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Les pétales du coquelicot

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Ven 10 Juin - 18:28

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Les pétales du coquelicot
feat. Nathalie Dumond


Chronologies : lendemain de la mission “Le retour de Ford le prodige”
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Le jour de la mission : Le retour de Ford le prodige – 20H

Le jumper traversa en douceur la nappe violette de la porte. Aux commandes du petit vaisseau, je fus le premier à passer, laissant les trois autres jumpers me suivent. Il nous en manquait un, à mon plus grand agacement. Il faudrait trouver la cause, car aucune bataille n'avait laissé des fragments de l'engin au sol… je me demandais si ce n'est pas Ford qui nous l'a planqué sur la planète. Mais malheureusement sans télécommande nous, ne pouvions pas détecter un autre jumper en mode camouflage.

Mais bon, mon esprit était certes occupé par une multitude de questions, mais surtout il était envahi de différentes sensations et état-d‘âme. La colère d'avoir retrouvé une équipe droguée et intenable, au point qu'on avait dû les paralyser pour qu'ils se tiennent tranquille dans le jumper, une Capitaine et une Nathalie en mauvais état… la belle rousse étant la plus critique. Et surtout devoir essayer une mini-armée de Wraiths, tout cela pour un seul homme ! Si j'avais su, les dommages, je pense que j'aurais été plus qu'hésitant à aller chercher Ford sur cette maudite planète ! Les pertes étaient bien plus importantes que les gains !

Il y avait beaucoup de choses à éclaircir et je n'étais pas en état de neutralité pour pouvoir émettre un jugement. Je me devais de rester impartiale, mais à l'heure actuelle, j'étais en colère et mettait tout mon sang froid à cacher la tempête qui faisait rage dans ma tête. Avec Lorne en co-pilote, on posa le jumper dans la baie, l'équipe médicale nous y attendait. Des brancards emmenèrent Karola, Nathalie et l'équipe contaminé par l'enzyme. Je restai quelques minutes, immobile à suivre le cortège de blouse blanche et jaune. Lorne était à mes côtés, me regardant quelques secondes. Au vu de son visage il était sûrement d'un avis proche du miens, chose qui me confirma très vite.

• Quel gâchis !
• Je suis bien d’accord
• Tout cela pour un homme qu’on n’ait même pas certain de garder
• On verra Major… on verra, d’ici là, avec votre équipe vous me le métier au frais dans une cellule d’isolement à l’infirmerie
• Pourquoi pas en cellule tout court ?
• Il est « malade », faut que les médecins, l’ait sous la patte
• Bien.

Il me toisa, attendant que le second jumper, qui contenait Ford atterrisse et décharge son lot de blessées, de contaminé et Ford. Celui-ci était encore conscient, je m'approchai de lui, pour le regarder et le mettre sur ses deux pieds et le filer à Lorne. Aucun mot, mais mon regard avait été parlant : je n'étais pas ravi de la tournure des choses. Lorne et son équipe partirent l'emmener dans sa nouvelle « maison » tout confort. Au moins, il pourra dormir, se doucher et se reposer. Chose qu'il n'avait pas du bien faire depuis longtemps.

Quant à moi, je me rendis dans le bureau du docteur Weir, pour lui faire la chouette contre-rendue de toute cette aventure. Je croisai Mckay, qui n'osa pas me parler face à mon visage fermé. Il avait de la crème blanche tartiné sur tout son visage rond. Élisabeth, m'accueillie avec un sourire de soulagent, elle s'inquiétait toujours quand ses hommes partaient en mission. À moins que cela ne soit que pour mon équipe ?

Nous échangions durant 2H, ce fut animé et j'étais lasse. Nous en conclu qu'il fallait l'interroger au plus vite, mais je mis l'option d'attendre au moins 3 jours, histoire de prendre l'affaire avec du recul et avec neutralité. Car à l'heure actuelle, je ne me sentais pas du tout dans de bonnes grâces pour mener un interrogatoire sans lui coller un pain dans la gueule. Qu'il y était pour quelque chose ou non, actuellement je lui en voulais énormément ! C'est puéril, mais j'avais du mal à digérer la triste réalité : ma campagne avait été ponctionnée et avait manqué de mourir bêtement, pour aider un « drogué ». Sans parler des dommages sur mon bras droit et de mes hommes drogués à leur insu et qui redoutait le sevrage.

Pour cela, que le peu de sagesse qui me restait demandait ce temps de réflexion pour me calmer et organiser cela dans les règles. Il avait le droit à l'égalité et la partialité. Car sinon, à quoi cela sert de faire « un jugement » si on le déclare coupable dès le début ? Et puis, il fallait intégrer l'agent du CIS, cela apportait cette fameuse neutralité et un regard extérieur, une personne qui n'a pas vécu cela a cœur ni qui n’à risquer la vie de ses hommes ou la sienne. Et surtout qui n'avait aucun lien avec Ford !

En quittant le bureau de Weir, j'étais fatigué et éreinter la colère qui me rongeais les tripes. Cette colère était teintée de pleines autres nuances de sentiments, l'inquiétude, la frustration, le dégoût, l'agacement et la peur. L'état de Nathalie, me hantais, je passai une très mauvaise nuit et ma douche chaude le lendemain ne m'aida pas plus à chasser la noirceur de mes état-d ‘âme.

Le lendemain de la mission : Le retour de Ford le prodige

Je restai le reste de la journée impassible, me concentrant sur l'évacuation et le traitement de toute cette merde que Ford avait remuée. En fin d'après-midi, je rendis visite à Karoa, qui se trouvait dans une chambre à côté de celle de Nathalie. Elles n'étaient pas ensemble, puisque ma compagne étant gravement blessée, n'était pas en état d'être dérangée par une tierce personne, en continue. Elle était isolée dans sa petite chambre. Je l'avoue, je redoutais de voir son visage et surtout les marques sur sa poitrine.

Je pénétrai dans la chambre de Karola, avec en main un sachet plastique, contenant des chocolats que je lui déposai sur la table de nuit. Comme souvent on parla de boulot, lui indiquant que je reviendrai la voir demain pour parler plus en détail de l'interrogatoire de Ford, avec Erin Steele, regrattant qu'elle ne puisse pas se joindre à nous. Même si, elle me laissa sous-entendre qu'elle essayerait de venir. Elle était arrêtée pour une semaine, mais devait rester dans sa chambre d'hôpital au minima 4-5 jours. Elle profita de ma visite pour m'exposer son point de vue, puis, je prix congé 1h30 après, pour qu'elle puisse se reposer.

Je ressortis de sa chambre dans le but de me rendre dans celle de Nathalie… je sentie mon cœur se serrer et une forme de stresse oppressant se nouer autour de mon cou, tel un serpent vicieux. J'hésitai grandement à passer le pas de sa porte. L'infirmerie était calme, il n’y avait personnes dans les couloirs des chambres des patients… je n'avais pas eu l'envie de venir la voir en mode caché, le soir tard comme elle l'avait fait pour moi, de toute manière si l'un des médecins nous surprend, j'ai envie de dire que je peux très bien m'inquiéter pour l'assistante de ma capitaine, qui en toute logique était aussi la mienne.

Je pris mon courage à deux mains, frappant à la porte, attendant bêtement un signe de vie. Je crus entendre un murmure et je pénétrai dans la dîtes pièce. Il y avait une pénombre ambiante et ma compagne semblait somnolente. Je m'approchai, après avoir fermé la porte sans bruit, mettant les fleurs dans le vase sur sa table de nuit que je lui avais ramené de la serre. Des fleurs aux pétales colorés, j'avais évité le rouge, privilégiant le bleu, sa couleur favorite.
Elle était éveillée et tourna la tête vers moi. Je lui fis un petit sourire, avant de poser délicatement ma main sur son bras et l'autre caressant son front. Elle était plus blanche que d'habitude, mais au vu de son visage elle était sur la bonne voie de la guérison. Mais celui-ci portait encore les marques de ses bourreaux et l'énorme pansement sur sa poitrine témoignant d'un acte insoutenable. Je ne pus retenir mon regard de cette zone… cela me donna une décharge électrique désagréable… elle avait sale mine.

J'approchai avec la même délicatesse, comme si j'avais peur de la briser, mes lèvres des siennes pour l'embraser chastement.

• Comment te sens-tu ? lui- murmurais-je


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Ven 10 Juin - 21:36

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Nathalie ne gardait pas beaucoup de souvenirs de son sauvetage. Les bars accueillant de John, sa tendresse, son inquiétude. Sa tête blottie contre l'épaule de son amant quand il l'avait dans ses bras pour la ramener au Jumper. L'inquiétude des soldats, et surtout de Wayne qui l'avaient touchée.

Elle avait alternée entre veille et inconscience, luttant pour ne pas lâcher prise. Elle avait tellement mal, elle était tellement fatiguée qu'elle en venait à appeler la faucheuse de ses vœux. Ce serait tellement plus simple de se laisser glisser vers une inconscience définitive. Mais, les attentions de John, sa tendresse, son inquiétude l'avait maintenue vaguement à flots. Elle ne voulait pas lui imposer une telle douleur. Sans en être conscient, et au delà de son intervention physique, c'était leur relation clandestine qui avait aidé Nathalie à surnager.

Le retour à la cité, après qu'il l'ai remise aux mains d'Isia, elle n'en avait aucun souvenir. La jeune doctoresse avait beau être un peu brut de décoffrage, Nathalie la savait très compétente, et elle appréciait ce comportement chez un médecin. Si les choses allaient mal autant le dire clairement et sans tourner autour du pot. Elle considérer que les médecins qui cherchaient coûte que coûte à donner de l'espoir à leurs patients ou a leur famille étaient des tortionnaires.

Et puis, finalement, comme elle ne craignait pas l'étreinte de la grande faucheuse, elle n'avait aucune peur. La seule chose qu'elle regretterait (encore qu'on puisse regretter quelque chose quand on n'était plus là) c'était la douleur que John ressentirait. Elle, elle se sentait sereine. Au moins, avant de partir, elle aurait goûté la douceur de ses bras une dernière fois.

Nathalie alterna encore beaucoup entre conscience et inconscience. Surtout quand elle fut prise en charge et qu'on commença à lui donner des anti-douleurs. Ceci étant dit, elle ne trouvait pas la situation désagréable. Elle flottait dans un univers cotonneux. Elle ne ressentait plus aucune douleur, plus aucune angoisse. Elle était bien. Elle ne se rappelait pas avoir ressentit une telle quiétude depuis bien des années. En fait, elle ne se rappelait pas d'être passé de la baquette du jumper au confortable lit de l'infirmerie. Même l'absence des bras de John autour d'elle, et la peine qu'elle pourrait lui causer en quittant ce monde ne l'atteignait plus vraiment. Juste de vagues regrets.

Elle ne savait pas vraiment combien de temps elle avait navigué dans l'inconscience. Quand elle commença à reprendre conscience, elle s'aperçut qu'on avait pansé ses blessures... Notamment le coquelicot de sang sur sa poitrine. Encore une fois l'ancienne ritournelle lui revint en mémoire, mais sans angoisse, sans douleurs... Juste une réminiscence de son enfance.

Replongeant dans le sommeil médicamenteux, elle retrouva ses souvenirs d'enfance... les jeux avec ses amis, leur baignades dans la rivière, ses escapades avec le cheval du voisin. La liberté qu'elle éprouvait quand il décidait de partir au galop dans les champs, l’entraînant sans qu'elle puisse le retenir.

Des coups raisonnèrent dans les bois. Elle s'en demanda la raison, avant de réaliser qu'elle n'avait plus dix ans, qu'elle n'était pas sur le dos de son ami à quatre pattes, et que les coups raisonnaient sur une porte.

Elle marmonna vaguement une autorisation d'entrer, sans en être vraiment consciente. Et puis, John fut là.

Il semblait embarrassé, un bouquet d'étranges fleurs bleus dans les mains. Elle tenta un pauvre sourire. Elle aurait voulu lui montrer de façon plus éclatante qu'elle était touché par sa présence et par son attention, mais son corps ne suivait pas. Elle était touché qu'il soit venu la voir, et surtout qu'il l'ai fait sans se cacher, même si elle savait qu'il n'aurait pas de problème pour trouver une excuse à sa présence si quelqu'un pénétrait dans la chambre.

Il mit les fleurs dans un vase tandis qu'elle le suivait des yeux avec un sourire attendrit. Il l'appelait souvent son « conquelicot » pourtant, les fleurs qu'il lui avait apportée était bleues. Sa couleur préférée, et sans aucune référence avec la couleur du sang. Elle lui en fut reconnaissante.

Après avoir trouvé un vase et y avoir installé son délicat cadeau, il s'approcha d'elle. Elle surprit son regard sur le pansement qui ornait sa poitrine et dépassait de son décolleté de papier. Elle vit son regard se durcir quand il l'aperçut. Elle aurait voulu pouvoir dire ou faire quelque chose, mais elle était tellement faible, qu'elle dut se contenter d'un sourire malheureux. Il s'approcha d'elle, et se pencha pour déposer sur ses lèvres un baiser délicat et chaste, comme si elle avait été en cristal et qu'il eut craint de la briser avant de lui demander comment elle se sentait.

Elle eut un sourire malheureux, et fit un effort qui lui parut surhumain pour poser sa main sur celle qu'il avait posé sur le matelas. Nathalie savoura la chaleur de sa peau sous sa main. Un encrage dans la vie réelle.

- « Je crois que si j'étais passé sous un bus je me sentirait mieux »
dit-elle dans une tentative d'humour.

Elle aurait voulu avoir la force de lever la tête pour lui réclamer un nouveau baiser, mais c'était au delà de ses capacité.

-« Mais j'ai la chance de pouvoir cicatriser. » dit-elle de voix faible.

Mais elle était inquiète. Elle craignait que la cicatrice sur sa poitrine ne refroidisse définitivement les ardeurs de son amant. Elle tenta de lever la main, mais ne put la soulever plus de quelques centimètres au dessus du lit.

Bien sûr, elle était consciente que la cicatrice qu'elle garderait sur la poitrine pourrait refroidir les sentiments de son amant. Elle ne s'était jamais considérée comme belle, mais elle était consciente que cette nouvelle marque pourrait complètement décourager son amant. Elle ne lui en voulait pas. Après tout, quel homme pourrait encore aimer un corps aussi maqué ? Mais elle avait espéré que John était plus solide que ça. Elle décida qu'il fallait mieux percer l'abcès immédiatement.

- « Une fois, tu m'as demandé si la cicatrice que Kolya t'as laissait me dégoûtais ou me fascinait... Maintenant, je peux te retourner la question. »
Elle interrompit, plantant ses yeux d'azur dans le regard vert de son amant « Si tu me dit que tu ne peux pas le supporter, et que tu préfères ne plus jamais les voir, je comprendrai tu sais. »

Bien sûr ses mots étaient de purs mensonges. Si John lui déclarait qu'il préférait mettre un terme à leur relation parce qu'il ne supporterai pas la vision de son corps nu, elle en serait profondément malheureuse. Mais elle savait aussi qu'elle respecterai sa décision. Elle était consciente que cette cicatrice serait indélébile, et qu'elle pouvait être perturbante pour son amant... ou pour tout homme qui aurait l'occasion de la voir nue. Sans qu'elle puisse s'en empêcher un larme déborda de ses yeux pour rouler sur les joues de marbre.

Malgré ce qu'elle venait de lui dire, si John lui annonçait, là, maintenant que oui, il préférait mettre un terme à leur relation, elle préférerait se laisser glisser dans l'inconscience, pour commencer, avant de cesser de lutter. Finalement, sans amour, la vie fallait-elle tant que ça qu'on s'y accroche ?

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Mar 14 Juin - 17:57

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Les pétales du coquelicot
feat. Nathalie Dumond


Chronologies : lendemain de la mission “Le retour de Ford le prodige”
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Son état me rappela le miens, après avoir perdu des litres de sang à cause de la plaie béante de mon épaule et des nombreux coups que m'avais octroyé joyeusement Koyla. Autant, j'étais habitué à la douleur et j'avais signé pour mettre en danger ma vie… autant elle, n'avait rien demandé à tout ça. Une nouvelle fois, je sentie le goût amère de la colère pointée son nez, si j'avais su, je n'aurai pas accepté qu'elle fasse partie de l'équipe…non au diable la diplomatie ! Ou pire, les dommages étaient trop élevés, j'aurais refusé de sauver Ford ! Mais bon, avec des « si » on refait Paris. C'est arrivé et j'espère que c'est la dernière, même si depuis qu'on est ensemble je trouve qui lui arrive pleins de trucs loufoques ! À croire que je l'influence où que je lui porte malheur.

Son maigre sourire, fait avec sûrement toutes ses forces, marqua son ravissement pour les fleurs… enfin j'en déduis cela. Mon cœur se sera brutalement, elle était si faible. Malgré les mots rassurant de Taylor-Laurence qui m'avait dit : « que tout le monde s'en sortirai même si Nathalie devait se battre un peu plus », j'avais des doutes en voyant ce coquelicot aux pétales fanés et au regard éteins.

Je ne pus retenir un second regard vers son pansement, imaginant très bien la douleur qu'elle avait éprouvée…. Combien d'année de vie ce monstre lui avait volé ? Allait-elle réussir à surmonter cette épreuve psychologiquement ? Je redoute, que son manque de confiance en elle, la face sombrée…

Elle posa sa main gelée sur la mienne, je la saisis immédiatement l'inondant de ma chaleur. J'eu un sourire crispé et le regard tendre.

Elle me répondit d'une voix faible, je dû approcher ma tête, pour bien comprendre ses mots et éviter qu'elle hausse le ton. J'eu un petit rire quand elle mentionna le bus, elle n'avait pas perdu son humour, c'est bon signe. Je croisai son regard et l'embrassa sur ses lèvres sèches et aussi blanche que son visage de porcelaine.

• Oui, d’ici quelques semaines tu seras toute rafistolée, lui dis-je dans une voix rassurante

Je sentie le mouvement très faible de sa main qui tentai de se lever dans un geste vain. Je la pris, pour la coller contre ma joue un peu rugueuse. Une petite barbe d'un jour avait pointé son nez. Elle était glacée…je frottai ma main le long de la sienne, prise en sandwich pour la réchauffer un peu et marquer ma tendresse envers cette « courageuse fleur ».

Je me tue, je ne voulais pas l'obliger à me répondre et se fatiguer. Le silence ne me dérangeai pas, j'étais suffisamment expressif pour qu'elle comprenne mes signaux. Je comptai bien rester au moins une heure avec elle, si ce n'est plus, qu'importe si je prends du retard, il y avait des choses plus importantes que d'autre. Et le bien-être de mes hommes et de la femme que j'aime, passait avant tout. Surtout qu'après j'irais voir mes pauvres soldats drogués à leur insu… je redoute aussi moment, me demandant dans quel état ils étaient et surtout si le sevrage se passait correcte vraiment si Ford voulait qu'on le pende, je pense qu'il ne s'y sera pas aussi bien pris que maintenant !

Cependant, alors que je préférerais qu'elle garde ses maigres forces, elle décida d'agiter ses lèvres. J'eu un petit sourire quand elle me demanda si à mon tour sa cicatrice pourrait me dégoûter, j'avais envie de pouffer en lui disant que non… mais elle me coupa le jus avec la suite de sa phrase qui m'interloquai… elle est sérieuse ? Je me redressai laissant sa main glisser le long de ma joue, pour qu'elle finisse toujours dans ma grande main chaude et rassurante. Les sourcils foncés, je la mirais avec étrangéité…elle avait gâché ses forces pour dire de pareille sottise ? Je ne pus retenir mon regard qui se levait au ciel et ma tête qui s'agitaient de droite à gauche dans un long soupir.

• Nathalie …

Mon regard vert se porta dans ces beaux yeux bleu, une larme roulait le long de sa joue, j'eu un petit sourire triste. Ma main libre, quitta son front pour essayer cette perle d'eau. Je soupirai longuement, c'est bête, mais ça m'agaça ce genre de remarque. « Je comprendrai, tu sais » chose qui est fausse, aucunes personnes amoureuses ne peux comprendre d'être rejeté à cause d'une marque.

• La morphine te monte à la tête. Ce n’est qu’une cicatrice qui avec le temps finira par n’être qu’un faible reflet sur ta peau. Cela ne changera rien à l’intérêt que je te porte. Si je me fiais qu’au physique, j’aurais pris une blonde platine style Barbie pleine de botox avec des seins énormes et un QI de 10 qui rentre dans un 34. Et non une jolie rousse naturelle qui fait du 40 !

Je soupirai une nouvelle fois tout en la regardant.

• C’est fou le nombre de bêtise que tu peux dire par manque de confiance en toi ! lui dis-je tendrement, passant ma main sur son visage.




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Mer 15 Juin - 23:22

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Nathalie se détestait d'être aussi faible et incapable de montrer à John à quel point elle était heureuse de le voir. Tout ce qu'elle avait pu faire avait été un pauvre sourire et poser sa main sur la sienne. Main qu'il s'était empressé de saisir, l'enveloppant de chaleur avec un sourire timide et un regard tendre. Elle se sentit mieux. Comme si la présence de John ramenait un peu de vie en elle. Elle avait été touchée par les fleurs qu'il lui avait apportées. Elle ne se rappelait pas qu'on lui en ai déjà offert d'aussi belle. Mais bon, à la décharges de ses rares ex qui avait eu la délicatesse de penser à lui offrir des fleurs, ils n'avait pas accès à des espèces aussi exotiques que John.

Elle surprit le regard du jeune homme sur le pansement qui dépassait du col de sa chemise d’hôpital. Un regard où se mêlait compassion et colère. Elle se dit qu'il fallait qu'elle le rassure sur le fait que le Wraith ne lui avait pas pris beaucoup de temps, et surtout qu'il lui avait rendu toutes ses années. Mais, elle ne se sentait pas la force de se lancer dans cette explication pour le moment. Rien que de repenser à ces moments elle sentait le goût amer de la peur envahir sa bouche. Et elle craignait de faire une crise d'angoisse si elle s'attardait trop sur ses souvenirs. Plus tard peut être elle trouverait le courage de lui expliquer ce qui s'était passé. Enfin, de toute façon, il faudrait bien qu'elle le trouve le courage, puisqu'il faudrait bien qu'elle rédige un rapport sur ce qui s'était passé. Mais elle ne voulait pas penser à ça. Même si elle trouvait rassurant de voir que ses facultés de réflexions revenaient.

Elle n'avait pas encore eut l'occasion de voir à quoi ressemblait la plaie maintenant qu'elle avait été soignée, elle ne savait pas si elle garderait une cicatrice imposante, boursouflée, déchiquetée et rouge ou si la plaie avait pu être suturée de façon à ce que la cicatrisation se face dans des conditions optimales et que la trace reste discrète. Elle se dit qu'il faudrait qu'elle demande à Isia ou a l'infirmière qui viendrait lui refaire le pansement de lui permettre de regarder la chose dans un miroir. Elle savait que pour se genre de demande, Isia serait plus adaptée. Elle au moins n'y allait pas par quatre chemins pour dire les choses, que ce soit de bonnes nouvelles ou de mauvaises.

Il rit quand elle compara son état à un accident avec un bus, et se baissa vers elle pour poser ses lèvres chaudes et douces sur les siennes. Elle savait qu'elle devait avoir un goût abominable, le goût du sang, de la fièvre et de la douleur, et que ses lèvres devait avoir la consistance du papier de verre. Bref ce ne devait pas être un baiser très agréable pour lui. Elle sourit en pensant que quelques mois plus tôt les rôles avaient été inversés. Combien de fois encore se retrouveraient-ils à l'infirmerie ? La vie sur Atlantis n'était pas de tout repos et même sans quitter la cité, il pouvait arriver bien des accidents.

John releva la tête avant de lui dire que d'ici quelques semaines elle serait à nouveau en pleine forme. Elle tenta de lever la main sans succès, mais il devina sa volonté, et il la prit tendrement dans la sienne pour la porter à sa joue, la posant doucement contre sa peau rendu rugueuse par sa barbe naissante. Elle se sentit sourire. Elle avait l'impression d'avoir posé sa main contre un radiateur. Le contraste de leur température corporelle, déjà marqué habituellement était encore plus flagrante. Elle prit conscience du froid quelle ressentait malgré la chaleur qui régnait toujours dans l'infirmerie. Elle comprit qu'elle n'était pas encore sortie d'affaire.

Ils restèrent ainsi plusieurs minutes en silence. Elle frottait doucement sa main sur la joue de John savourant la chaleur qu'il lui communiquait. Elle s'inquiéta vaguement que quelqu'un puisse les surprendre ainsi, mais elle se sentait tellement mieux depuis qu'il était là qu'elle s'en fichait, et puis, le personnel médical était soumis au secret professionnel. Mais il fallut qu'elle gâche tout avec sa réflexion sur sa blessure. John se releva d'un coup, laissant sa main glisser sur sa joue mais sans la lâcher pour autant. Son regard se fit sévère et il secoua la tête avant de prononcer son nom d'un ton désolé.

Nathalie sentit une larme rouler sur sa joue. Encore une fois elle se déçut elle même. Elle savait que John avait horreur de voir quelqu'un pleurer, ça le mettait mal à l'aise. La main de son amant glissa sur son visage pour venir l'essuyer. Il lui fit un petit sourire triste avant de déclarer que la morphine lui montait à la tête, et que s'il avait voulu une femme parfaite, il aurait choisi une Barbie siliconée et non une jolie rouquine. Elle ressentit un immense soulagement, et son cœur fit un petit bon dans sa poitrine. Lui rendant un peu de vitalité. Elle rit avant de grimacer de douleur quand les spasme de sa poitrine tiraillèrent la plaie.

John pris un ton tendre pour lui reprocher gentiment de dire des bêtises à cause de son manque de confiance. Oui, il avait raison, et elle en était consciente. Autant la petite Nathalie avait été une femme sûre d'elle et espiègle, autant elle avait été une adolescente complexée et timide. A l'age adulte, et à force de travail sur elle, elle avait repris un peu de confiance en elle, enfin au moins concernant sa vie professionnelle, mais pour ce qui était de sa vie privée, elle était restée fragile. Ses relations amoureuses n'avait pas amélioré la situation, jusqu'à la trahison finale qui avait achevé de faire voler en éclat son estime déficiente. Elle ne doutait pas des sentiments de John à son égard, ni de ceux qu'elle éprouvait pour lui. Mais elle avait toujours du mal à croire que cet homme charmeur et charmant, qui aurait pu avoir les plus belles femmes, pouvait avoir posé les yeux sur elle. Et dans certaines situations, elle ne pouvait pas s'empêcher de lui proposer une porte de sortie, même si ça lui aurait brisé le cœur qu'il saisisse ce genre d'occasions.

Elle lui sourit faiblement, et trouva la force de venir saisir la main de John, la caressant doucement.

- « Tu as pas peur qu'on te surprenne dans une situation aussi compromettante avec l'assistante de ton bras droit ? » le taquina-t-elle un peu,

Elle reprit son sérieux, lui lançant un regard suppliant, avant d'ajouter d'un ton de petite fille :

- « Tu veux bien me prendre dans tes bras et rester un peu avec moi ? »

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Ven 17 Juin - 18:50

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Les pétales du coquelicot
feat. Nathalie Dumond


Chronologies : lendemain de la mission “Le retour de Ford le prodige”
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Elle était réellement gelée, cet état m'inquiétait un tant soit peu. Déjà qu'elle n'était pas bien chaude, mais là, j'avais l'impression d'avoir une statue de glace. J'avais bien envie de me glisser contre elle, pour lui offrir ma chaleur, même si le contact glacial de son corps allait être désagréable. Mais cela ne durera que peu de temps.

Quand elle me sortit sa bêtise et face à ma réponse sur les poupées Barbies qui pouvaient peupler cette cité, elle eut une grimace de douleur. Je m'inquiétai, une nouvelle fois, lui demandant si elle allait bien. Cela n'était pas dû à mes réponses, mais plus au fait que sa blessure était encore fraîche et ne supportait pas les émois de son myocarde.

Je ne comprenais pas toujours le besoin qu'avait Nathalie, de « m'offrir » des portes de sortie, pour la quitter. Si cela doit arriver un jour, je ne sauterais pas tel un vautour sur une proie à moitié morte. Je le ferai dans les règles et avec des arguments et non pour me défiler sur un sujet aussi insignifiant.

Après, je comprenais, qu'avec ma nature de « charmeur » qu'elle s'inquiète que je trouve mieux. Oui il y a toujours mieux, mais pourquoi chercher ailleurs ? J'étais bien avec elle et le temps nous dira si ce couple clandestin durera. Je ne pouvais pas lui promettre de l'aimer jusqu'à la fin de nos jours, mais lui dire ce que je ressentais pour sa frimousse à cet instant.

Elle sourit caressant faiblement ma main, ne voulant pas qu'elle se fatigue inutilement, j'enroulai ma main avec la sienne, me rapprocha à nouveau, alors qu'elle me parlait. Je pouffai un peu l'embrassant une nouvelle fois sur les lèvres. Elle n'avait pas un goût exquis, hors je m'en fichais royalement.

• C’est le docteur Taylor-Laurence qui s’occupe de Karola et toi, elle va me taquiner et en aucun cas se formaliser de ma présence à tes côtés. Et puis je n’en ai rien à faire à cet instant, j’ai suffisamment de ressource pour tuer dans l’œuf les racontars.

Je lui souris, oui bien sûre, je ne désire pas que toute la base sache que j'étais avec l'assistante de ma Capitaine, mais bon, là je pouvais profiter de sa présence sans avoir à être parano. Et en toute franchise, Isia est le genre de femme très taquine, mais qui va n'en avoir tellement rien à faire de ce genre d'histoire.

• Et puis tu sais je suis restée 1h30 avec Karola, donc pour les racontars, ils sont déjà faits. Lui dis-je dans un rire

Elle me supplia de rester et de la prendre dans mes bras. Je lui fis un sourire tendre, avant de la pousser avec une grande douceur, pour que je puisse m'asseoir, mettant l'une de mes jambes sur l'autre pour ne pas toucher les draps et prendre le corps de ma compagne et le mettre sur moi.

Je la serrai un peu plus contre moi, voulant qu'elle se fonde contre mon torse, je m'excusai du fait que je pouvais lui faire du mal en la manipulant ainsi. Mes lèvres la couvèrent de baiser sur son visage si froid.

• Hua aurait tu te nommer reine des glaces et non « de feu », tu es gelée ! lui soufflaige dans un murmure tendre et taquin.

Je ne sais pas vraiment combien de temps, je restai contre elle, la berçant dans mes bras, sa chaleur retrouva des degrés convenables. Je caressais son visage ou son bras, la laissant s'assoupir si besoin. Je finis par regarder ma montre, voilà 1H que j'étais avec Nathalie dans cette position. Il y a de grande chance qu'on soit dérangé sous peu, pour les soins. À force de rester dans l'infirmerie, je commençais à connaître le rythme de Carson ou celui sa si charmante collègue.
Je commençai à m'agiter un peu à regret, souleva Nathalie, qui était bien fatiguée, il faut que je la laisse se reposer, même si ma présence devait la calmer. Je me retirai avec toute la délicatesse que je pus, pour me retrouver sur mes jambes. Laissant mon corps resté encore un peu au-dessus d'elle en frottant mon visage contre le siens.

J'avais hâte que toute cette histoire soit du passer, pour qu'elle puisse sortir de ce lit et retrouver sa forme. Mon cœur était serré en la voyant, j'avais beau remuer ma colère la voire aussi affaiblie m'irritait envers de nombreux faits. Je ne pouvais rien changer, hors se sentir si impuissant face à la souffrance de la femme que j'aime est horrible.

• Je repasserais te voir dans les jours à venir, je vais interroger Ford demain ça risque d’être assez tendu et je ne sais pas quand je pourrais te voir.

Je ne pouvais pas lui promettre un jour précis, ne sachant pas comment ça allait se passer toute cette histoire. Au moment où je me relevai, j’entendis des pas très caractéristiques de la jeune tigresse médecin. Ma main quitta les longs doigts de ma compagne pour se loger dans une de mes poches.

Isia frappa et entra d’un geste élégant, elle sursauta quand elle me vit. Faut dire que la chambre était dans pénombre et n’avait pas remarqué que Nathalie n’était pas seule.

• Bonjour Colonel. C’est bon vous avez fait enfin fini le tour de toutes vos chéries ? me dit-elle d’un air malicieux, avant de se diriger vers le lit de Nathalie et lui toucher le front.

Elle semblait peu ravie et augmenta la chaleur de la chambre rajoutant une couverture sur son lit.

• Oui c’est la dernière

Elle releva la tête vers moi, pouffant un peu avant de se concentrer sur ma compagne. Elle redressa le lit, pour regarder les contusions sur son bras, tirant un tiroir avec plusieurs médicaments et crème.

• Comment vous sentez-vous Nathalie ?

Elle était très douce dans ses mouvements et sa voix était agréable. Malgré son sale caractère elle était très compétente et bienfaisante. Je la vis tirer un peu la couverture pour regarder le bandage un peu rouge. Je compris qu’elle comptait le refaire. Elle leva les yeux vers moi.

• Colonel, je suis certaine que votre présence est très agréable, mais j’aimerai que vous disparaissiez de cette chambre le temps que je finisse les soins de Nathalie. Après vous pourrez revenir si besoin.
• Vous en avez pour combien de temps ?
• 30 minutes, mais vous ne me la fatiguer pas trop !
• C’est pour finir notre entretien, il manque des éléments pour l’interrogatoire de Ford
• Hum. 10 minutes maximum, si vous dépassez je vous sorts par la peau des fesses ! Responsable militaire ou non

J’hémi un petite rire, lui disant qu’elle avait qu’à essayer tiens. Au vu du regard qu’elle me fit, je compris que cette jeune femme était bien capable de réaliser ses propos. Je ne suis pas vraiment quoi répondre, mise à part un sourire charmant.

Je sortis bien sagement. Profitant de ce temps, pour aller voir mes soldats qui étaient dans une chambre commune. Ils étaient dans un sale état, mais leur souffle régulier montrait qu'ils étaient sur la bonne pente. Après avoir remonté le moral des troupes, je croisai la belle doctoresse 40 minutes après dans les couloirs, qui me fit un grand sourire.

Je ne comptais pas rester plus longtemps, mais au moins dire au revoir à ma compagne. Une nouvelle fois, je frappai, entrant timidement, pour marcher près de mon petit oiseau brisé.

• Je ne vais pas tarder Nathalie. Repose-toi bien, je t’aime lui dit-je en l’embrassant une nouvelle fois.

Je restai encore quelques minutes, caressant son visage, voulant profiter du peu de temps qui nous restait.


FICHE ET CODES PAR ILMARË

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Jeu 23 Juin - 14:03

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Il lui offrit un tendre sourire avant d'accéder à sa requête, la poussant délicatement pour s’asseoir sur le bord du matelas, prenant soit de ne pas mettre ses pieds sur les draps, avant de la soulever légèrement pour la poser contre lui, s'excusant d'avance de lui faire mal, mais Nathalie s'en fichait. Etre dans les bras de John valait bien un peu de douleur.

Le jeune homme la serra délicatement contre son torse, ses bras l'enveloppant avec douceur. Elle soupira de bien-être en sentant la chaleur de son corps réchauffer le sien. Il fit une réflexion, disant que Hua aurait du la nommer Reine de Glace tant elle était gelée. Elle rit doucement. Oui, elle était souvent gelée, le contraste entre leurs températures corporelle était souvent important, mais il ne l'avait jamais été à ce point.

Elle se détendit un peu en sentant un peu de chaleur revenir dans son corps, elle posa sa tête dans le creux de l'épaule de John, se laissant bercer et câliner. Quand elle s'inquiéta qu'ils pourraient être surpris dans cette situation plus qu'équivoque, il la rassura en lui expliquant que c'était le docteur Taylor-Laurence qui s'occupait d'elle et de Karola, et qu'elle n'était pas du genre à se formaliser pour si peu, quand il a jouta qu'il venait de passer une heure et demi avec Karola, sous entendant que les rumeurs se porteraient plutôt sur elle, Nathalie se senti honteuse. Elle n'avait même pas pensé à demander des nouvelles des autres.

"J'ai honte... comment vont les autres ? Karo, McKay, les soldats ? Et Ford ? vous l'avez ramené ?

"n'ait pas honte tu es la plus touchée. Mckay est enduit de crème à cause de ces coups de soleil. Karo à beaucoup de bleus et n'a qu'une hâte c'est de sortir de son lit"


"McKay doit être à l'agonie" rigole-t-elle

Il sourit dans le vent à l’évocation de sa capitaine :

-"Tu te rends compte que malgré ses blessures elle veut m'accompagner à l'interrogatoire ? Alala"
Dit-il en riant un peu.

Nathalie ne put retenir un sourire. Oui, elle imaginait bien que Karola devait piaffer d'impatience de se trouver face à Ford.

-"Je suis sure que Karola doit déjà trépigner d'impatience de demander des explications à ford"

" oui. Je crains qu'elle ne le porte pas dans son coeur " Répondit John

Nathalie fronça le nez.

"Je peux la comprendre. même si je lui laisse le bénéfice du doute, c'est à cause de lui que tout ceci est arrivé"

"C'est le facteur déclencheur oui." reprit John d'un ton plein d'amertume. Il garda le silence un instant avant de reprendre d'une voix plus sombre « Mes hommes sont en sevrage j'irais les voir après. » Il garda le silence un instant avant d'ajouter «Ford est dans une cellule d'isolement pour le moment. Lorne et karola l'ont retrouver inconscient au pied d'un arbre. »

Nathalie soupira :

-"Je peux pas croire qu'il nous aurait attiré volontairement dans un piège. Il avait quel intérêt à faire ça ?"

John acquiesça :

"j'en vois aucune raison aussi Nathalie. Mais l'enzyme le rend imprévisible, paranoïaque. Ça se trouve en voulant nous prouver qu'il était fort et stable mentalement il a attiré des wraiths et il pas su gérer les événements"

Nathalie se rappela de sa rencontre avec le jeune homme dans les bois. Il lui avait paru vraiment perturbé par les événements, et il avait aussi morflé.

-"Peut être. Mais quand je l'ai vu, il avait l'air vraiment contrarié et inquiet pour nous" Dit-elle.

John lui caressa les cheveux. La jeune femme soupira, une onde de plaisir bienfaisante envahit son corps, chassant un instant la fatigue et la douleur.

"peut ont faire confiance à à quelqu'un de drogué ?" reprit John avant de soupirer "enfin bon on verra à l'interrogatoire. Je ne veux pas le juger avant d'avoir tout les éléments. Mais je ne laisse rien au hasard"

-"oui, tu as raisons. » dit-elle avant de demander « Et toi ? comment tu vas ?"

-"ça ira mieux quand tu sera sortis de l'infirmerie"
répondit-il en lui faisant un sur le front

Nathalie ferma les yeux, savourant la chaleur et la douceur des lèvres de son compagnon sur sa peau glacée.

-"Oui, j'ai hâte... tu me manques"

"ça sera rapide.. Je sais pas si je pourrais te voir tout les jours mais j'essayerai"

Nathalie fut touchée par sa déclaration. Elle aurait voulu qu'il reste avec elle en permanence, mais elle était bien consciente qu'outre le fait que ça ne manquerait pas d'attirer les suspicions s'il passait toute ses journées avec elle à l'infirmerie, il devait avoir beaucoup de choses à gérer. Elle eut un petit sourire espiègle.

-"Tu n'es pas obligé de venir tout les jours, et ce n'est pas de ça que je parles tu sais."
Elle posa ses lèvres dans le cou de John, s'enivrant de son odeur "Ce qui me manque c'est de dormir près de toi".

Il l'a regarda tendrement et l'embrassa une nouvelle fois avant d'ajouter d'un ton charmeur

-"Nos retrouvailles ne seront que meilleures"

-"Je voudrais déjà y être." soupira-t-elle

Le jeune homme laissa échapper un soupir satisfait.

- "profitons de ce moment avant qu'on nous dérange"


-"oui." Répondit-elle en penchant la tête en arrière pour lui réclamer un baiser,

Il s’exécuta, laissant ses mains glisser sur sa poitrine. Nathalie ferma les yeux, s'abandonnant à la douceur de ce moment. John arrêta brusquement ses caresses en s'excusant.

-"pourquoi tu es désolé ?" demanda-t-elle

John soupira en l'embrassant à nouveau.

"j'ai envie de te caresser mais je ne sais pas trop où sans te faire mal"

Nathalie ouvrit les yeux et lui sourit tendrement avant de le rassurer.

"Ne t'inquiète pas, ta main est tellement légère... et puis, j'ai la morphine... Je te dirais si tu me fais mal.. tes caresses me font du bien".

Il lui sourit

"tu es bien gentille ou maso... »
dit-il en riant "Tu as une préférence sur l'endroit !'?

"Je ne suis ni gentille, ni maso... j'aime la chaleur de tes mains, et je te laisse le choix de l'endroit".

"choisie. miss morphine" dit-il en lui tapotant le nez du bout du doigt.

"toi tu n'es pas gentil... je n'ai pas les idées claires et tu m'oblige à réfléchir" le taquina telle en frottant sa joue contre son torse "ma joue me semble un bon point de départ"

"tatatatatata c'est pour ton bien" répondit-il d'un ton moqueur.

Il lui caressa la joue avec tendresse. Nathalie se détendit encore un peu plus, ronronnant presque de plaisir. La main de John glissa le long de sa nuque frôlant le début de son torse, la jeune femme s'abandonna contre lui

-"Ta présence et tes caresses sont plus efficaces que la morphine... A moins que ça ne soit l'association des deux"

A son tour il soupira.

-"ne le dit pas à Isia elle serait capable de me transformer en médicament"


-"Si elle fait de toi MON médicament... je suis pas contre."
rigola Nathalie

John rit à son tour.

"mais tu ne dormira plus avec moi"

Nathali tourna brusquement la tête
-"Pourquoi ?!"

"si elle me transforme en médicament je ne serai plus la"

-"Ah non, mais Mon médicament à moi ! ça marche qu'avec moi !"


Elle rit.

-"Je suis sure que les soldats blessés adoreraient avoir un calin de leur supérieur en guise de médicament"

John rigola

- je suis certain qu'ils aimeraient ! la fourmi n'est pas préteuse"

Nathalie eut un petit sourire en coin

-"parce que tu me prêterais toi ?"


"oui bien sûr" répondit-il avec un sourire espiègle

Bien sûr, elle aurait du comprendre qu'il la taquinait, mais la douleur et la morphine accentuait sa paranoïa. Elle le regarda, clignant des yeux, incrédule et sentit qu'elle se renfermait. Son corps se crispa légèrement dans les bras de John, et elle détourna les yeux pour s'abandonner dans la contemplation du plafond.

-"Je vois"

"tu vois quoi ?"

-"J'ai pas envie de me disputer avec toi... pas maintenant. J'ai pas envie d'avoir cette conversation"

John soupira avant d'expliquer :

"tu sais que je te taquinai ? Miss susceptible"

Il l'embrassa à nouveau. Nathalie se laissa embrasser en secouant la tête

-"Excuse moi. Je ne suis pas drôle aujourd'hui."

Il frotta sa tête contre elle et soupira.

"tu auras un gage et puis voilà"

Nathalie sourit et frotta sa joue contre lui

-"Tu crois que j'ai pas des circonstances atténuantes pour excusé mon manque d'humour ?"

Il sourit lui touchant les joues avant de répondre d'un ton doux.

"tu n'as aucune excuse pour être susceptible sans raison"

-"Arrête de raconter des bétises et embrasse moi" ordonna-t-elle

« s'il te plaît mon chéri !" rit-il

Nathalie rit aussi

-"S'il te plait mon ange !"


Il lui tapota le nez avec une petite moue

- « Ah je sais pas qui c'est celui là ! Mais je vais le remplacer"

Il l'embrassa et lui murmura :
-" on dirait pas comme ça mais les coquelicots ça piquent"

"oui, moins que les roses... mais un peu urticant quand même"
confirma-t-elle

La main de John quitta sa joue pour caresser son ventre,

"et pour ta gouverne, je n'ai jamais appelé personne "mon ange", mais j'ai parfois utilisé "mon chéri"
Reprit Nathalie en soupirant de bien être.


"je suis bien content de l'apprendre"
Un nouveau baiser sur le front. Sa seconde main rejoignit l'autre

"tu sais se qui est le plus frustrant ?"


Nathalie gigota un peu pour se lover contre lui

-"Non quoi ?"

John fit remonter ses mains jusqu'à la bordure de sa poitrine.

-"c'est d'avoir envie de ne plus rien faire sauf une chose alors que j'ai pleins de préparatifs à faire..."

Nathalie sourit et le regarda d'un air las

-"Oui, mais de toute façon, je ne crois pas que mon état me permettrait ce genre d'activité."


"je ne vois pas de quoi tu parles. Je pensais juste rester et continuer ce câlin"
répondit-il d'un ton taquin.

"Oui bien sûr... » Répondit Nathalie d'une ton espiègle. « Moi aussi j'adorerai que tu continue à me câliner comme ça".

"hum hum j'y met toute la volonté"

Il continue à la caresser avant regarder l'heure sur sa montre et soupirer.

Nathalie surprit son regard. Le temps était passé vite. Elle avait l'impression qu'il n'était là que depuis quelques secondes.

-"Oui, le temps passe, tu as du travail et il va bientôt être l'heure de mes soins" dit elle d'un ton emplis de regrets.

"oui..." Confirma-t-il.

Il bougea doucement, la soulevant délicatement pour se dégager et la reposer dans le lit. Il resta encore un peu contre elle, frottant son visage contre le siens, la câlinant doucement, comme on réconforte un enfant qui a fait un cauchemars. Il se releva en entendant des pas dans le couloir. Ses doigts quittèrent la main de Nathalie pour rejoindre la poche de son pantalon, Nathalie reposa sagement la sienne sur le draps.

Le docteur Taylor-Laurence entra après avoir frappée, et marqua un moment de surprise en découvrant que Nathalie n'était pas seule.

Nathalie suivit leur conversation avec un petit sourire amusé. Elle n'avait pas la force de prendre un air offusqué par les sous entendus d'Isia, et puis, elle savait que John avait déjà été voir Karola.

Isia s'approcha de Nathalie et posa sa main sur son front. Elle eut une moue contrariée avant de rajouter une couverture sur le lit et d'augmenter le thermostat du chauffage de la chambre. La toubib rit de la boutade de John avant de ramener son attention sur sa patiente, lui demandant comment elle se sentait.

- « Un peu l'impression d'être passé sous un bus » répondit la jeune femme, faisant preuve d'une immense originalité.

La médecin souleva un peu la couverture et eut un pincement de lèvre contrarié en regardant le bandage. Elle demanda à John de bien vouloir quitter la pièce le temps des soins. Lui disant qu'il pourrait revenir si besoin. John demanda pour combien de temps elle en avait. Isia lui demanda une demi-heure, avant de lui préciser qu'il ne devrait pas trop fatiguer sa malade. Lorsque John ressentit le besoin de justifier pourquoi il désirait revoir la jeune femme, Nathalie dut se retenir de ricaner... *John, quand on ressent le besoin de se justifier, c'est qu'on a quelque chose à cacher* pensa-t-elle.

Isia lui accorda dix minutes de plus, le menaçant de le sortir manu militari s'il ne respectait pas ses instructions.

John quitta sagement la pièce, sous le regard de Nathalie. Dés qu'il eut refermé la porte derrière lui, la jeune femme regarda sa médecin. Elle hésitait encore à lui demander de lui montrer la plaie. Elle savait que la jeune femme n'était pas le genre de médecin à tourner autour du pot, mais elle craignait qu'elle refuse de peur de la perturber. Finalement, elle se lança, d'une voix timide :

"Je peux vous demander un service ?"

Isia leva ses yeux d'azur vers le visage de sa patiente.

- « ça dépend quoi. » répondit-elle d'une voix douce

-"Auriez vous un miroir sur vous ? Je voudrais voir à quoi ressemble ma plaie, mais j'ai pas assez de force pour lever la tête suffisamment."
ylor-Laurence la regarda d'un air dubitatif, comme si elle pesait le pour et le contre.

[color=#FF9933]-"Hum. Comment la percevez-vous ?"


-"Je l'ai vue quand on était là bas... deux plaies aux berges déchiquetées et sanglante. Je veux juste voir si vous avez fait du bon boulot » répondit la rouquine avec une lueur espiègle dans le regard. « Et accessoirement, avoir une idée de son évolution."

Isia enlèva délicatement le bandage avant d'attraper un miroir dans le tiroir et de lui montrer la blessure. Elle lui expliqua qu'il y avait encore des croûtes, mais que c'était tout à fait normal, que la cicatrisation était en bonne voie.

-En toute franchise Nathalie, je pense que vous aurez que peu de trace. Je vous applique du cicatril, et un autre mélange synthétiser a base de plante du continent qui a de grand effet régérateur, cela marche bien sur les plait qui ne sont pas très profonde comme là"

-"Oui, je vois que vous avez fait du bon boulot. Dans l'état où était les plaies, je pensais garder des cicatrices plus marquées, comme celles que peuvent laisser les morsures d'un chien". Elle leva les yeux vers Isia et lui sourit en murmurant un "merci".

Isia lui toucha l'épaule et finit son travail avec l'affreuse blessures.

- « Tout les ponctionnés ne garde pas leur cicatrice, on essaye de faire en sorte que cela disparaisse »


Elle la regarda un instant avant de continuer les soins en ajoutant :

- « d'ailleurs Nathalie, dès que vous irez mieux, je demanderai un RDV au Dr Stanford, »

-"Oui, je pense que ça pourra m'être utile, mais ne vous embêtez pas à prendre rendez vous pour moi, Evelyn est une amie. J'irais la voir quand je sortirai."

-"Votre convalescence va durée 11 jours, je comptais la faire venir d'ici 4/5 jours, mais si vous ne voulez pas, vous irez plus tard."

-"Oh... je n'avais pas envisagé que ce serai aussi long. Dans ce cas... oui. pourquoi pas"

Isia sourit.

- « Votre corps a été sacrément malmené, de nombres séquelles sont internes, après c'est un temps estimé, si vous pouvez gambader avant, je vous ferrait sortir."

-"Qu'est-ce que j'ai comme blessures exactement ? Vu que j'ai mal partout, je ne sais pas trop de quoi je souffre exactement."

Isia fini le bandage avant de commencer à appliquer de la crème sur les bleues.

- « Alors, outre le fait que vous ressemblez à la schtroumpfette, vous avez deux cotes fêlées, le poignet foulé, des contusions interne sur l'estomac, votre blessure de ponction, diverses coupures plus ou moins profondes, une contusion des cervicales, suite à un étranglement ou une pression trop forte sur votre cou, et un déplacement de certain os, que je vous remettrai en place quand vos muscles intestinaux seront réparer"

Nathalie regarda sa doctoresse d'un air un peu interloqué avant de hocher doucement la tête. A part la blessure de ponction et la contusion des cervicales, elle ne savait même pas à quel moment elle avait été blessée ailleurs, mais elle comprit mieux pourquoi elle avait si mal partout.

-"Je comprend mieux pourquoi j'ai mal partout."
Elle soupira "Je ne pensais pas que c'était à ce point"

Les soins finis, Isia s'enquit de savoir si Nathalie avait besoin de quelque chose, ou d'autres questions, tout en rabaissant le dossier du lit. Nathalie lui sourit et la remercia à nouveau de lui avoir répondu aussi franchement.

Le docteur Taylor-Laurence la salua, lui conseillant de ne pas hésiter à sonner si elle avait besoin de quelque chose, avant de sortir.

Peu après, des coups discrets furent à nouveau frappée à la porte de sa chambre, et John entra, s'approchant du lit avec une certaine timidité. Nathalie lui sourit et leva la main pour réclamer la sienne. Ils auraient peut de temps, elle voulait profiter de son contact.

Il lui dit qu'il ne resterait pas très longtemps, qu'elle devait se reposer. Son cœur se gonfla quand il lui dit qu'il l'aimait avant de l'embrasser à nouveau. Elle savoura se baiser, qui serait l'un des dernier pour cette journée.

- « Moi aussi je t'aime John ! » murmura-t-elle.

Elle savoura les dernières minutes qu'il passa avec elle. Lorsqu'il quitta la chambre une fois les dix minutes accordées terminées, elle le regarda partir avec quelques regrets, mais n'eut pas le temps de s'y attarder très longtemps. La fatigue la rattrapa et elle sombra dans un profond sommeil.

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Jeu 23 Juin - 22:15

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END 23/06/2016

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