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Course à pied et coucher de soleil

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Ven 22 Juil - 7:33

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Les terriens qui participaient à la mission Atlantis étaient recrutés pour leurs compétences en tout genre, qu’elles soient intellectuelles, physiques, professionnelles aussi. Néanmoins, il était demandé à ceux qui faisaient preuve d’une vivacité d’esprit hors du commun, d’avoir des capacités physiques à la hauteur de la tâche. Et vice versa. C’était tout à fait normal. Qu’importe la spécialisation sur la cité, chacun pouvait être amené à partir en expédition, exploration, ou plus sérieusement, en mission. De ce fait, il fallait pouvoir réfléchir et courir en même temps, afin de ne pas être un boulet pour le groupe. Bien entendu, on n’attendait pas des bureaucrates qu’ils soient aussi sportifs que les militaires qui cultivaient un entraînement physique quasi quotidien. Les personnels passaient une visite médicale à des intervalles réguliers, afin de déterminer s’ils étaient toujours aptes à faire partie du projet civil Atlantis. Si la réponse s’avérait négative, pour X ou Y raisons, le couperet tombait et c’était le retour illico presto vers la planète bleue.

Erin courait régulièrement sur les digues. C’était certes pour s’entretenir physiquement afin de rester apte, mais c’était aussi une habitude qu’elle avait prise pendant ses études. Cela lui permettait de se vider totalement l’esprit et de laisser faire son corps. Une forme d’hygiène de vie, et Dieu sait que physiquement, elle en avait besoin. C’était une pratique qu’elle surveillait, étant diabétique, mais nécessaire, pour que ledit diabète reste sagement dans son coin. L’activité physique n’était jamais mauvaise. Bref, elle courrait sur les digues.

Pourquoi les digues de la cité alors qu’elle pouvait se contenter du gymnase ? Pour plusieurs raisons. D’une part, Erin avait eu du mal à se mettre à la course à pied en étant plus jeune, et la seule raison pour laquelle elle admettait que courir était une bonne pratique, c’était parce qu’elle pouvait se faire partout, et surtout, dans la nature : les bois, la plage, la montagne, etc. Il était donc hors de question pour la brune d’aller s’enfermer dans un gymnase pour enchainer les petites foulées en tournant en rond. D’autre part, le lieu n’était pas très fréquenté. Des couples venaient de temps à autre, le soir ou le matin, profiter des derniers ou des premiers rayons de soleil, admirant le paysage magnifique de l’astre s’écoulant derrière l’horizon avant de disparaître totalement. Des joggeurs, comme elle, s’adonnaient aussi à leur loisir, préférant comme elle le grand air.

Et quel grand air ! Un air iodé par l’immense étendue d’eau salée entourant la cité Lantienne, pénétrant les poumons de sa fraicheur. L’intérieur de la cité était bien ventilé, mais les gens vivaient là-dedans vingt-quatre sur vingt-quatre, et il est vrai que malgré tout, l’extérieur avait une saveur toute particulière. Il y avait ses vagues qui venaient percuter les digues, propulsant dans l’air les embruns, et parfois, mouillaient allègrement les promeneurs. Enfin, si ça ne tenait qu’à elle, Erin serait même partie faire son jogging sur le continent, histoire de courir sur un bout de terre ferme. Un jour ou l’autre, elle se payerait le culot d’y aller avec sa paire de basket et sa tenue. Pour le moment, elle se contentait de le mirer de loin, quand il était possible d’en apercevoir un bout fugacement depuis les digues.

Il était suffisamment tard et suffisamment tôt pour que la luminosité ambiante soit encore bonne. Par contre, le soleil était dans sa phase descendante, et se coucherait certainement dans une vingtaine de minutes. Erin courait depuis un moment déjà. L’heure de sa petite séance d’entrainement n’était pas anodine. Elle faisait en sorte de terminer sa course à pied une quinzaine de minutes environ avant la fin de la course de la journée du soleil. Elle s’arrêta, pour continuer en marchant jusqu’au bout de la digue avant que celle-ci bifurque vers une autre aile de la cité. Ce n’était jamais bon de s’arrêter tout court, et marcher était donc une bonne option.

Elle avait le teint rosi par l’effort, teint rehaussait par sa coupe de cheveux, simple mais efficace, qui se caractérisait par une queue de cheval. Pratique pour courir, même si elle sentait sa masse capillaire se promener au fil de ses pas. Déroutant au départ, le balancier de sa crinière devenait vite familier et avait quelque chose de rassurant, d’accompagnant même. Elle courait toujours dans une tenue adaptée, un cuissard noir et blanc, profilant ses longues jambes du haut de son mètre soixante-seize, terminées par une paire de basket noire et blanche également. Un débardeur aux teintes saumonées parsemées de blanc venait compléter son buste. Elle aimait bien courir simplement avec une brassière, mais elle prohibait tout forme de vêtement qui dénuderait ses flancs. La consultante ne voulait absolument pas qu’on voit le petit dispositif de régulation de son insuline, planté dans sa peau par un cathéter au niveau de son bassin, à droite pour être précis. Bien entendu il se devinait au travers de son vêtement mais ce n’était pas un contact visuel direct. Après, elle pouvait bien raconter ce qu’elle voulait pour justifier la présence de cette petite bosse rectangulaire, au cas où on lui poserait la question.

Elle s’arrêta donc au bout de la jetée, avisant du coin de l’œil un groupe de militaires qu’elle avait croisé une fois lors de sa course à pied. Ils étaient toujours en train de courir pour leur part. Erin les occulta le temps pour elle de se poser un peu, afin de reprendre sa respiration. Elle savait qu’elle devait s’étirer, mais elle détestait ça.

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Jeu 28 Juil - 15:15

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Course à pied et coucher de soleil
feat. Erin Steele
Moi qui pensais qu'en venant ici j'allais pouvoir oublier les personnes rencontrées sur Terre... Ben non, loupé. Il avait fallut que je tombe sur l'autre hystérique au détour d'un couloir. J'avais eu le malheur de la bousculer sans faire exprès et la situation avait rapidement failli dégénérer en 3 ème Guerre Mondiale. Cette nana a le don de me foutre en rogne et pourtant, il m'en faut beaucoup pour que je m'énerve. Écouteurs dans les oreilles, musique à fond, je suis en petites foulées sur les digues de la cité. Cette rencontre aura au moins eu quelque chose de positif, j'ai enfin décidé de venir faire un tour dehors. Nan mais je vais lui en coller moi du guignol et de l'abruti. Mâchoire serrée, j'essaye de me vider la tête et surtout de mettre de côté toutes ces mauvaise pensées que j'ai en ce moment même. Je prend une profonde inspiration, je salue quelques militaires qui courent dans l'autre sens et je me surprend à lorgner sur le joli postérieur que j'ai juste devant moi. Des jambes à se damner, une silhouette élancée... Faut vraiment que j'arrête sinon je vais finir par avoir quelques petits soucis gênants. C'est pas vraiment mon genre de me conduire comme ça, les femmes je suis plus du genre à les respecter mais là, inutile de se mentir. Celle qui se trouve juste devant moi a un corps tout simplement divin.

Je la dépasse alors qu'elle s'arrête sur le bord de la digue et j'essaye de ne pas m'emmêler les pieds alors que j'essaye de la regarder le plus discrètement possible. J'accélère, je n'ai pas envie qu'elle ait disparu quand je vais repasser par là. Je crois qu'à ce moment là, mes pulsations battent un record et je pense qui si j'avais du courir quelques mètres de plus, mon coeur aurait bondi hors de ma poitrine et j'aurais craché mes poumons. Je ralentis lorsque je l'aperçois, je n'ai pas envie de me faire griller. Une fois à sa hauteur, je m'arrête à quelques mètres sur sa gauche. Je me penche en avant et je fais de mon mieux pour contrôler mon souffle. Putain je vais crever ! Je me redresse et un rictus se dessine sur mon visage. Alors qu'elle observe l'océan, mon regard suit les contours de son visage. Je suis en pleine contemplation quand un cri sort de ma bouche. Merde j'ai une crampe !

Je me laisse tomber au sol et je tire sur ma jambe pour tenter de calmer la douleur. Dans le genre boulet, on fait pas mieux je pense. Entre deux inspirations, je m'adresse à l'inconnue.

- D'où la nécessité de faire des étirements...

Ça tire, ça fait mal, je serre les dents, j'ai envie de taper le sol, mais je me retiens. C'est pas le moment de passer pour un pleurnichard.
(c) AMIANTE


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Dim 31 Juil - 16:06

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Erin ne remarqua pas tout de suite qu’une personne venait de s’arrêter non loin de là, sur sa gauche. Elle avait encore le bourdonnement de son cœur dans les oreilles, et le bruit de la mer n’aidait en rien. Par contre, quand elle entendit crier, tous ses sens passèrent en alerte et elle tourna vigoureusement la tête à bâbord pour identifier l’origine du cri. Il s’agissait d’un homme qui l’avait dépassé quelques secondes auparavant alors qu’elle marchait pour mettre fin à sa course et reprendre son souffle. Manifestement, il était revenu dans le coin. Et il douillait, assis par terre, en train de tenir sa jambe

Erin approcha rapidement, soucieuse de savoir ce qu’il se passait. Le jeune homme croisa son regard et il crut bon de se justifier. Ce n’était donc qu’une crampe. Logique après l’effort. Mais Erin savait que c’était le genre de tuile qui faisait un mal de chien, pour en avoir subi les conséquences une fois.

- A qui le dîtes-vous ironisa-t-elle, puisque c’était lui qui était en train de morfler.

Elle s’accroupit. Il fallait le forcer à tendre la jambe et ensuite, lui tirer sur le pied en direction du genou. Si c’était une crampe au mollet bien entendu, ou sur le dessus du muscle de la cuisse. Sinon, il fallait forcer la jambe à se plier en ramenant le talon vers les fesses et étirer le dessus du quadriceps.

- Un coup de main ? dit-elle en soufflant sur une mèche de cheveux qui lui barrait le visage, alors qu’elle était accroupie près des jambes du jeune homme.

S’il était d’accord, elle l’aiderait donc en effectuant les quelques manipulations d’étirements susceptibles de faire passer la crampe. Il semblait vraiment souffrir le martyre, et elle le soupçonnait déjà de se contenir pour ne pas paraître faible devant elle. C’était un peu facile de le cataloguer directement dans la catégorie des militaires, aussi se retint-elle de l’assimiler à ce groupe là directement.

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Dim 31 Juil - 17:42

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Course à pied et coucher de soleil
feat. Erin Steele
Oh bordel de moi ce que ça fait mal ! J'en ai pas souvent mais généralement quand j'en ai, elles ne font pas semblant. Ça m'apprendra à vouloir faire l'intéressant tiens, j'ai tout gagné là, elle doit me trouver complètement stupide. Les poings serrés, la tête penchée en arrière, je serre les dents alors que j'essaye tant bien que mal d'étirer convenablement ma jambe. Je suis tellement concentré sur ce que je fais et ma douleur que je ne me rend pas compte qu'elle s'est approchée de moi et qu'elle s'est accroupie au niveau de mes jambes. Je suis en sueur, je suis sûrement tout rouge et je souffle comme un boeuf. La grande classe quoi.

Je finis par réaliser qu'elle est là quand j'entend une voix qui me demande si j'ai besoin d'un coup de main. Je prend sur moi, j'ai l'air complètement constipé mais tant pis. Je souffle et j'inspire avant de lever les yeux vers la jolie plante qui se trouve à présent à quelques centimètres de moi. Un sourire niais s'affiche alors sur mon visage sans que je m'en rend compte. C'est au bout de quelques secondes quand je me rend compte qu'elle me fixe avec un air étrange dans le regard, que j'arrête de sourire. Je me racle la gorge et je me penche en avant pour attraper la pointe de ma basket.

- Un coup de main ne serait pas de refus. Merci.

Elle ne me répond pas, elle se contente de m'aider à tirer comme il faut sur mon pied. Je grimace, je serre les dents, mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir une envie irrésistible de remettre sa mèche de cheveux rebelle en place. Heureusement pour moi, parce qu'elle aurait pu mal le prendre, elle fait craquer mon mollet à cet instant précis, ce qui me coupe l'envie de la toucher. Je laisse échapper un grognement et un sourire crispé s'affiche sur mon visage.

- Vous êtes douée dis donc !

Ça se trouve elle est médecin et sait très bien ce qu'elle fait. Je plisse les yeux quelques secondes avant de me relever. Mon mollet me tire mais ce n'est rien comparé à la douleur que j'ai ressenti avec la crampe. Les mains posées sur les hanches, je lui souris.

- Merci en tout cas. Heureusement que vous étiez là. Je marque une pause avant de continuer - Il faudrait que je marche un peu maintenant, ça vous dit ?

Qui ne tente rien à rien comme dirait l'autre. Mais j'avoue que si elle accepte, je serais ravi de marcher un peu avec elle.

- Arno Wilson, je suis pilote.

Je lui tend la main, encore une occasion de sentir son contact. En tout cas, je confirme, c'est vraiment une belle femme.
(c) AMIANTE


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Mar 2 Aoû - 10:40

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Il avait les joues cramoisies et le visage luisant de sueur, signe de l’effort qu’il venait de faire, et très certainement, de la douleur qu’il endurait. Ce n’était pas des détails dont elle se souciait, elle-même ne devant pas avoir l’air très fraiche après sa petite séance de course à pieds au grand air. Quoiqu’il en soit, elle ne pouvait ignorer cet homme se tordant de douleur sur le sol, et il semblait tout naturel qu’elle lui propose un coup de main pour faire passer cette crampe. Elle aurait souhaité qu’il en soit de même si elle avait dans son cas. Ce n’était jamais agréable de se débattre seul face à une douleur à vous faire pleurer. Un peu d’humanité que diable. Elle patientait. Il ne semblait pas avoir remarqué sa présence, centré sur lui-même et sur ce qu’il devait ressentir. Il eut une espèce de sourire niais en prenant conscience de sa présence, et le petit rictus amusé qui naquit sur les lèvres de l’américaine l’incita à reprendre un air moins benêt.

Il finit par répondre. C’était manifestement son mollet qui était coincé musculairement par la crampe. Concentrée sur le pied du souffrant, elle ne remarqua pas qu’il regardait sa mèche de cheveux qui se balançait et sur laquelle elle soufflait négligemment de temps en temps, le regard d'un chat qui mourrait d’envie de choper ce satané bout de ficelle qui le narguait. Heureusement pour le départ de leur rencontre, il ne put mettre à exécution son geste car elle parvint à tirer suffisamment sur son pied pour distendre les fibres musculaires coincées. Erin n’était pas très tactile avec les inconnus et ce geste aurait été clairement perçu comme une intrusion dans son espace personnel. La joggeuse l’aurait surement mal pris et peut-être même qu’elle l’aurait planté là avec sa patte folle, persuadée qu’il s’était joué d’elle en prétextant une douleur fictive pour l’approcher. Les choses n’en arrivèrent pas là.

Aussitôt, les traits de l’individu se détendirent et il grogna de soulagement. Erin accueillit le compliment avec un franc sourire.

- N’est-ce pas ? Elle rit un petit peu avant de rester sur un sourire alors que le jeune homme se relevait. Il n’avait pas l’air de chanceler et elle ne poussa pas le vice à le soutenir pour le redresser. Il risquait de mal le prendre aussi, déjà qu’il avait dû s’afficher devant elle presque en boule et en pleure… Erin pouvait se montrer moqueuse, voir méchante dans ses propos, mais ce n’était jamais gratuit, et dans le cas présent, elle n’avait pas envie de le taquiner sur cette crampe. Puis ils ne se connaissaient pas.

Elle s’attendait à ce qu’il la remercie et reprenne son chemin, mais il n’en fit rien, lui proposant même de faire quelques pas en sa compagnie. Bon, il lui tendait quand même une perche qu'elle ne manqua pas de saisir.

- Marchons un petit peu alors, j’aurai des scrupules à apprendre par la suite que vous vous êtes à nouveau écroulé sans personne pour vous aider.

Elle lui fit un sourire entendu. Pour le moment, elle voyait cette petite marche comme une occasion de discuter et de faire connaissance avec ce parfait inconnu. Quelque part, ce n’était pas plus mal qu’il propose cela plutôt qu’il ne s’enfuit directement. Les gens ne prenaient jamais assez de temps pour connaître les autres. Erin en profita pour le détailler un petit peu quand il se présenta, main tendue. Elle lui rendit sa poignée de main, y mettant un peu de poigne comme son père lui avait toujours apprit à le faire. C’était une façon respectueuse de s’affirmer dans une conversation qui allait venir.

- Erin Steele, je suis consultante à la C.I.S.

Elle était tentée de le taquiner sur son statut de pilote qui pouvait être à l’origine de ses problèmes musculaires puisqu’il devait rester planté dans son engin toute la journée sans bouger, mais elle n’en fit rien. Ils n’étaient pas assez familiers, et le cliché voulait que les pilotes étaient imbus d’eux-mêmes. Quoiqu’il en soit, elle avait bel et bien affaire à un militaire, comme elle s’en doutait. Pour sa part, elle ne cacha pas sa vocation sur la cité. S’il avait envie de prendre les jambes à son cou et de risquer une nouvelle crampe, c’était son problème !

Ils avancèrent le long de la digue, le soleil en point de mire. Il était clairement dans sa phase descendante et bientôt, il se coucherait, laissant la cité plongée dans les ténèbres. La température commençait à descendre doucement, et après l’effort, Erin n’était pas réchauffée. La transpiration essayait de s’évaporer et elle ponctionnait la chaleur sur sa peau. C’était le principe de refroidissement du corps humain par cette méthode-là. Elle fourra ses mains dans les poches de son cuissard, rapprochant ses coudes de son corps histoire de profiter de la tiédeur de son buste.

- Alors ce mollet, ça va mieux ? Ils venaient de faire quelques mètres, et c’était là le sujet de leur rencontre, et donc, du point de départ de leur conversation.

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Lun 15 Aoû - 17:25

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Course à pied et coucher de soleil
feat. Erin Steele
Héhé elle accepte de m'accompagner pour marcher un peu. Rien ni personne ne peut résister à mon joli minois. Non non, je ne suis pas du genre à me vanter mais je sais quel effet je peux faire. C'est donc tout content que je me met à sa hauteur. Nous voilà partis pour marcher le long des digues de la cité. C'est fou comme l'endroit offre une vue agréable et qui n'a rien à envier aux plus beaux paysages de la Terre. Je souris à sa boutade, moi m'écrouler ? Jamais... Bon ouais, je viens de le faire. On fait les présentations, on se serre la main et elle me donne ENFIN son prénom. Erin, c'est sympa... Quand elle me dit ce qu'elle fait comme job, je n'y prête pas particulièrement d'attention, en fait, qu'elle bosse pour la CIS je m'en fiche et même si je sais que de temps en temps ils peuvent être assez chiants, je ne me focalise pas dessus. Après tout, ce n'est pas l'habit qui fait le moine comme on dit non ? Ce n'est pas parce que quelqu'un fait un job qui n'est pas apprécié que la personne doit être détestée. Enfin, en tout cas, c'est comme ça qu'on m'a élevé. Je ne dis rien sur son métier et on continue de marcher tout les deux, côtes à côtes. Le soleil qui commence à se coucher donne une couleur orangée à la cité et je dois dire que ça lui donne un petit côté romantique. J'ai entendu dire qu'une fois que toutes les lumières s'allument, elle est encore plus belle. Je n'ai pas encore eu l'occasion de la voir dans cette tenue, mais je me dis que c'est un truc à faire.

Près de moi, je sens Erin qui rentre ses mains dans ses poches, signe que son corps est en train de se refroidir après l'effort qu'il vient de fournir. Sans hésiter, je détache ma veste de la taille et je la place délicatement sur ses épaules tout en prenant soin de ne pas avoir un geste déplacé. Je lui souris et alors qu'elle me demande comment va mon mollet, je me met à sauter à cloche pied.

- Ma foi, ça a l'air d'aller.

Je lui adresse un clin d'oeil et on continue notre petit bonhomme de chemin. Je ne peux pas m'empêcher de regarder la vue.

- Cet endroit est vraiment fascinant...

Ouais c'est mon petit côté fleur bleue qui fait son apparition mais j'assume complètement. Ce n'est pas parce qu'on est un mec qu'il faut jouer les gros durs.
(c) AMIANTE


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Jeu 25 Aoû - 19:04

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Le pilote du sentir qu’elle venait de frissonner car il défit sa veste de sa taille pour la déposer sur le dos de la consultante, qui ne s’y attendait pas du tout. Elle ne savait pas trop comment réagir. Est-ce qu’elle devait refuser poliment ? L’envoyer chier lui et sa façon de la prendre pour une petite bête fragile ? Ce ne serait pas très polie, ni très courtois, alors qu’il essayait sans doute de se montrer gentil comme l’avait été quand il s’était écroulé de douleur suite à sa crampe. Puis mine de rien, le vêtement diffusa sa chaleur assez rapidement, ce qui était tout à fait agréable.

- Merci, mais si vous avez froid, récupérez-le.

Elle semblait y tenir sincèrement. Après-tout, elle ne voulait pas être responsable s’il tombait malade. D’un côté, elle n’avait pas prévu de tenue plus couvrante parce qu’elle ne comptait pas s’attarder plus longtemps que prévue, mais ce petit intermède avait changé ses plans. Et le voilà qu’il part à cloche pied pour lui prouver que tout va bien. Décidément, les militaires sont des enfants. Elle le regarda d’un air amusé alors qu’il se tournait vers elle pour lui faire un clin d’œil. La brune secoua la tête, désespérée mais amusée.

- On dirait bien oui, constata-t-elle.

Il se calma rapidement, bifurquant dans la conversation sur la vue qu’il y avait à cet endroit de la cité. Pour le coup, il n’avait pas forcément tort. Elle embraya sur ses quelques paroles :

- Fascinant et merveilleux. C’est la première fois que vous venez ici ?

Elle ne lui posa pas la question, mais elle imaginait qu’en tant que pilote, il avait surement du voir des paysages mirifiques au travers de son cockpit. La vue de la haut devait être vraiment belle. Bon, elle avait un petit souci avec les hauteurs, mais il paraissait que l’altitude en avion ou autre appareil qui pouvait voler (le champ était tout de suite plus large quand on prenait en compte le nombre de vaisseaux spatiaux et autres aéronefs des différentes galaxies) n’affectait pas le vertige comme l’à pic d’une falaise.

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Sam 3 Sep - 18:49

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Course à pied et coucher de soleil
feat. Erin Steele
Mains dans les poches, je me contente de sourire quand elle me dit que si j'ai froid je peux récupérer ma veste. J'ai envie de lui sortir un truc du genre "je ne crains jamais le froid" mais je n'ai pas envie qu'elle me prenne pour un boulet et cette phrase et totalement le genre de phrase qu'un boulet dirait. Je fais donc le choix de me taire et de juste lui sourire. Et puis bon si je choppe un rhume ce n'est pas la fin du monde même si, comme tout le monde, je déteste avoir le nez qui coule. Une fois ma démonstration faite pour montrer que mon mollet va mieux, c'est mon petit côté romantique qui décide de faire son apparition. Bon je dois dire que Erin est très, très, agréable à regarder, ce qui aide à faire ressortir ce petit côté de mon caractère. Je crois que la dernière fois que j'ai fais preuve de romantisme je me suis fait larguer par mon ex femme. Je lui avais préparer le genre de soirée dont les femmes raffolent, vous savez le dîner fait maison, les chandelles etc mais cette garce a profité de cette occasion pour me dire qu'elle arrêtait tout, qu'elle en avait marre que l'armée passe avant elle et qu'elle ne comprenait pas que la mort de mon frère ne m'avait pas calmé. Je peux vous dire que je me suis retrouvé comme un con, assis tout seul à table à fixer les chandelles brûler toute la nuit. Le lendemain, j'ai fais mon sac et je me suis tiré, je ne l'ai plus jamais revue. Enfin bref, c'est fait et je dois dire que même si je lui en ai voulu, j'ai surtout envie de la remercier, car grâce à elle, je suis ici, sur Atlantis et dans une autre galaxie. Que demande le peuple hein ? Je suis sorti de mes rêveries par la voix de Erin qui me demande si c'est la première fois que je viens ici.

- Je plaide coupable. D'ailleurs, maintenant que j'y pense, je me demande pourquoi je ne suis pas venu courir ici plus tôt.

Petit sourire avant de reprendre.

- Je n'avais pas encore eu le temps de venir courir ici. Jusqu'à présent je faisais ça dans les couloirs et croyez moi, y'a de quoi faire.

Amusé, je me passe une main dans les cheveux avant de me gratter le menton. Sûr que la vue d'un avion doit être magnifique ici. Je pense alors à quelque chose et après quelques secondes de réflexion, je me place devant Erin tout en marchant à reculons alors qu'elle continue d'avancer.

- Ça vous dit que je vous montre de quoi ça a l'air d'un jumper ?

Je marque une pause, sourire timide sur les lèvres.

- Et après on ira manger un bout à la salle des écumes, j'ai entendu dire que c'est sympa là-bas aussi.

Je m'empresse de rajouter, une main sur le coeur et une en avant, l'air faussement sérieux.

- Sans arrières pensées bien sûr... Juste pour vous remercier d'avoir sauvé la vie de mon mollet.

Grand sourire sur le visage, j'attend son réponse. Tout en essayant de ne pas tomber à la renverse, je croise les doigts pour qu'elle accepte cette proposition qui n'a rien de mal placé... Enfin je crois...
(c) AMIANTE


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Lun 12 Sep - 7:46

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Le jeune homme lui confirma qu’il s’agissait de la première fois qu’il venait ici, tout en se posant la question de savoir pourquoi il n’était pas venu s’entrainer ici plus tôt. La jeune femme lui répondit par un sourire, n’ayant guère de réponse à lui formuler. Il est vrai qu’on avait tendance, en arrivant sur Atlantis, à explorer la cité, la foultitude de couloirs et la multitude de salles donnaient l’impression qu’on en avait jamais fini de découvrir un truc. Et ça, c’était pour les parties explorées et connues de la cité ! Il restait encore des ailes complètes à découvrir ! Heureusement que les anciens avaient prévu des téléporteurs pour déplacer les gens d’un côté à l’autre de la ville flottante… Bon, sur Terre, on avait inventé les voiturettes de terrain de Golf. C’étaient moins rapides et moins passionnants pour les nerds. Néanmoins, pour utiliser cette technologie (les téléporteurs, pas les voiturettes, là il n'y avait qu'un gros bide qui pouvait éventuellement empêcher de se placer entre le volant et le siège), il fallait bénéficier du gène des anciens, et tout le monde ne le possédait pas dans l’expédition. S’il n’était pas présent dans l’organisme naturellement, les médecins l’inoculaient, un peu comme un vaccin, mais le taux de réussite n’était pas de 100%. Erin n’avait pas ce problème, et quelque part, même si elle n’y avait jamais pensé, elle s’en réjouissait. Rien ne lui était vraiment inaccessible dans la cité.

Ses pensées étaient en accord avec la suite de la remarque du jeune homme qui lui confia courir dans les couloirs. Elle ne pouvait qu’être d’accord, il y avait de quoi faire. Elle y alla de sa petite remarque quand même :

- Certes, mais c’est quand même plus agréable de courir à l’air libre, plutôt que dans des couloirs ou au gymnase.

Enfin, c’était plus pour la forme parce qu’il semblait d’accord avec cette façon de voir les choses puisqu’il regrettait de ne pas être venu plus tôt dans le coin. Enfin qu’importe, Arno passa devant elle, délaissant son côté pour se positionner face à elle, tout en effectuant une marche à reculons. Il avait besoin de la regarder ou quoi ? Erin arqua un sourcil, un peu surprise par son comportement, mais elle ne le fit pas remarquer. S’il avait besoin de la regarder en face en parlant, soit. Mais du coup, elle se sentait garante de sa sécurité et elle surveillait quand même qu’il ne déviât pas trop vers un rebord où il pourrait se casser la figure. Elle avait donné pour les cours de secourisme aujourd’hui.

Il lui fit une proposition, et du tac au tac, elle allait répondre, mais il ne lui laissa pas le temps, enchainant sur une invitation à dîner en tête à tête. Au moins il n'y allait pas par quatre chemins. Avant de tomber dans le pathétique, une main sur le cœur et une main en avant, pour lui certifier qu’il n’y avait pas d’arrières pensées dans ces propos. Il pensait qu’elle allait prendre sa main et qu’ils s’envoleraient dans les cieux ? Elle secoua la tête, quand même amusée par sa dernière remarque concernant son mollet.

- Est-ce que c’est autorisé, d’emprunter un vaisseau pour des activités personnelles ?

Erin et son règlement. C’était une constante chez elle, elle avait tendance à ne pas franchir trop de lignes blanches. Mais plus le temps passé sur la cité, et plus elle prenait certaines largesses, comme délaisser le port de l’uniforme réglementaire, par exemple.

- Je dois vous avouer que j’ai le vertige. Alors, je ne sais pas si c’est une bonne idée.

D’un côté, elle ne savait pas si elle aurait effectivement le vertige dans un vaisseau qui vole, mais pour n’avoir jamais expérimenté la chose, elle mettait ses peurs et craintes en avant.

- Quant à la salle des écumes, pour y être déjà allée, c’est effectivement sympathique. Et comme vous n’avez manifestement pas d’arrières pensées, elle lui fit un sourire entendu avant de poursuivre, pourquoi pas, mais je souhaiterai me changer et prendre une douche avant... C’était la moindre des choses et elle ne comptait pas rester avec ses brassières et son cuissard toute la soirée.

Bref, elle n’avait pas dit non pour le tour en Jumper, mais elle avait besoin d’être rassurée. Elle n’avait pas dit non, non plus, pour aller manger un bout avec lui dans le lieu de son choix. Il disait ne pas avoir d’arrières pensées, et elle voulait volontiers le croire, même si, du haut de ses trente-cinq ans, elle n’était pas dupe du manège des hommes. Il chamboulait un peu ses plans pour ce soir, mais qu’importe.

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Mer 21 Sep - 15:58

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Course à pied et coucher de soleil
feat. Erin Steele
Là, elle marque un point. Il est vrai que courir ici, en plein air, à quelque chose de très agréable. En tout cas, une chose est sûre, je ne regrette pas le fait d'avoir décidé de suivre des collègues. En plus d'une vue magnifique et d'une grande bouffée d'oxygène, j'ai fais une rencontre fort sympathique et je doute que si j'avais couru à l'intérieur comme à mon habitude, je l'aurais croisée. Bref, planté là devant elle, dans l'attente d'une réponse à mon invitation je dois avoir l'air stupide mais j'assume complètement. Je hausse un sourcil quand elle me parle d'autorisation pour un vol personne. Là pour le coup me sens con parce que j'aurais du y penser avant de lui proposer cette option. Je fais claquer ma langue sur mon palais et je croise les bras sur le torse faussement dépité.

- C'est pas faux, je n'y avais pas pensé...

Reste cependant mon autre proposition et j'ai bon espoir qu'elle accepte. Pourtant, je ne peux pas m'empêcher de la fixer un tant soit peu perturbé par le temps qu'elle met pour me fixer sur mon sort. La déception se lit sur mon visage quand elle me dit qu'elle a déjà été dans la fameuse salle des écumes, celle dont tout le monde parle. Flûte, encore raté ! Mais je ne désespéré pas, elle ne me pas dit non, enfin pas un non clair. Je secoue la tête négativement quand elle répète que je n'ai pas de mauvaise intention. J'ai envie de lui faire un truc du genre "croix de bois croix de fer, si je mens je vais en enfer" mais je me retiens sinon je sens qu'elle risque de me foutre un vent et de partir sans même se retourner. Pourquoi pas ? Yes yes yes ! Là aussi il faut que je me maîtrise pour ne pas me mettre à faire la danse de la victoire. Je me racle la gorge et un sourire s'affiche sur mon visage quand elle dit qu'elle veut d'abord aller se changer.

- Ok, pas de soucis, je vais faire la même chose je crois.

Je jette un coup d'oeil à ma montre avant de poser de nouveau mes yeux sur elle.

- On se retrouve là bas dans une heure, ça vous va ?

Ça se trouve, elle va me dire oui et dans deux heures je serais toujours là bas en train de l'attendre alors qu'elle aura décidé de me poser un lapin. On va essayer de pas y penser hein.
(c) AMIANTE


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Sam 24 Sep - 22:03

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Manifestement, le soldat n’y avait pas pensé. Il fallait surement une autorisation pour mobiliser un véhicule de ce type. Surtout que le subtiliser en douce ne passerait pas inaperçu. Ils n’étaient pas sur Terre, dans une grande ville, en train d’emprunter une voiture qu’ils ramèneraient incognito ensuite. Le moindre aéronef qui allait décoller de la cité serait identifié par les multiples capteurs de la ville flottante. Dans la salle de contrôle, on allait surement se poser la question de savoir ce que faisait un Jumper au-dessus de la cité, et pendant qu’ils lui demanderaient de s’identifier, on rameuterait tous les pontes et autres gros bonnets histoire de coller aux différents protocoles de sécurité. Bref, c’était du suicide professionnel que de se lancer dans ce genre de manœuvre douteuse. Mais Erin comprenait que le militaire se soit lancé de la sorte, sans réfléchir. Sans arrières pensées, il voulait surement l’impressionner, histoire de se la mettre dans la poche. Mais il avait à faire à une cliente un peu plus maligne que d’habitude, à n’en point douter. Il semblait dépiter, avec son air malheureux peint sur le visage et ses bras croisés. Mais il acquiesça.

- Ca fait partie de mes attributions de penser pour les autres, dit-elle avec le sourire.

Elle ne refusa pas son autre proposition. Elle ne savait pas trop dans quoi elle s’embarquait, mais au final, elle pouvait bien y aller en tout bien tout honneur histoire de voir. La situation aurait été identique sur Terre qu’elle n’aurait pas acceptée. Elle l’aurait laissé en plan avec ses propositions et elle aurait refusé ce petit tête à tête dans un coin reculé. Mais elle était sur Atlantis, et à priori, les gens qui y bossaient n’étaient pas des psychopathes. Qui plus est, la sécurité était telle qu’il ne pouvait pas être un agent infiltré des Géniis ou une connerie du genre. Elle poussait souvent ses raisonnements assez loin, mais c’était une sorte de seconde nature chez elle.

Ils finirent par se mettre d’accord de se rejoindre dans une heure, directement à la salle des écumes, après avoir pris une douche et s’être changé. C’était la moindre des choses.

- On fait comme ça alors, à dans une heure.

Bien entendu, il pouvait douter de la demoiselle à honorer le rendez-vous. C'était un doute raisonnable qu'elle ne pouvait dissiper. Et tant bien, ce serait lui qui ne serait pas là, décidant à la dernière minute que ça n'en valait pas le coup. Mais le coup de quoi de toute façon ? Il fallait plus d'une pseudo soirée à Erin pour se connaître quelqu'un, et elle n'était pas du genre à se laisser entrainer par le premier venu. Néanmoins, elle lui donnait l'occasion de familiariser avec elle, ce qui n'était pas offert à tout le monde.

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