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PV Abby Kind
Chronologie : fin septembre le vendredi 30 septembre 2016
Chronologie : fin septembre le vendredi 30 septembre 2016
Une arrivée mouvementée
made by pandora.
Bien qu’arrivée au sein de la galaxie de Pégase depuis le mois de juillet, Abby Kind parvenait encore quelquefois à se croire sur Terre. Il n’y avait pourtant pas grand’chose qu’elle regrettât de la vie d’autrefois, simplement, le temps d’adaptation était long. Seule dans la chambre qui lui avait été cédée, Abby essayait de se persuader progressivement que son choix était celui qu’il avait fallu prendre, qu’il n’y avait rien qui valut la peine sur Terre, et qu’un jour viendrait où elle aimerait pleinement sa nouvelle vie et surtout oublierait l’ancienne. Elle l’espérait. Elle ne pouvait pas échouer dans la voie extraordinaire qui s’était ouverte à elle.
A la fin du mois de septembre, Abby, toujours peu acclimatée à Atlantis, apprit qu’elle allait travailler avec la seconde responsable médicale, le Dr Taylor Laurence. Elle accueillit cette information avec une pointe de curiosité, sans plus. Néanmoins, à mesure que les jours se succédaient, elle fut plus attentive et entendit plusieurs rumeurs sur le Dr Taylor Laurence. Et la curiosité d’Abby s’accrut en écoutant ces ragots, en percevant la jalousie dans certaines paroles. Le Dr Taylor Laurence devait être une femme d’importance.
Le jour de leur rencontre, Abby fut donc fort intriguée à la perspective de découvrir la personne source de tant de conversations. Elle écouta sa supérieure, l’infirmière en cheffe Katty, lui décrire les tâches qui lui incomberaient tout en jouant avec les franges du foulard bleu qu’elle portait autour du cou, et qui lui venait de sa fille. Abby ne craignait pas le travail, cependant lorsqu’elle apprit quelle était l’opération de la journée, elle ne put s’empêcher d’être partagée entre le dégoût et l’horreur. Elle n’avait pas été confrontée souvent à des cas aussi graves.
Emboîtant ensuite le pas à l’infirmière en cheffe maladive, Abby put enfin rencontrer le Dr Taylor Laurence. Cette dernière était une belle femme blonde à la voix agréable, aux salutations chaleureuses. Lorsqu’Abby répondit : « Enchantée. Je m’appelle Abby Kind » sa propre voix lui parut froide et peu engageante.
Une fois assise, et entendant à nouveau la description de l’urgence du jour, Abby fut une seconde fois effrayée par ce à quoi elle allait assister. Elle tenta néanmoins de ne pas laisser transparaître son angoisse, et lorsque le Dr Taylor Laurence lui demanda si elle avait des questions, elle répondit simplement : « Non, merci. J’espère que je saurai vous seconder efficacement. »
Abby tenta un sourire, mais en réalité une question la préoccupait, qui n’avait pas de rapport direct avec le sujet dont elles parlaient. « Enfin, si » finit-elle par admettre, d’un ton peu assuré, « j’ai bien une question. Dites-moi, parvient-on un jour à se sentir réellement chez soi sur Atlantis ? Est-ce un sentiment qui prend du temps à s’installer ? » Momentanément, Abby avait sincèrement l’impression que rien n’était plus important que la lumière que pouvait lui apporter le Dr Taylor Laurence sur l’adaptation à la galaxie de Pégase.
A la fin du mois de septembre, Abby, toujours peu acclimatée à Atlantis, apprit qu’elle allait travailler avec la seconde responsable médicale, le Dr Taylor Laurence. Elle accueillit cette information avec une pointe de curiosité, sans plus. Néanmoins, à mesure que les jours se succédaient, elle fut plus attentive et entendit plusieurs rumeurs sur le Dr Taylor Laurence. Et la curiosité d’Abby s’accrut en écoutant ces ragots, en percevant la jalousie dans certaines paroles. Le Dr Taylor Laurence devait être une femme d’importance.
Le jour de leur rencontre, Abby fut donc fort intriguée à la perspective de découvrir la personne source de tant de conversations. Elle écouta sa supérieure, l’infirmière en cheffe Katty, lui décrire les tâches qui lui incomberaient tout en jouant avec les franges du foulard bleu qu’elle portait autour du cou, et qui lui venait de sa fille. Abby ne craignait pas le travail, cependant lorsqu’elle apprit quelle était l’opération de la journée, elle ne put s’empêcher d’être partagée entre le dégoût et l’horreur. Elle n’avait pas été confrontée souvent à des cas aussi graves.
Emboîtant ensuite le pas à l’infirmière en cheffe maladive, Abby put enfin rencontrer le Dr Taylor Laurence. Cette dernière était une belle femme blonde à la voix agréable, aux salutations chaleureuses. Lorsqu’Abby répondit : « Enchantée. Je m’appelle Abby Kind » sa propre voix lui parut froide et peu engageante.
Une fois assise, et entendant à nouveau la description de l’urgence du jour, Abby fut une seconde fois effrayée par ce à quoi elle allait assister. Elle tenta néanmoins de ne pas laisser transparaître son angoisse, et lorsque le Dr Taylor Laurence lui demanda si elle avait des questions, elle répondit simplement : « Non, merci. J’espère que je saurai vous seconder efficacement. »
Abby tenta un sourire, mais en réalité une question la préoccupait, qui n’avait pas de rapport direct avec le sujet dont elles parlaient. « Enfin, si » finit-elle par admettre, d’un ton peu assuré, « j’ai bien une question. Dites-moi, parvient-on un jour à se sentir réellement chez soi sur Atlantis ? Est-ce un sentiment qui prend du temps à s’installer ? » Momentanément, Abby avait sincèrement l’impression que rien n’était plus important que la lumière que pouvait lui apporter le Dr Taylor Laurence sur l’adaptation à la galaxie de Pégase.
PV Abby Kind
Chronologie : fin septembre le vendredi 30 septembre 2016
Chronologie : fin septembre le vendredi 30 septembre 2016
Une arrivée mouvementée
made by pandora.
Abby ne demandait qu’à croire Isia Laurence, et se persuader qu’un jour, la cité d’Atlantis serait son foyer, son lieu de vie. Elle avait néanmoins du mal à en avoir la certitude, peut-être parce qu’elle était entourée par l’élite des humains, peut-être parce qu’elle était plus loin de la Terre qu’elle ne l’avait jamais été, peut-être parce qu’elle ne s’était jamais au cours de sa vie sentie appartenir à un endroit particulier. Elle ne fit cependant pas davantage part de ses doutes à Isia, et lui emboîta le pas jusqu’au bloc opératoire.
Une fois désinfectée et vêtue comme son rôle l’exigeait, Abby ne put s’empêcher de dévisager ses collègues, essayant de deviner leurs fonctions, leur âge ou leur grade. Elle n’échangea pas grand’chose avec eux, le travail qui les attendait étant lourd et une vague timidité la retenant. Lorsque le Dr Laurence commença à s’occuper du caporal, Abby songea un instant, je suis dans une autre galaxie, en train d’aider dans un bloc opératoire extraterrestre. Et cette idée lui parut si absurde qu’elle se demanda pendant une seconde si elle ne rêvait pas. Ou si elle n’était pas folle.
Rapidement, l’opération prit une tournure monstrueuse. Il suffisait de voir les mouvements internes du ventre du caporal XiLu. Abby ne savait pas exactement à quoi s’attendre, et probablement préférait-elle ne pas le savoir ; aussi apprécia-t-elle le calme dont Isia faisait preuve. Comme si, aussi épouvantable que puisse être le parasite logé dans le corps du militaire, il y aurait toujours une solution à trouver, dans le calme et la réflexion. Ce sang-froid rassura Abby et lui donna le courage de rester elle-même tranquille et concentrée sur sa tâche.
Pourtant, lorsque plusieurs créatures cauchemardesques eurent quitté leur nid et rampèrent sur le sol, lorsque plusieurs membres du personnel tentèrent de s’enfuir afin de sauver leur peau, lorsqu’elle vit Isia se faire mordre par l’un des monstres, Abby eut nettement moins d’aisance à demeurer stoïque et maîtresse d’elle-même. Jamais durant toute sa carrière elle n’avait assisté à une scène pareille, et il lui semblait qu’il y avait moyen de devenir fou rien qu’en étant présent dans le bloc opératoire. Elle crut comprendre pourquoi Katty avait l’air si contente de se décharger de certaines responsabilités sur une nouvelle recrue.
Abby aurait volontiers suivi ses collègues dans leurs cris et leur fuite, et sans doute l’aurait-elle fait, si, presque répondant à l’appel d’Isia, un trio de militaires n’avait pas fait irruption dans la pièce. Le petit groupe, composé de deux hommes soldats et d’une femme, arriva l’arme en main, visiblement prêt à en découdre avec qui que ce soit. Ils se figèrent un instant face au spectacle qui s’offrait à eux, et parurent eux aussi en prise avec un dilemme : voler au secours du personnel médical ou sauver leurs propres vies ?
Ce fut le hurlement que poussa Abby qui les décida : la créature longue de plus d’un mètre était parvenue à l’atteindre au poignet, et s’accrochait fermement à elle. N’écoutant que son sens du devoir, l’adjudante Nour Alaoui avisa ses hommes et s’exclama : « Abattez-moi ces saloperies ! » avant de faire elle-même feu sur le ver qui s’était fixé à Abby.
Pendant une courte minute, la salle d’opération retentit des détonations des armes. Les vers monstrueux succombèrent, un à un, soudain aussi inoffensifs que des chaussettes en laine. Cette drôle de comparaison vint à l’esprit d’Abby pendant que, sous le choc, elle voyait le corps de la bête qui l’avait attaquée à ses pieds, déchiquetée par l’adjudante Nour Alaoui.
Cette dernière avait bien failli abattre Abby en même temps que le ver, ses hommes et elle n’étant apparemment pas de fins tireurs. Cela ne les empêcha pas, tous les trois, une fois le silence revenu, de contempler leur travail avec une légitime fierté : si les parasites gisaient morts, c’était grâce à eux !
Ce ne fut cependant pas des félicitations que leur adressa Abby, mais un brusque : « Bon Dieu, vous auriez pu nous tuer tous avec ! Vous ne tirez pas mieux que moi. » Plusieurs impacts sur les murs et un flacon de sérum brisé confirmaient ses paroles.
L’adjudante considéra Abby d’un œil noir : « Vous êtes débarrassée des bestioles, non ? » fit-elle remarquer. « Ce n’est pas là le principal ? » Encore tremblante, le poignet blessé, Abby dut se retenir de ne pas répliquer, surtout en voyant le regard que s’échangeaient les militaires et qui signifiait : ces scientifiques, toujours occupés à se prendre de haut !
Abby parvint donc à ne pas s’engager dans un dialogue violent, et, se tournant vers le Dr Laurence, lui demanda : « Vous n’êtes pas sérieusement blessée ? »
Une fois désinfectée et vêtue comme son rôle l’exigeait, Abby ne put s’empêcher de dévisager ses collègues, essayant de deviner leurs fonctions, leur âge ou leur grade. Elle n’échangea pas grand’chose avec eux, le travail qui les attendait étant lourd et une vague timidité la retenant. Lorsque le Dr Laurence commença à s’occuper du caporal, Abby songea un instant, je suis dans une autre galaxie, en train d’aider dans un bloc opératoire extraterrestre. Et cette idée lui parut si absurde qu’elle se demanda pendant une seconde si elle ne rêvait pas. Ou si elle n’était pas folle.
Rapidement, l’opération prit une tournure monstrueuse. Il suffisait de voir les mouvements internes du ventre du caporal XiLu. Abby ne savait pas exactement à quoi s’attendre, et probablement préférait-elle ne pas le savoir ; aussi apprécia-t-elle le calme dont Isia faisait preuve. Comme si, aussi épouvantable que puisse être le parasite logé dans le corps du militaire, il y aurait toujours une solution à trouver, dans le calme et la réflexion. Ce sang-froid rassura Abby et lui donna le courage de rester elle-même tranquille et concentrée sur sa tâche.
Pourtant, lorsque plusieurs créatures cauchemardesques eurent quitté leur nid et rampèrent sur le sol, lorsque plusieurs membres du personnel tentèrent de s’enfuir afin de sauver leur peau, lorsqu’elle vit Isia se faire mordre par l’un des monstres, Abby eut nettement moins d’aisance à demeurer stoïque et maîtresse d’elle-même. Jamais durant toute sa carrière elle n’avait assisté à une scène pareille, et il lui semblait qu’il y avait moyen de devenir fou rien qu’en étant présent dans le bloc opératoire. Elle crut comprendre pourquoi Katty avait l’air si contente de se décharger de certaines responsabilités sur une nouvelle recrue.
Abby aurait volontiers suivi ses collègues dans leurs cris et leur fuite, et sans doute l’aurait-elle fait, si, presque répondant à l’appel d’Isia, un trio de militaires n’avait pas fait irruption dans la pièce. Le petit groupe, composé de deux hommes soldats et d’une femme, arriva l’arme en main, visiblement prêt à en découdre avec qui que ce soit. Ils se figèrent un instant face au spectacle qui s’offrait à eux, et parurent eux aussi en prise avec un dilemme : voler au secours du personnel médical ou sauver leurs propres vies ?
Ce fut le hurlement que poussa Abby qui les décida : la créature longue de plus d’un mètre était parvenue à l’atteindre au poignet, et s’accrochait fermement à elle. N’écoutant que son sens du devoir, l’adjudante Nour Alaoui avisa ses hommes et s’exclama : « Abattez-moi ces saloperies ! » avant de faire elle-même feu sur le ver qui s’était fixé à Abby.
Pendant une courte minute, la salle d’opération retentit des détonations des armes. Les vers monstrueux succombèrent, un à un, soudain aussi inoffensifs que des chaussettes en laine. Cette drôle de comparaison vint à l’esprit d’Abby pendant que, sous le choc, elle voyait le corps de la bête qui l’avait attaquée à ses pieds, déchiquetée par l’adjudante Nour Alaoui.
Cette dernière avait bien failli abattre Abby en même temps que le ver, ses hommes et elle n’étant apparemment pas de fins tireurs. Cela ne les empêcha pas, tous les trois, une fois le silence revenu, de contempler leur travail avec une légitime fierté : si les parasites gisaient morts, c’était grâce à eux !
Ce ne fut cependant pas des félicitations que leur adressa Abby, mais un brusque : « Bon Dieu, vous auriez pu nous tuer tous avec ! Vous ne tirez pas mieux que moi. » Plusieurs impacts sur les murs et un flacon de sérum brisé confirmaient ses paroles.
L’adjudante considéra Abby d’un œil noir : « Vous êtes débarrassée des bestioles, non ? » fit-elle remarquer. « Ce n’est pas là le principal ? » Encore tremblante, le poignet blessé, Abby dut se retenir de ne pas répliquer, surtout en voyant le regard que s’échangeaient les militaires et qui signifiait : ces scientifiques, toujours occupés à se prendre de haut !
Abby parvint donc à ne pas s’engager dans un dialogue violent, et, se tournant vers le Dr Laurence, lui demanda : « Vous n’êtes pas sérieusement blessée ? »
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