totalement déprimée. Il poussa un gémissement de douleur en essayant de se relever, et Erin bascula ses propres jambes hors du canapé pour se remettre assise, avec vigueur. Si elle avait pu, elle se serait relevée directement, mais là comme ça à froid, elle n’en eut pas le courage. Elle se tourna vers son ami, lequel tenait un Harry ronronnant qui faisait aller ses petites pattes sur la couverture toute douce avec des airs de grande béatitude féline. Un appel trop mignon à un papouillage en règle. Mais Erin ne se laissa pas attendrir par le matou et elle se concentra sur Alexander. Elle était gênée maintenant, de s’être laissée aller contre lui.

« Salut », dit-elle avec précipitation, quand l’émeraude rencontra le saphir, comme-ci ça faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas vus. C’était clairement de la gêne. Elle se sentait stupide pour le coup. Pour un peu et elle lançait un banal « ça va ? » mais elle se retint. Elle le considéra un instant. Son mouvement l’avait assise au niveau des jambes d’Alexander, et elle était tournée à moitié vers lui. « Je crois que je me suis endormie moi aussi et j’ai basculé sur le canapé… » Excuse à la noix, sachant que le fauteuil sur lequel elle pouvait s’être mise en le veillant n’était pas vraiment contre le canapé… Mais bon, c’était une tentative ratée de se justifier, balancée comme ça sans convictions, et dans la précipitation de donner une justification plausible au fait qu’elle était avec lui. Elle lui fit un petit sourire, avant de caresser Harry qui voulait absolument venir sur ses jambes. Ce dernier donnait de petits coups de têtes affectueux au niveau des doigts et du ventre d’Erin, en ronronnant de plus belle. C’était une bonne façon d’occuper ses mains, que de caresser la toison douche et chaude du chat.

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Mer 1 Fév - 19:55

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Et voilà Harry dans sa grande splendeur, venait de gâcher un petit moment, que l’anglais aurait aimé qu’il reste plus longtemps. Il aurait bien aimé rester dans cette configuration, elle endormie contre lui, quitte à faire semblant de dormir, profiter de ce geste spontané. Bien sûre il c’était posée des questions, mais la satisfaction de la découvrir contre lui à son éveil, un peu vif, était trop agréable. Même s’il ne savait où mettre ses mains, il voulait profiter de ce petit « temps » apaisant. Là, son imbécile de chat venait de tout briser. Il sentie un agacement prodigieux envers Harry, qui continuait à pianoter Erin… Erin qui venait de s’éveiller, suite à son gémissement. Basculant ses jambes hors du canapé, pour être assise. La couverture se dressa pour tomber sur les chevilles de l’anglais. Celui-ci pt voir qu’elle l’avait rhabillé. Il fut surpris, mais ne resta pas longtemps sur ce constat. Il avait autre chose de plus préoccupant … le vide qu’elle venait de laisser en se relevant.

Il la voyait clairement gênée et son « salut » le prouvait, manquerait plus qu’elle lui demande comment il allait et ça serait l’apothéose du moment gênant ! Par procuration, il sentit ce sentiment, qui lui était familier depuis longtemps. Il lui fit un petit rictus au coin pas très à laisse quand elle le salua. Il la toisait sans rien dire, voyant qu’elle allait ajouter quelques choses. Ce fut une excuse…s’il avait été dans son état normal, il aurait rigolé. Le fauteuil était bien trop loin, pour qu’elle tombe ainsi… et puis bon, elle ne leurrait personne avec ce genre de justification.

« Tu n’as pas à te justifier » lui dit-il d’un ton affreusement neutre. Non mais sérieusement Alexander ? pas plus glauque comme ton tu as ? Oui, elle n’avait pas à se justifier, car il désirait qu’elle revienne…limite si là, il ne voulait pas se lever et l’emmener au lit pour qu’elle aille dormir avec lui.

Son regard quitta le vert d’Erin pour toiser Harry, qui profitait de ce moment-là pour se faire câliner. Il allait finir par être jaloux de son propre chat.

Il reporta son attention sur le visage de son amie… non il ne voulait pas qu’elle soit si loin de lui. Son regard dévia sur ses lèvres puis remonta sur le regard émeraude d’Erin. Il fait quoi ? Il lui sort qu’il faut parler où il agit maintenant quitte à se faire rejeter comme un papier chiffon ? L’anglais prit une grande inspiration et son courage à deux mains pour … se lever du canapé.

Il eut bien entendu un peu de mal, faut pas nier ce genre d’évidence. Rouillé comme un robot, il n’était pas très glamour ça c’est certain. Il se tourna, plongeant son regard dans les prunelles de la jeune femme.

« Donc, il faut qu’on parle, sérieusement de ce qui s’est passé à noël ». Il avait une voix calme.
Il la regarda encore quelques instants, comme pour évaluer quelques choses sur son visage. Puis, lui tendit sa main. Il espérait qu’elle la prenne, maintenant qu’il avait réuni son courage à deux mains, pour faire un truc fou.

Par chance, elle glissa la sienne dans sa paume, il la serra avec fermeté pour la tirer et la mettre debout, sauf qu’il ne se recula pas, pour éviter qu’elle le percute. Il ne lui laissa guère le temps de réagir, qu’une main l’entraina contre lui en se posant sur le milieu de son dos et l’autre qui lâchait sa main, pour attraper son visage et l’embrasser. Qu’importe, si elle touche son torse douloureux. Si le courage manquait pour parler, le geste était franc et bien plus explicite que n’importe quel geste. Il sentit une boule se nouer dans son estomac, redoutant qu’elle le rejette. Il la lâcha, avec un geste tendre, laissant ses mains glisser le long de son corps, pour se détourner.





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Dim 5 Fév - 18:22

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Erin essayait d’interpréter toutes les mimiques faciales que l’anglais laissait transparaître. Elle se sentait idiote d’avoir dit qu’elle s’était endormie comme une masse. Franchement, elle n’avait pas mieux comme excuse ? Elle avait glissé ? La couverture s’était même relevée toute seule pour retomber sur elle une fois qu’elle était nichée contre lui… Finalement, elle n’était pas loin d’être une princesse Disney avec tout ça. Son cœur tambourinait fortement dans sa poitrine et elle était certaine de prendre des couleurs plus vives. Le petit rictus en coin qu’il fit quand elle l’avait salué laisser penser qu’il n’était pas très à l’aise avec tout ça, à moins qu’il ne se prépare à la rejeter purement et simplement et qu’il avait pitié d’elle, la pauvre greluche qui essayait tant bien que mal de se rapprocher de son fantasme masculin par tous les moyens. Il lui confirma d’un ton effroyablement neutre qu’elle n’avait pas à se justifier. Pourtant, c’était la meilleure chose à faire non ? Non ! Elle aurait dû être franche, lui avouer, avouer qu’elle voulait être contre lui pendant qu’il dormait, pour se sentir en sécurité, et parce qu’elle aimait ça.

Il avait les cartes en main pour la suite, et Erin aurait pu rajouter un truc, une autre excuse, prétexter qu’elle devait y aller, mais quelque chose au fond d’elle-même souhaitait que le dénouement se passe ici et maintenant. Soit il était amoureux et c’était un happy end qui déboucherait sur d’autres aventures, soit il ne l’aimait pas, et c’était une catastrophe. L’apothéose d’une journée de merde. L’épilogue d’une amitié magnifique. L’enjeu était énorme, dans un sens comme dans l’autre. Le pire qu’il pouvait lui faire maintenant, c’était de lui dire qu’il n’avait pas de sentiments mais qu’il voulait bien qu’ils couchent ensemble de temps en temps, comme des sex friends. Elle le vivrait mal. Elle voulait tout ou rien. Pas d’entre deux… Elle était certaine qu’elle accepterait de prime abord, histoire de se dire qu’elle compensait cet amour qu’elle n’avait pas par le sexe, et que ce sentiment, si elle se montrait bonne au lit, finirait par émerger chez Alexander, car ne disait-on pas que les femmes avaient besoin d’aimer pour coucher et les hommes de coucher pour aimer, mais finalement, c’était une situation qui allait conduire à la souffrance et à la peine. Et elle savait que ce serait elle, coincée dans une certaine attente, qui allait déguster le plus dans cette affaire… Que se passerait-il s’il rencontrait une autre femme et qu’il arrêtait subitement de la fréquenter autrement qu’en tant que simple ami ? Elle aurait la sensation de s’être fait tromper, rabaisser, humilier. La totale.

Il inspira et cela chassa toutes les tumultueuses pensées qui agitaient ses dessous capillaires. Il allait lui dire quelque chose. On y était, on était au pied du mur. Il se leva. Une brique dudit mur venait de tomber sur la tête d’Erin. Il fuyait ? Possible. Elle releva son minois vers celui de l’anglais qui s’inclinait pour la regarder. Il lui annonça la couleur. Le mur se matérialisa à nouveau, aussi haut que le mur de glace du Nord du Royaume des Sept Couronnes. Erin était tout en bas, petite chose insignifiante qui allait se faire écraser par un immense bloc de glace qui venait de se détacher. Il lui tendit la main alors qu’elle acquiesçait. Il fallait qu’ils parlent, c’était évident. Elle prit cette main tendue, et il la tira pour la lever du canapé. Elle allait lui lâcher les doigts pour remettre les plis de ses vêtements en place avant d’entamer la franche discussion, bien décidé à se mettre à nu devant lui dans l’entièreté de son amour, mais il ne la lâcha pas et pire que ça, il ne se recula pas, si bien qu’elle lui rentra dedans, entrainée par une traction dans le creux de son dos. Il lâcha sa main pour attraper son visage et il l’embrassa. Erin lui rendit son baiser, mais il la lâcha trop vite à son goût. Elle comprit qu’il attendait de voir si elle se détournait elle aussi, si elle le repoussait, ou si elle l’acceptait, tout simplement.

Il était dans les mêmes craintes qu’elle ! Cette constations s’imposa à elle comme un déferlement de sensation. C’était une forme de soulagement immense qui la décontracta et elle lui fit un sourire, revenant vers lui pour se blottir contre son torse, ses deux mains repliées sous son propre menton. Elle espérait qu’il referme ses bras sur elle pour la maintenir en place. Elle ferma les yeux et elle se lança :

« Dis-moi que ce baiser à une signification plus profonde que celle de recommencer une folle nuit ? »

Même si elle était certaine de la réponse, elle avait besoin de l’entendre. Un hypothétique doute subsistait au fond de son âme. Et s’il avait juste envie d’elle et qu’il l’embrassait pour susciter une vague de désir ?

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Dim 5 Fév - 21:37

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L'incertitude ennemi des sorciers




Suite a : 2017 Janvier Intrigue Rp l’ennemi intérieur avec Elia Fischer, Alexander Hoffman, et Erin Steele : http://www.atlantisinsurrection.com/t1849-l-ennemi-interieur-pv-alex-et-erin-ames-sensibles-s-abstenir



Il ne désira pas qu'elle lise sur son visage, la peur qu'elle le rejette, pour cela qu'il était assez froid et calme. Par contre, il vu très bien l'inquiétude grandissante et les couleurs sur les joues de la jeune femme. Il était navré de lui infliger un visage si austère, mais ce fut une forme de protection, une protection au cas où elle ne veuille point de lui.

Le fait qu'il se lève semblait alarmer la jeune femme, peut-être pensait-elle qu'il allait fuir ? Oui, il aurait pu si l'anglais était d'un naturel lâche, sauf que cela n'était pas le cas. Il avait toujours fait front, avec plus ou moins d'arrogance et ce n'est pas aujourd'hui, alors qu'il était temps de parler de tout cela, qu'il allait se défiler. Par peur de briser quelque chose, il avait trop laissé traîner. Une semaine, à faire les faux indifférent, à tâter le terrain, gonflant l'espoir et l'envie de rejoindre ses lèvres ou de caresser ses cheveux. 1 semaine de frustration et il eut fallu que Pete redemande une joute, pour qu'il ose parler ? Cela était tout bonnement ridicule !

Finalement, cet événement tragique avait quand même du positif, celui de montrer aux deux jeunes gens, qu'ils devaient se bouger les fesses. Il la voulait avec lui, pas pour un simple besoin de chair, non il la voulait pour tout le reste, les taquineries et le réconfort. Car, il allait en falloir du soutien et les moments d'intimité volée pour rester souder et pas devenir fou. Et s’ils restent dans cette situation instable, il y a des chances que l'un des deux craque violemment et se sente mal et abandonné. Autant faire front, de ce duo de choc qui avait toujours bien marché. De toute manière ça les rendrait plus faibles ou plus forts.

En tout cas, il la tira à lui, encaissant le poids de son corps contre le siens meurtrie. Il n'eut qu'un grognement faible et étouffé magistralement pour marquer la douleur qui se répandait sur son thorax. Et là, était bien le cadet de ses soucis. Il dut se faire violence pour se détacher de ses lèvres, qu'elle lui tendait. Il commençait à se détacher, quand elle le rejoignit se mettant contre son torse, mains sous son menton, en petite position digne d'un fœtus. Naturellement, il l'enlaça en retour. Il sentit des petits fourmillements de soulagement se diluer en lui, une tension montante qui semblait atteindre son paroxysme, alors qu'elle devait se libérer.

La phrase d'Erin, le fit rire, ce fut incontrôlable. La tension était en train de redescendre par cette soupape. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle pense que dans son état, il ait envie de relancer les hostilités sexuelles. Il la sera inconsciemment un peu plus fort, se calmant rapidement.

Il glissa sous le menton de la jeune femme l’une de ses mains, pour lui relever la tête.
« Bien sûre voyons, je suis parfaitement en état de recommencer et de t’ignorer une semaine de plus » dit-il ironiquement, faire de l’humour en pleins milieu critique ? ça s’est fait. Au suivant ! L’anglais ne lui laissa pas pour autant le temps de répondre, car sinon il risquait de se prendre une baffe ou bien même la faire fuir. Il rapprocha son visage du siens, pour que le front se touche. « Oui, polochon est fou amoureux de la petite sirène » murmura-il doucement.




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Mer 8 Fév - 16:24

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Le baiser qu’il lui donna sans crier gare fut un saisissement à lui tout seul. Elle ne s’y attendait pas du tout. Elle pensait sincèrement qu’ils allaient discuter et voir ensemble comment ils envisageaient l’avenir, comment ils se percevaient l’un et l’autre, s’ils s’aimaient, ou s’ils ne voulaient pas tenter leur amitié sur les pentes raides de l’amour, mais pas à ce genre de contact charnel remplit de bienveillance, de tendresse et d’amour. Elle était un peu déboussolée, en plus d’être sur un petit nuage. En fait, elle essayait d’interpréter tout ça, d’y chercher des failles, mais il fallait se rendre à l’évidence, il n’y en avait pas. Il lui lâcha les lèvres, chose qu’elle détesta là tout de suite, mais il voulait certainement voir si elle allait le repousser ou autre. Bien entendu, elle aurait pu lui sauter dessus à ce moment-là et lui rendre son étreinte d’une manière endiablée et passionnée, mais elle se retint. Ce n’était pas ce qu’il souhait… Ou peut-être que si… Mais bon, il était en vrac et un peu trop de passion risquait de lui faire un mal de chien. Elle s’était toujours montrée prévenante avec lui et elle n’allait pas commencer à ne plus l’être sous prétexte qu’ils allaient s’avouer leur amour.

Quand elle lui demanda la signification profonde de son baiser, il se mit à rigoler. C’était con, mais le sentir rire contre elle, dans ce contexte, entraîna un phénomène d’imitation et elle se mit à rire aussi. C’était nerveux au départ et ça devenait plus naturel en allant. Le soulagement de l’entendre rire certainement. Elle se trouva bête d’avoir demandé. Il était vrai que dans son état, il n’allait pas pouvoir entreprendre de choses plus intimes et il n’était donc là que pour lui déclarer sa flamme. Elle se vantait d’être une bonne observatrice mais par moment, elle perdait le sens commun des réalités. La faute à l’appréhension très certainement. Elle soupira d’aise en se calmant un peu en même temps que lui s’apaisait aussi. Il lui remonta le menton pour la toiser, et elle se laissa faire, docilement. Il lui sortit une réplique qui la fit sourire, la mettant devant la bêtise de sa question. Elle se sentit cruche pour le coup, mais bon, elle allait devoir faire avec. N’empêche, elle eut envie de le taper sur le torse ou n’importe où d’autre pour le sermonner de faire de l’humour avec sa petite phrase pleine d’attente. Ou de répondre quelque chose de provocant comme « cette fois-ci tu ne tiendrais pas une semaine » par exemple.

Il ne lui laissa pas le temps de lui rentrer dedans qu’il approcha son front du sien et qu’il lui murmura, de façon très Hoffmanienne, qu’il était amoureux d’elle, se servant de la métaphore de la petite sirène pour lui annoncer. Des papillons se formèrent dans son ventre, douce sensation qui la fit soupirer. Elle frotta son nez contre le sien, et elle répondit dans un murmure : « Ariel va faire des infidélités au prince Eric, parce qu’elle est amoureuse de son polochon elle aussi. » Finalement, ça n’avait pas été si dur que ça que de lui avouer, si ? Utiliser sa méthode en détournant les sujets qui pouvait les qualifier directement n’était pas si mal. Elle profita de leur front proche pour incliner son menton et l’embrasser une nouvelle fois. Cette fois, elle comptait bien faire durer le moment. C’était dommage de devoir avoir ce genre de circonstances dans leur vie privée pour qu’ils franchissent le cap. Ils l’auraient certainement franchi tôt ou tard, sans cette terrible agression, mais peut-être que cela avait précipité un peu les choses. Quoique Erin n’était pas certaine d’avoir eu le courage d’attendre encore un jour de plus. Les sous-entendus étaient pesant. Quand elle détacha ses lèvres, elle le fit tourner un peu pour montrer sa valise près du lit.

« Je ne pensais pas aménager si vite », dit-elle avec un peu d’humour pour essayer de rendre l’instant moins solennel, comme il l’avait fait quelques secondes auparavant. Elle soupira, elle ne voulait plus le lâcher maintenant qu’il était à nouveau dans ses bras. Une semaine de traversée du désert. Elle avait besoin de son oasis.

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Mer 8 Fév - 16:31

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L'incertitude ennemi des sorciers




Suite a : 2017 Janvier Intrigue Rp l’ennemi intérieur avec Elia Fischer, Alexander Hoffman, et Erin Steele : http://www.atlantisinsurrection.com/t1849-l-ennemi-interieur-pv-alex-et-erin-ames-sensibles-s-abstenir



Il s’attendait à une réplique de la part de la jeune femme. Mais, la tension qui les animait avait dut faire taire toute taquinerie. Elle avait rejoint son rire. Il se doutait qu’elle devait se sentir bête. Elle ne devait pas, c’est une réflexion légitime après tout. Il avait hésité à parler, l’entrainer sur ce terrain-là, mais autant briser la glace pour échanger plus sainement. Car il imaginait bien leur échange tendu, avec des sous-entendus et finalement tourné autour du pot, ne sachant aller sur le terrain positif ou négatif. Et finalement, se fritter, car aucun des deux ne voulant lâcher ses sentiments sans que l’autre abdique.

Et puis bon toucher ses lèvres une dernière fois, était une preuve, un geste qui disait bien plus que de simple mot et si elle venait à le rejeter il aurait eu au moins la satisfaction d’avoir partagé un dernier baiser. Un dernier moment, un dernier espoir échoué sur des lèvres désirables et chaudes.

Enfin, il n’eut pas l’impact du sol, elle se blottie contre lui laissant sous-entendre un happy end à toute cette angoisse. Comme quoi, il avait fait un monde de pas grand-chose. Cela avait été débile d’autant douté, d’avoir peur… mais bon, il avait quand même l’appréhension que leur complicité s’évanouisse, les prochains jours seront fatidiques sur cette relation qu’il aimait tant. Ne pouvant concevoir d’être avec elle, sans leurs grains de folie, taquinerie et pari. Sinon, cela voudrait dire que tout ce qui fait qu’il est fou amoureux d’’elle, n’aura été qu’un flottement éphémère, qu’une illusion nouée par un désir sexuel destructeur et non bâtisseur.

Il frotta à son tour sa tête par mimétisme, les yeux clos, appréciant le contact salvateur. Les chérubins pouvaient bien repasser car le temps venait de se figer quelques minutes avant de reprendre sa course effrénée. Il eut un grand sourire en pouffant faiblement, quand Erin lui répondit par une métaphore. Oui, cela n’avait pas été difficile, toujours plus simple de construire des phrases voilées que d’être direct. Une douce chaleur encercla son cœur à cette évocation, le gonflant d’une sensation bienveillante et agréable.

« Ça évitera à Ariel de s’adapter à un nouvel environnement, elle est bien mieux « sous l’océan » ». Encore une phrase bien alambiquée. Aux multiples significations, après tout elle connaissait le terrain où elle allait et il n’avait pas de mine. Du moins, il n’en voyait pas. Il répondit favorable à son embrassade, y mettant un peu plus de force dans ses lèvres. Un « hum » s’échappa de sa bouche involontairement. Il se perdait dans ce contact, sentant son esprit s’embrumer. Les médicaments en étaient aussi responsables, comme le sentiment de bienêtre qui s’émanait de lui. Il fut faiblement surpris de ne plus la sentir contre elle et tourné pour se retrouver non loin d’une valise.

Il ricana avant d’ajouter une couche « La semaine prochaine ont construit une maison près de tarin et la semaine d’après c’est Élise ? » il pouffa à sa bêtise. Il attrapa la main d’Erin, pour qu’elle lui suive jusqu’à son lit, il avait envie d’être allongé et de son contact. Ils auraient plus la place que sur le sofa. Mais avant il chopa coussin et couverture qu’il mit sur Erin pour l’embêter. Il la guida alors qu’elle était aveugle sous la couette, une vraie fanthomette.

Il fut bien content de pouvoir s’allonger de tout son long dans l’espace. Il lui laissa le choix de sa position. En tout cas, lui, était allongé sur le dos, un bras derrière un cousin et tête. Il suivit ses mouvements et quand elle fut en place.
« Il serait peut-être quand même bon qu’on en parle quand même, pour savoir si nous sommes sur les mêmes envies ? » il bailla « Enfin, si je me rendors pas de manière impromptu » cela ne le dérangeait pas de parler en premier si besoin, il était lancé.




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Mer 8 Fév - 16:44

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Erin commençait à se détendre pleinement et à prendre la mesure qu’elle tenait dans ses bras un homme qu’elle aimait et qui manifestement, partageait ses sentiments. Elle allait pouvoir recommencer à se comporter naturellement avec lui, sans être dans des sous-entendus bizarres et blessants du fait d’une situation non achevée. Maintenant que c’était plus ou moins clair entres eux, elle allait pouvoir le charrier à nouveau, à ne plus hésiter à le toucher, à le taquiner, bref, reprendre là où ils avaient laissé les choses trainer depuis Santa. Cette semaine avait été bizarre, assez intemporelle, en plus d’être douloureuse. Ils se balançaient des boutades comme d’habitude, mais il y avait un sens sous-jacent qui était malsain parce que justement, ils n’avaient pas parlé de cette folle nuit. Bref, l’évaporation des doutes et des craintes combinés au doux langage de l’amour qui s’exprimait dans ce moment de tendresse et de câlin, commençait à rendre Erin joviale, si ce n’était quelque peu euphorique. C’était bête, mais elle avait envie de rire pour un rien, comme quand il lui répondit qu’Ariel ne serait pas dépaysée de rester sous l’océan. Elle pouffa bêtement. Quand même, c’était dingue que cette histoire de petite Sirène soit restée entre eux, et tout cela à cause d’un réveil matin qu’elle avait oublié de désactiver. Elle soupira d’aise et elle l’embrassa pleinement.

Il lui rendit son baiser en retour, et c’était à contre cœur qu’elle y mit fin pour lui montrer sa valise. Qu’est-ce qu’elle ne voulait pas lâcher ses lèvres ! Franchement, maintenant qu’il y goûtait une nouvelle fois, elle se demandait bien quelle mouche l’avait piqué pour ne pas se rendre compte qu’il était amoureux d’elle et qu’elle aurait dû se livrer après avoir fait l’amour, plusieurs fois. Ils n’avaient cessé d’avoir des gestes tendres l’un pour l’autre, d’avoir des regards alanguit, ils s’étaient même amusés comme des enfants en faisant une bataille d’oreillers ! Tout était sous son nez, et elle s’était aveuglée en pensant qu’elle était seule dans ce sentiment, qu’il ne le partageait pas, et qu’elle allait se heurter à un mur trop dur pour elle si jamais elle prenait le temps de sauter, métaphoriquement (cette fois), vers lui. C’était d’autant plus à contre cœur qu’elle lâcha ses lèvres du bout des siennes qu’il poussa un petit gémissement à ce baiser qui lui raviva la flopée de papillons qui étiraient leurs ailes dans son ventre. Décidément, elle continuait à se comporter comme une adolescente. La raison en plus peut-être.

Quand il répliqua que la semaine prochaine, ils avaient leur maison, et la suivante, Elise serait en route, elle rigola franchement, accompagnant ses pouffements. Il n’en ratait pas une décidément. Elle allait vraiment devoir lui parler « d’Elise », car cela revenait souvent sur le tapis. Il avait peut-être un désir d’enfant inavoué qu’il n’avait pu réaliser du fait de sa carrière et de ses choix de vie. Ou peut-être n’avait-il pas rencontré la bonne personne. Elle n’en savait rien, mais c’était un désir qu’elle partageait elle aussi. Néanmoins, il ne fallait pas mettre la charrue avant les bœufs, et ils n’allaient quand même pas commencer à parler conception le premier soir de l’officialisation de leur relation. « N’oublie pas l’achat de la grosse berline avant », répondit-elle pour coller au stéréotype du jeune couple.

Il l’entraina vers le lit, par la main, faisant une pause au niveau du canapé pour prendre la couverture et les oreillers. Elle se retrouva sous ladite couverture en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire. Elle protesta un petit peu mais quand elle sentit qu’il la guidait, elle lui fit confiance. Il ne choisirait pas ce moment pour lui faire une crasse, si ? Quand elle sentit le lit, elle se débarrassa de la couverture tandis qu’il s’allongeait sur le dos, la tête sur un coussin et un bras en dessous de l’oreiller. Elle se laissa basculer sur le plumard en prenant soin de tirer la couverture sur eux, et elle s’allongea elle aussi, mais sur le côté, en position fœtale. Un léger « pok » indiqua que ses chaussures venaient d’être congédiées sur le carrelage. Elle se replia légèrement, collant ses genoux aux cuisses de son amoureux, et sa tête vint se positionner non loin de son bras, afin qu’elle puisse le regarder. Elle laissa une main sous l’oreiller et tête, comme lui, et son autre main vint chercher la sienne pour l’attraper. Alors il se lança.

« Ce serait bien oui. Et si tu t’endors, ce n’est pas grave. » Elle lui fit un petit sourire compréhensif. Est-ce qu’elle se lançait ou est-ce qu’il allait le faire. Une chose était certaine, elle avait compris qu’il était amoureux, et il avait dû comprendre que la réciproque était vraie également. Maintenant, elle était curieuse de savoir sur quel sujet il allait lancer la conversation. C’était pourquoi elle demanda doucement, alors que ses doigts caresser les siens : « Quelles sont tes envies alors ? dis-moi… » chuchota-t-elle, non pas pour l’aguicher, mais parce qu’elle avait envie d’être dans le secret, tout simplement.

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Mer 8 Fév - 16:57

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Il hocha la tête à la mention de la grosse berline, cela était la suite finale du stéréotype d'un jeune couple. « Une berline ? Mais nous avons des vaisseaux spatiaux, voyons Darling !», dit-il d'un air pompeux. Il aimait bien, utiliser son petit air princier, pour faire ce genre de réflexion. Le genre de mimique qu'aurait le gros « bourgeois » imbus d'eux même. Bon, certes, il avait les comptes en banques pleins, mais avait une sainte horreur de ce type de personnage. Il aimait les charrier et les ridiculiser, surtout dans les soirées mondaines. En repensant à ça, il était bien content de ne plus participer à ce genre d'évènement qui l'agaçait.

C'est toujours pareil, une coupe de champagne, des discours intéressants, des rires et des blagues d'une élite décadente, se faire draguer par les jeunes femmes en manques de mari, revenir avec l'une d'entre elles si l'envie lui prend ou bien s'éclipser avant minuits, pour éviter folies. Bref.

Pour une fois, ce fut lui, qui guida la jeune femme aveugle. Elle lui avait toujours fait confiance, presque dès le début se laissant sans peine diriger ou même se laissant choir sur lui, sachant bien, qu'il la retenait pour lui éviter de se faire mal. Il était prévoyant, mais cela n'incombait pas qu'elle. C'est naturel chez lui, de rattraper les autres.

Une fois bien installé sur le lit et surtout au chaud, il se sentit lasse et bien à la fois. Erin se lova contre lui et un nouveau grognement satisfait s'échappa de la gorge de l'anglais. Ils avaient déjà partagé leur intimité et elle avait pu constater qu'il était plus « bruyant » et expressif dans ce contexte. Mais, il la voulait un peu plus, il glissa son bras sous la tête de la jeune femme, pour la rapprocher de son côté valide. Ses doigts remontèrent vers le crâne d'Erin, pour s'enfouir dans sa longue chevelure. Il aimait bien ce geste et le faisait naturellement, surtout que la jeune femme avait les cheveux soyeux. Il noua son autre main à la sienne.

« Oui, enfin bon ce n’est pas agréable quand même » dit-il amusé. Le voyant bien s’endormir en pleine déclaration importante. Mine de rien, cela était frustrant de s’assoupir, alors qu’une personne vous parle. Surtout de ce genre de sujet. Elle se mit à murmurer, il avait fini par apprécier ce genre de chose sachant bien l’effet que cela donnait à Erin. Appréciant de la voir frissonner quand il utilisait ce ton. Pour sa part, il trouvait cela plus intime. En parlant d’envie, il se dit que pour l’une des rares fois, il grognait bien. Ce n’est pas un grand gourmands, pourtant à cet instant l’image de gaufres lui venu en tête. C’est bien l’une des rares pâtisseries qu’il aimait au point de se tanner pour en avoir.

« Que je mangerais bien des gaufres… » Il l’avait dit tout haut ça ? Ah oui mince. Il racla la gorge soudainement gêné.
« Euh, ne fais pas attention, je me parlais à moi-même. » il ricana un peu bêtement. Puis, tourna la tête vers Erin
« Tu me fais dire n’importe quoi » et lui mordit gentiment le nez. Alala, il ne pouvait pas rester sérieux, longtemps. Il se mortifiait de dire cela à voix haute. Il se sentait un peu fatigué et enjoué à la fois, étrange mélange. Alors qu’il voulait lui dire ce qu’il avait envisager… alalaa




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Mer 8 Fév - 17:04

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Erin secoua la tête de droite et de gauche à l’évocation des vaisseaux spatiaux. Ce n’était pas faux, et ce serait drôlement marrant que de se faire la belle avec un de ses coucous pour aller vivre d’amour et d’eau fraîche dans toute la galaxie… Quoique, cela la priverait de beaucoup de chose confortable quand même. N’empêche, il fallait un équipage pour diriger ce genre d’engin. Il avait adopté un ton suffisant, avec un petit air de prince – ou d’enfant pourri gâté –, air qu’il prenait de temps en temps quand il essayait de se la péter, genre gros bobo des quartiers chics qui était tout le temps dans la suffisance sans s’en rendre compte. Bref, des snobinards qui ne valaient pas vraiment la peine d’être connu tant ils étaient imbus d’eux-mêmes et prompt à juger les gens sur des considérations matérialistes. Erin avait eu le droit à ce type de soirée mondaine elle aussi, quand elle était à l’ambassade. Le bal des faux culs, comme elle aimait le dire à ses amis, le lendemain de pareil évènement. Tout le monde se souriait, se caressait dans le sens du poil, et ça s’assassinait dans le dos sans aucune vergogne. Déjà que dans la bourgeoisie, cela allait bon train, mais quand on mélangeait tout ça avec des espions et des diplomates qui servaient l’intérêt de leur pays en essayant de faire croire le reste, enrobant tout ça dans des ronds de jambes dignes de ronds de cuir à la langue de bois aussi rêche que l’écorce d’un chêne, le tout servit dans un cadre de politique politicienne politiquement correcte, cela devenait vraiment pédant. Bref, le bal des faux culs résumait bien la petite affaire.

Il était vrai qu’il se comportait autrement dans l’intimité que dans la vie de tous les jours. Déjà, Erin avait remarqué qu’il était plus ouvert, plus expressif, en sa compagnie, alors qu’il restait terriblement neutre, courtois mais fermé, en présence d’autrui. Elle aurait dû y voir un signe là aussi, mais elle était trop enfermée dans la perspective que cela ne marcherait pas entre eux, au-delà de l’amitié la plus simple et la plus totale. Pourquoi est-ce qu’elle avait pensé de la sorte ? Elle ne se l’expliquait pas vraiment. Elle mettait ça sur le compte de la crainte, de la peur même, de tout perdre. Maintenant qu’ils étaient plus intimes, il s’autorisait à grogner ou soupirer d’aise, bref, à faire de petits bruits qu’il ne faisait pas avant, et cela faisait craquer la jeune femme qui sentait pertinemment qu’il s’ouvrait de plus en plus à elle, qu’il se laissait aller, tout simplement. Elle ne voulait pas qu’il soit différent de ce qu’elle connaissait pour le moment, loin de là, mais elle était heureuse de constater qu’il y avait de petits bonus mignons en plus. C’était donc un de ces grognements qui accompagna le passage de son bras sous sa tête, pour la rapprocher de lui, et de son côté valide. Elle ne résista pas, trop désireuse d’être un maximum en contact avec son amant. Machinalement, il remonta ses doigts dans ses cheveux. Elle soupira, alors qu’elle agitait un peu sa tête dans le but de sentir un peu mieux ce qu’il se passait dans ses longs cheveux bruns.

« Non, c’est vrai. J’ai hésité à te tremper ton petit doigt dans un verre d’eau toute à l’heure, mais je me suis retenue », dit-elle taquine, en pressant la main qu’il tenait quelque peu. En réalité, l’idée ne lui avait même pas traversé l’esprit, mais elle préférait dédramatiser la situation plutôt que de lui en vouloir de s’être endormi comme une masse. Comment le pouvait-elle d’ailleurs ? Il était shooté aux médicaments anti douleur, lesquels le plongeaient dans une forme de léthargie susceptible de lui apporter du repos, ne serait-ce que dans sa perception des douleurs. Ce n’était pas comme-ci ils avaient fait l’amour et qu’il s’était endormi directement après s’être dégagé d’elle, comme un goujat. Il lui exposa ses envies, et ses yeux cherchèrent les siens un instant pour voir s’il cherchait à se moquer d’elle. Il se racla la gorge, signe évident qu’il était gêné. Erin lui fit un sourire, pour un peu elle lui aurait bien tapé dans les côtes de façon affectueuse pour lui signifiait que ce n’était pas la réponse qu’elle attendait, mais elle se retint, évitant de raviver la douleur. Il essaya de rattraper le coup avant de lui mordre le nez. Elle fit une moue amusée en pouffant un peu, son petit nez plissé.

« Et pourquoi est-ce que je te fais dire n’importe quoi ? », dit-elle sur un ton innocent tout en continuant de le toiser avec ses yeux de biches. C’était une demande implicite pour un compliment ça. « Enfin, je n’avais pas compris qu’on devait parler cuisine », ajouta-t-elle en faisant mine de réfléchir. Elle lâcha sa main qu’elle tenait pour la faire aller vers son visage, qu’elle caressa distraitement. « Je me suis dis, tiens, il va me dire qu’il a envie de passer plus de temps avec moi, bien que je ne sais pas si c’est possible vu le temps qu’on passe déjà ensemble, ou alors qu’il a envie que l’on vive notre relation sans se cacher des autres membres de cette expédition, mais sans démonstrations excessives en publics pour la bienséance de nos fonctions, peut-être qu’il allait me dire également de faire désormais chambre commune, pas tous les soirs au départ mais de temps en temps pour voir si on cohabite bien ensemble, même au-delà des évènements qui s’annoncent… » Elle marqua une petite pause, dévoilant ses envies en les faisant passer pour celle d’Alexander. « Ou peut-être qu’il ne voulait pas aller trop vite et qu’Elise n’était qu’un prétexte pour s’entrainer à la concevoir avant d’enlever les préservatifs pour de bon et d’arrêter la pilule », dit-elle sur un ton léger, preuve s’il en est qu’elle avait bien relever toutes ses allusions à Elise. « Mais bon, faut faire des tests avant, Isia sera ravie de nous faire une prise de sang pour nous dire que tout va bien. » Qu’ils ne se refilent pas une petite bombe virale ou bactérienne…

Bon ben voilà, elle ne savait pas du tout s’il voulait parler de tout ça d’un coup, mais comme il répondait à côté, peut-être pour qu’elle se livre en premier, elle avait suivi le fil de sa pensée. S’il ne disait rien à ce moment là, elle finirait par dire : « Et sinon, tes gaufres, au Nutella ou au sucre ? »

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Mer 8 Fév - 17:26

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L'incertitude ennemi des sorciers




Suite a : 2017 Janvier Intrigue Rp l’ennemi intérieur avec Elia Fischer, Alexander Hoffman, et Erin Steele : http://www.atlantisinsurrection.com/t1849-l-ennemi-interieur-pv-alex-et-erin-ames-sensibles-s-abstenir



En y repensant, ils avaient l’air bien idiot maintenant. Si tout comme lui, elle s’était pris la tête sur ce qui s’était passé à Santa, elle devait se dire qu’elle était bien bête. Tous les signes avaient été précurseurs, pour montrer qu’ils ne se désirait pas seulement. Mais bon, le destin a voulu, qu’ils aiment un peu trop se ‘masturber » le cerveau dans des théorie farfelue et les entraîne à douter et bloquer la communication. Élément de base chez eux deux. Puisque nos deux cadres étaient de véritables pipelettes. Il était rare, qu’ils ne se raconte pas leurs journées où bien des anecdotes futiles de celle-ci, pour se charrier, se tourner air ridicule et profiter du raisonnement de l’autre.

Aussi surprenant, que cela puisse être, Alexander est un homme, bavard, qui adore parler de divers sujets et de tout et de rien. Après, il ne se montrait pas toujours aussi loquasse avec tout le monde. Mais, dès que le contexte était moins professionnel ou simplement parce que cela s’y prêtait, il était de bonne compagnie, cultivé et s’intéressait à presque tout. Son immense curiosité le rendait presque frustré de ne pas tout savoir ou de ne pas tout comprendre. De plus, dans sa famille, la communication était un élément de base, il n’était pas rare qu’il passe au moins 1heure au téléphone avec l’un des membres de la famille Hoffman. D’ailleurs, cela lui faisait bizarre de ne pas pouvoir les appeler régulièrement, de se contacter des mails, qui arrivent quand la porte s’ouvre pour la terre. Des échanges frustrants et fugaces. Rien, que pour ça, il envisagea de rentrer sur terre, prendre quelques jours après cette fichue intrigue qui allait remuer la cité et être difficile pour tout le monde.

Les longues mains de l’anglais, se perdirent dans la chevelure ambrée de la jeune femme, les brossant dans un mouvement fluide et lent. Il la laissa se caler comme elle le désirait, ajustant si besoin sa position à celle de son amante.
Alexander ne put s’empêcher de ricaner quand elle évoqua la menace du petit doigt. C’est le genre de rumeur, des ont dit qui n’ont jamais marchés. Enfin, quand il avait essayé, personne n’avait fait pipi au lit. Pour son plus grand malheur.

« Ça m’aurait donné une raison de t’entrainer sous la douche pour te punir » dit-il tout aussi taquin. Il y a de forte chance, que vu son état de faiblesse, il n’arrive pas à la contraindre de force. Mais l’idée de se doucher avec elle lui plaisait bien. Il se mortifia simplement, d’être si horrible à voir dans son ensemble. Elle n’avait vu qu’une partie du torse pas le reste. Fallait qu’il prenne sur lui, pour éviter qu’il ne dorme emmitouflé dans un pull et un jean. Étant donné, qu’il n’a pas de pyjama…enfin si, une sorte de pantalon en tissus fluide… mouai, il savait bien qu’un jour il aurait dû prendre un vêtement de nuit.

Bref, elle lui demanda ses envies et gros idiot comme il est, il s’était perdu dans un débat gastronomique et lui avait répondu à côté de la plaque. Il avait essayé de rattraper le coup et elle était plutôt sympas, car elle ne se vexa pas. Il lui fit un petit sourire amusé à sa demande.

« Puisque tu me perturbes » dit-il directement sans chercher à enjoliver la chose. C’est vrai après tout, il était suffisamment, impliqué pour s’embrouillé et être à côté de la plaque. Oui, lui non plus en fait il n’avait pas bien compris, qu’ils allaient parler de cuisine.

Finalement, elle se lança d’une traite, résumant, un peu trop exactement ce qu’il voulait. C’est quand même, fou, qu’ils soient globalement sur la même longueur d’onde. Il eut un petit rictus diverti, quand elle utilisait son point de vu. Il se sentit un peu mal, quand elle lui sortir pour Élise. Oui, bon, ses envies d’enfants, il les a toujours eus, il avait un peu abusé avec ça, car elle pensait que ce fut des allusions. Bon, certes, mais bon, cela l’amusait aussi de l’évoquer. Il ricana de bon cœur, quand elle évoqua la gaufre.
Il tourna la tête vers elle pour la regarder.

« Hum, et je me suis dit qu’en réponse à ses demandes, la belle consultante serait d’accord, mettant comme condition de prendre son temps, comme on le fait d’habitude, de continuer à se dire n’importe quoi et de voir qu’elle chambre ont prend pour les nuits, voir si on alterne pour finir de choisir laquelle est la mieux. Qu’elle n’ait pas envie d’être attachée mais libre de ses mouvements, sans devoir être contrainte de vivre immédiatement avec quelqu’un… enfaite qu’elle aurait les mêmes envies que moi » dit-il doucement. « Bon quand à Élise, Isia va demander à être la marraine et faut que je me fasse à l’idée qu’elle va côtoyer une folle, déjà que les parents ne sont pas mal atteints » il sourit, juste pour la boutade.
« Sinon Nutella et chantilly merci Darling » il l’embrassa.




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Sam 18 Fév - 17:14

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Erin lui fit un sourire gourmand quand il évoqua l’idée de l’emmener sous la douche pour la punir. Déjà, il y avait plusieurs concepts dans sa petite provocation. L’idée de la douche en elle-même, prise en commun, qui avait de quoi titiller l’imagination débordante de la consultante, et l’idée de la punition, qui pouvait déboucher sur de vaste perspective. Forcément, elle allait vouloir des détails, mais elle se gardait ça sous le coude pour plus tard, histoire d’avoir des munitions pour le taquiner. Cela devait se voir dans ses yeux qu’elle moulinait. Enfin qu’importe, ils finirent par évoquer les envies communes ou personnelles de chacun. Il avait répondu de façon totalement grotesque mais Erin ne s’en formalisa pas. Il était quand même shooté aux médicaments, et en plus de ça, il avait ramassé quelques coups suffisamment bien posé pour lui mettre les neurones à l’envers. Et c’était précisément ce moment-là qu’avait choisi les deux administratifs pour parler avenir et sentiments. Ils se targuaient d’être logique, mais ils étaient au final semblables à de nombreux couples en devenir : Effrayé par cette perspective d’avenir. Erin fit une petite moue quand il se contenta de répondre qu’elle le perturbait, et que c’était à l’origine de son petit détour cognitif vers les délices sucrés des gaufres. Elle s’attendait plus à quelque chose vantant sa beauté, ou un truc du genre, mais qu’importe, elle n’allait pas bouder pour ça, ce n’était quand même pas son style.

De toute façon, elle se lança, évoquant, du point de vue de son ami, lesdites envies. Elle n’avait pas peur de se livrer de cette façon avec lui, déjà parce qu’elle détournait le sujet de la phrase pour se sortir de la ligne de mire, mais aussi, et c’était sans doute la raison la plus importante, parce qu’elle se sentait en confiance, et que même s’il allait ricaner pour telle ou telle chose, ce n’était pas forcément pour se moquer d’elle mais plus pour la taquiner. Ou bien parce qu’elle l’amusait. Du coup, elle n’hésitait pas vraiment à révéler ce qu’elle percevait de la suite, de ce qu’elle avait envie pour la suite. Elle était certaine que sa petite conclusion pour reprendre la gauffre allait faire rire le jeune homme, et cela ne manqua pas, ce qui fit pouffer Erin également. Il se lança à son tour.

Elle affichait une mine attentive, haussant des sourcils de temps en temps quand il évoquait des points qu’elle aurait très bien pu aborder elle aussi. Bref, il rejoignait ses pensées, ses attentes, ses perspectives. Elle rigola à nouveau quand il revint sur Elise et qu’il introduisit Isia dans la conversation. Ça, c’était certain qu’elle souhaiterait être la marraine, et Erin se disait que ce ne serait pas une si mauvaise idée que ça. Même si elle était spéciale, à sa façon, la jeune femme lui faisait pleinement confiance. Elle était amoureuse de la vie, curieuse, chipie, bref, que des qualités en fait, et la liste était non exhaustive. Il chassa ses pensées avec un baiser, qu’elle lui rendit. « Gourmand en plus de ça », dit-elle amusée, pour parler de la gaufre, mais aussi pour son petit baiser de ponctuation.

« Ariel est d’accord avec tout ce que tu viens de dire. Bon, même si apparemment, je risque de rester ici un petit moment, ça me permettra de voir si je me sens bien ou si mes quartiers me manquent… Quoique quand tu iras mieux, on pourra toujours essayer mon matelas », dit-elle avec un petit rire, illustrant le sous-entendu. Elle reprit son sérieux, avant d’ajouter : « Je suis contente que nous partageons les mêmes envies. Même pour la marraine », crut-elle bon de préciser, histoire de. Elle n’allait quand même pas ne pas rebondir là-dessus, si ?

En tout cas, c’était marrant comme ils étaient sur la même longueur d’onde tous les deux. Au final, leur amitié découlait de leurs affinités en tout genre, et à fortiori, leur amour également. C’était la suite logique. Un philosophe disait que « le véritable amour est composé des désirs unis à l'amitié, séparé d'elle il n'est que luxure. », et c’était peut-être ça qui avait fait passer une semaine pourrie à la consultante. Ce sentiment de n’être que dans la luxure de leur union, sans sentiment, une forme de perspective qu’elle n’aurait pas accepté venant d’Alexander. C’était tout ou rien.

Elle soupira. « Nous sommes quand même deux idiots.»

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Sam 18 Fév - 17:57

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L'incertitude ennemi des sorciers




Suite a : 2017 Janvier Intrigue Rp l’ennemi intérieur avec Elia Fischer, Alexander Hoffman, et Erin Steele : http://www.atlantisinsurrection.com/t1849-l-ennemi-interieur-pv-alex-et-erin-ames-sensibles-s-abstenir



Il ne perçut pas le sourire gourmand de la consultante l’évocation de la douche, ni même sa petite moue dubitative. Le visage de l’anglais, était vers le plafond. Il se sentait lasse et une douce fatigue s’immisçait dans son corps. Surtout quand elle lui évoqua ses envies qui était proche, pour ne pas dire exactement les mêmes que les siennes. Plus aucune tension, animait son corps maintenant et il se percevait comme serein. L’anglais constatait bien, qu’il avait de plus en plus de mal à se concentrer et qu’il finirait par s’assoupir une nouvelle fois. Rien de bien surprenant, le combat avait été violent et les médicaments jouaient paisiblement leurs rôles.

Il se lança, complétant les propos de son amie/compagne. Il pouffa avec elle, à la mention de la doctoresse et d’Élise. Elle allait finir par le croire obsédé par la conception d’un enfant si ça continue. Elle le qualifia de gourmand, il eut un sourire coquin. La nourriture n’était pas vraiment ce qu’il l’attirait, la gourmandise est plutôt sur la chair si on peut dire cela ainsi.

« Oui, j’ai toujours voulue être une princesse. Avec tes voilages je me croirais dans un beau royaume » il n’était pas souvent allé dans ses quartiers, mais avait pita constater les grands voilages qui composait la décoration de la literie. Un univers très fantastique et pleins de mystère.
« Moi aussi, je trouve ça intéressant qu’on soit globalement souvent sur la même longueur d’ondes » crut-il bon de répondre. Après, tout, il était nécessaire de s’exprimer aussi sur cette constatation. Et leur amitié marchait sur leur faculté à s’exprimer et à être en parfait complémentarité. Il ne serait pas étonnant que leur couple fonctionne de la même manière.

Il ricana, suite à la mention de leur bêtise. Oui, ils avaient été bien bête et il avait passé une bien mauvaise semaine à se torturer l’esprit. Surtout, que par moment, l’un comme l’autre avait fait des sous-entendus pour « tâter » le terrain mais que cela n’avait rien donné de ben concluant. Toujours pour la même raison : la peur de tout perdre.

« Je dirais deux gros trouillards surtout » il bailla doucement, commençant à bouger un peu, pour mettre sur le dos Erin et caler sa tête contre son épaule. Il voulait se mettre sur le côté et il serra les dents, sentant que le côté droit n’était pas le meilleur. Alors, il se leva, pour passer au-dessus de la consultante et reprendre une position similaire, mais pouvant se tourner légèrement sur son flanc gauche. Une fois bien calé il soupira de bien-être. Il passa son bras sur le ventre de la demoiselle.
« Tu devrais prendre un livre, car je ne vais pas tarder à dormir et tu vas t’embêter vu comme je te tiens »





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Lun 20 Fév - 16:57

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Erin pouffa un peu. « C’est ça moque toi, c’est surtout pour délimiter mon coin chambre de mon coin séjour », fit-elle amusée. N’empêche, elle était certaine qu’il trouverait un intérêt certain à ces voilages, surtout s’ils jouaient avec les ombres et les reflets qu’ils pouvaient procurer sur les corps dénudés. Erin était elle aussi dans un état proche de la béatitude sereine. Elle n’avait plus peur de le froisser, plus peur de lui rappeler cette folle nuit, comme-ci un poids c’était envolé de ses épaules.

« Intéressant ? », répondit-elle pensive. « Oui c’est le mot. Et ce n’est pas plus mal quelque part. » En effet, s’aventurer avec quelqu’un de trop différent poussait à faire des concessions de part et d’autre au départ, de masquer ses envies et désirs, d’adopter un mode de vie qui ne nous correspondait pas forcément, et au final, passait la joie et la folie des premiers mois, les habitudes revenaient et le clash était inévitable. A moins qu’un des deux ne s’écrasent au profit de l’autre. Erin n’était pas effrayée par ce genre de perspective. Normal, puisqu’ils venaient de s’avouer mutuellement leur amour, et elle était donc sur un petit nuage. Mais au-delà de ça, elle n’était pas craintive de l’avenir de ce côté-là parce qu’ils étaient tous les deux assez affirmés pour ne pas jouer les midinettes enamourées au profit de l’autre. Du coup, ils se respecteraient mutuellement d’entrée de jeu, avec leurs habitudes, leurs envies, et leur façon d’être.

Enfin bon, ils sortaient quand même d’une semaine assez difficile où chacun des deux se balançaient de petites piques, ou faisaient de petites allusions à peine voilées sur cette soirée, sans qu’aucun de deux ne décident de rentrer dans l’autre pour lui expliquer sa vision des choses. En même temps, ils n’avaient pas eu l’occasion de se retrouver à deux uniquement, comme-ci ils s’évitaient. Un comble alors qu’ils ont toujours passé le plus clair de leur temps ensemble. Bref, pas étonnant qu’elle savourait ce petit moment. Elle acquiesça quand il parla de trouillard. C’était plutôt ça oui. Ce n’était pas vraiment de l’idiotie, simplement la peur de perdre ce qu’ils avaient bâti. Rien de plus, rien de moins, et ce n’était pas quantité négligeable.

Il lui passa au-dessus pour pouvoir s’allonger sur son côté moins atteint. Elle soupira. « Tu aurais dû me le dire, j’aurai bougé », dit-elle doucement. « D’accord, je vais attraper un bouquin. » Elle était revenue avec de la lecture de sa chambre, histoire de. Elle bougea doucement pour ne pas remuer le lit et lui provoquer des douleurs, et elle revint tout aussi doucement auprès de lui, le laissant remettre son bras sur son ventre. La position lui plaisait bien, et bien qu’elle aurait pu faire autre chose, elle voulait rester là, contre lui, lui servant de traversin, en quelque sorte. Elle le couva du regard un petit moment, avant d’ouvrir son livre. Tôt ou tard, elle s’endormirait aussi, mais pour le moment, elle laissait ses yeux parcourir les caractères d’imprimeries qui dessinaient des mots, lesquels formaient des phrases, pour donner une histoire. Le tout doucement berçait par la respiration de l’homme à qui elle venait d’ouvrir son cœur.

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Lun 20 Fév - 18:20

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L'incertitude ennemi des sorciers




Suite a : 2017 Janvier Intrigue Rp l’ennemi intérieur avec Elia Fischer, Alexander Hoffman, et Erin Steele : http://www.atlantisinsurrection.com/t1849-l-ennemi-interieur-pv-alex-et-erin-ames-sensibles-s-abstenir



« Moi me moquer ? J’aimais je n’oserai faire ça à la petite sirène » répliqua l’anglais dans une boutade. Surtout qu’il y a de forte chance qu’il trouve un effet agréable à ses voilages. Rien que pour le côté « cocon et tente », puisqu’il aimait bien camper comme elle avait pu le constater sur le continent. Depuis tout petit, il avait trouvé un grand intérêt aux campings, pour cette sensation de liberté et de symbiose avec la nature. Appréciant toute la simplicité d’un moment anodin, bien loin d’un confort exacerbé d’une maison. Et comme cette pensée venait l’effleurer il eut l’envie de l’exprimer haut et fort.

« J’irais bien camper sur le continent quand je serais guéri et qu’on en aura fini avec le gang des violeurs » bien entendu, il ne soupçonnait pas toute l’ampleur de ce complot qui allait devenir un coup d’état en réalité.
« [color:5f97=SpringGreen0]Je suis certaine que Tarin nous prêtera à nouveau sa tente avec plaisir. Puis maintenant nous sommes équipés. », dit-elle sur le ton de la conversation, renvoyant à un souvenir commun.
« Oui il serait ravi tout simplement de nous voir. On lui prendra un cheval comme j’ai déjà mon étalon champagne » dit-il les yeux pétillant.
« Alors repose toi et tu pourras remonter sur un cheval et on ira faire ce petit périple. »
Il lui répondit par un « hum » à l’évocation du thème intéressant.

« Oui, on se complète bien » conclut-il dans un bâillement un peu plus long que le précédent. Signe, qu’il n’allait pas tarder à sombrer dans les songes et dans les bras d’Erin.

Jamais le corps de quelqu’un ne lui apparut plus moelleux et confortable qu’à cet instant. Et se lever pour changer de côté ne fut guère facile mais bon, il retrouva une position encore plus plaisante. Même si Erin, lui fit la raque qu’il aurait pu lui demander de s’activer de l’autre côté. À dire vrais, il n’avait même pas pensé à cette éventualité.

« Je n’ai pas percuté » dit-il franchement d’une voie un peu grogie par la fatigue. Elle se leva pour prendre de la lecture, il lit le titre « La nuit des temps de Barjavel », il ne connaissait pas ce livre. Vu le résumé de la couverture cela avait l’air intéressant et très fantastique. L’anglais enlaça Erin dans ses bras et colla sa tête contre le creux de son épaule en fermant les yeux. Il ne tarda pas à s’endormir, il sombra même très vite voire trop vite. Sa respiration fut plus lente et régulière.


END 20/02/2017



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