Abby Kind.

Carte d’Identité » Nom : Kind. » Prénom : Abigail, dite Abby. » Âge : 26 ans. » Date et Lieu de Naissance : 19 mai 1990, Atlanta (Géorgie). » Nationalité : Américaine. » État Civil : Divorcée. » Arrivée sur Atlantis : Renforts 2016. » Poste occupé : Infirmière. » Spécialité : Premiers secours. Soins infirmiers.

» Groupe Sanguin : AB.
» Gène des Anciens : (à remplir par l'administration après le lancé du dé) ...
» Inoculation du gêne des Anciens ? : (à remplir par l'administration après un mois de jeu et une demande d'inoculation) ...
» Pathologie : Par bonheur, aucune.
» Antécédents médicaux : Un bref séjour dans un hôpital psychiatrique à 21 ans.



» Caractère : Abby Kind a l’exagération facile. Il ne faut pas la prendre au mot si elle affirme de sa voix râpeuse ne plus attendre grand’chose de l’existence, elle ment, elle en attend encore beaucoup. Sinon, que ferait-elle sur Atlantis ?
Un tatouage discret sur le poignet droit contredit ses affirmations, un message qu’elle a voulu graver sur sa peau à 19 ans et qui indique en jolies lettres courbées : « Always hope. » Abby ne le regarde plus avec la même fierté qu’autrefois. Elle était jeune, se justifie-t-elle, et si c’était à refaire elle s’abstiendrait. Ce tatouage ne la représente plus, il est désuet et mièvre.

De fait, l’existence n’a pas toujours été douce pour Abby, qu’il s’agisse de sa maternité précoce, de son mariage rapidement suivi d’un divorce, et même de son départ pour la galaxie de Pégase. Elle semble sous certains angles usée, abîmée par la vie, découragée et désillusionnée. Et malgré tout le soin qu’elle peut apporter à son apparence, elle ne peut cacher entièrement les dix années supplémentaires qu’elle paraît souvent avoir.

Néanmoins, même si elle aime se plaindre et retourner en songe dans un passé plus doux, Abby est une femme capable d’agir. Elle sait sortir de sa bulle, cesser de tirer sur sa cigarette lorsque la situation l’exige, elle sait prendre en charge ce qui lui incombe, faire montre de sang-froid et de responsabilité. Abby connaît son métier, même si elle n’a que vingt-six ans, elle maîtrise les bases, fait de son mieux. C’est, lui semble-t-il, le moins qu’elle puisse faire.

Abby aime profondément son rôle d’infirmière, avec tous ses désavantages et ses inconvénients. Elle s’y consacre depuis des années, c’est pour elle un point d’ancrage, une fierté particulière. Elle est toujours volontaire pour parfaire ses connaissances et s’améliorer.

Abby n’est pourtant pas particulièrement douce et patiente. Elle aurait même plutôt tendance à être brusque. La diplomatie n’est pas son point fort, pas plus que l’imagination. Foncièrement rationnelle, elle apprécie que les événements soient liés les uns aux autres avec une logique solide.
Elle n’est cependant pas une personne incapable de sensibilité ni de générosité. Elle possède même la rare qualité d’écoute.

» Phobies : La peur d'être seule, et celle encore vague de vieillir.
» Objet choisi : Un foulard bleu qui porte le parfum de sa fille.

Compétences Primaires	Compétences Secondaires
Soins : 8 Chirurgie: 1 Psychologie : 2 Sciences : 1 Sang Froid : 4	Corps à corps : 0 Précision du tir : 1 Pilotage : 0 Influence : 3 Technologies : 3 Mécanique : 2 Résistance à la douleur : 4

Il n’y a guère qu’une partie de son histoire qu’Abby raconte avec plaisir. Il s’agit des trois années qu’elle a passées avec sa fille, Heather. Une fois lancée sur ce sujet, Abby devient intarissable, elle semble retrouver tous les détails de ces instants passés en les décrivant. Ses yeux s’illuminent et tout son visage s’éclaire lorsqu’elle évoque sa fille, sa naissance, ses premières dents, ses premiers mots, ses premiers pas, ses caprices, ses colères, ses tristesses et ses joies. Abby peut se souvenir de tout avec précision, de l’allaitement du bébé au premier cartable de la petite fille de trois ans. Elle prononce le prénom « Heather » avec tant de tendresse et d’amour que l’on pourrait croire l’enfant à ses côtés.

Ce n’est pourtant pas le cas, et la seule preuve de l’existence d’Heather est le foulard bleu que sa mère a amené avec elle lors de son départ. Qu’il soit noué à son cou, autour de son poignet ou de sa taille, elle ne le quitte pratiquement jamais, comme s’il avait un pouvoir particulier.
Même si au jour d’aujourd’hui, la petite Heather a fêté ses huit ans, Abby parle surtout d’elle lors des trois premières années de sa vie. Les cinq suivantes sont bien plus douloureuses, et la mère évite d’en faire mention.

De façon identique, Abby n’aime pas exposer sa vie depuis ses débuts, sa jeunesse mouvementée, ses erreurs, ses échecs et ses humiliations. Elle n’a pas de fierté à apprendre qu’elle est née à Atlanta, Géorgie, dans une famille bourgeoise et catholique. Elle ne s’étale pas sur son enfance américaine stéréotypée, au sein d’un quartier résidentiel luxueux, aînée égoïste et inintéressante de trois enfants.
Dans l’esprit d’Abby, les images d’enfance n’ont plus de saveur ni de beauté, elles sont trop colorées, forcées, faussées, mortes. Il n’y a rien en elles qui puissent les faire regretter.

Pour Abby Kind, la vie a réellement commencé à 17 ans, lorsqu’elle a rencontré un étudiant du même âge prénommé Daniel, et qu’elle a orienté ses études vers la médecine. Un an plus tard, leur fille Heather naissait, et la mère était encore loin d’imaginer l’ampleur du bouleversement de son existence.
Elle a toujours un léger sourire en se remémorant sa véritable entrée dans le monde adulte, un sourire triste en revoyant son mariage précipité, en réentendant les remarques blessantes de ses parents qui lui prédisaient un avenir saccagé, en retrouvant Daniel portant maladroitement dans ses bras le nouveau-né.

Au fond Abby aimerait retrouver ces moments, lorsque Daniel et elle n’avaient pas vingt ans, et que malgré leur jeunesse, leur incertitude face au futur, leurs difficultés à joindre les deux bouts, ils se sentaient forts et capables de tenir. Ils adoraient leur fille, ils s’adoraient, ils s’en sortiraient toujours, même si leurs familles respectives les traitaient avec condescendance ou indifférence, même s’ils devaient travailler dur, accepter toutes les charges d’un ménage, élever leur enfant et poursuivre leurs études.

Daniel fut le premier à baisser les bras face à tant de responsabilités. Abby elle-même avait bien du mal à soutenir la cadence, et au bout de quinze mois de mariage, une procédure de divorce fut engagée.
Abby fut la première surprise en constatant qu’elle s’en sortait beaucoup plus facilement seule qu’en couple. Les seuls instants où elle se sentait complètement découragée et solitaire étaient les semaines qu’Heather passait chez son père.

Abby aime répéter que sans sa fille, elle aurait mal tourné. De fait, Heather et sa mère passaient d’excellents moments ensemble, avaient leurs rituels et leurs codes. Plus tard, Abby consacrerait des heures à se remémorer ces moments, croisant dans sa vie quotidienne tout ce qui pouvait lui rappeler sa fille : un enfant métis comme elle, une peau hâlée, des cheveux noirs, un foulard bleu, une voix à l’intonation spécifique, un prénom, un parfum, une viennoiserie.

Dans la version des faits d’Abby, il manque toujours une pièce du puzzle, un élément qui relierait les événements les uns aux autres. Elle passe sous silence nombre d’entre eux, ne raconte que ce qu’elle veut bien raconter. Elle cache de son mieux ses blessures et ses défaites. Ainsi consacrera-t-elle du temps et de l’énergie pour brosser le tableau de ses efforts, ceux qu’elle a dû fournir pour apprendre le métier d’infirmière, pour l’étudier, le mettre en pratique, l’exercer. Elle aura toujours une anecdote sur le premier hôpital où elle a été engagée, ses collègues, leurs travers et ses propres capacités citées en exemple. Abby est si contente de pouvoir prouver qu’il y a au moins un domaine où elle excelle, où elle se montre sérieuse et concentrée. Elle aime son métier, peut-être parce qu’aux moments les plus durs de son existence il a été un point d’ancrage, une raison de se lever le matin. Malgré sa rudesse, Abby se sent à l’aise lorsqu’il lui échoit de s’occuper, de prendre soin d’autrui. Elle se sent utile.
Postuler pour rejoindre Atlantis était probablement une folie, il n’empêche, le résultat est là.


Aussi, elle ne nie pas avoir perdu la garde de son enfant, avoir été convaincue qu’il valait mieux pour Heather de ne plus avoir de contacts avec sa mère biologique ; elle ne nie pas avoir passé un mois dans un établissement psychiatrique. Elle n’en parle simplement jamais de son propre gré. Elle préfère vanter ses études brillantes, le temps et l’énergie consacrés à son métier d’infirmière, ses compétences indéniables en la matière. Ils sont ses uniques sources d’orgueil.


» Comment votre personnage a-t-il vécu le moment il a pu poser les pieds sur Atlantis ? Ses premiers pas sur la Cité des Anciens ? : Outre l’immense fierté d’avoir été sélectionnée, elle parmi les autres, de voir son talent et son travail être grandement reconnus ; la peur en imaginant les contrées inconnues, les membres de l’équipage inconnus, le type d’existence inconnu ; Abby Kind a vécu son arrivée sur Atlantis comme le début d’une nouvelle vie. Comme une seconde chance, ou un rêve éveillé. Comme une occasion extraordinaire et inespérée de s’enfuir aussi loin que possible, de briser les chaînes terrestres et de se lancer à l’aventure d’un nouveau monde.

En réalité, peu lui importait les innombrables dangers, les populations inconnues, la technologie ultramoderne, le voisinage des plus éminents membres de la Terre. Seule comptait la possibilité de renaître, de s’en aller, de ne plus revenir. De découvrir d’autres horizons et de ne plus les quitter. De vivre pour longtemps en dehors de toute occupation bassement terrestre.




» Prénom ou Surnom : Sophie.
» Âge : 17 ans.
» Célébrité de votre avatar : Vivien Leigh.
» Comment avez vous connu Atlantis Insurrection ? Grâce à John Sheppard. c:
» Connaissez vous les séries Stargate ? Absolument pas ! Je découvre cet univers avec le forum.
» Souhaitez vous être parrainé ? : Par John Sheppard, si la personne qui l'incarne est toujours d'accord !
» Multicompte ? Non.
» Codes du Contrat : (Ils sont cachés dans le règlement ; copiez/collez les 3 entre les balises.)