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... au risque d'en souffrir

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 3 - Zone de Restauration et de Loisirs :: La salle des écumes
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Lun 26 Sep - 11:31

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Chronologie : le lendemain soir de la dispute dans le bureau

L'arrivé de Karola dans le bureau, alors qu'elle la croyait absente perturba beaucoup Nathalie. Sa supérieur ne pouvait ignorer l'état dans lequel son assistante se trouvait, et connaissant son esprit de déduction, elle ne pouvait pas non plus ignorer pourquoi elle était dans un tel état ni a qui appartenait la voix masculine qu'elle avait entendu.

Justifiant sa fuite par son état de profonde détresse, Nathalie réussit à quitter son bureau et sa supérieure pour rejoindre ses quartiers, serrant dans sa main le coffret contenant le merveilleux bijou.

Arrivé dans sa chambre la jeune femme s'effondra sur son lit, laissant libre court à son immense chagrin. Elle avait besoin d'évacuer pour pouvoir retrouver une certaine capacité de réflexion. Elle ne voulait pas prendre de décisions hâtives concernant l'avenir de sa relation avec John. Elle l'aimait. Profondément. Douloureusement. Malgré son esprit embrumé par le chagrin, elle savait qu'ils étaient à un tournant de leur relation et que la balle était dans son camps.

Elle aurait pu courir jusqu'au lieu de rendez-vous, s'excuser pour les mots durs qu'elle avait prononcés, mais elle malgré la profondeur des sentiments qu'elle ressentait pour lui, elle n'était pas sûre que poursuivre cette relation serait une bonne chose pour elle. Encore une fois, il n'avait pas comprit ce qu'elle disait. Il avait refusé de comprendre ce qu'elle ressentait, de le prendre en compte. Il ne se rendait même pas compte de ce que son comportement pouvait avoir de douloureux pour la jeune femme.

Pourquoi fallait-il qu'elle aime toujours des personnes compliquées ? L'idée que leur histoire pourrait prendre fin aujourd'hui provoqua une nouvelle crise de larmes. Elle ne savait plus où elle en était, elle ne savait plus ce qu'elle voulait. Ou plutôt si, elle aurait voulu que John soit capable de comprendre que ses doutes et ses angoisses n'appelaient pas de discussions, que la seule façon de les soulager serait juste de la prendre dans ses bras au lieu de lui faire la morale et de l'accuser de se complaire dans le malheur, de chercher des complications là où il n'y en avait pas. Mais, elle doutait qu'il en soit jamais capable.

Peu à peu, l'épuisement eut raison de son chagrin. Les sanglots s'espacèrent, les larmes aussi. Elle plongea dans un sommeil sombre et profond, mais sans cauchemars pour la réveiller au cœur de la nuit. La douleur de son chagrin amoureux avait réussit a faire taire l'horreur de ses souvenirs.

Elle se réveilla vers la mi-journée le lendemain, hagarde et les yeux gonflés des larmes qui avaient continués à couler une partie de la nuit malgré ses paupières closes. Tout d'abord elle s'affola de cet effroyable retard au bureau avant de se rappeler que Karola lui avait proposé de prendre sa journée. Bien qu'elle ait décliné la proposition, vu les tout derniers événements de la soirée et la discussion qu'elles avaient eut, elle pensait que Karola ne lui en voudrait pas d'avoir changer d'avis.

Nathalie avait besoin de réfléchir. Sur l'avenir de sa relation avec John, qui influerait forcément sur son avenir professionnel sur la cité. La jeune femme n'était que trop consciente qu'elle ne pourrait jamais continuer à vivre et travailler sur Atlantis si sa relation avec John connaissait une fin abrupte et douloureuse. Enfin, elle devait bien reconnaître que son avenir professionnel était le cadet de ses soucis.

La jeune femme se leva, grimaçant et gémissant sous l'assaut d'une migraine. Trop de larmes, trop de chagrin, trop d'émotions. Elle commença à se demander si elle ne préférait pas ses cauchemars. Au moins, elle dormait peu, mais se réveillait sans douleurs.

Son regard se porta sur l'écrin en bois bleu négligemment posé sur sa table de nuit. Elle s'en saisit et l'ouvrit. Encore une fois elle fut saisie par la magnificence des bijoux qu'il contenait. Un pendentif en filigrane d'argent sertissant une pierre d'un magnifique bleu turquoise, complété d'une paire de boucle d'oreilles assorties. John avait du se mettre en quatre pour obtenir de telles merveilles. Elle devinait qu'il les avaient fait confectionner ici. Les Athosiens avaient de sacrés compétences en joailleries. mais ce qui l'émouvait le plus était le coffret lui même.

Elle s'abîma encore plus longtemps dans la contemplation de la photo qui illustrait l'intérieur du couvercle, et le texte qui l'accompagnait provoquait de nouvelles crises de larmes à chaque fois qu'elle s'autorisait à le lire. « A la plus belle personne que j'ai rencontré et que j'ai la chance de partager son existence dans un monde dangereux. Je t'aime mon coquelicot". 

Comment était-il possible d'aimer autant quelqu'un qui vous faisait autant souffrir ? Elle prit conscience qu'il devait penser la même chose d'elle, ce qui fit naître une nouvelle question en elle : comment deux êtres incapables de se comprendre pouvait-ils s'aimer ?

Les questions et émotions que la photo et le texte faisait naître en elle étant trop douloureuse pour la jeune femme, elle préféra laisser son regard se perdre dans l'éclat hypnotique de la pierre ornant le pendentif. Elle avait un éclat profond dans lequel Nathalie se noya. Sa couleur était particulière, oscillant entre le bleu et le vert en fonction de la façon dont la lumière la frappait.

Mais même la contemplation de la pierre lui était douloureuse. Pourquoi fallait-il que John lui fasse un tel présent alors que leur relation était sur le fil du rasoir ? Personne, jamais ne lui avait offert de bijou. Même son mari. Leurs fiançailles avaient été du genre non conventionnelle. Il lui avait fait sa demande un soir au moment du repas genre « Dis, ça te dirais de devenir ma femme ? », comme s'il venait d'y penser et n'avait rien prévu de plus. Elle était amoureuse et n'avait pas su voir la duplicité de sa proposition. Elle n'avait été que trop heureuse d'accepter. Leur mariage avait été en petit comité. Elle avait tenu à utiliser l'alliance que sa grand mère lui avaient léguée à sa mort pour officialiser leur amour.

En y repensant, elle devait reconnaître qu'a aucun moment de leur relation, feu son mari, n'avait estimé nécessaire de lui exprimer son attachement en lui offrant un quelconque bijou.

Une nouvelle crise de larme la saisit. Elle avait envie de se blottir dans les bras de John. John, avec son amour maladroit, mais son amour sincère. John dont la simple odeur suffisait à l'apaiser, comme si son corps avait compris depuis bien longtemps ce que son psychisme brisé ne pouvait pas admettre.

Elle avait besoin de lui. Elle avait besoin de se blottir dans ses bras. Peu importait qu'il ne comprenne pas sa détresse, ses larmes et ses douleurs tant que sa présence suffisait à les apaiser. Elle l'aimait. Elle l'aimait plus qu'elle n'avait jamais aimé. C'est bien pour ça qu'elle avait aussi peur de le perdre. Qu'elle craignait de le voir s'intéresser à un autre des femmes de la cité.

Nathalie se leva d'un bond et regarda l'heure. Elle fut horrifié en constatant que la journée entière avait passé dans ses lamentations. Il lui avait donné un ultimatum. Elle espérait qu'il respecterait le délais qu'il lui avait donné.

Quelques heures plus tard, le temps de se rendre aussi présentable que possible, elle quittait ses quartiers pour rejoindre l'endroit mentionné sur la carte.

Il lui fallut un peu de temps pour trouver l'endroit, et elle était consciente qu'elle n'avait pas manqué d'attirer les regards pendant ses déambulations dans les couloirs. Elle avait même eut droit à quelques sifflet appréciateurs.

Bon, il fallait reconnaître qu'une rousse opulente, vêtue d'une robe bustier turquoise, longue mais fendu haut sur la cuisse détonnait un peu au milieu du gris des uniformes. Elle avait laissé ses cheveux libres sur ses épaules dénudées, son cou était vêtu du magnifique bijou contenu par le précieux coffret.

Elle sourit à ses admirateur, espérant que sa vision provoquerait une réaction similaire chez l'homme de sa vie.

Nathalie réussit enfin à atteindre l'endroit du rendez-vous. Elle ne connaissait pas cette partie de la cité. Lorsqu'elle poussa la porte, elle ne put retenir une bruyante expression de son admiration. L'endroit était magnifique... Elle n'arrivait pas à savoir si l'extérieur s'invitait à l'intérieur, ou si l'intérieur débordait sur l'extérieur.

On aurait dit une terrasse donnant sur la mer, mais protégée des intempéries par une espèce d'avancée en verre. D'élégants paravent soigneusement ajourées délimitait de petits espaces intimes meublées de balancelles en forme de cocons et de tables basses.

Elle n'eut aucun mal à trouver l'endroit que John avait prévu pour la « soirée romantique » qu'il avait prévu la veille. Une table était mise, éclairée par quelques bougies soigneusement disposées, et offrant une vue imprenable sur l'océan.

Cette vision lui serra le cœur. Elle sentit les dents glacées de l'angoisse, une vieille amie dont elle avait cru s'être débarrasser, lui étreindre le cœur. Mais, elle ne voulait pas renoncer. Elle ne voulait pas laisser ses démons la priver de la seule lueur d'espoir qui animait son cœur.

Elle prit le temps de respirer calmement et profondément pendant quelques secondes pour se calmer avant de reprendre sa progression vers la table. John n'était pas là. Encore une fois les dents de glaces mordirent son cœur, mais sa raison les obligea à lâcher prise. Il était évident que John ne pouvait pas l'avoir attendu ici depuis la veille. C'était même rassurant. Elle aurait trouvé inquiétant de le trouver ici, hagard et débraillé. Il viendrait ce soir. Elle n'avait qu'à l'attendre.

Nathalie jeta un regard à la table et sentit son cœur se serrer. Il avait vraiment mit tout son cœur dans la préparation de cette soirée. La vision de la rose fanée dans son assiette lui fit monter les larmes aux yeux et le goût amer de la culpabilité envahit sa cavité buccale.

Avec d'infinie précautions, elle la cueillit avant d'aller s'installer dans le balancelle en forme d’œuf qui meublait un des coins de ce petit nid. Le soleil couchant transformait l'eau de l'océan en lave incandescente, illuminant l'endroit d'une lumière doré et apaisante. Elle remonta ses jambes sous elle, entourant ses genoux de ses longs bras blancs encore marqués par ses funestes aventures, prenant soin de ne pas abîmer la rose qu'elle tenait délicatement au creux de ses mains.

La jeune femme se laissa bercer par le doux balancement que son mouvement avait imprimé à son siège, profitant du merveilleux spectacle, tout en regrettant de ne pas pouvoir le partager avec John. Elle était pleine d'espoir. Peut-être arriverait-il avant que l'astre ait définitivement sombré dans les flots agités de l'océan ? Peut-être aurait-il l'occasion d'apercevoir le fameux « rayon vert » ?

Le temps s'étira. Les secondes devinrent minutes... Les minutes des heures. Le soleil plongea dans l'onde, laissant place à la lueur de la lune et des étoiles sans que John n'eut parut. A nouveau le doute l'envahit. Peut-être avait-il changé d'avis. Peut être ne viendrait-il pas ? Elle hésita à partir, mais ne put s'y résoudre... surtout parce qu'elle savait parfaitement que ses jambes ne la porterait pas si elle décidait de se lever. Son front s'appuya sur ses genoux et de nouvelles larmes jaillirent de ses yeux fatigués. Insensiblement, elle se laissa glisser dans l’œuf, prenant une position fœtale.

La lune insensible illuminait la scène de sa lumière d'un bleu glacé. Les bougies s'éteignirent les unes après les autres, épuisées d'avoir brûlé si longtemps inutilement, au rythme des sanglots de plus en plus espacés de la jeune femme. Sa main s'ouvrit, laissant échapper la délicate rose dont les pétales fanées se répandirent devant la balancelle lorsqu'elle heurtant le sol alors que sa propriétaire épuisée de chagrin sombrait dans un sommeil rien moins d'apaisant.

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Lun 26 Sep - 19:45

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Le goût sucrée de l'espoir

Nathalie Dumond




J'étais parti, lâchement je sais. Laissant les dernières cartes de notre relation à Nathalie. Je n'avais plus envie de me battre, ses propos, qui me paraissait flou, était une preuve qu'il n'y avait plus rien à faire ce soir. J'en avais marre, marre de revenir vers elle et j'avais envie que pour une fois, que ça soit-elle, qui vienne me retrouver. C'est égoïste je sais, c'est méchant et je prends un risque de la perdre à jamais… je n'avais pas envie de tourner la page de cette histoire… Mais bon, après sa période de refuse, que pouvait-je faire d'autre ? Notre couple allait dans le mur, preuve de cette pathétique dispute.

J'aurais dû la prendre contre moi et faire taire ses doutes, mais je n'avais pas pu, blessé et déçu, je n'avais ressenti que ce genre d'émotion, impossible de passer par-dessus et de lui donner ce qu'elle avait eue besoin. Peut-être humain, après tout ? Avais-je aussi eu moi aussi quelques doutes, j'avais eu envie que ça soit-elle, qui me rassure, qu'on inverse les rôles au final. Mais non, je n'avais pas su lui dire, enfin si, que par cet ultimatum stupide. Je me méprisais tellement …

J'avais gagné la salle des écumes, apprêtée et bien jolie, pour un rendez-vous qui n'aura jamais lieu. J'étais triste oui et je m'allongeai dans la bulle, regardant la mer, frissonnant avec le vent. Je sentie, mes yeux me piquer et lutter vainement pour retenir des larmes m'étaient impossible. Dire que je pleurai comme une « gonzesse » aurait pu être dégradant. Pourtant, oui, j'ai pleuré et rien de faible ou de castrant pour ma condition d'homme. On a tous le droit de s'adonner aux larmes, même quand on est un fier soldat. Je laissai libre court à mon chagrin en silence, dans cette nuit sans lune.

C'est les mains, froide d'une jeune femme qui me fit reprendre à la réalité. Teyla, mon amie fidèle et compagne d'arme. Elle avait le visage triste tout comme le miens.

« Alors, elle n’est pas venue ? »
« On s’est disputé, je crois que demain elle va me quitter »

Elle resta interdite. Son regard me toisa tendrement et elle se lova à mes côtés pour consoler le grand enfant que j'avais l'impression d'être. Je ne dis rien, pendant 10 minutes, laissant certaines larmes s'écouler sur les épaules de cette amie bien salvatrice. Puis, sans m'en rendre compte, je lui racontai, sans omettre de détails, une aventure sous mon point de vue. Je ne désirai pas de conseils, ou d'action à venir, juste qu'elle m'écoute, de vider mon sac et cette ignoble chose qu'est d'aimer un peu trop passionnément.

Après cela, je me sentais plus du tout en colère, la peur, avait entraîné cet état…la peur de la perdre et cette même angoisse avait déclenché la chute tant redoutée ! Je pris le repas, proposant à Teyla de le manger avec moi, j'avais horreur de jeter. En se rendant dans mes quartiers, il était minuit, on ne croisa personne par chance, voir le Lt Colonel en larme devait être un spectacle parfaitement déroutant, puisque je m'en cachais nullement. J'avais laissé la salle des écumes en état, le courage me manquait de la ranger… enfin j'avais peur que la colère me donne un geste malheureux surtout.

Je ne sais plus, comment ont à finit la soirée… je me réveilla sur le canapé avec Teyla, qui dormait sur le sofa en face. Je crois, qu’on avait mangé, bu un peu (surtout moi pour tenter d’apaiser la déchirure de mon cœur) et on avait sombrer dans les bras de Morphée en parlant simplement.

Je m’éveillai, allant me doucher, laissant mon amie dormir encore un peu. Je sentie, les crépitements de la douleur m’envahir, annonçant que j’allais passer une sale journée.

En sortant de la douche en peignoir, je pris des affaires pour me vêtir dans la salle de bain. Une fois vêtue, Teyla, venait de s'éveiller un peu migraineuse. Elle m'embrassa sur la joue et disparue dans ses quartiers. Son soutien m'avait été d'une grande aide. Encore une fois, je me rendu compte que j'avais besoin de l'amour des autres…

Ma journée, fut horrible, je restai enfermé dans mon bureau, sans grande énergie ni envie. Par chance, je ne fus pas trop dérangée. En regagnant ma chambre il était 17h00. Je m'allongeai sur le canapé, le regard dans le vide sombrant dans un court sommeil sans rêve et sans apaisement. Ni solution, j'étais résolu à cette échéance dramatique.

En me réveillant, je regardai ma montre, il était 19h57. Je devais me rendre à la salle des écumes, dans le fin espoir de trouver Nathalie… mais, en avait-je ? Je semblais vide et détacher de tout ça. Comme si la peine, avait été bien trop douloureuse pour dévaster encore quelques choses.

J'eu bien du mal à trouver l'énergie suffisante pour me lever de ce maudit sofa. De toute manière et vu ce qui s’est passé hier, je n'avais plus d'espoir de la retrouver. Pourquoi, je m'entiche à y aller alors ? Histoire de me faire encore plus mal ? Oui, c'est ça je suis après tout un homme maso. À moins que cela soit ma droiture ? Je lui avais dit jusqu'à ce soir. J'allai me faire chier, si je l'attends jusqu'à minuit. Je soupirai, prenant ma tablette dans ma poche, ne prenant nullement le soin de me changer. J'étais en uniforme. Me convainquant, que si je ne voyais toujours personne à 23h00 je partirai en balançant tout ça dans un immense sac poubelle.

(Que je pris d'ailleurs), en n'oubliait pas mon myocarde qui irait tenir compagnie aux ordures. L'endroit où était sa place après tout, tellement je me sentais sale.
Le mot blasé ou éteins me convenait parfaitement. Je ne pensais pas qu'un jour, je pourrais ressentir un tel choc lors d'une dispute avec une femme. Même quand mon ex-femme m'avait quitté je n'avais pas été aussi « zombie ».

Peut-être que la passion, trop forte et trop rapide avec Nathalie, en était la cause ? Tout était trop beau, tout était trop fort au point qu’on s’aimait oui, mais terriblement mal !

Je n’arrivais plus à penser, tout avait brûler, tout était partie en cendre. J’avais envie de ne plus rien faire et cheminer jusqu’à la salle des écumes, me parut être une torture insoutenable.

En revoyant la salle, je sentie une aigreur me prendre les tripes. Tout cela pour rien, pour cet incendie de larme et de souffrance. Je dû me faire violence pour ne pas faire demi-tour et haïr à jamais cette salle qui aurait dû être le signe de nos « réconciliations » ou un truc dans ce genre. Je ne sais plus, je suis perdu.
J'ai l'impression, d'avoir été roué de coup par un gorille enragé (le yéti de paradize ?) ou d'être passé sous un rouleau compresseurs. C'est donc en mode zombie que je me dirigeai vers la table, commençant à vider celle-ci dans le sac poubelle, sans voir la forme bleutée dans l'œuf.

Il me fut une nouvelle fois, difficile de supporter les résidus de cette soirée. Accroupis ma main se colla contre mon front et je sentie quelques larmes couler de mes prunelles vertes. Je les chassais d'un revers, essayant de mobiliser mon courage dans l'effacement de ces traces d'espoirs naïfs et puérils.

Je ne sais, pas ce qui me poussa à lever la tête vers le siège œuf, un siège aux contour arrondies et à la texture d'un cocon, qui m'aurait bien plus de partager avec l'élue de mon cœur. Je mis quelques minutes à comprendre qu'il était « habité » et encore quelques minutes de plus, pour que mon cerveau affiche le nom de « Nathalie » dans ma tête… je semblais choqué de la voir. Elle était venue ?
J'eu un faible sourire… je sentais une a joie, renaissait dans mon corps, mais elle fut balancée dans le caniveau et même violer par l'horreur de mon pragmatisme. Nathalie, était simplement là, pour mettre une fin honorable à tout ça. Mon visage s'affaissait et s'assombrit. Je me donnai une petite claque, pour me ressaisir et récupérer les lambeaux de mon allégresse et de faire revivre un peu d'espoir dans la nuit qu'était devenu mon cœur.

Dans un grand soupir, je laissai choir le sac et je me dirigeai vers la bulle, où s'était endormie une Nathalie avec une rose qui se défaisait de ses longs doigts. La rose flétrie comme notre amour. Ce qui me donna une autre confiance, dans ce foutu espoir, fut de constater qu'elle portait mon présent. Pourquoi, l'avoir mis, si ce n'est pour me renvoyer à mon trisse état de célibataire coureur de jupon ? Elle avait aussi une tenue affolante qui la mettait un peu trop dans valeur… pourquoi se donner cette peine si ce n'est pas pour enterrer la hache de guerre ? Je me senti con, de me présenter en uniforme.

Optimiste et jovial de nature, il ne fallait pas longtemps à ces sentiments joyeux, pour galoper et chasser les démons qui m'habitaient. Cela était risqué je sais… je m'approchai du corps assoupit, la secouant doucement. Mais, dans un autre sens, j'étais resté méfiant, de peur de me prendre un coup. Hors, mine de rien j'étais heureux de la voir, malgré mon visage tiré et gris.

C'est à ce moment-là, que je pris conscience, que malgré mon état peu agréable juste avant, j'avais toujours eu cet espoir, mais il était étouffé par le chagrin.

« Nathalie… » dit-je d’une voix tendre

© TITANIA

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Mar 27 Sep - 1:07

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Le chagrin avait réussit là où les somnifères et autres calmants avaient échoués. Nathalie avait sombré dans un sommeil certes agité et désagréable, mais qui n'avait rien a voir avec les cauchemars physiquement douloureux qu'elle faisait depuis leur retour de Paradize. Le rêve qu'elle fit était plutôt fade en comparaisons de ceux qu'elle faisait depuis plusieurs nuits.

Elle était spectatrice d'elle même. Elle se voyait, portant la robe turquoise qu'elle avait revêtue pour se rendre à l'ultimatum de John, le collier qu'il lui avait offert brillait de milles feux fades à son cou. Elle avait l'impression que son image était recouverte d'une couche de cendre. Elle se voyait assise au milieu d'une lande monotone et uniforme, uniquement agrémentée, de loin en loin, par les fantomatiques silhouettes de quelques arbres rabougris et depuis longtemps desséchés. Seuls quelques chênes rachitiques tachaient d'un ocre terne ce morne paysage.

Aucune vie ne semblait habiter ces lieux. Aucun chant d'oiseau, aucun bruit d'insecte pas même l'ombre d'un souffle d'air pour venir animer ce paysage mort depuis des siècles. Même le ciel semblait gris. Pas le gris d'un orage ou d'une averse... Aucun nuage ne venait en rompre sa triste monotonie, il était simplement gris et délavé. Tout semblait immobile et figé.

Non, pas tout. Elle remarqua une minuscule tache écarlate devant son double. Une fragile petite forme éblouissante de couleur ballotté par un courant d'air immobile au milieu de se paysage terne. Un pauvre coquelicot, frêle et délicat, qui semblait sur le point de se briser. Cette vision serra le cœur de la spectatrice impuissant qu'elle était.

La Nathalie de la lande avait les yeux rivés sur le pauvre végétal, comme suspendue à sa fragile existence. La Nathalie spectatrice sentait que c'était le cas. Si le coquelicot se brisait, son pendant humain en ferait autant. Elle eut envie de hurler, d'obliger son avatar immobile à faire quelque chose, mais elle ne pouvait pas. Une force extérieure la contrôlait. Elle avait le droit d'être là, elle avait le droit d'assister à sa propre déchéance, mais elle n'avait pas le droit d'intervenir.

Un bruit assourdissant déchira le silence. Elle vit son reflet lever les yeux vers le ciel. Un déchirant sanglot silencieux l'agita quelques secondes et de lourdes larmes roulèrent sur ses joues pâles alors qu'un des pétales du coquelicot se détachait et se désagrégeait avant même d'avoir touché le sol.

A son tour elle leva les yeux et vit un avion traverser le ciel. Elle le suivit des yeux pendant quelques instants, sans comprendre ce qui dans cette vision faisait pleurer son alter-égo. Peu à peu, insidieusement, un immense désespoir s'insinua en elle. Sa poitrine se serra au point de lui couper le souffle. Elle ne comprenait pas pourquoi cette vision somme toute assez classique provoquait une telle réaction de profond désespoir chez elle.

Rapidement, il lui sembla que si elle ne quittait pas le ciel des yeux, elle allait y laisser sa raison. Elle ne se rappelait pas avoir jamais ressentit une telle angoisse, un tel désespoir, au point de souhaiter que la grande faucheuse vienne la prendre dans ses bras pour soulager cette souffrance. Elle était consciente de rêver, elle se fit la réflexion qu'elle préférerait mettre fin à ses jours que de ressentir cette émotion « dans la vrai vie». Mais cette pensé ne suffit pas à la ramener à la conscience. Elle était prisonnière de ce rêve, sans échappatoire possible.

Elle ramena ses yeux sur la Nathalie de la lande et sur le coquelicot à ses genoux. Elle remarqua avec affolement qu'il avait perdu un deuxième pétale et que le troisième frissonnait déjà d'un mort annoncée. La femme en robe bleu ne lui ressemblait déjà plus. Le feu de sa chevelure s'était terni, prenant une teinte cendrée marbrée de mèches blanches comme de l'os. Ses mains mains pales s'étaient décharnées et couvertes de fleurs de cimetières. Pendant les quelques instants que la spectatrice avaient passés à regarder l'avion, son pendant immobile sur la lande semblait avoir vieillit de plusieurs décennies, comme si un wraith invisible l'avait ponctionnée.

Nathalie sentit la panique l'envahir. Elle se voyait vieillir en accéléré, elle voyait le coquelicot se faner. Il fallait qu'elle se réveille, là, maintenant, tout de suite ! Quelque chose lui disait que si le coquelicot perdait son dernier pétale avant qu'elle n'ait réussit à fuir ce rêve, elle n'en sortirait pas indemne.

Elle voulut se débattre, se forcer à se réveiller, mais elle avait l'impression d'être engluée dans de la gélatine, même son cri de terreur resta silencieux. Depuis des jours, elle s'était réveillée toute les nuits en hurlant à cause de ses cauchemars ou ses douleurs, pourquoi fallait-il que ce rêve-ci soit différent ! Pourquoi son corps refusait-il de fuir cet endroit funeste ?

Le troisième pétale se détacha du cœur de la fleur et tomba avec une lenteur infinie, se dissolvant lentement dans l'espace avant de toucher le sol. Elle regarda ce terrifiant spectacle pendant ce qui lui paru des heures. Relevant les yeux, elle croisa le regard de son autre elle-même. Ses cheveux étaient entièrement blanc à présent, encadrant en minces mèches un visage aminci, dont la peau d’albâtre avait pris une teinte malsaine, vaguement jaunâtre, et s'était parcheminée et creusée de profondes rides. Son corps semblait flotter dans l'élégante robe bleu, ridicule sur ce corps de vieillarde.

La Nathalie spectatrice voulut hurler, mais encore une fois, aucun son ne sortit de sa gorge. Son alter-ego lui sourit tristement, creusant de profondes rides autour de ses yeux délavés, semblant tout à la fois s'excuser et l'accuser.

La jeune femme comprit ce que son double voulait dire. Elle comprit aussi que la vieille femme sur la lande avait baissé les bras et s'était déjà résignée à son sort. Mais la rêveuse pouvait pas accepter cette défaite ! Elle avait survécu à Paradize, elle s'était battu, elle avait ôté des vies pour survivre, ce n'était pas pour lâcher prise maintenant, à cause d'un cœur brisé ! Parce qu'elle était consciente que c'était bien de ça qu'il s'agissait. Ce paysage désolée, elle l'avait déjà vu, dans une autre vie, sous d'autres formes. Ce n'était qu'une représentation mentale de son cœur dévasté par la douleur.

C'était ridicule ! Elle n'avait pas survécut à de terribles épreuves dans la vie réelles pour se laisser abattre par un chagrin d'amour et un rêve ridicule !

Le dernier pétale du coquelicot frémissait déjà. Son avatar avait l'air de plus en plus fragile et fatiguée. Elle la regardait avec des yeux dont le bleu avait depuis longtemps perdu son intensité, devenus laiteux et délavés. La vieille Nathalie avait cessé de se battre et accepté son funeste destin. La spectatrice sentit son esprit se rebiffer contre cette vision et les braises de la rages que les événements Paradize avait fait naître en elle se ranimer.

« NON! »
Hurla-t-elle, faisant voler en éclat le carcan qui la retenait prisonnière et spectatrice impuissante

- « Nathalie » chuchota tendrement le vent.

Elle se réveilla en sursaut à l'instant même où le dernier pétale écarlate se détachait et où son double tombait sur le sol de la lande.

Nathalie cligna des yeux, peinant à reprendre son souffle, le cœur battant à tout rompre et la poitrine écrasée par l'étau d'une profonde angoisse. Il lui fallut quelques instant pour comprendre qu'il n'y avait pas de vent et que seul le murmure de la voix de son aimée prononçant son nom lui avait permis d'échapper à ce terrible monde.

Elle prit une inspiration tremblotante, laissant le soulagement de se sentir vivante l'envahir. Curieusement, elle avait plus l'impression d'avoir échappé à l'étreinte glaciale de la mort à cet instant que lors de la mission sur Paradize. Elle avait l'impression qu'elle aurait pu ne jamais se réveiller de cet étrange et terrifiant rêve, et que seule la tendresse dans la voix de son amant murmurant son prénom l'avait sauvée.

Pendant un instant, elle eut l'impression de vivre un « faux réveil »... d'être passé d'un rêve à un autre. Il lui semblait trop beau qu'il soit là, face à elle. Mais même si c'était le cas, c'était un rêve bien plus agréable et apaisant. La jeune femme ferma un instant les yeux, soupirant de soulagement.

Elle s'attendait presque à ce que les prunelles vertes ne soient plus là lorsqu'elle rouvrirait les yeux, mais ce ne fut pas le cas. Non seulement elles étaient toujours là, mais en plus, elle y lisait une tendresse, un amour et l'ombre d'un soulagement qui réchauffèrent son cœur glacé.

Pendant plusieurs secondes, Nathalie fut incapable de prononcer un seul mot. Le temps que les derniers lambeaux d'angoisse se dissipent et que la surprise de trouver John à son chevet s'estompe. Mais son cœur, lui était bien vivant. Il battait à tout rompre, envoyant des ondes de chaleur dans son corps glacé. John n'était pas conscient qu'il venait de lui sauver oniriquement la vie, et il ne le saurait probablement jamais. Elle doutait d'être un jour capable de lui parler de cet affreux rêve, mais elle savait déjà qu'aussi vieille qu'elle vive, elle n'oublierait jamais ce moment.

Reprenant ses esprits, elle réalisa que les yeux du jeune homme semblaient plus verts que d'habitude, qu'ils étaient cernés et rouges, comme s'il avait pleuré. Une boule douloureuse se forma dans sa gorge. Avait-elle été la cause de ses larmes ? Cette idée lui causait une incroyable souffrance et la faisait se sentir terriblement coupable.

Elle se détendit d'un coup, comme un diable sortant de sa boite, et se jeta à son cou, manquant de le faire basculer. Elle enroula ses bras autour du cou du soldat, le serrant aussi fort qu'elle le pouvait, comme si elle avait craint qu'il ne prenne la fuite, ou qu'il se dissolve dans l'air ambiant comme un mirage. Elle enfouit son visage dans son cou, frottant son nez dans son cou, savourant la chaleur de son corps et et laissant son odeur l'apaiser.

- « Je t'aime John. Je t'aime comme je peux. Je t'aime mal. Je suis terrifiée à l'idée de te perdre. Pardonne-moi. » le supplia-t-elle entre deux sanglots.

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Ven 30 Sep - 22:54

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Le goût sucrée de l'espoir

Nathalie Dumond




L'amour vous fait faire de bien étranges choses, vous fait sentir des tourments inexplorés … et pourtant on s'attache toujours à cet espoir d'être un jour aimé avec cette intensité belle et farouche, qu'est la passion.

Hors, elle ne dure pas, l'amour c'est comme les hommes, œil grandit, il se façonne, en bien ou en mauvais. Comme chacun de nous, nous luttons, nous allons bien ou mal… en est de même pour ce sentiment, le plus important aux yeux des hommes. Celui qu'on ait et qu'on recherche malgré tout, qu'importe la forme, si c'est dans un couple, ou dans un duo d'amis. Qu'importe au final… tant qu'on savoure la saveur sucrée de celui-ci.

Dans un long soupire, mes prunelles vertes toisèrent le corps endormi de ma compagne, une boule d'appréhension et de soulagement se mêlait à mon estomac. Je trouve cela paradoxale, qu'on puisse sentir autant d'émotions contradictoires en une.

Elle semblait avoir le sommeil, agitée, qui ne l'aurait pas ? Qu'elle est la seule personne ayant participé à Paradize qui ait le sommeil léger et calme ? De ma voix tendre pour l'éveiller de son songe tumultueux, une main, se logea sur la sienne. Comme pour m'assurer qu'elle était réelle et non une illusions perverses et décevante de l'espoir.

Elle finit par s'éveiller en sursaut après le seul mot que ma bouche avait pu prononcer. Entraînant, un petit geste de surprise sur mon propre corps. J'avais cruellement envie de la prendre contre moi, mais quelque chose me l'interdisait… la méfiance ? La peur ? Je ne sais pas vraiment, tout était mélangé et j'avais l'impression d'assister à un colloque sur « comment faire le plus de bruit possible pour emmener le monde ». J'avais mal à la tête, cela était dû aux larmes que j'avais versées juste avant. Voilà une autre raison, de pourquoi je ne les aime pas… car ça donne la migraine déjà que je suis assez sensible à ce genre d'inconfort. Rien de bien violent vous me direz, j'ai régulièrement des petits maux de têtes, quand il fait trop chaud, où quand il y a des bruits incitants.

Mes prunelles se figèrent sur le visage de ma compagne, qui semblait avoir bien du mal à émerger de son songe. À quoi avait-elle rêver ? Supposant qu'il avait dû être bien intense au vu de son comportement. Elle tremblotait encore et ma main, alla casser la froideur de ses doigts L'inquiétude sur son état me prit et cela dû se lire dans mon regard tendre.

Sans prévenir, elle se jeta à mon cou, manquant de me faire basculer… en réalité je basculai volontairement, agrippant le corps encore tremblotant de la belle rousse. Savourant son parfum et la tiédeur de sa joue. Elle me sera avec une force inconnue et je me mis à rire.

« Arrête, tu vas me briser les os ! » Dis-je ironiquement entre deux soubresauts de rire.

Bon faut dire que je n'étais pas ne reste, puisque mes bras lui rendirent son câlin un peu « brut ». Je me laissai choir sur le sol avec une Nathalie accrochée à mon coup qui sanglotait en énumérant des paroles qui trouvèrent un écho. C'est bête l'amour … c'est profondément bête et futile, mais on ne peut pas s'en passer quand on a trouvé une personne à aimer.

Mes mains, remontaient vers ses cheveux et nos fronts se touchèrent, je me fichais qu'elle pleure, c'est au final dans sa nature d'être aussi émotive. Comme ses petites rougeurs quand elle est gênée ou quand un compliment lui vient. Une pluie de baiser traversa son visage et ses perles de tristesse salé, pour finir sur ses lèvres dans un baiser plus profond.

Pardonner ? Cela m'avait échappé, au final, ne l'avait-je pas déjà fait ? Je ne suis pas si rancunier avec les personnes que j'aime, pas assez du moins.

« Oui » dis-je d'une voix écailler, j'avais une boule affreuse dans la gorge, qui gonflait tellement, que j'avais l'impression qu'elle voulait me faire taire à jamais. Je voulais lui dire de belles phrases, de belles émotions, toutes les belles choses que j'avais voulues lui dire hier… mais rien ne sortait et je me haïssais pour cette angoisse d'assumer mes sentiments. Alors que je n'avais jamais eu ce problème auparavant. Peut-être que tout simplement, je n'avais jamais aimé de cette manière-là avant…. Je n'ai jamais eu peur de perdre quelqu'un de cette façon, il a fallu attendre mes 40 ans, pour découvrir une autre façon d'aimer, certes malhabile et incertaine, mais tout aussi forte et d'une sincérité plus belle.

La gorge nouée, je collai le visage de ma compagne contre mon coup, soupirant longuement… c'est dans les idées préconçue qu'on nos mœurs, qu'un homme, ne doit pas afficher sa tristesse et en conséquence pleurer. Si un comme s'adonne à ce genre de choses, ce n'est qu'une famelette, une vulgaire fillette castrée ! Mais qui est l'imbécile heureux qui a réussi à faire croire pareille stupidité ? C'est en pensant à ce genre de choses, que je me rendis compte que des larmes, coulaient (plus doucement que celle de Nathalie, car faut pas déconner quand même) de ma joue.

Un énième soupire long et enfin, je sentie la boule se délier de ma gorge, cette foutue boule qui n'avait rien à faire là d'ailleurs.

« C’est profondément niais et digne d’une guimauve, mais je t’aime Nathalie, d’une manière étrange car je te l’exprime mal, mais sincèrement. Je t’aime d’une manière plus intense et plus belle, à croire qu’avant je ne connaissais que quelques prémices de ce sentiment »
Je m’exprimais mal. Trop mal à mon goût, mais je ne suis pas un grand orateur, je suis avant tout un militaire.

Je me relevai, avec elle sur le corps, pour la lever et l’entrainer dans le siège œuf, qui serait sans surprise bien plus confortable que le sol froid. Avant même, qu’elle initie le mouvement (et dès que je me suis vautré dedans), je l’attirail contre moi, la serrant ne voulant pas qu’elle s’échappe, plus cette fois.

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Sam 1 Oct - 1:51

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John bascula sur le sol en riant, lui disant qu'elle allait lui briser les os. Mais, même si elle avait voulu lui obéir, elle n'en aurait pas eu la possibilité tant il la serrait fort lui aussi, presque au point de lui couper le souffle, mais elle s'en fichait. Elle avait tellement eut peur de ne plus jamais connaître la force de ses éteintes. Elle pleura un peu plus et rit en même temps tant elle était soulagée. Les mains du jeune homme se déplacèrent dans son dos pour venir s’emmêler dans ses cheveux et l'inciter à poser son front contre le sien.

Elle exécuta avec un profond soupir de bonheur, fermant les yeux. Elle posa son nez contre celui de John, et le frotta tendrement pendant que les lèvres de John exploraient ses joues humides. Elle se raidit, elle savait qu'il n'aimait pas le goût de ses larmes. Mais il ne sembla pas s'en formaliser. Ses lèvres se posèrent sur les sienne, lui offrant un profond baiser plein de passion. Cette réponse était plus que tout ce qu'elle avait espéré. Son cœur se gonfla dans sa poitrine. Elle lui rendit son baiser avec passion. Laissant la tendresse et la passion de son amant dissiper les derniers bribes de son angoissant cauchemars.

Si quelqu'un était entré dans la pièce à cet instant, leur secret aurait fait long feu. Aucune excuse valable n'aurait pu justifier la situation dans laquelle se trouvaient l'assistante de la Major Frei et le Lieutenant-Colonel Sheppard, chef militaire de l'expédition Atlantis. Leurs corps enlacés, leurs lèvres scellés trahissaient une relation intense et passionnée. Mais elle s'en fichait, et elle pensait qu'à cet instant précis, lui aussi. Le temps de l'inquiétude reviendrait bien assez tôt.

Le « oui » qu'il lui chuchota fut totalement superflu tant ses gestes venait de montrer à Nathalie à quel point il tenait à elle, à quel point leurs sentiments étaient partagées, mais elle fut heureuse d'entendre cette confirmation orale même si elle était étranglée et si sa voix était éraillé, elle savait que ce n'était pas par hésitation, mais par émotion. Oui, elle était maladroite, oui, elle lui avait fait du mal, mais il lui pardonnait, il comprenait. ,

Il poussa le visage de Nathalie dans son cou, et elle se laissa faire avec délectation, savourant son odeur réconfortante et sa douce chaleur, se laissant aller à parsemer sa peau délicate de tendres baisers. Levant un instant les yeux, vers son visage, comme pour s'assurer qu'il était vraiment là, vraiment réel et qu'il lui avait vraiment pardonnée, elle vit qu'il pleurait. Elle en fut profondément émue, posant sa main sur sa joue, la caressant tendrement.

De John, elle connaissait le soldat, le chef militaire, solide, attentif à ses hommes, habitué à donné des ordres et a être obéit. Elle connaissait le petit garçon, espiègle et joueur, et elle adorait ses deux facettes de sa personnalité. Mais elle réalisa qu'elle connaissait mal l'homme. Elle avait deviné que sa dureté envers son manque de confiance en elle, ses réactions froides face à ses larmes était plus une façon de se protéger qu'autre chose, et elle acceptait cette facette de sa personnalité, même si parfois elle aurait juste voulu qu'il la prenne dans ses bras et qu'il la console. En voyant les sillons humides sur ses joues, elle comprit qu'elle ne l'avait jamais comprit. Elle découvrait un John sensible, qui pouvait souffrir par amour.

Le cœur de la jeune femme se sera. Elle adora découvrir cet homme, même si elle savait qu'une partie d'elle même l'avait déjà deviné, elle n'aurait pas pu l'aimer autant si elle n'avait pas su qu'il y avait plus à voir en lui que ce qu'il montrait. Probablement qu'il n'en était pas conscient, mais pour elle, ses quelques gouttes salées sur ses joues étaient une magnifique preuve d'amour. Une preuve qu'il tenait à elle et qu'il avait eut aussi peur qu'elle de la perdre qu'elle. Et surtout une immense preuve de la confiance qu'il avait en elle.

Lorsqu'il reprit la parole, sa voix était plus affirmée mais très douce. Chacune de ses paroles réchauffa un peu plus le cœur de la jeune femme, tout en lui laissant un vague arrière goût amer. Comment avait-elle pu être bête au point de ne pas comprendre ? Comment avait-elle pu être bête au point de douter de lui ? De lui faire du mal ?

Elle le regarda tendrement, les yeux baignés de larmes. Il se tut, l'air vaguement gêné, comme si mettre des mots sur ce qu'il ressentait pour elle lui était difficile. Et elle ne pouvait que le comprendre. Malgré ce qu'il pouvait penser, il ne lui était pas très facile d'exprimer ce qu'elle ressentait. C'était curieux, parce qu'elle n'avait jamais eu de problème avec ses précédents compagnons, mais avec lui s'était différent. Avec lui, ce qu'elle ressentait était tellement fort qu'elle avait du mal à l'exprimer. Exactement comme lui d'après ce qu'il lui disait.

Il se releva, la serrant contre lui pour l'entraîner dans un des sièges en forme de cocon.

-- « J'aime que tu sois niais »
lui dit-elle en riant légèrement en se blottissant contre lui pendant qu'il la portait vers le nid.

Une fois installé, avant même qu'elle n'ait eut le temps de faire le moindre geste, il l'attira contre lui et la serra contre lui, comme s'il avait peur qu'elle ne s'envole. Comme s'il pouvait encore penser qu'elle pourrait avoir envie de le quitter. Nathalie ressentit un immense sentiment de sécurité, un sentiment qu'elle n'avait jamais ressentit à ce point auprès d'un homme auparavant. Elle ferma les yeux et posa son nez contre son cou pour se repaître de son odeur qui l'apaisait tant.

-« Peut être qu'on est digne d'une comédie romantique. »
murmura-t-elle « Mais moi, j'aime ça. J'ai toujours rêvé de vivre une telle histoire un jour. Une histoire que tout le monde trouve irréelle, mais que secrètement tout le monde envie. Je ressens la même chose que toi. Je suis maladroite parce que... » Elle soupira, peinant à trouver des mots pour exprimer ce qu'elle ressentait, sans en rajouter dans la niaiserie, mais finalement, pour parler d'amour, la niaiserie n'était-elle pas la règle ? Elle releva les yeux vers lui. « John, la niaiserie semble être la seule façon d'exprimer ce que je ressens pour toi. Je suis niaise, je suis maladroite, je suis... jalouse, parce qu'avec toi, j'ai 15 ans, je suis une gamine qui découvre les affres de l'amour pour la première fois et qui ne comprend pas quoi faire de se qu'elle ressens, ni comment l'exprimer. » Elle leva les yeux vers lui. « La seule chose dont je suis sure concernant ce que je ressens, c'est que je t'aime. Et quitte a en rajouter niveau niaiserie, je n'ai jamais ressentit quelque chose d'aussi fort avant. »

Elle se redressa pour réclamer ses lèvres, savourant leur chaleur, leur douceur, la tendresse des bras de l'homme qu'elle aimait autour de son corps. Avec un nouveau soupir de bien être, elle parcouru le visage de son amant de baiser, jusqu'à arriver à son oreille.

« Je t'aime John. » lui murmura-t-elle « J'ai envie de vieillir avec toi. J'ai envie de... » elle se racla la gorge en réalisant l'énormité de ce qu'elle allait dire.

Elle fit diversion de son hésitation en glissant ses doigts dans la chevelure de John, le caressant délicatement. Elle savait qu'il adorait ce genre de caresses, qu'elles l'apaisait. Elle posant délicatement ses lèvres derrière son oreille, la où sa peau était si douce, si fine avant d'ajouter

-"Parfois, ce que ressens pour toi me fait peur John... Tu pourrais me détruire si facilement..."

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Ven 7 Oct - 20:19

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Le goût sucrée de l'espoir

Nathalie Dumond




Je me sentais un brin niai et bête de ne pas trouver les bons mots, pour exprimer ce que je ressentais pour cette rouquine incendiaire. Comment faisait les lovers d'habitude ? Ils entortillaient leurs langues auprès de mots agréables, pour envoyer mont et merveilles à l'élue de leur cœur. Cela était bien plus facile, dans les films, que dans la réalité. Mon discours sonnait fade à mes oreilles, j'aurais pu faire mieux, mais je ne pouvais pas. J'avais l'impression, de lui servir de belles métaphores, pour la garder contre moi, de rattraper la belle colombe qui m'échappait. Je ne voulais plus ressentir ça, je voulais simplement que tout ce calme entre nous, qu'on prenne conscience de nos sentiments, au lieu de se faire du mal inutilement. Par contre, mes gestes eux, étaient plus efficace que n'importe quel discours fleuris. Je sentais que Nathalie, comprenait et que finalement, je n'aurais pas dû parler, elle avait déjà capté le message avant que j'articule mes lèvres. Mais bon, c'est toujours bon de matérialiser vocalement tout ça.

Je l'entraînai dans un siège cocon, me collant à elle, telle une liane, je n'en avais rien à faire de ressembler à un gamin qui veut des câlins. Je l'aimais et j'avais envie de me rassurer avec son odeur et son corps. Me dire, qu'elle ne m'échappait pas ce soir, ni aucun autre soir.

Je pouffai, quand elle me sortit qu’elle aimait que je sois niais. Je n’aimai pas trop l’être, mais bon, après tout, sous mes grands airs d’homme viril et fort, je suis quelqu’un d’assez sensible et qui vie avec la forces de mes sentiments avant tout.

J’appréciai son petit discours, même si je ne me sentais pas très à l’aise avec ce genre de déclaration. Je frottai ma tête contre la sienne, cela m’allait, pas besoin d’en rajouter. Je voulais savourer sa présence et apaiser les ébats de mon cœur meurtri.

« On est des niaiseux tous les deux. On devrait postuler pour une comédie musicale » dis-je pour conclure. J'aimais bien l'idée d'une relation digne d'un film, combien de personnes n'ont pas rêvé sur l'amour inconditionnelle de l'héroïne ou du héros ? Combien, n'avaient pas le secret désir de vivre la même chose ? Oui, j'avais l'impression d'avoir 15 ans, alors que j'en avais 40 ans.

C'est possible d'être aussi niais ? Je crains que je découvre des éléments avec Nathalie qui n'arrête pas de me surprendre. J'en viens à me demander, si ce n'est pas ce nouveau style de vie, qui pousse les gens, à ressentir et à vivre d'autant plus pleinement la richesse de la vie. Le fait d'être sur une galaxie à des années lumières, toujours sur le fil de la mort, nous oblige peut-être à nous investir plus avec les autres ? En tout cas, je suis intiment convaincue, que les péripéties de cette nouvelle vie nous rend fou. Et puis, bon, peut-être avais-je trouvé la femme avec qui je finirais ma vie ? Peut-être bien, mais je n'avais pas envie de me projeter aussi loin, je suis quelqu'un qui vit au jour le jour. Le futur m'angoisse, car il est souvent décevant.

Je lui rendis ses baisers tendrement, si à ce moment-là, quelqu'un rentrait je n'en avais rien à faire. Même si cela, ne changerait pas mon avis, sur le fait qu'on devait rester caché et non visible aux yeux d'autrui. Je n'avais pas envie de supporter les regards et les futures remarques du genre : « Ah non colonel, vous ne partez pas en mission avec Mademoiselle Dumont, car vous êtes ensemble ». Je suis intiment convaincue, qu'on peut passer une mission simplement, ce n'est pas la première fois qu'on part ensemble et même si j'ai eu peur de la perdre sur Paradize, c'est le jeu de vivre sur une galaxie hostiles. Me contraindre à ne pas partir en mission à « cause » de ma compagne, m'étais insupportable, ce genre de cliché inutile et peu pertinent. On envoyait bien des gens, qui ne pouvaient pas se sentir en mission, alors pourquoi pas un couple ? Alors qu'il y a plus de risques avec les « ennemies » que les « amoureux » que la mission foire.

Je grognai de plaisir, quand elle m'embrassait, savourant ce qui m'avait tant manqué hier, au même endroit. J'avais l'impression d'être un gros chat, qui se love contre sa maîtresse. Surtout quand ses mains se glissèrent dans ma chevelure hirsute. J'aurais préféré qu'elle ne parle plus, qu'elle reste sur son discours, car ses paroles étaient certes superflue, mais me mettait dans un état de gêne assez fort. Alors, je préférai m'abstenir et ne pas lui répondre. Le coup de vieillir et de la détruire facilement, ça à côté super flippant, je trouve et peut-être que je n'étais pas prêt à l'entendre aussi. Le penser aussi, mais l'écouter c'est un autre fait. Je me redressai légèrement l'embrassant, pour qu'elle se taise.

« Moi aussi je t’aime.

Le silence ce fut, seul le bruit des vagues et la respiration de ma compagne était une douce berceuse. Ma main, caressa nonchalamment ses longs cheveux roux que j'aimai tant. Elle avait une couleur si vive, qui ne semblait jamais ternir. Comme les flammes d'un feu bien entretenu. Je pris, conscience de son accoutrement et sourit.

« Elle te va bien cette robe, de quoi mettre le feu à Atlantis »

Elle était très sexy dans celle-ci, voire peut-être un peu trop. Je n'étais pas le genre d'homme à demander à sa copine de ne pas s'habiller aussi bien, de peur qu'elle se fasse regarder. Non bien au contraire, le regard des autres sur le corps bien faits de Nathalie, ne me dérangeait pas. Elle était belle et il n'y avait pas de raison qu'elle se réserve qu'à moi ou se cache. Mais, malgré sa jolie robe, je n'étais pas d'humeur à des câlins plus sensuels. Pourtant, dans mon état normal, cela n'aurait pas mis longtemps avant de m'échauder.


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Mar 11 Oct - 11:42

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Enlacés dans le siège cocon, Nathalie laissait la douce présence de John réconforter son cœur. Elle rit quand il lui confirma qu'ils étaient tout les deux niais, et qu'ils devraient postuler pour une comédie musicale.

Elle s'enroula un peu plus autour de lui. S'installant sur les genoux de John, enroulant ses bras autour de son cou, glissant ses doigts dans son épaisse chevelure. Il grogna légèrement, sous cette caresse qu'il adorait, et Nathalie ne put retenir un petit rire. Elle aimait quand il faisait ça. Elle l'embrassa un instant avant de reprendre la parole, pour exprimer tout ce qu'elle ressentait pour lui.

Mais tout comme il n'aimait pas l'entendre lui parler de ce qui la faisait souffrir, il ne sembla pas apprécier plus sa grande déclaration d'amour. Il se redressa et l'embrassa, lui coupant la parole avant de lui dire que lui aussi il l'aimait. Elle sourit en lui rendant son baiser. Le silence s'installa, uniquement troublé par leurs respirations mutuelles et par le murmure des vagues. John caressait tendrement les cheveux de Nathalie, et elle ferma les yeux en soupirant, savourant la douceur de leur enlacement.

Finalement, il releva les yeux, et les laissa dériver sur la jeune femme avec un air approbateur avant de faire une réflexion sur sa tenue.

- « Et bien, je dois reconnaître que j'ai eu droit à quelques sifflets admiratifs en venant. Et je suis sure que les personnes que j'ai croisées ce soir pensent que j'allais à un rendez-vous galant. » dit-elle en riant. « J'avais envie d'être belle pour toi, et puis il fallait bien une jolie robe pour aller avec ces magnifiques bijoux. » ajouta-t-elle dans un murmure avant de l'embrasser. « D'ailleurs, je ne pense pas avoir encore eut l'occasion de te remercier pour ce merveilleux cadeau. »

Elle se blottie un peu plus contre la poitrine de l'homme qu'elle aimait, posant sa tête sous son menton, et remontant ses longues jambes dans le cocon pour poser ses pieds nus dans le fauteuil. Nathalie était lovée contre lui, comme un chat, et pour un peu elle aurait ronronné de bonheur.

Tournant légèrement la tête, elle posa ses lèvres sous le cou de John, frottant un peu son nez contre sa barbe naissante sous son menton, qui ressemblait un peu à du papier de verre et la chatouillait doucement. Nathalie se sentait bien, apaisée. Elle aurait voulu que ce moment ne finisse jamais.

Pour la première fois depuis leur retour de Paradize, elle se sentait en sécurité. Bercée par le doux balancement du siège, et par la chaleur réconfortante de John, elle sentait les tensions de son corps se dénouer, s'abandonnant toujours plus contre lui. Malgré elle, ses yeux commencèrent à se fermer sans qu'elle cherche à lutter. Elle se sentait épuisée. Épuisée par ses nuits sans sommeil, par son chagrin, par leur dispute...

- « Je peux dormir avec toi cette nuit ? »
demanda-t-elle timidement.

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Ven 14 Oct - 20:46

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Le goût sucrée de l'espoir

Nathalie Dumond




Le silence se fut, je me sentais moins mise à mal et même s'il était important de parfois parler, je trouvais qu'on en avait suffisamment dit. Nos gestes étaient parlants et parfois faut avoir apprécié ce moment de latence et de bonheur. Car oui, cela était le cas, à ce moment précis, je me sentais heureux, d'avoir avec moi, cette femme exceptionnelle. Qu'elle ne soit pas partie, que nos chemins restent sur la même trajectoire (en se chevauchant ?).

Elle m'avoue qu'elle a eu quelques sifflements, une certaine fierté mal placé se noua dans mon esprit. Fat dire, que je ne vois pas pourquoi, elle ne serait pas regardée, aussi belle et attirante qu'elle ait. Malheureusement, avec son manque de confiance en elle, elle ne s'en rendait pas vraiment compte. C'est comme au début de Paradize, quand le moment était encore doux et joyeux. Tout comme la plupart des femmes, elle avait enfilé son maillot de bain et faut dire, qu'outre ses arguments implacablement convainquant, elle était bien foutue et avait attiré le regard des hommes de la mission. Donc le miens plus particulièrement, puisque j'avais eu bien envie de lui retirer le tissus cyan pour profiter d'une vue d'ensemble encore plus alléchante.

« Heureux qu’ils te plaisent » Je l’embrassai sur la joue « J’ai tellement embêter la pauvre joaillière pour avoir cette pierre avec les bonnes nuances, qu’elle a dû me prendre pour un fou ».

Il est vrai que pour une fois, j’avais fait les choses en grand et surtout en peaufinant des détails superflus, pour certain mais important à mes yeux. Lover l’un contre l’autre, j’avais envie qu’elle se fonde en mois, pour la serrer encore un peu plus fort contre mon corps. Pour ma part, je n’étais pas à mon avantage, en tenue de tous les jours…

« Oui, je ne comptais pas te laisser dormir seule » dit-je d’un air espiègle.

Au bout d'un temps, qui me paraissait indéfinissable, je me levai, emportant ma compagne avec moi. Nous étions exténués, par nos sales nuits et par l'émotion… il était bien temps de rejoindre le marchand de sable. Le choix des quartiers était vite fait, ça aurait été le miens… mais pour une fois, je la guidai vers les siens. Histoire de changer. Je ne sais plus vraiment pourquoi, on se donnait rendez-vous dans ma chambre… bon cela n'avait pas d'importance. Après quelques baisers passionnés, on s'endormis l'un contre l'autre, comme deux ados, fatigués après un concert.

END 14/10/2016

© TITANIA

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