Ford passe une interro ? Non c'est un interrogatoire, idiot !

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Ven 10 Juin - 6:17

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Suite de l'intermède dans les cellules d'isolement


Traverser tous ces couloirs familiers ça m'a fait un drôle d'effet : La fois ou on a été coincé par un "fantôme" du passé, l'endroit ou on s'est battu contre les renégats geniis, mes discussions avec Teyla, ma bataille contre l'invasion de la cité, ma fuite a travers la cité pour survivre. Mon retour mouvementé, je regrettes les conneries que j'ai faites ! Pour de vrai ! Que mes amis se défient de moi ça me fais mal ! Je suis tout sauf un monstre ! Rentres les violons chochottes ! Ils voulaient te tuer ! Tu n'as fait que te protéger, s'adapter et survivre t'as-t-on appris chez les commandos ! Tu n'as rien fais d'autres et tes "amis" sont une belle bande d'hypocrites !

C'est vrai ! C'est quoi ce cirque !? Un interrogatoire ? Un débriefing, me semblerais plus justifié ! C'est les suspects de crimes qui sont soumis à un interrogatoire, pas des soldats perdus ! On arrive devant une porte qui coulisse et tout le monde entre , moi y compris ! On m'indique une chaise de métal, sûrement inconfortable ! devant ce siège, une table de métal aussi, rivetée au sol avec un anneau d'acier à travers lequel passe une chaines d'acier et une paire de menottes pour les mains et pour les chevilles. J'hésites à m'asseoir puis cède pour faire bonne figure. On me demande de m'attacher moi-même sans tricher.

Je passes les menottes autour de mes chevilles puis autour de mes poignets. Autant que faire ce peux j'ai caché la majorité des doses d'enzymes que je possédais encore, dans tous les coins possible de ma cellule, et là où il n'y avait pas de caméra. Ils fouillerons peut-être la pièce, mais celui ou celle qui profiterait de mes entraves pour me dépouiller en serait pour ses frais ! Mes poches étaient vides, aucuns de mes interrogateurs n'aura le plaisir de me voler en me toisant du regard. Sous la menaces des MP5, je laissais Lorne s'assurer de mes entraves. Je l'entendis murmurer un "putain, il est sincère !"

J'en profitais pour faire remarquer que mon rapport de mission était dans ma poche de poitrine (j'avais demandé un uniforme d'apparat pour l'occasion, je tenais à faire ça bien comme pour une cour martiale !)Qu'est-ce que je disais dans ce rapport , tout ! Tel que les évènements ont eu lieu : Ma fuite du vaisseau-ruche la confrontation avec un "officier" wraith, ma blessure soignée à l'arrache, mon appel radio, l'arrivée des wraith et ma tentative pour les éliminer avant l'arrivée des secours, mon échec et de fait la capture du Capitaine Frei et de Miss Dumond, mon idée d'aller voir McKay pour m'aider, mes craintes de la réaction de soldats peut-être prêts à me tirer dessus à vue, et donc mon obligation de prendre les devants.

J'y explique aussi comment, pour éviter leur capture, je donnais à six d'entre eux une fraction d'une de mes doses uniques. j'avais pas prévu la moisson par un dart. J'expliquais comment j'avais sauvé Rodney d'une mort certaine face à une patrouille wraith. Comment j'avais accepté de revenir aux conditions procédurales du SGC, et ce que, malgré ma blessure réouverte, j'avais tenté pour sauver le groupe du Capitaine. Je terminais en disant tout le regret et la contrition qui m'habitais depuis que j'avais réalisé que j'étais dans l'erreur et que je serais plus utile pour contrer les wraith, en faisant partie du SGC comme avant, car depuis mon changement j'avais la conviction que mes capacités supérieures seraient mieux utilisés en missions pour Atlantis.

Je vis Lorne le lire, je vis bien que ses certitudes étaient ébranlées mais il secoua la tête et posa les feuillets à la place des futurs participants à cette formalité. "C'est pas à moi de décider!" me dit-il, ouais ! je sais ! Ceux qui décident ne devraient pas tarder : J'entends des pas qui s'amènent ! Mon cœur s'accélère a mesure que le bruit se rapproche, la porte coulisse ... Les voilà ! Que le spectacle commence !





HRP:

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Sam 11 Juin - 18:41

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Les relents de l'amertume
feat. Aiden Ford - Karola Frei - Erin Steele


Chronologie : 2 jours après la mission : le retour de Ford le prodige – 11h30
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La veille, j'avais rendu visite à ma capitaine et à Nathalie, la seconde était encore dans un sale état et rien qu'en y repensant je sentais la moutarde me montée au nez. Sur le coup de la lassitude, je m'étais résigné, je ne me devais de calmer mes ardeurs colériques. Cela n'était pas constructif, je devais garder cette rancœur pour moi. En me levant pour me rendre dans mon bureau, je n'avais pas bonne mine. C'est au bout de 2 cafés, que je repris un peu de couleur et surtout forme humaine, cette histoire me perturbait, j'ignorais vraiment où aller avec Ford et surtout ce qu'on allait réellement faire de lui.

Assi à mon bureau je commençais à taper un mail, à destination de l'agent du CIS, mais avant de le relire, je passai la main dans mes cheveux, trouvant mes propos parfaitement ridicules. Bien … dans ce cas j'irais la voir et 10 minutes après j'étais en face d'elle, pour lui évoquer sa présence durant l'entretien de Ford. Sa présence était nécessaire pour apporter la partialité et l'œil extérieur que je ne pourrais peut-être pas assurer à 100%. Je me refusais de conduire cet interrogatoire seul.

J'aurais aimé avoir Karola avec moi, mais je crains qu'elle ne puisse pas quitter son lit. Quant à Lorne, il refusait de prendre part à cette « mascarade ». À ses yeux, on aurait dû laisser Ford dans sa merde sur sa planète. Il acceptait de s'en occuper, mais ne voulais pas être le juge. Lui aussi, avait bien du mal à digérer l'histoire.

Après m'avoir entretenue avec Erin, nous, nous nous redonnèrent rendez-vous dans l'après-midi pour discuter des démarches à faire auprès de Karola. Même blessée, je tenais à la mettre dans la boucle et avoue-le, elle serait bien capable de venir avec son lit d'hôpital me faire une scène, si je ne prenais pas la délicatesse de la mettre dans cette fameuse affaire. Oui, j'exagère un peu, quoique ce ne soit pas loin de la réalité.

J'invitai Erin à venir se restaurer au mess, pour partir juste après à l'infirmerie. Cet échange, me permis à mieux la « connaître », il faut dire que mise à part la soirée DVD qu'avait organisé le sergent maître Eversman, nous nous étions que très peu côtoyé. De toute manière, je n'avais pas à redouter cette femme, même si elle travaille pour une agence casse-pied. À ma plus grande surprise, elle n'était pas aussi pénible que Woolsey, Erin est une femme agréable qui cherche à s'intégrer et à mieux connaître les habitants de cette fabuleuse cité.

Pour faire court, on rejoignit ma Capitaine qui portait les marques de son passage à tabac par les Wraiths. Encore une fois, je sentie une pointe de colère se nouer dans mon ventre, cela n'aurait jamais dû arriver… enfin bon on ne pouvait rien change, les circonstances étaient malheureuses et un gros manque de chance. Dans un sens, si tout se passait toujours comme prévues, on s'ennuierait.
Ensembles, nous convenu d'une démarche à suivre et d'autres éléments. Tout était donc fin prêt pour recevoir Ford et mener à bien cet interrogatoire qui allait sûrement être des plus mouvementés.

Le jour J – 10H30
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Lorne, fut chargé de faire venir Ford et de l'installer dans la salle un peu austère. Il est vrai qu'aucune fois, j'étais venu le voir, dans un sens il était plus préférable pour lui que je ne vienne pas. Je voulais vraiment être calme et prendre le temps d‘avaler toute cette histoire avant de le rencontrer. Toujours dans le même but : être impartiale et non dans le sentimentalisme. Je savais très bien qu'il risquait de me le reprocher, voir que cela allait tâcher le peu de confiance qui restait entre nous. Mais cela n'avait aucune importance au final. L'important était d'avoir la neutralité nécessaire pour juger les actions et conduire cet entretien de la meilleure des façons. Dans un sens, c'est une forme de sagesse et d'intérêt.

Teyla, m'avait avouée, qu'elle était partie le voir, lui faisant part de sa déception envers son comportement. Partir, alors qu'on était menacé par des vaisseaux ruches prenant le risque qu'on soit repéré et de nous faire détruire ! Cela n'avait pas manqué et heureusement qu'on a une chance insolente, car sa première connerie, avait failli de nous coûter la vie à tous ! À cela s'ajoutait, cette ridicule demande de sauvetage, qui pris une tournure de piège amère.

En sortant de mon bureau, je passai ma main dans mes cheveux et Weir me tomba dessus. Me souhaitent pour courage. Elle se chargeait d'organiser la suite et de mettre au courant les deux docteurs Stanford et Taylor-Laurence de la suite des événements.

D'un pas souple, je me dirigeai vers le bureau d'Erin, frappant deux coups à sa porte, ne mesurant pas vraiment la puissance de cette frappe. Je me senti con, de constater que j'avais caresser la porte de manière hum… énergique. Une approbation s'entendit et je pénétrai, en douceur cette fois ! Elle due s'imaginer que c'est un existé du slip qui vient lui passer un savon.

• Bonjour Mademoiselle Steele, prête pour le grand numéro de Ford le prodige ? lui dis-je en souriant « et hum navré pour la porte »

Je m'attendais bien à du grand Ford, l'enzyme, en plus de l'avoir rendu paranoïaque, semblait l'avoir rendu excessivement suffisant de ses capacités et de sa soi-disant supériorité. Même s'il restait plus fort et plus résistant, chose intéressante hin, il avait des effets secondaires assez forts que personne ne voulait avoir. Alors, la question était sans détour : la puissance à quel prix ?

Ensemble, nous cheminons vers la salle d'interrogatoire, où Lorne, fut soulagé de nous voir arriver. Je fus surprit de voir l'ex lieutenant habillé en habit de parade. Hey bah il tenait à faire les choses bien ! Limite ça faisait tâche pour la circonstance… Il aurait pu paraître parfaitement innocent, si son œil droit n'était pas empli d'ébène, cela lui donnait un petit côté « non-humain » un brin flippant. Manquerait plus qu'il devienne schizophrène et cela lui donnerait un aspect des plus inquiétant. Je trouvais qu'il avait perdue, la malice et la bonne humeur dans son regard. Comme si la petite chenille dynamique et joyeuse avait abonnée tout éclat au moment où elle s'était transformée en papillon (de nuit). Certes, être emprisonné n'était pas un moyen pour rendre heureux le gens, mais par-là, je voulais dire que je ne reconnaissais pas grand-chose du « Ford » qui fut jadis mon ami. Comme si j'avais quelqu'un d'autre en face de moi, une pâle copie d'un fantôme qui ne reviendra plus. Cela était perturbant.

Je saluai Lorne, qui me tendit un papier avec un regard interrogateur et un peu circonspect. Son geste m'intrigua, avec son regard il me laissait sous-tendre que je serais tout aussi surpris qu'il eût dû l'être.

• Le rapport de Ford

Je fus interloqué, laissant le major sortir, il était soulagé de ne plus être dans la même pièce que le jeune homme. Mon regard dévia sur Ford, et je m’assis en face de lui. Présentant la jeune femme à mes côtés.

• Bonjour Ford, vous êtes bien élégant.


Ma voix était égale, marquant le fait que je désirais être neutre. Mes prunelles restèrent quelques minutes sur lui, avant de se décaler sur la silhouette de ma charmante compagne d'interrogatoire.

• Je vous présente Erin Steele, agent du CIS. Elle participera à cet entretien, elle s'assura de la partialité de cette histoire


Mon regard quitta le minois de la femme brune qui s‘installait aussi, la laissant parler si besoin. Je dépliai le papier qui se couchait dans mes mains.

• Avant de commencer, on va lire ce rapport

Je posai la feuille entre nous deux, commençant ma lecture, je fus étonné de voir que malgré l'enzyme qui coulait dans ses veines, celui-ci était clair. Dans un sens c'est un formulaire à remplir… mon regard se leva vers Erin, quelques secondes. De temps à autre mon regard se levait sur lui, comme si je cherchais une explication aux phrases courtes et factuelles. Son histoire, il allait nous la répéter de toute manière, mais cet écrit était une pièce précieuse. Après ma lecture, je me levai, sortant de la salle pour chopper Lorne qui attendait dehors, un soldat prit ma place, le temps de parler au major. Je refermai la porte pour que personne n'entende.

• Major
• Oui mon colonel ?
• Allez fouiller la cellule, c’est étrange qu’il soit si clair dans ses propos, alors qu’on lui donne des doses réduites depuis trois jours. Comme nous n’avions pas assez d’enzyme. Il devrait être en manque

Il hocha la tête, comprenant bien ce que j'insinuais. Je re-rentra dans la salle, reprenant ma place sur l'une des chaises, laissant Erin terminer sa lecture. Sortant un carnet et un stylo que je déposai à côté de mon coude. Mes mains se croisèrent et je m'appuyai contre la table.

• Votre rapport est étonnamment clair. Cela fait plaisir de voir que vous avez toutes vos capacités. Cet entretien n'est pas un jugement, nous avons des questions sur ce qui s'est passé sur la planète. On a besoin de se rassure, de se dire qu'on peut vous faire confiance, sans que vous risquiez de nous mettre en danger, comme vous vous êtes échappé en pleine bataille contre les Wraiths.

Je fis une pause, j'y étais allé un peu fort dès entrée de jeu. Mais c'est pour tester sa réaction, mon regard n'avait pas ciller, droit dans ses yeux. Un soldat rentra avec une valise dans la main, un détecteur de mensonge fut sorti. Il équipa Ford.

• Bien, nous allons commencer, vous risquez de répéter les éléments écrits sur votre rapport. Alors …..

Je fus coupé par des coups à la porte. Celle-ci s'ouvrit laissant place à la silhouette de ma Capitaine. Je fus surprit de la voir, même interloqué surtout en pleine forme. Je lui fis un petit sourire radieux de l'avoir avec nous, avant de lui tirer une chaise pour qu'elle s'installe à mes côtés. Me rendant compte, que j'étais au milieu des deux jeunes femmes. Johnny et ses drôles de dames vous connaissez ?


FICHE ET CODES PAR ILMARË

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Dim 12 Juin - 1:29

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Chronologie : 2 jours après la mission : le retour de Ford le prodige.

La cité était en ébullition. Tout le monde était au courant que le Lieutenant Aiden Ford avait été récupéré. Récupéré oui, mais dans quel état ? Et à quel prix ? Les ragots, racontars et autres rumeurs allaient bon train dans les artères de la cité. Il paraitrait que Sheppard était revenu de cette mission de sauvetage avec une fournée de soldats drogués qu’il avait dû neutraliser pour les ramener. Il paraissait également que le Capitaine Frei et son assistante avaient sérieusement dégustées. La seule chose à laquelle Erin accordait un crédit illimité concernant McKay qui se promenait partout dans la cité avec une couche de Biafine sur la trogne qui rendait sa peau si blanche qu’elle aurait fait tourner de l’œil une Geisha et provoquer une hystérie collective chez les groupies fan de Twillight. Conclusion : il avait fait chaud sur cette planète.

Dans la matinée, Erin eut la visite du Lieutenant-Colonel Sheppard. En fait, ce n’était quasiment pas une surprise. La jeune femme s’attendait plus ou moins à ce qu’on demande la position de la commission dans cette affaire. Le docteur Weir ne se serait pas risquée à la mettre sur la touche, même si ici, l’initiative semblait venir du militaire. Qu’importe qui et comment, l’essentiel était qu’elle soit de la partie pour représenter qui de droit. Sheppard voulait que la consultante participe à l’entretien, qui n’était autre qu’un interrogatoire mais c’était moins politiquement correct, pour qu’elle apporte une touche de neutralité et d’impartialité à la discussion. Il est vrai qu’Erin était arrivée que récemment, et qu’elle n’avait donc aucun lien avec le Lieutenant Ford. Qui plus est, elle n’avait pas participé à la mission de sauvetage, de près comme de loin. Elle réunissait tous les éléments de neutralités. Quant à l’impartialité… Elle était certes de rigueur, mais dans les faits, elle était loin d’animer la consultante qui avait déjà un avis tranché sur le cas Ford.

Qu’importe, John et Erin se donnèrent rendez-vous un peu plus tard dans la journée pour discuter plus posément. Il s’agissait d’établir une stratégie qu’ils pourraient présenter à Karola Frei quand ils passeraient la voir à l’infirmerie dans le courant de la journée. Les discussions prirent un peu de temps, et en bon gentleman, Sheppard invita Erin au mess pour déjeuner. C’était une parenthèse forte sympathique et inattendue. Les deux jeunes gens ne s’étaient jamais vraiment côtoyer, si ce n’est à la soirée DVD, soirée où il y avait du monde et où les discussions plus « personnelles » étaient à bannir. Ici, en tête à tête, il était plus simple d’aborder des sujets visant à faire plus amples connaissances sans raconter que des banalités. Néanmoins, le fil rouge du repas était Ford. Ils purent ainsi discuter des différents aspects de la mission de sauvetage que l’américaine ne connaissait pas, et ainsi confirmer et infirmer des bruits de couloirs.

Enfin, les deux compères rejoignirent le Capitaine Frei. Cette dernière avait triste mine. Fut-ce-t-elle sa mère qu’Erin lui aurait compté une histoire entre une abeille et un humain bien décidé à la tuer, avant qu’un coup de foudre ne les saisisse dans l’instant fatidique où la tapette allait s’abattre sur la butineuse racoleuse, ancrant à jamais leurs petits cœurs dans un amour passionnel. Sûr que ça lui aurait fait du bien au moral. Mais Erin n’était qu’une connaissance pour la Capitaine, et à part l’assurer de son soutien et lui souhaiter une bonne convalescence, la jeune femme ne pouvait guère faire plus. Le trio organisa l’interrogatoire. Enfin, la consultante de la commission internationale de surveillance rentrait dans la danse, œuvrant sur un sujet qui rentrait pleinement dans ses attributions, et qui était une des finalités de sa présence ici. Une fois que tout était calé, le petit comité restreint se sépara, profitant de la fin de la journée (sauf pour Karola qui devait rester sur son matelas comme une punaise de lit) avant le rendez-vous fixé au lendemain destiné à s’occuper du prodige.

Jour 3. 10H31

Erin sursauta quand on frappa à sa porte de manière quelque peu brutale et bruyante. Plongée dans ses notes, elle s’était abimée dans un abysse de concentration duquel elle s’était faite tirée trop brusquement. Il s’agissait du Lieutenant-Colonel qui venait la récupérer pour filer en salle d’interrogatoire.

• Bonjour Mademoiselle Steele, prête pour le grand numéro de Ford le prodige ? lui dit-il en souriant « et hum navré pour la porte »

- Bonjour Lieutenant-Colonel Sheppard, aussi prête que possible, répliqua-t-elle du tac au tac, sans une once d’inquiétude dans la voix. Je suppose que ma porte ne s’en offusquera pas, conclut-elle avec une pointe d’humour, histoire de passer à autre chose, lui montrant par là qu’elle ne lui tenait pas grief de son entrée en matière musclée.

La jeune femme se doutait que l’homme était quelque peu tendu. Ford avait été son ami avant de trahir les siens, et désormais, Sheppard devait se confronter de nouveau à lui après avoir ramené des hommes et des femmes dans un état pitoyable, sans doute à cause du Lieutenant et de son piège. A supposer que s’en était un, bien entendu. Mais Erin refocalisa ses pensées, arguant intérieurement qu’elle ne pouvait pas juger le bonhomme avant de l’avoir vu.

Et pour le voir, elle le vit. En entrant dans la salle, la consultante remarqua, non sans un certain soulagement, que le paria d’Atlantis était enchainé pieds et poings. C’était pathétique quelque part, de le voir ainsi installé, dans son costume d’apparat. Les yeux de la brune s’attardèrent fugacement sur le faciès de l’amérindien. Son œil foutait carrément les pétoches. Néanmoins, Erin s’était composée un masque impassible et elle ne comptait pas le fissurer de ci-tôt.

- Monsieur Ford, le salua-t-elle d’un petit geste du chef, une fois que Sheppard eut fait les présentations. Elle n’ajouta rien pour le moment. Cela pouvait paraître anodin, mais la civile avait omit sciemment le qualificatif militaire du jeune homme. Elle lui montrait clairement qu’il n’était pas encore un Atlante à part entière malgré son retour, et qui plus est, qu’il n’était plus un militaire de l’US Air Force.

Apparemment, Ford avait fait un rapport, qu’il avait surement prit le temps de rédiger depuis son retour, il y a trois jours. Erin était surprise qu’il ait prit le temps pour ça. Enfin après tout, il restait un militaire correctement formé par l’armée des Etats Unis d’Amérique, et on n’enlevait pas des années de conditionnement en un clin d’œil. Comme l’on dit, chassez le naturel, il revient au galop, chassez le naturiste, il revient au bungalow.

Bref.

Erin prit le temps de le lire, tout comme Sheppard, qui s’éclipsa un moment. La jeune femme aurait aimé savoir ce qu’il était parti faire. La tension était montée d’un cran dans la pièce lorsqu’il était sorti, la laissant seule avec Ford. Néanmoins, placidement, et faisant preuve d’un sang-froid exemplaire, Steele continua de lire ledit rapport, sans même jeter un coup d’œil à son vis-à-vis enchainé. Elle se contenta de se reculer dans le fond de sa chaise une fois le papier lu. Sheppard réintégrait alors la salle d’interrogatoire. Il rentra directement dans le vif du sujet, annonçant la couleur du pourquoi de cet entretien / interrogatoire. Au moins, on ne pouvait pas dire qu’il ne mettait pas les pieds dans le plat le Sheppy !

Erin se sentait inutile pour le moment, mais elle se réservait pour la suite. Elle avait des questions, des accusations aussi, peut-être infondées, mais elle comptait bien le pousser un peu pour voir. Un militaire rentra pour équiper Ford d’un détecteur de mensonge. Il allait falloir commencer par les questions d’usages. Elle voulait bien s’y coller, mais Sheppard fut arrêté dans sa phrase. Erin tourna la tête pour découvrir une Karola apparemment bien décidée à en être. Finalement, ils seraient trois pour manger du Ford.

Inlassablement, une petite phrase lui revenait en tête, réitération fréquente d’un certain Grégory House : "Les drogués mentent toujours".

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Lun 13 Juin - 19:56

Karola Frei
Si ouvrir les yeux et voir dans son champ de vision des lits d’hôpital vides et tout un tas de personnel médical courir dans tous les sens, ne l’avait pas aidée à se souvenir de ce qui lui était arrivé quelques heures plus tôt, Karola aurait pu croire à la gueule de bois du siècle. Et clairement elle aurait préféré ça à ce qu’elle était en train de subir. Un peu dans le coton à cause des médicaments que le Docteur Taylor-Laurence lui avait administré avant de dormir, elle avait l’impression d’être au ralenti et que tout autour d’elle tout allait à 100 à l’heure, c’était passablement très désagréable. Heureusement, cela avait eu l’avantage de faire taire ses multiples douleurs. Son premier jour à l’infirmerie elle le passa silencieusement, se contentant de répondre par des mouvements de têtes aux questions des infirmières. Elle se laissait faire lorsqu’on venait l’ausculter et la badigeonner de crème pour atténuer ses brûlures au visage. Le deuxième jour, ça allait déjà un peu mieux, le docteur Taylo-Laurence était très optimiste sur son état et déjà Karola planifier sa reprise et pas seulement.

En effet, après cette mission totalement foirée et foireuse qui visait au départ à aller secourir le Lieutenant Ford, on avait ramené ce dernier sur la cité. Karola avait réussi à savoir de la part d’un infirmier un peu trop curieux à son goût, que le soldat drogué à l’enzyme Wraith avait été enfermé dans une cellule, surveillé de très près par le Major Lorne. La capitaine, même si elle était dans un sale état, avait hâte de s’occuper de son cas car si elle avait morflé, ce n’était pas ça le plus grave. Le plus grave c’était que ce fou furieux avait drogué ses hommes et qu’à ce jour, ils étaient tous les 6 des épaves et puis il y avait aussi Nathalie, une civile qui n’avait rien demandé et qui avait été la plus atteinte dans cette histoire. Là aussi, l’infirmier la rassura quelque peu néanmoins, connaissant son assistante, elle se doutait que passée la convalescence physique, celle psychologique serait certainement plus délicate.

Pendant qu’elle songeait à la manière dont toute cette histoire allait se terminer et surtout ce qu’il allait advenir de Ford, on lui annonça une visite. Karola fut bien aise de voir John et Erin l’agent de CIS, s’approcher de son lit. Elle tenta de leur sourire histoire de leur montrer que tout allait bien, mais sa peau meurtrie par les morsures du Soleil, la tiraillait douloureusement. John l’informa de son intention d’interroger Ford le lendemain en présence d’Erin. Karola était un peu frustrée qu’il le fasse aussi tôt car elle aurait aimé y participer, néanmoins, dans son état, c’était assez compliqué. Puis, vu le personnage, cela promettait d’être assez éprouvant. Elle devrait se contenter d’établir les modalités de l’interrogatoire avec ses deux collègues. Après un petit moment passer à débattre, Erin et John finirent par la saluer en lui souhaitant bon rétablissement. Elle les remercia et les regarda partir en soupirant.

Cet entretien la travailla toute l’après-midi et elle en vint à la conclusion suivante : elle ne pouvait pas ne pas être de l’interrogatoire de Ford ! Sheppard l’avait dit lui-même, il aurait bien eu besoin d’elle et elle était bien d’accord. Karola craignait que son chef ne se laisse attendrir et au moins sa présence aurait pu permettre d’empêcher cela. C’est pour cela que le lendemain, jour-même de l’interrogatoire, elle profita de la présence d’Isia à ses côtés qui vérifiait ses constantes pour lui faire part d’une idée qu’elle avait eu pendant la nuit.

-J’aimerais que vous me rendiez un service Docteur.


-Si c’est dans mes compétences. Que désirez-vous, capitaine ? 



-J’ai besoin que vous m’autorisiez à sortir de l’infirmerie. Pendant quelques heures.


Karola avait naïvement espéré que cela suffirait à Isia, mais évidemment il n’en était rien. Au moins elle avait essayé.
-Hum…Pour quoi faire ?


-C'est aujourd'hui qu'à lieu l'interrogatoire de Ford, Sheppard aura besoin de moi.


-Ah, je vois.


Sur ces paroles prononcées sur un ton neutre et détaché, Isia se détourna d’elle et disparut quelques secondes avant de revenir avec une boîte cylindrique orange qu’elle tendit à la capitaine. Cette dernière constata qu’elle était pleine de gélules blanches.

- Vous avez 3H, c'est un stimulant issu de la planète de Frozen qu'on a synthétisé pour donner la pèche et qui endort les douleurs latentes. Vous avez 3H avant que cela ne fasse plus effet. Et vous rappliquez ici sans aucun retard.


La doctoresse appuya ses derniers mots, signifiant que Karola avait tout intérêt à l’écouter. Apprendre que ces médicaments provenaient de Frozen ne la rassura pas vraiment, elle avait pu en constater les effets lorsqu’elle était sur place et n’en n’avait pas gardé un bon souvenir. Néanmoins, c’était le prix à payer pour faire cet interrogatoire.

-Au-delà de cette heure, vous serez excessivement fatiguée et je ne tiens pas à venir vous porter.


Elle non plus n’y tenait pas vraiment et puis surtout ça attirerait l’attention sur elle qui n’avait pas forcément le droit de la laisser sortir comme ça.

-Merci docteur, je serais prudente, ne vous en faites pas.


-De rien. Par contre, j'aimerais bien un briefing après votre 
interrogatoire, afin de savoir comment m’y prendre avec Ford.


-Bien sûr, cela va sans dire.


Sur ces paroles, Isia termina ses vérifications, nota deux trois trucs dans le dossier de Karola puis la laissa tranquille. L’entretien aurait lieu 1h plus tard, elle n’allait pas prendre le médicament tout de suite histoire de se laisser de la marge. A la place, elle en profita pour réfléchir à la manière dont elle allait se conduire pendant cet entretien. Un peu avant l’heure, elle se saisit d’un verre d’eau déposé sur la table de chevet de son lit et ingérer une gélule. Maintenant, les choses allaient être un peu plus délicates, elle devait se lever ce qu’elle fit avec un peu de mal. Ses muscles étaient engourdis par les jours d’immobilisme, elle parvint cependant à se stabiliser puis attrapa ses affaires déposées dans un coin avant de tirer les rideaux pour se changer. Une fois prête, elle se dirigea enfin vers la sortie sous le regard un peu interrogateurs de quelques infirmières qui n’osèrent pas lui demander ce qu’elle faisait.

Elle avait 3h et pas une minute de plus de tranquillité devant elle. Aussi, elle se pressa de faire le chemin qui la séparait de l’endroit où Ford serait interrogé. Au départ, si marcher la gênait, cela ne fut bientôt plus un problème car elle sentait les effets du médicament agir. Quand elle arriva devant la pièce, elle se sentait parfaitement bien. Elle tomba sur le Major Lorne qui stationnait avec deux autres hommes devant la porte.

-Capitaine ? Mais vous ne devriez pas vous reposer à l’infirmerie ?


-Le docteur Taylor-Laurence m’a donné la permission de minuit.

-Mais.. 


-Ne vous en faites pas je vais bien, et puis je ne voulais pas rater la fête.



Lorne acquiesça et ne chercha pas plus loin. Il savait que Karola voulait faire partie de ceux qui interrogerait Ford et surtout il était content que quelqu’un se dévoue pour épauler Sheppard dans cette tâche et il le savait, il n’y avait pas mieux que Karola pour cela. Il lui adressa un sourire puis lui ouvrit la porte. Des voix se turent quand la capitaine en passe le pas, les têtes de John, Erin et Ford se tournèrent vers elle. Visiblement ils avaient déjà commencé. Le regard de la jeune femme s’arrêta sur l’accusé du jour et se retint de ne pas rire. Il avait revêtu un habille de parade. Décidemment on avait ici à faire à la plus grande comédie jamais jouée. Gardant un visage fermé, imperturbable cependant, Karola s’approcha d’eux calmement.

-Désolée pour le retard.


John tira une chaise et Karola s’y mit assise. En face d’eux, Ford avait été équipé d’un détecteur de mensonges, son supérieur avait pensé à tout et c’était tant mieux. Maintenant que tous les acteurs étaient réunis, la représentation allait enfin pouvoir commencer ! Toc ! Toc ! Toc !

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Jeu 16 Juin - 11:35

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Ford passe une interro ? Non c'est un interrogatoire, idiot ! 1466189067-2016-ford-commande-2




La porte s'ouvre, mon cœur va jouer un solo de hard rock comme on en a jamais vu ! Je me force à sourire mais les commissures s'affaissent : Ils ne sont que deux ! Je suis déçut et inquiet : C'est sûrement mauvais signe pour moi, si la copine du colonel est assez mal en point pour ne pas être présente, je comprend le regard que me lance Sheppard. La brune qui l'accompagne est plutôt jolie elle aussi ! Ils ont ouvert une agence de mannequin au SGC depuis mon départ ou quoi ?

Je supposes que c'est l'agent Steel ! Sheppard me le confirme bien vite en me la présentant. Il jettes un œil sur mon rapport de mission je vois bien qu'il est surpris, quoi ? Je suis pas devenu stupide avec mon changement d'état ! Il se lève soudain après sa lecture et sort. Je souris, je connais mon Sheppard par cœur, il va envoyer des hommes fouiller ma cellule, ils en seront pour leur frais : ils trouverons ce que je veux qu'ils trouvent, de vieilles poches qui me restait de mon emprunt lors de mon départ précipité, elles sont plus très consommables et le séjour sur la planète d'où l'on vient n'a rien arrangé.

Mais ils n'en savent rien, du moins j'ignores si un examen chimique et poussé ne découvrira pas le pot aux roses ! J'en ai caché une sous mon matelas, une dans la cuvette de la chasse d'eau, et une autre sous la tablette de ma table de nuit. Quant à ce qu'il croit que je prends c'est un produit brut inefficace, rien a voir avec ce que Vincent m'a fournit. Ils croient que comme avant j'ai besoin de doses assez fréquentes, et que je suis un fou psychopathe. Qu'ils continuent à me croire aussi prévisible, mes doses réelles sont plus discrètes et mieux dissimulées, surtout quand on ne sait pas ce qu'on doit chercher !

L'agent Steel, après un bonjour sec, me regarde rapidement, je vois bien, qu'elle fait un effort pour sembler marmoréenne, mais elle ne peut réprimer le frisson qui l'anime devant mon visage ni le dégout que lui provoque la proximité avec moi, seule quand Sheppard s'absente. Ce dernier revient, me complimente sur mon rapport et sa clarté, il me lance tout plein de belles paroles, la confiance, etc ..., ouais et les menottes c'est un bijou pour faire plaisir ! Il présente Steel comme étant un observateur impartial, impartiale, elle !? Elle est du CIS, et ces gens sont tout sauf impartiaux. Des années qu'ils rêvent d'avoir la mainmise sur le projet Stargate et le SGC. Et en plus, sans doute contaminée par les rapports mensongers des pontes du SGC et par les rumeurs malveillantes captées au détour d'un couloir de la cité, elle s'est déjà fait sa religion à mon sujet.

Tout ce qui me reste ce sont mes amis, eux me connaissent, eux peuvent comprendre ! Si tu crois ça, t'es vraiment fou, mon pauvre Aiden ! T'es enchainé je te signales ! C'est comme ça qu'on traite un ami ? Et t'as vu comment il te regarde ton grand copain Sheppard ? On dirait qu'il fait des efforts surhumains pour garder son calme, il croit que tu es coupable, que tu as fait alliance avec les wraiths, que tu es un traitre et un monstre ! Vires-les ces chainettes, ça te serait pas difficile, et après tu prends Sheppard en otage et tu l'enlèves pour l'emmener loin d'ici et lui causer entre quat'z'yeux, c'est comme ça que tu pourras avoir gain de cause ! Je te l'ai dis, fallait venir en force et causer alliance en égal !

Fermes ta gueule ! Fais ça et tu peux faire une croix sur tes anciens camarades, Ford ! Tu sais pas ce qu'ils pensent, ni ce qu'ils te veulent et si c'est le pire qui anime leurs pensées quand ils pensent à toi, alors tu dois tout faire pour les détromper, comme Vincent te l'a conseillé. Mais le colonel ne peux se retenir de remettre mon départ précipité sur le tapis, il a raison, j'ai failli, déserté et désobéi à un ordre direct ! Mais j'avais tout sauf le choix de faire autrement : Beckett préconisait rien moins que me laisser mourir ! J'ai fait ce pour quoi on m'a formé : m'adapter et survivre !

Je vais pour répondre à Sheppard quand soudain la porte s'ouvre à la volée et tous nous ouvrons la bouche comme Will.E Coyote devant un de ses pièges qui foire. Le Capitaine Frei se présente apparemment à la surprise générale, comme quoi, pour l'impartialité, on repassera, elle m'a l'air bien remontée la fiancée du Colonel ! Elle me jettes un regard mi-méprisant mi-colérique, bon cette fois c'est clair ! Je suis bien en interrogatoire pour un futur passage en cour martiale, l'accusation est remontée, dommage que je ne puisse compter sur le JAG pour ma défense ! Bon faut répondre au Colonel et d'abord, les excuses !

"Bon, tout le monde est là ! Bonjour Colonel ! Mon Capitaine ! Enchanté Agent Steel ! Je ne me lèves pas mais le cœur y est ! Je vous présente toutes mes excuses, Capitaine, je suis mortifié de voir ce que ces salopards vous ont fait subir, transmettez mes vœux de prompts rétablissements à votre amie, si elle demeure en convalescence.

Pour ce qui concerne ma nécessaire vacance de service, je vous rappelles juste, Colonel, que je venais de me réveiller après résurrection miraculeuse, et avais appris que désormais je vivrais grâce à un produit assez inconnu dont le sevrage ne pouvait, d'après le responsable médical en chef, que me conduire à la mort ! On m'a entrainé pour continuer à me battre coûte que coûte !

J'étais déboussolé, effrayé, j'ai mal agi et fui une zone de combat en vous désobéissant mon Colonel ! J'en suis conscient et acceptes de purger une peine pour cela comme stipulé au manuel militaire. Mais depuis tout ce temps, j'ai changé, appris à vivre avec l'enzyme, j'ai sauvé des gens ! J'ai toujours fais honneur à l'armée des U.S.A et au SGC !

J'espères que vous ne croyez pas que toute cette histoire est un piège de ma part ? Mon rapport explique mes actes et mes responsabilités que j'assumes car justifiés, pour ce qui a mal tourné, je ne peux que le déplorer et en être désolé pour vous tous ! Ma présence ici en est la preuve ! Je veux vraiment revenir, vraiment retrouver mes amis et la vie dans la cité, j'en ai assez de devoir fuir et me battre seul contre tous !"


Des trémolos dans la voix, des larmes aux yeux, si j'arrives pas à les convaincre c'est vraiment qu'ils veulent ma mort ! Tu vas voir, y en a un qui va rire et se foutre de ta gueule ! un autre va joue les modérateur et enfin un dernier va sûrement t'agresser direct ! J'te l'dis, Aiden ! Balances-moi cette table et débarrasses-toi des gardes ! Non Ford ! Laisses-les répondre, tu verras bien !

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Ven 17 Juin - 19:12

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Les relents de l'amertume
feat. Aiden Ford - Karola Frei - Erin Steele


Chronologie : 2 jours après la mission : le retour de Ford le prodige – 11h30
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Face à mes paroles, je sentais bien que le brave Ford était en pleins débat intérieur. Il restait silencieux, même si je perçus un brin d'ironie quand je lui présentai l'agent du CIS. Il pouvait bien penser tout ce qui voulait de cette agence, mais Erin restait la plus qualifiée pour garder une certaine neutralité, n'ayant pas été attaqué ou ami avec lui. De toute manière il serait stupide de notre part, de ne pas la faire venir, on pourrait nous le reprocher. Enfin bon, Erin est une femme compétente qui sait faire la part des choses entre les demandes sournoises du CIS et la réalité.

Pour le moment, je restais méfiant et comme je suis un homme expressif il n'avait aucune difficulté à le percevoir. Pourtant, il ne pouvait pas voir ma colère intérieure qui grondait. Car à l'infirmerie, il y avait mes hommes, Karola et Nathalie, toutes les deux un sale état. Et je dirais même que Nathalie avait eu la chance de s'en sortir. Et cela j'avais d'autant plus de mal à le digérer au fond de mes tripes. Encore une fois, je ne pouvais pas lui en vouloir qu'à lui, c'est plus aux circonstances elle-même, on ne pensait pas devoir faire face à tout ce bordel en allant le chercher. Certes, on ne doutait pas du risque potentiel de Wraiths et pour cela qu'on avait autant de soldats dans les jumpers, mais quand même … Mais une nouvelle fois, je me surpris à n'afficher qu'une voix neutre et un regard certes méfiant mais calme.

Outre l’empathie et la nostalgie que j’éprouvais pour Ford, je me devais de chasser les bons souvenirs, pour faire table rase. Me mettre en tête que c’est une autre personne. Cela allait m’aider à être le plus neutre possible. Je lui dois bien ça, il mérite d’être entendu et surtout d’être aidé.

Erin resta bien calme, je me doutais qu'elle aurait bien aimé savoir ce que j'avais fichu dehors. Elle le sera suffisamment vite. Le temps que Lorne et ses hommes rejoigne le 8ème étage et qu'ils fouillent de fond en comble la chambre, ils en avaient au moins pour 20 minutes. Je devais prendre mon mal en patience pour savoir si oui ou non, on aurait des surprises.

Alors, que Ford s'apprêtait à répondre, Karola arriva comme une fleur. Son visage état encore marqué et je l'accueillis avec sympathie. Je me retenu de lui faire une petite remarque qui aurait été une taquinerie, mais fortement déplacée dans cette circonstance.

Bon en tout cas l'entretiens ne pouvait que mieux se passer, j'avais ma Capitaine, faut dire que je m'en serais très bien sortie sans elle, mais sa présence était bénéfique. Je sens que cet interrogatoire, risque d'être autant difficile pour Ford que pour nous. Le moins aisé était de ne plus se baser sur ce que je connaissais de mon ami. Lui par contre, pouvait le faire alors que moi j'avais en face un parfait inconnu.

Ford agita les lèvres et ses partis pour l'aventure…il s'excusa pour ce qu'avaient subi Karola et Nathalie. Mes mains se croisèrent, ça commence bien, s'il voyait dans quel état était ma compagne il ferait moins le malin avec ses vœux à la noix ! Je sentie la moutarde me monté au nez, mais je canalisai cette frustration colérique. Bien sûr qu'elle était en convalescence ! Tu veux qu'elle soit où ? En train de jouer au golf ? Je soupirai un peu, regardant ma Capitaine pour voir sa réaction face à ses « excuses » qui de toute façon, ne pouvait pas être à la hauteur. De toute manière ce n'est pas ainsi, qu'il aura le pardon de la jeune femme. Dans son lot d'excuse il avait oublié les soldats … pourtant eux aussi dégustait le sevrage.

Enfin bon écoutons la suite…il choisit de revenir sur sa fuite, prenant la peine de me « rappeler », me rééditant le fait qu'il risquait de mourir. Je retenu un soupire lasse. Il était le seul à avoir compris ça. Le sevrage de force avait un risque létal mais le progressif non. Sans parler, qu'avec l'enzyme, les perceptions sont tout autre… il continua sur a nouvelle vie avec l'enzyme…j'avais l'impression d'être dans un mauvais film d'une série B, où le gentil loup-garou apprend à vivre avec sa soif parmi les humains, pleurnichards sur son intégrité avant de bouffer un gamin !

Il nous fait son numéro avec les trémolos dans la voix, il m'agace déjà, pourtant cela resta dans mon fort intérieur, car j'étais calme et je l'écoutais sans le couper. Impossible de savoir sa sincérité. Par contre, l'appareil resta stable. Soit il disait la vérité, soit il croyait réellement à celle-ci. De toute manière, avec l’enzyme, on est persuadé que les autres disent n’importe quoi et nous la vérité.
Je pris quelques secondes, pour lui répondre, je calmai l’envie de lui rentrer dedans.

• Mademoiselle Dumond est dans un état critique, elle a eu la chance de passer la première nuit. Quand à nos six soldats drogués contre leur gré, ils sont en train de passer un sale quart d’heure

Je pris une pause, le regardant dans les yeux, j'avais fait exprès de mentionner mes hommes, car là c'est quand même assez moralement discutable d'avoir fait ça. Il fallait qu’il comprenne que son « sauvetage » avait été désastreux pour nous, qu’il prenne véritablement conscience des dommages. Coupable ou non de nous avoir fait un piège, ce n’était pas qu’une simple convalescence qui attendait Nathalie ou mes hommes, mais une rude épreuve, sans parler des séquelles phycologiques. Je passai le reste de ses propos, de toute manière, nous aborderons que plus tard le coup du sevrage et de son hypothétique mort.

• Pourquoi les avoir attaqués Ford ? Selon les dire du docteur Mckay, vous avez maîtrisé le caporal McArthy, pour vous emparer des télécommandes et agresser tous les soldats présents dans les vaisseaux. Alors, qu'ils étaient là pour vous récupérer. Et avant que vous me dite « ils allaient me tuer où je ne sais quoi », j'ai composé les équipez, sachant pertinemment que si vous êtes sur une planète ce n'est pas pour cueillir des fleurs mais parce que vous y avez un intérêt … cet intérêt est nul autre que la présence de Wraiths. Vous nous avez dit être en danger, les soldats étaient là pour vous aider et protéger l'équipe au sol.

• Donc ma question revient à deux choses : pourquoi avoir assailli mes hommes alors que vous désirez revenir ici en tout bien et tout honneur et où et le 3ème jumper manquant ?

Je restais neutre, même si mes propos étaient très bien choisis pour le tester et analyser sa réponse. S’il mentait l’appareil allait piper. Je ne cillai pas, le regardant dans ses yeux… enfin d’ans l’œil encore humain. Attendant avec une patience religieuse ses réponses. Je saisis mon carnet, pour prendre des notes.



FICHE ET CODES PAR ILMARË

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Mar 21 Juin - 10:07

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Ils entraient enfin dans le vif du sujet. Ford attendit que l’allemande, le Capitaine Frei, prenne place avec eux devant lui pour se lancer dans une argumentation factuelle. Il s’excusait dans un premier temps des blessures qu’avaient subies les deux jeunes femmes de l’expédition, mettant tout sur le dos des Wraiths. Il embraya, dans un second temps, sur son attitude et sa désertion. Il est vrai que présenté sous cet angle, il semblait normal qu’il choisisse la fuite plutôt que la mort. Erin était convaincue qu’elle aurait fait pareil, cela dit, elle n’aurait certainement pas survécu aussi longtemps que Ford, là dehors, même dopée à l’enzyme. Le ton de la réponse de l’amérindien ne changea pas. Il avait des trémolos dans la voix et semblait sincère, comme l’attestait le détecteur de mensonge. Enfin, pour ce que ça voulait dire. S’il croyait avec ferveur à ses dires, cela n’excusait en rien les actions qui les accompagnaient. C’était peut être un effet de l’enzyme. A le voir, il ne souffrait pas vraiment du manque…

L’agent Steele n’avait pas envie de rire. La démonstration que venait de faire l’ancien lieutenant de l’US Air Force était presque pathétique. Elle restait donc de marbre. Pathétique peut être, mais apparemment sincère. Et puis, que pouvait-il avancer pour sa défense que des remords et des explications ? Comment délivrer un message qu’on a sur le cœur sans paraître un minimum affecté ? Il n’y avait rien d’aberrant dans les dires de Ford, bien qu’ils étaient contrebalancés par des faits. C’est un Sheppard d’un calme olympien (Erin ne sachant rien des liens qui unissaient l’assistante de Frei et le Lieutenant Colonel) qui s’élança le premier dans une série de contrarguments, choisissant de démonter point par point les excuses d’Aiden. Concernant le reste de ses propos, sur le sevrage, sa fuite et compagnie, le militaire ne prit pas la peine de s’en soucier pour le moment. Il avait raison, ce n’était pas le moment d’en venir à cet aspect là du retour de Ford sur la cité. Il fallait d’abord qu’il s’explique pour ses méthodes discutables sur sa façon d’avoir géré la crise sur cette planète lors de la mission de sauvetage.

Sans parler de la drogue administrée aux soldats…

C’est ce que Sheppard tenta d’éclaircir. Il est vrai que le comportement de Ford était tout sauf rationnel. Erin attendait avec impatience sa réponse histoire de voir à quel point il pouvait être paranoïaque. Elle osa même enfoncer le clou à la suite de Sheppard, en répondant à l’une des questions du Lieutenant Colonel à la place de l’amérindien, sans lui laisser vraiment le temps d’amorcer une réponse, et sans s’adresser directement à lui, puisqu’elle se tourna vers ses deux comparses d’interrogatoires :

- Monsieur Ford pense certainement être à même de neutraliser des wraiths et ne voulait certainement pas s’encombrer d’humains « normaux » - elle mima des guillemets avec ses doigts - qui pouvaient s’avérer être des boulets. Erin repositionna son regard sur le drogué à l’enzyme et ajouta cette fois à son adresse en le toisant : N’est-ce pas ? Puisque vous avez jugé utile de les droguer.

Elle cherchait une chose : le faire dérailler. Il semblait évident que Ford présentait un trouble du comportement lié à la substance, et outre la paranoïa, il semblait avoir une forte estime de lui-même, du moins, c’est ce que ses actes laissaient supposer aux yeux de la consultante. Cette dernière n’avait pas de notion particulière en psychologie, si ce n’est quelques cours forts lointains, mais elle était plutôt douée pour se faire une idée de la personne qu’elle avait en face d’elle.

Erin laissait le soin à Ford de mesurer la portée des propos qu’elle venait de tenir à son encontre. L’agent de la commission remettait clairement en cause l’esprit d’équipe de Ford, sous entendant par là que peu de soldats ou de civils souhaiteraient partir en mission avec lui de peur de se faire assommer ou trucider par derrière, sans parler du fait que s’il pensait être indispensable, les atlantes s’en sortaient assez bien sans lui depuis quelques temps. Et surtout sans drogue dopante avec tous les effets secondaires néfastes accompagnant et suivant la prise.

Et l’esprit d’équipe, c’était quand même le ciment d’une armée digne de ce nom et d’une expédition rondement menée.

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Sam 25 Juin - 16:39

Karola Frei
Une fois installée, Karola croisa les bras et riva son regard sur l’accusé du jour. Ce dernier, visiblement satisfait de son arrivée semble on ne peut plus prêt de commencer son procès car c’est lui qui prend la parole en premier. Cela déplu fortement à la capitaine qui, cependant, se contenta de garder un air neutre. Ford ne manquait vraiment pas de culot, en tort sur de nombreux points, aucun doute qu’il cherchait à les embobiner et à les faire boire ses belles paroles. Heureusement, elle savait que ses deux collègus assis à côté d’elle savaient faire preuve de discernement. Pour Erin elle en était sûre, elle était de la CIS après tout, quant à Sheppard la seule chose qui pouvait poser problème c’était l’amitié que lui et Ford avaient nouée auparavant. Et encore, son supérieur avait tellement l’air en rogne par rapport à ce qui avait pu se passer, qu’elle doutait que cela rentre encore dans son jugement. Bref, Ford n’avait pas vraiment tous les éléments en sa faveur et Karola était curieuse de savoir comment tout cela allait se terminer.

Comme sur la planète sur laquelle la mission s’était déroulée, l’ancien soldat se lança dans une tirade mélodramatique qui aurait fait pâlir les plus grands dramaturges grecs. Pure politesse ou manœuvre soigneusement orchestrée il commença par les saluer avant de regarder Karola afin de s’excuser pour ce qu’il s’était passé. Présentant ses vœux de rétablissements pour Nathalie avant de se tourner vers John. Il tenta de justifier sa désertion enchaînant sur le fait qu’il était tout à fait prêt à en payer le prix quel qu’il soit. Il termina son monologue en répétant qu’il n’y était pour rien et qu’il souhaitait ardemment reprendre sa place au sein de la cité. Tout son discours avait été ponctué par des effets de voix. Il souhaitait très certainement susciter l’émotion chez ses spectateurs, de même, il n’avait pas pris une seule seconde pour réfléchir à ce qu’il allait dire enchaînant ses phrases rapidement comme s’il avait appris son texte par cœur. Pire encore, ses yeux étaient trempés, à tout moment une larme menaçait de s’écouler sur sa joue.

Karola pinca les lèvres, luttant contre son envie de se lever pour lui coller une histoire de lui remettre les idées et surtout le cerveau en place. Son attitude lui paraissait déplacée et s’il croyait pouvoir l’émouvoir de cette manière il se mettait le doigt dans l’œil, ou du moins dans ce qu’il en restait. Le jeune homme se tut enfin, fixant ses trois juges et attendant leur verdict.

C’est John qui s’y colla en premier, cela ne l’étonna pas. Elle savait et sentait que le colonel était plus qu’impatient de pouvoir enfin prendre la parole et d’enfin pouvoir lui poser les questions qui le taraudaient depuis quelques jours. Insistant dans un premier lieu sur les blessures reçues par Nathalie et le dopage forcé de leurs hommes, il entra dans le vif du sujet lui exposant ses pensées.

Pendant que son chef parlait, Karola continuait de fixer Ford histoire de mieux le sonder, de capter les réactions que les paroles de John pourraient susciter chez lui. Il était un homme expressif, sa petite scène l’avait démontré, aussi plus que ses paroles, c’était son visage, ses gestes, son regard qu’il fallait analyser.
John lui posa finalement deux questions avant de se taire afin de lui laisser la parole. Karola risqua un regard vers son chef et remarqua que son visage n’exprimait absolument rien. Pourtant, assise à côté de lui, elle pouvait le sentir bouillir, impatient d’entendre les réponses. Mais il n’obtint pas satisfaction tout de suite car c’est Erin qui enchaîna.

La jeune femme, très calmement, formula une thèse qui pourrait sans doute expliquer le comportement de l’ancien soldat. S’adressant avant tout à Karola et à John, elle ne porta son attention sur lui que pour lui demander si ce qu’elle venait de supposer était juste ou non. Elle parlait surtout du fait d’avoir drogué l’équipe de Karola et cherchait clairement à le provoquer. C’était très malin de sa part quand on connaissait les effets de l’enzyme sur la personnalité des gens et quand en plus, on commençait à connaître celle de Ford.

Toujours neutre, les bras croisés, Karola resta silencieuse. Elle n’avait nullement l’intention de prendre la parole pour sa part, préférant observer. Ses yeux étaient toujours rivés sur Aiden qui semblait attendre une quelconque réaction de sa part. Elle ne lui en donna pas le plaisir puisqu’elle lui fit un signe de la tête, l’encourageant à répondre sans attendre aux questions que ses collègues venaient de lui poser.

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Sam 25 Juin - 19:01

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Ford passe une interro ? Non c'est un interrogatoire, idiot ! 1466189067-2016-ford-commande-2




Et bing ! Voilà ! Les masques tombent ! Le colonel est l'agresseur, normal tu me diras mon petit Aiden ! C'est lui ton pote ! Ton chef ! Ton modèle ! Cet homme de si grande valeur morale, de grande intégrité ! Mon grand ! Bien avant ce que tu es, tu avais des problèmes pour choisir tes amis ! L'agent Steel tu vois, elle, elle se fout de ta gueule ! Mais bon elle ne ris pas, c'est déjà ça ! La capitaine ne dis rien mais je crois pas qu'elle veuille jouer les modérateurs, je dirais plutôt qu'elle crève d'envie de te cogner dessus, va savoir pourquoi ! Si je sais ! Parce que tu es un monstre ! Alors cesses de jouer les chiens dociles et redeviens ce prédateur que craignent les wraiths !

Non ! Ford ne cède pas ! Ils ne doivent pas savoir ce que tu peux faire, ce qu'ils en savent est déjà trop ! Il est fâché, déçut, en colère peut-être ! Et tu peux bien lui accorder ce droit, tu ne t'es pas montré très loyal ! Tu lui désobéis et quand tu appelles la maison, ses hommes sont capturés par les wraiths, ouais, c'est de bonne guerre ! Si tout avait été comme prévu tu ne serais pas là ! En grand uniforme comme en court martiale !

Je me tournes vers le Colonel : "C'est votre point de vue ! Celui d'un homme qui est admiré, respecté par ses hommes et ses pairs ! Moi je suis un fugitif, irresponsable car mentalement dérangé, au mieux ! Ou déserteur sous le feu ennemi, au pire ! Je vois débarquer quatre personnes dont deux femmes et un homme que je ne connais pas, et Rodney, ça me semble tellement un piège que je n'ose croire qu'on me recevra en ami ! Vous dites être celui qui a choisi ces hommes et femmes, comment pouvais-je le savoir ou même le supposer ?

Vous me croyez fou, paranoïaque ? Et vous faites des cachoteries en envoyant deux jumpers occultés remplis de groupes d'assaut surarmés, comme l'aurait exigé le SGC, pour capture ou exécution ? Vous croyez quoi ? Que j'allais venir comme une fleur les mains en l'air et me faire tirer comme un lapin ou capturer pour une localisation secrète du CIS, pour y finir mes jours ? Bon sang John ! Est-ce que cette année a vos côtés vous fait croire que je serais aussi inconséquent ? On en a pourtant connu des situations d'apparence pacifiques qui tournent au drame, des trahisons d'alliés prétendus sûrs !

Alors comme stipulé dans mon rapport, j'ai observé, écouté et suivit les deux femmes, tenté de faire en sorte que les wraiths les laissent tranquilles. Un peu de logique Mon Colonel ! Qu'elle autre situation idéale pour pouvoir plaider ma cause, que celle qui me ferait rencontrer le chef de groupe isolé des autres ? J'avais prévu de parler au Capitaine, de faire un rapport de situation mais les wraiths m'ont pris de vitesse."


Je baisses la tête pose mes mains sur mon visage, personne de ces trois-là ne te croira mon pauvre Aiden ! Les jeux sont faits ! Pour eux tu es coupable de tout ! Tout ce cirque n'est que mascarade pour dire que tu as eu un procès équitable ! Sauf que j'ai bien l'impression que l'avocat du JAG s'est perdu ! Et ce polygraphe, franchement, à quoi ça rime ? Sinon pour te mettre la pression ? On t'as même pas posé les questions de bases pour avoir un élément de comparaison, tu leur mentirais qu'ils ne le sauraient pas ! Et un simple coup d'émotion pourrait être pris pour un mensonge caché quand bien même serais-tu sincère !

Je relevais la tête vers l'agent Steel : "Impartiale, hein ? Me traiter comme quantité négligeable et m'ignorer ou tenter de mettre en doute mon esprit d'équipe ! C'est une faute professionnelle ! Sheppard ou la Capitaine Frei seraient en droit de remettre en cause mes états de services mais pas vous ! J'ai lu les rapports, vous êtes pas très solidaires vous autres les espions ! Toujours à fureter de ci - delà ! A chercher quelle merveille extra-terrestre vous allez pouvoir escamoter ! Et surtout trouver un moyen de prendre le contrôle du SGC !

Pour répondre a votre question, non je n'ai pas pensé à me débarrasser de gens "normaux" comme vous dites !"
je fais le même geste des doigts que l'agent en prononçant le mot normaux. "Pour ce qui est de l'esprit d'équipe, le colonel peut témoigner que c'est cet esprit d'équipe qui m'a valut de devenir ce que je suis ! c'est une erreur d'appréciation que vous faites tous, mais je ne vous en veux pas, McKay exagère toujours ! Vous a-t-il parlé de cette patrouille que j'ai éliminé en lui demandant de rentrer au bercail et d'appeler des renforts ? Non, hein ? Voulez-vous voir le trou fait par un fusil wraith sur mon abdomen ? Je cicatrise vite mais c'est encore assez frais pour être impressionnant !

Oui j'ai assommé McArty puis les six autres soldats et le docteur, mais c'est plus par mesure de prudence que pour autre chose, j'étais pris par le temps, jamais ils ne m'auraient suivit si j'étais venu directement vers eux, j'aurais dû perdre de longues minutes à tenter de convaincre des inconnus que le monstres décrit par les rapports erronés du SGC, était là pour rendre service ! Puis j'ai pensé, à tort peut-être, que les laisser sans défense était mal, alors j'ai pris une dose et donné un sixième de celle-ci aux six soldats des jumpers. Je savais que cela aiderait à leur réveil et leur donnerait une chance face aux patrouilles, sans autre effets qu'une grosse fatigue le lendemain et un peu de mollesse pendant une semaine, je suis pas fou !

Si j'avais les idées que vous me prêter, vous auriez ramassé des cadavres pas des types un peu trop excités ! C'est si dur d'admettre que je suis toujours moralement et intellectuellement le même qu'avant ? On me condamne un peu vite il me semble ! De deux choses l'une, soit je suis un fou psychopathe et mes actes ne peuvent m'être totalement reprochés, soit je suis victimes d'effets secondaires qui doivent pouvoir se traiter, comme pour les schizophrènes, ou les Jaffas et leur traitement spécifique, et pourquoi pas la Tok'Ra ? Il doivent avoir un vieil hôte bientôt en fin de vie et un volontaire pourrait leur plaire !

Je suis bien comme je suis, un ami récent m'a fait comprendre que mon comportement laisse à désirer, aussi je veux bien qu'on m'aide à réguler mon humeur, mais je ne veux pas redevenir le chétif Ford d'avant ! Bon sang ! Je suis Cap' America ! Ou lieutenant Atlantis ! Pourquoi renoncerais-je à ça ? Mais vous ne comprenez rien, je vous ai vu le soir rôder près de ma cellule ! On ne me la fait pas Agent Steel !"


Je fais un geste de la main, comme si je repoussais un truc invisible, le signe international qui dit "T'as gueule ! Je te causes plus !", puis je me tournes vers la Capitaine, avec elle je sens bien que la température est redescendue de beaucoup ! Pour remonter dans son estime, je vais devoir faire plus d'efforts que lorsqu'on ma repêché après mon accident !

"Capitaine, je ..." je secoues la tête les yeux fermés après m'être interrompu, puis je reprends : " Je réalises combien c'est ridicule tout ça ! Moi, vous, ici ! Ce débriefing, moi en grand uniforme ! Ce gâchis de temps et de ressources ! Vos hommes a l'infirmerie, par ma faute ! Je ne le nie pas ! Vous en avez sûrement rien à faire, mais je ne peut que vous présenter mes excuses ! Mon repentir sincère et mon réel désir de me racheter à vos yeux, ceux de John et de toute la cité ! Je ne vous ferais pas l'affront de me poser en victime ou vous demander de vous mettre à ma place, ce serait déplacé, je m'en rends compte ! non tout ça je ne le ferais pas ! Je vous demanderais d'être le soldat et l'officier d'exception que vous êtes, et de prendre en considérations les faits du point de vue du soldat en territoire ennemi , laissé seul a lui-même et contraint à tout faire pour survivre !

Que ferais un soldat américain blessé en plein territoire d'Al-Qaida, qui serait en plus accusé de désertion sous le feu ennemi ? Rien que ça ! Ce n'est pas vraiment ce que je vie, pas ce que je penses mais ça doit parler au soldat que vous êtes !"
Je me tournes vers Sheppard "Et pour le jumper, je l'ai envoyé dans l'espace, c'est un peu flou, je crois avoir programmé un trajet mais c'était avant de tomber dans les vapes alors je crois bien qu'il est perdu. J'ai laissé un message pour des amis, s'ils le trouvent ils me recontacteront, c'est tout ce que je peux dire !"

Je pousses un long soupire, m'étire en levant les bras, les gardes font mine de lever leurs armes, je les regarde en souriant et secouant mes chaines, ils se calment et redirigent leur P90 vers le sol, ils savent que les paralysant ça marchent pas trop sur moi, les flingues non plus, enfin au coup par coup, 500 cartouches en une minute, on peut penser que là je serais calmé ! Bon j'ai lancé mes lignes, voyons ce que je vais pêcher !

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Dim 26 Juin - 18:39

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Les relents de l'amertume
feat. Aiden Ford - Karola Frei - Erin Steele


Chronologie : 2 jours après la mission : le retour de Ford le prodige – 11h30
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Mon dialogue finit, Erin enchaîna avec un naturel fluide, comme si nous avions répété cette scène juste avant. Elle ne s'intéressait nullement à Ford, mais à Karola et moi, comme pour nous questionner sur le cas d'une tierce personne non présente dans l'arène. Je tournai la tête vers elle, l'écoutant un fin sourire sur les lèvres, pour marquer le fait que nous étions en discutions. Elle releva son intérêt vers Ford. Je savais qu'elle cherchait à le tester à le voir dérailler et surtout à le confondre dans sa paranoïa… la suite nous montra qu'elle avait parfaitement raison.

Karola, me jeta un regard que je lui redis, elle me connaissait suffisamment bien, pour sentir le feu qui me brûlait. Que cette situation était désagréable et surtout risquée. Malgré mon calme apparent elle était bien la seule à pouvoir sentir cela, ce qui était quand même étonnamment surprenant… voir flippant.
J'admirais son masque de glace, j'avais l'impression qu'elle désira qu'une chose : en coller une à Ford une bonne fois pour toute. Et ainsi, le faire taire dans ses jérémiades.

Comme la capitaine ne semblait que peu désireuse de lui parler, Aiden répliqua. Il semblait nerveux, logique dans un sens. En tout cas, j'avais hâte qu'il réponde à mes questions … une nouvelle fois il s'embarqua dans un long discours... je retenu de soupirer ne voulant pas entendre des justifications ou encore de belles histoires …

Il commença par me brosser dans le sens du poil, avait-il oublié que ma trop grande modestie, m’empêchai d’apprécier et de me gargariser des compliments mielleux ?... Il me mettait sur un pied d’escale tellement haut que je me demandais s’il parlait bel et bien de moi… puis il se rabaissant par la suite. Non mais vraiment … si ce n’est pas du fouage de gueula ça ! Rien que là, j’avais envie de couper cours à cette mascarade. Cependant, je me forçai à l’écouter. Déjà ça, ça ne me déplut, j’avais envie de lui dire de passer à l’étape suivante, mais cela allait démonter son petit argumentaire.

Ainsi, comme il ne connaissait pas les hommes et femmes envoyés pour le chercher, il en a conclu qu'automatiquement c'est un piège ? Eh bah … vive la confiance ! Genre on avait que ça à faire de lui en tendre un ? Faut dire que si on désirait sa mort, on l'aurait bien sagement laissé là-bas. Et non, on aurait foutu des civils…. John clame toi, tu lui diras en face ça. Attend qu'il finisse son discours au moins. Il s'emportait, je restai stoïque, pourtant je rongeais mon frein pour ne pas lui couper la parole.

Quand il eut fini sa plaidoirie, tout aussi pathétique que la première, je m'apprêtais à parler pour répondre… mais Aiden était lancé et comptait bien nous servir son entrée, plat et dessert à chacun ! Son regard se figea sur Erin, qui se prit pleins la gueule. Il généralisa, la mettant dans le panier que peu valorisant des fouineurs et autres espions sans scrupules… je restai interdit à ses propos … il ce fou de la gueule de qui ?

Oh oui une grosse fatigue … tu parles ça fait 3 jours qu'ils dégustent comme ce n'est pas permis ! Il nous évoqua un ami, qui c'est cet ami ? Un copain bienveillant qui lui dit de revenir ici ? Mon regard alla sur le détecteur de mensonge, il croyait à ces paroles. L'appareil ne servait à rien face à un paranoïaque. Je le sais bien, c'est juste pour lui mettre la pression. C'est psychologique, quand on sait qu'on ne peut pas mentir on dit naturellement sa vérité.

Il nous évoqua le fait qu'il n'abandonnera jamais l'enzyme, c'est un sur homme et revenir en simple mortel ne lui palissait guère. Oui, là je veux bien le comprendre, ça doit être crissant d'être invincible. Mais bon, il en devenait dangereux et instable, alors ça serait bien qu'il nous comprenne nous aussi. Hors, cela n'était pas chose aisée, car il était trop enlisé dans son délire !

J'en avais assez entendu. Je commençai à m'agiter sur ma chaise, voulant taper du poing pour faire taire cette pathétique scène « de moi je suis gentil et vous vilains ! ». Hors, les mains glacées de la capitaine, toucha mon bras. Je la regardai incrédule, elle semblait vouloir le laisser s'enfoncer dans les méandres de sa bêtise. Nos regards se croisèrent et dans un débat silencieux, on s'interrogeait. Une petite pression de sa part en signe de « calme toi John, laisse-le s'enfoncer, on va le cueillir après », finit de clore notre échange.

Je soupirai, laissant la stratégie de Karola prendre le dessus. Aiden finit avec le cas d'Erin, qui ne semblait pas emballée d'avoir été accusé de la sorte. Normal. Alors que je pensais qu'il avait fini, il continua … oui c'est le tout de Karola. Eh bien, c'est le festival ! On a eu une promotion ? Pour une question posée vous avez 2 autres en rabs ?

Ah oui, c'est la première phrase censée ça … ridicule tout ça. Oui tout l'ai, comme ce discours, ce besoin de s'acharner et de s'imaginer des choses. Mais qu'est-ce qu'il est bavard ! L'enzyme le spide et le rend complètement pipelette ! Et c'est reparti pour le brossage « officier d'exception », il ne l'a pas vraiment connue donc comment… je levai les yeux au ciel, soupirant longuement. Ma main tapota celle de Karola, dans le même but qu'elle, lui dire de se calmer et d'attendre avant de lui balancer une chaise dans sa figure. Officier d'exception alalala mon dieu Aiden, tu ne te rends pas compte que tu en faces de toi un bloc de glace qui en a rien à faire de tes excuses ni de tes petites gâteries ?

Je soupirai tellement forts, que je mis ma tête dans ma main, paume contre mon front, essayant de trouver un argumentaire qui ne le lancerait pas dans des phrases aussi longues et chiantes ! C'est trop demandé de répondre convenablement à mes questions ?

Moi qui croyais enfin, cette tragédie grecque finie, il m'interpella, immédiatement je levai un peu ma tête vers lui. Oh, mais il répond ENFIN à ma question ! Alléluia ! je me redressai, pensant naïvement entendre quelque chose de réellement intéressant. J'en fus déçue et cela m'agaça d'autant plus. Le détecteur fit une pique monumentale quand il me dit qu'il ne savait pas où il était. Là, j'en avais marre, mais marre … je regardai Erin puis Karola … je vais me casser et puis voilà…

Je soupirai, là il abuse de ma patience et je n'ai pas que ça à faire que de répondre à ce ramassis de jérémiades ! J’avais bien envie de me lever et de partir, voyant que tout cela n’en valait pas la peine.

• Si vous aviez été en pleine possessions de vos moyens, Ford, vous seriez venus sans faire d'histoire en voyant McKay et une civile en rouge ! On n'envoie pas vraiment nos civiles au casse-pipe. Et à votre avis elle était là pourquoi ? Pourquoi on aurait envoyé une rouge, si on n’avait pas de bonnes attentions ? Si on voulait vous tuer Ford, on vous aurait laisser sur cette planète, attendant 48H pour voir si vous êtes encore là ! Et si c'est le cas, un corps de marine pour faire le nettoyage et c'est réglé ! Oui il y avait des jumpers en invisibles, car bon on se doutai qu'il y avait des Wraiths et à se demander COMMENT vous avez pu les voir nos jumpers ! Mais cela n'a aucune importance, d'avoir mis des vaisseaux ou non. Le problème est là Ford, vous nous demander de vous faire confiance, alors que vous-même vous n'aviez pas été foutue de le faire !

Je fis une courte de pause, le regardant fixement, l’une de mes mains, passa dans mes cheveux rebelles, avant de continuer sur un ton tout aussi calme. Le calme avant la tempête.

• Alors, oui Ford, je vous pense malade ! Car le Ford qui était mon ami, n'aurait jamais risqué la vie des soldats du SGC de la sorte et encore moins ne se serait caché après avoir demandé de l'aide ! Alors, arrêtez de vous imaginer des choses Ford ! Qu'importe ce que vous avez prévus, cela a échoué et de la pire des façons ! Maintenant vous êtes ici, et on est prêt à vous réintégrer, car on n'abandonne jamais les nôtres ! On les aides et vous avez besoin de cette aide ! Que vous en avez conscience ou non ! On a aucun intérêt à vous tuer ou bien faire des expériences sur vous.

Je le regardai droit dans les yeux. Je manquais de rajouter, qu'on avait tous bien vécus avant qu'il revienne et que son retour, demandai du temps des moyens non négligeable et rien que ça, prouve notre bonne foi. Ma voix était étrangement calme, voir glaciale. Au moins je suis assorti à Karola. Quel beau couple dirigeant vous ne trouvez pas ? Pourtant, j'avais bien envie de lui gueuler dessus, de lui en coller une. Mais non. Je restais impassible, malgré qu'un volcan explosât sous ma peau.

• Grand bien vous fasse de vous prendre pour un héros Marvel Ford. Mais comme tout super pouvoir il y a des conséquences non négligeables ! Votre esprit est dénaturé par l’enzyme ! S’il n’y avait pas cette conséquence on vous laisserait sûrement vos doses !

Je me levai, d’un geste lent, croissants les bras, le visage dur toujours pointé sur lui.

• Quand à vos propos sur l’agent Steele, ils montrent bien, que vous ne touchez plus la réalité que vous partez dans votre paranoïa Ford. En plus de lui manquer de respect !
Je m’appuyai sur la table.

• Alors, on va faire quelques choses de très simple Ford. Vous allez répondre clairement à nos questions, sans vous embarquer dans de longs discours ! Si vous réussissez cela montrera que vous avez un peu de control de vous-même et que l’enzyme n’est pas si néfaste.

Je raclai ma gorge, je savais pertinemment, que demander d’être clair à quelqu’un sous enzyme était tout bonnement pas possible.

• Alors, où est vraiment le jumper ? Pourquoi l’avoir volé et surtout qui sont vos « amis » ?

Au moment, où je me rassis sur ma chaise métallique, Lorne fit bipper mon oreillette.

// Oui Major ? //
// On a trouvé des poches d’enzyme dans ses quartiers, avec d’autres objets non identifiés //
// Faite analyser par Beckette ou Taylor-Laurence //
// C’est en cours, selon les docs, les poches sont trop anciennes pour être des doses réelles pour Ford. Sans parler qu’elles sont brut //
// Merci, tenez-moi au courant du reste //

Je relevai le visage vers Ford. M’adossant au siège de ma chaise.

• C’est une bonne idée de nous mettre des leurres … Je crains qu’on doive attendre que vous soyez clean pour avoir une véritable discutions avec vous.

Oui l’ultime provocation, je n’étais pas loin de me lever et de me casser
définitivement. Bien entendu, je jouais avec les émotions, mais il faut bien tout tester pour porter un jugement. On me prend souvent, pour le gentil garçon, un peu benêt et naïf. Mais, là n’était pas vraiment la vérité.

FICHE ET CODES PAR ILMARË

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Lun 27 Juin - 19:22

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Loquace. Ford était loquace. Il entreprit de répondre à Sheppard en tentant de démonter, phrase après phrase, l’argumentaire du colonel qui avait résumé tout cela à une question en deux parties. Le lieutenant déserteur aurait très bien pu se contenter de répondre à cette question plutôt que de remettre tout à plat encore une fois. Ce comportement ne jouait pas en sa faveur… Et Erin n’était pas au bout de ses surprises puisque le monologue suivant était destiné à sa petite personne. Pire qu’Otis le mec. Alors oui, elle avait cherché à le déstabiliser, à le faire craquer, dérailler, qu’importe, et l’on pouvait dire qu’elle y était plus ou moins parvenue au regard de la réponse qu’il servit à la consultante. Cette dernière ne broncha pas pendant le monologue de coco bel œil, laissant les piques et autres avanies s’écraser sur elle comme sur un mur sans faille. Intérieurement, c’était un peu le bordel. D’une part, parce qu’il enchainait les mots les uns après les autres, étirant le monologue en longueur, ce qui ne permettait pas à Erin de suivre convenablement son discours, et donc de prendre les arguments mis en exergue par Ford pour lui répondre ensuite. D’autre part, il ciblait sa crédibilité, ses compétences, son agence, l’accusant de corporatisme, de voyeurisme, voir de manipulation.

Le cœur de la consultante s’emballa quelque peu. Elle sentait qu’elle montait en pression et l’apothéose arriva avec son dernier geste de la main.

- Oui c’est ça, on ne vous la fait pas, conclut-elle dans un soupir, les yeux au ciel, tout en reprenant sa formule, de manière ironique. Capitaine America, serieusement, pensa-t-elle avec un sourire en coin.

Si la brune ne savait pas faire preuve d’un sang froid exemplaire, il aurait été certain qu’elle se serait barrée pour le laisser se débrouiller avec les deux militaires. Signe qu’il n’était pas bien dans sa tête, il se tourna derechef vers l’allemande pour l’alpaguer directement, changeant de registre et de ton. Erin restait interdite, le laissant poursuivre. Une chose était certaine, elle ne le laisserait pas s’en tirer à si bon compte. De plus, cet homme venait de détruire toute forme d’avenir entre eux, si jamais la décision était prise de lui permettre de rester sur la cité. Erin ne l’écoutait qu’à moitié, trop bougonne pour accorder le moindre crédit à ce qu’il racontait au capitaine Frei. Il conclut son petit show dithyrambique en ajoutant simplement qu’il avait pommé le jumper et qu’il avait prévenu des amis.

Erin faillit éclater de rire, surtout quand le détecteur s’emballa, mais elle ne voulait pas tomber dans la puérilité, ainsi que dans son jeu. Sheppard prit le relais une nouvelle fois. Il semblait calme mais la consultante se doutait bien qu’il devait bouillir intérieurement. Elle capta le geste de Karola du coin de l’œil, signe qu’elle ne se trompait pas. Les deux militaires semblaient faire un duo de choc, synchronisés sur la même longueur d’onde, en emphase. C’était sympa d’assister à ça en spectateur, et cela détourna Erin de Ford un instant, qu’elle fixait obstinément depuis ses monologues. Néanmoins, elle se concentra de nouveau, suivant les propos de Sheppard, en réponse à l’homme en habit d’apparat. La brune opina du chef en faisant un petit bruit d’assentiment quand le Lieutenant Colonel aborda les propos à son encontre et le manque de respect manifeste dont elle avait fait l’objet.

Est-ce que si elle ne disait rien, elle signifierait à Ford qu’il l’avait mouché et qu’elle restait dans les cordes ? Il sentirait peut être qu’elle validait ses propos. Ou bien est-ce qu’elle devait garder le silence pour permettre que la réponse pour le colonel soit claire, concise et précise ? Malgré son ressentiment, elle préféra laisser couler, et ne pas en rajouter. Elle finirait bien par s’expliquer avec lui à un moment ou à un autre.

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
Bannière perso (image 901x180px) : Ford passe une interro ? Non c'est un interrogatoire, idiot ! 1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Mar 5 Juil - 21:57

Karola Frei
Comme il fallait s’y attendre Ford ne se fit pas prier pour répondre aux questions de John et d’Érin, enfin si on pouvait appeler ça répondre. Face à ses trois juges, il décide de leur répondre un par un. Il commence par se tourner vers John et se lance dans une nouvelle tirade ponctuée de questions rhétoriques et de tentatives de se dédouaner de ce qui s’est passé sur la planète. Autant dire que ce n’est pas encore maintenant que le colonel aura une réponse claire, nette et précise à ses interrogations. Pendant le discours, Karola sentait bien qu’à côté d’elle son chef faisait les plus grands des efforts pour se contenir et ne pas lui sauter à la gorge. Craignant qu’il ne cède à ses pulsions, Karola posa très calmement une main sur son bras, l’incitant silencieusement à garder son calme. Si elle se permettait ce geste si familier qui n’était pourtant pas son genre c’est parce qu’elle connaissait son supérieur et savait que si personne n’intervenait il finirait par frapper Ford. Ce qui en soit n’était pas dérangeant mais lui porterait en revanche préjudice, décrédibilisant cet entretien qu’ils menaient. Et puis, Ford semblait toujours sous l’emprise de l’enzyme, aussi il n’y avait aucun doute que s’il se faisait frapper, l’américain réagirait au quart de tour.

Puis après en avoir fini avec John, il baissa la tête. Karola qui l’observait attentivement crut pendant un instant qu’il allait se mettre à pleurer et si ça avait été le cas, elle ne serait pas restée assise. Elle se serait levée pour aller le secouer et demander à ce que l’entretien soit arrêté. Heureusement pour lui, Ford releva la tête et dirigea son regard vers sa prochaine cible, Erin. La capitaine observa de nouveau attentivement le visage de l’accusé et elle vit passer dans ses yeux une curieuse lueur qui jurait tout à fait avec celle qu’il arborait lorsqu’il s’adressait à Sheppard. Et pour cause, les propos de l’agent Steele avaient fait mouche. Ford n’y allait pas avec le dos de la cuillère avec la consultante et elle admira la retenue d’Erin qui ne pipa mot pendant le long, très long monologue de l’afro américain. C’est une fois qu’il eut terminé qu’elle réagit, pas de manière explosive cependant. Elle se contenta de soupirer et de répondre avec aigreur. Ford venait clairement de marquer un très mauvais point.

Et alors qu’elle n’avait rien demandé, Aiden se tourna vers elle, se radoucissant quelque peu. Cela accentua la mauvaise impression de Karola, celle d’avoir deux personnes bien différentes devant elle. La paranoïa et la schizophrénie de l’ancien soldat venaient de se révéler au grand jour. Ignorant Sheppard et Erin qui fulminaient, il reprit la parole avant de s’arrêter après quelques mots. Karola plissa les yeux, essayant de deviner ses intentions et surtout de voir s’il était sincère ou non. Etant donné que la militaire ne lui avait pas adressé la parole elle ne s’était pas attendu à une tirade de sa part. Pourtant, c’était logique quand on y pensait. Peut-être interprétait-il son silence pour une absence d’opinion sur la situation et que face aux accusations d’Erin et de John il avait vu en Karola un moyen de se sauver.

Insistant sur le ridicule de la situation, il lui présenta ses excuses en appuyant le fait qu’il souhaitait faire amende honorable auprès d’elle. Karola resta de marbre, même quand il invoqua ses qualités de soldat et d’officier. Il pensait très certainement que la flatterie marcherait sur elle, mais rien n’était plus faux. D’une part, elle savait tout à fait qu’elle était un officier d’exception et d’autre part, ses paroles étaient tout à fait hors de propos. Et enfin, après de longues, très longues minutes passées à son soliloque, il répondit aux questions du colonel.

Karola n’avait même pas besoin de le regarder pour savoir que depuis tout à l’heure il n’attendait qu’une seule chose, que Ford se taise pour répliquer à tout ce qu’il venait de leur déballer. Là aussi, elle salua la grande maîtrise de son supérieur qui cependant, c’était transformé en bombe à retardement. Aussitôt qu’Aiden ferma la bouche, il s’adossa à sa chaise et eut le culot de s’étirer devant eux et c’est là que le militaire enchaîna. Il se leva et, prenant sur lui, Karola le savait, il tenta de faire entendre raison à Ford.

Et puisque la jeune femme n’avait pas encore prononcé un mot, elle jugea que c’était le bon moment pour ce faire. Elle attendit que son chef se soit remis assis pour prendre la parole, avec une voix calme et dénuée du moindre sentiment.
- Vous avez raison, je me fiche de vos excuses tout comme je me moque d’être blessée au combat. J’ai signé pour ça. Vous dites être resté le même moralement et intellectuellement, permettez-moi d’en douter. Tout le déroulé de cette « mission de sauvetage » prouve le contraire. Vous avez omis délibérément de nous informer de la présence de Wraiths sur cette planète, une personne irréprochable aurait sagement attendu les renforts ou serait venue directement à notre rencontre au lieu de se terrer quelque part pour épier nos faits et gestes. Vous êtes imprévisible Ford, on connaît les effets de l’enzyme sur le psychisme humain. Vous êtes peut-être de bonne foi aujourd’hui mais qu'en sera-t-il demain ? Je ne prendrais pas le risque de vous réintégrer sur cette cité si c’est pour craindre que vous vous en preniez à nos hommes parce que l’un d’eux aura oublié de de vous saluer. Je suis d’autant plus persuadée que vous ne nous dites pas tout, vous êtes bien trop loquace et lucide pour être honnête. Je n’attends pas d’excuses, mais des réponses. Arrêtez de digresser et répondez aux questions que l’on vous pose. Pour le blabla votre rapport nous suffit amplement. Si vous n’en n’êtes pas capable, cet entretien s’arrêtera là et sera reporté autant de fois que nécessaire, jusqu’à ce que vous soyez capable de répondre à nos attentes.


Son oreillette bipa alors, indiquant que quelqu’un cherchait à les joindre. Après activation, la voix du Major Lorne se fit entendre. Il annonça que des poches d’enzymes avaient été trouvées dans les quartiers de Ford, John demanda au soldat de les mener au laboratoire pour analyse. Karola se tourna alors vers ses camarades afin de laisser le 3ème round commencer.

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Mar 19 Juil - 11:47

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Ford passe une interro ? Non c'est un interrogatoire, idiot ! 1466189067-2016-ford-commande-2


Bon sang Ford ! Arrêtes de jouer au chat et à la souris avec eux ! Comment veux-tu qu'il te fasse confiance si tu joues comme ça ? Oui, vas-y Aiden ! Tends ton cou sous la lame ! Fais-toi castrer, tu verras comme il aimeront leur bon toutou ! Ils voulaient un Aiden fou, irationnel, tu leur a donné ce qu'ils voulaient alors c'est quoi leur problème ? Leur problème, Ford ? Tu rentres après des années de vadrouille, tu les appelle et c'est la fête des wraiths ! Tu m'étonnes qu'ils soient sur les dents ! T'es un soldat, non ? Un membre du SGC ? Donc tu sais ce qu'il en est ! Tu te rappelles ce que t'as fait pour en arriver à aujourd'hui ?


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Galaxie de Pégase, quelques temps après la fuite de la cité (année 2012-2013)


Je me suis équipé, treillis gris-bleu motif camo, cagoule commando posée en bonnet sur le crâne, sac plein à craquer, réserves d'enzymes à diposition, je fais une dernière vérif et je quittes le jumper. Je verrouilles le haillon arrière et me diriges vers le DHD. Je composes une adresse, un peu au pif, le vortex s'ouvre, je m'approches de l'horizon des évènements comme dirait Rodney, contemple le jumper une dernière fois, c'est le grand saut cette-fois ! Pas de retour possible, ou pas tout de suite ! So long ! Major ! A la revoyure ! Et je sautes !

Me voilà je ne sais où dans une salle souterraine, bon pas l'temps d'explorer : ici c'est juste une adresse de distraction, je composes une nouvelle adresse et me casses ailleurs, je souhaites bonne chance à McKay pour remonter ma piste ! J'arrives dans une plaine boisée, il fait nuit, cool ! Je vais pas utiliser mes lunettes de vision nocturne quand même ! Ben non en fait, je vois plutôt bien pour une nuit sans lune ! je sens que je vais adorer être comme je suis.

Après quelques minutes de recherches, je débouche sur un chemin de terre, fréquenté on dirait, je fait un tour sur moi-même et distingue les faibles lumières d'un village ou d'un gros bourg à 1km environ, et sur ces entrefaites, mon estomac se rappelle à moi. Bon ben j'espères qu'ils ont des McDo dans l'coin et surtout qu'ils acceptent le troc. Au pas de course, j'arrives dans ce village pour l'heure de la soupe. Les rues sont désertes, il fait sombre, pas le moindre éclairage de rue : normal, doit pas faire bon vivre dans une ville lumineuse la nuit avec les "moissons" wraith.

Voià qui n'arranges pas mes affaires, j'ai faim, moi ! J'entends des rires et des discussions enjouées, je vais voir dans la direction : Alléluia ! Une auberge ! Voilà qui est bon signe. Je pousses la porte et rentre dans un bloc de silence : Les conversations ont cessés, les rires se sont taris, visiblement ils reçoivent peu de visites. Je fais un bonjour de la tête et progresses vers le comptoir, où un type, Kanayo, me dit-il, attends les clients devants une étagère à alcools. Je lui demande si on peut manger, je sors le pistolet assommant que j'ai piqué à un wraith en manière de troc.

Et là y a un type, une montagne ! Qui s'approche et lance trois pièces sur le comptoir, avant de barboter l'arme et de me faire signe de le rejoindre à sa table. J'obtempères, un peu méfiant quand même ! On m'apporte un plat de viandes et de légumes, du poulet frit et des patates ! Mon estomacs ne se sent plus de joie et moi je me mets à bouffer comme un perdu. L'encapuchonné face à moi se met à rire doucement. Je fais une pause et lui demande : "Et pourquoi autant de gentillesse ? Moi c'est Lieutenant Ford ! Aiden ! Et vous ? Excusez-moi si mon aspect vous effraie, je suis juste différent mais pas méchant !" - Là le type se retient à peine de me rire à la tronche, il commence à me courir lui !

Il s'approches de moi par-dessus la table et retire un de ces gants, il a une patte griffue et poilue, il soulèves sa capuche et c'est moi qui ai un mouvement de recul : Il a une tête de lion ! Putain ! Il se remet sur sa chaise, capuche et gants en place et me lances : "Et moi ça va ? Je vous parait fréquentable ? Lieutenant ? Vous êtes un soldat ! Pas Genii ! Pas wraith ! Mais vous sentez différemment d'un humain. C'est ça qui m'intrigue, pas votre jouet !", et de me balancer le pistolet assommant, je me retrouves avec le Héros de cette vieille série dont raffolait grand-mère ! J'arrives pas à le croire !

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Galaxie de Pegase quelque part dans un champ (2013-2014)

Un an ! Déjà une année de passée avec ce type, je l'appelles Vincent car son nom est imprononçable pour des humains : sauf si on sait rugir ! Il m'a d'abord offert le gîte pour la nuit et depuis je suis là à l'écouter me sortir des conseils fumeux. Moi je lui demande juste de faire ce qu'il à promis : créer un meilleur injectat d'enzymes ! Et il prend son temps ! Du coup je m'entraines, je cours autour d'un périmètre de 4 km ! J'ai fabriqué des mannequins de frappes, des sacs de frappes ! Même des poids avec des cailloux ou des bûches d'arbres.

Et parfois je pars en chasse pour ramener de l'enzyme ! Putain ce que je m'emmerdes !


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Galaxie de Pegase, quelque part en 2015

Trois ans ! Trois ans que Vincent et moi on bosse sur l'enzyme et que ça marche ! Il à trouver comment synthétiser les principes actifs, à partir de son propre plasma sanguin. J'ai crisé quand il m'a apprit ça. Un lion humanoïde de plus de deux mètres dopé à l'enzyme, ça peut faire du vilain. Mais parait-il que ça lui fait à peine autant d'effet qu'une tasse de thé fort. En tout cas son produit est bon, fort et bien concentré.

On a aussi travaillé sur l'intervalle entre deux prises : Il a fallut des tests horribles pour moi ! Mais bon on y est arrivé, Vincent dit que c'est grâce à l'imprégnation de mon organisme, que je peux tenir plus longtemps que prévu sans enzymes mais pas des jours non plus ! Non, juste assez pour pouvoir atteindre une source proche ! Bref on en est à un mois entre deux prises, avec des résultats prometteurs, comme mes doses sont concentrées la dilution est beaucoup plus lente, même en fin de période je restes comme a mes débuts d'enzymés.

Vincent fait une fixette, il me voit en sauveur du monde et de l'univers ! D'après lui je devrais bénéficier d'autres avantages liés à mon statut de mutant wraith/humain, et avec les éléments issus de son propre sang. Alors, il s'est mit à m'entrainer à méditer, apprendre à affiner mes sens, même à faire de la télépathie comme Teyla, c'est pas concluant : je suis plus rapide que tout humain et autant qu'un wraith, ma force égale aussi la leur, mes sens sont plus aiguisés, mais pour le reste, je régénères plus vite que tout ce que Vincent connait comme médecin de guerre, il croit même que chaque prise d'enzyme, me donnerait une sorte de remises à niveau de mon horloge cellulaire, bref d'après lui, sans être immortel, ma longévité est désormais équivalente à celle d'un wraith, si je restes tranquille dans mon coin et me conduit avec prudence et tempérance.

Je ne sais pas faire comme Teyla et étudier les adorateurs de wraith, ne nous a apprit que peu de choses, cependant, par un mélange de captation olfactive, une observation des postures et gestes inconscients, une sorte de sixième sens qui permets d'éviter d'être surpris ou d'avoir une idée générale de l'état d'esprit de quelqu'un, je suis arrivé à pouvoir cerné les pensées de mes interlocuteurs. Je vois mes perceptions s'affinées. Je serais fou de redevenir le petit gars d'avant, non, faut que j'arrives à convaincre le Major Sheppard ! Y a pas d'autre moyen !

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Galaxie de Pegase - Dans la cabane de Vincent - Il y a six mois


"Tu ne crois pas que tu devrais contacter tes amis ?"

L'éternelle couplet ! : "Qui ? La bande des nouveaux dopés ?" répondis-je en souriant, blagueur.

"Non, la reine du vaisseau-ruche de Rall'ohn ! Gros malin ! Tu sais bien de qui je parles ! Tu es différent maintenant ! Depuis ton corps s'est équilibré, tu souffres moins du manque et nos exercices de méditation ont régulés ton humeur, du moins es-tu capable de garder ton self-control plus aisément !"

"Vous dites ça ! Mais vous ne les connaissez pas ! Ils me craignent, il veulent ma mort ! J'ai entendu Beckett ! Je ne leur en veut pas : je restes un monstre, sous contrôle, mais un monstre ! Ils sont bien mieux sans moi."

L'homme-lion secoua sa grosse tête chevelue, avec cet air de lassitude ou de déception qu'il arborait tous les jours.

"Tu n'es pas un monstre ! C'est l'enzyme le coupable ! En plus de certains récepteurs de production d'hormones, il s'attaque aussi à ces zones du cerveau qui régules l'humeur comme les femmes enceintes ou en menstrues, tu vois ?

Les caprices de celles-ci n'en font pas des monstres mais des victimes de la physiologie humaine ! Toi c'est pareil ! Je supposes que vos médecins ont des médicaments pour soigner ce genre de troubles de l'humeur."


"Vous en connaissez un rayon sur les femmes humaines dites-moi ! Vous ne jouez pas les sage-femmes quand-même ?"

"Tu sais bien ce que je fais, ne changes pas de sujet, tu es devenu une célébrité ! Tous ces gens que tu as sauvé, ils parlent de toi ! Ces volontaires ! Ils sont motivés par une grande cause !"

" Je suis pas votre putain de Che Guevara de Pegase ! J'arrives à peine à me contrôler moi-même et vous voudriez que je décides du destin d'une armée ? Pardon Vincent, mais vous avez un grain !"

"Pas d'inquiétude, je comprends tes craintes et tes hésitations, c'est pourquoi là encore tu devrais rejoindre la cité flottante ! Apprends auprès de ton modèle ! Deviens celui que je vois en toi ! Que ce poison qui coule dans tes veines soit utile à autre chose qu'à tuer d'autres waith !"

"Vous êtes un rêveur ! Je dois vous laisser, le vaisseau-ruche de la planète Rall'ohn, viens de m'envoyer une invitation à diner !"

Et je sors en riant traquer du wraith !


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Galaxie de Pegase - Cité d'Atlantis - "Debriefing du Lieutenant Aiden Ford" - 2016


Les trois-là me regardes bizarrement, mon petit coup nostalgique à duré plus longtemps que je l'aurais cru. Le Capitaine a raison, le colonel aussi, même l'agent Steele ! Bon sang Vincent, vous me cassez les pieds à avoir toujours raison ! Je regardes les trois officiels de la cité et dans un soupir je décides de me jeter à l'eau ! Mes épaules s'affaissent comme libérées d'un fardeau, c'est agréable de lâcher prise !

"Vous êtes pas drôles ! Je fais des efforts pour ressembler à l'image que vous avez de moi et vous êtes pas content ! Je comprends les griefs du Capitaine, ceux de l'agent Steele maintenant car vous avez raison je suis responsable !

Mais Sheppard, pourquoi cette colère ? J'ai fais quoi de si horrible ? Le jumper c'est un ami qui doit le réceptionner, il récupères la cargaison et vous le renverra de suite, d'ici 4 jours, 5 au plus ! il se présentera à la porte !

Mon ami c'est celui qui m'a aider à améliorer mes doses, il s'appelle Vincent, enfin moi je l'appelles comme ça, ce n'est pas un humain, ni un wraith je vous rassures ! C'est un vieux soldats médecin militaire, qui connait pleins d'histoires de batailles, on jurerait qu'il y était !

Mais me demandez pas où il habites, j'en sais rien, c'est un type discret qui tient à sa tranquillité. D'ailleurs l'adresse où j'ai envoyez le jumper est juste une escale intermédiaire d'où il viens vous chercher pour vous conduire chez lui après vous avoir bandé les yeux.

J'ai dis la vérité sur mes raisons de dopés vos hommes à leur insu, vous n'êtes pas obligé de me croire ! Je me suis trouvé coincé sur la planète ! et je n'avais que vous pour m'aider ! Puis les wraith sont arrivés etc ... Alors j'ai déconné ! OK ! Mais c'est tout !"


Je fis une pause histoire que mes interlocuteurs repondent puis je repris :

"Agent Steele si vous voulez me gifler faites ! Le colonel à raison je suis injuste, des mauvais souvenirs avec des agents peu honnêtes ! Ce n'est pas votre faute ! Mais le Colonel ne peut pas me comprendre, j'avais connaissance des portes des étoiles des mois avant lui ! Il n'a pas eu le temps de connaitre la face sombre du CIS !

Je vous demandes humblement d'accepter mes excuses, elles sont sincères mais je n'ai que celà ! Ne faites pas la même erreur que moi, pensez que les gens ne se résument pas à des rapports de mission !"


Je me tournais vers l'allemande :

"Quant à vous Capitaine, je suis à votre disposition pour toute punition que vous exigerez en réparation du préjudice subit ! Vous souhaitez me frapper faites ! Une peine de prison ? Ok ! Que les types que j'ai contaminés défilent devant moi me filer une bonne correction c'est d'accord ! J'en ai marre de vos soupçons, de votre méfiance, de votre haine et de votre peur à tous !

Je ne sais pas quoi faire pour vous prouver à vous trois que mon retour est sincère, mon repentir réel, si vous avez décidé que j'étais soit un monstre soit coupable, alors c'est bon on arrêtes-là ! Colonel ? Vous voulez savoir ? Vos hommes ont trouvés de vieilles poches, celles que je vous avait empruntés, et de vieux injecteurs hors d'âge !

Maintenant je m'injectes un truc plus concentré mais aussi plus sûr, plus efficace, et Vincent m'a apprit à méditer, un peu comme Teyla mais pas tout à fait. Alors vous m'acceptez ou pas ! M'enfermez ou pas ! Me livrez au SGC pour que je finisses comme bête de laboratoire ! Je ne sais pas ce que vous attendez de moi, j'en ai marre faites ce que vous voulez !"


Putain Aiden ! Tu me fais gerber ! Carpette va ! On est mort-là ! Pauvre type ! Laisses dire Ford ! C'est bien, c'est courageux ! Vincent serait fier ! Et si ça chie vraiment pour ton matricule, eh bien il sera toujours temps de montrer ce que vaut le vrai et nouvel Aiden en colère !

En attendant je vais devenir quoi ? Il serait temps qu'on me répondes pour une fois, sans accusations si possible !




hrp:







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Mer 3 Aoû - 14:45

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Les relents de l'amertume
feat. Aiden Ford - Karola Frei - Erin Steele


Chronologie : 2 jours après la mission : le retour de Ford le prodige – 11h30
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Suite à mes propos, ma Capitaine trouva juste d’intervenir, complétant ceux-ci. Elle était redoutablement efficace et je crains que notre Ford national, n’ai pas grand-chose à dire après cela. Peut-être va-t-il enfin répondre à nos questions ? Cela serait quand même bien, je trouve ! la fin de son discours sonnait comme une dernière chance. Faut dire qu’il mettait à rude épreuve nos patiences. Et je commençais en avoir marre, il faut bien l’avouer. Je ne m’attendais pas à entendre quelqu’un d’aussi loquasse et surtout j’avais l’impression qu’il nous embrouillait pour nous détourner des vrais buts.

Mon regard se figea sur l’homme, me demandant bien ce qu’il allait nous répondre ? encore un long monologue pathétique qui ne ferrai que nous embrouiller et omettre nos questions pourtant simple ?

Mais au lieu de parler, Ford, semblait perdu, comme si son esprit avait quitté son corps, pour rejoindre une galaxie ou des pensées bien lointaines. Surprit, je toisai mes deux camarades. Non mais vraiment il se fou de nous ou bien il est en pleine descente ? Surpris, je m’adossai à la chaise.

• On va attendre qu’il soit avec nous. Dis-je d’un ton cynique.

Au bout de quelques minutes, il refit surface, il semblait prendre conscience que son petit moment d’égarement avait pris bien plus de temps que prévus. Enfin bon, si ça l’aide à être moins distrait. Je ne suis pas, un fin observateur. Je marche plutôt à l’instinct. Mais là, je voyais clairement les épaules de Ford s’affaisser en même temps que ses soupirs, comme s’il se résignait. Enfin ! ce n’est point trop tôt mon cher ! Il me faisait quand même un peu pitié ! J’avais encore en tête tous les bons moments qu’on avait passé ensemble et le voir dans cet état si méconnaissable, me fichait quand même un coup. Je me demandai si un jour, Aiden reviendra sur ses traits, pour effacer cette nouvelle personnalité. Je pouvais toujours me bercer d’illusion, mais c’est ainsi…. Le propre de l’homme c’est l’espoir et je crains que je sois un doux rêveur.

Il commença à agiter ses petites lèvres… et sa première phrase me laissa pantois. Quoi c’est de la comédie tout ça ? Il se fou vraiment de nous ! Je suis malheureusement pour moi, un homme très expressif et il pouvait clairement voir ma surprise et surtout une nouvelle vague de colère teintés mes prunelles. Il se fou de nous ! Et ça j’ai passablement horreur d’être pris pour un dindon ! La qu’importe ses propos, je sens que c’est déjà trop tard !

Il ose me demander pourquoi je suis en colère ? Non mais il a rien écouter de mes propos où quoi ? J’avais bien envie de lui dire qu’il avait failli faire tuer mes hommes et surtout les deux femmes qui conte le plus pour moi ! Mais cela aurait été quand même très personnel. Sans parler que pour ses petites fesses, on a failli perdre du matériel en plus des humains !

• « Vous osez me demander ce que vous avez fait de si horrible ? » Je soupirai lentement. « Vous n’avez pas déconné Ford, vous avez merder ! À cause de vos actes ont à faillible perdre des personnes inestimables ! Et vous avez eu de la chance que ses personnes-là ne soient pas morte par votre faute ! »

Oh oui, je faisais exprès de lui montrer une facette pas très agréable de ma personnalité de toute manière ça aurait été simple, si Karola ou Nathalie avait été tué, je l’aurais égorgé comme un porc avant de donner ma démission !

Je ne pus retenir un soupir en levant les yeux au ciel, quand il nous assura que son copain reviendrait ici…ce qui m’inquiète c’est qu’il n’est pas humain, il est quoi ? Et va-t-il débarquer avec tous ses petits copains ? Il continua et il m’irrita, comme un string mal ajuster sur la raie des fesses ! Je profitai de sa pause pour répliquer. Je m’avançai sur ma chaise.

• « Non mais vous avez donné la localisation d’Atlantis à un parfait inconnu ? » Là c’est le pompon ! Je soupirai, ma voix était calme mais clairement en colère. Même le bras de ma capitaine, n’allait pas suffire à me retenir si ça continue. « C’est du grand n’importe quoi ! Vous mettez toute la cité en danger ! Qu’importe si vous avez confiance dans cette créature ! Qui vous dit qu’elle n’a pas de mauvaises intentions ? »

Oui on ne sait jamais, car vu le nombre de fois, où on se fait désabuser dans sa galaxie par des « alliés » je préfère me montrer méfiant envers son « Vincent ». Ça se trouve c'est un homme charmant. Mais bon. Il avait l'air d'avoir de sacrées compétences pour synthétiser l'enzyme et nous serait d'une grande aide pour faire des recherches dessus. Mais au cas où, c'est quand même bien un acte de folie de donner l'adresse de la cité ! enfin merde quoi ! On ne donne pas le double de son coffre-fort à copain qu'on croise dans la rue !

Je me levai dans un calme glacial, pour détende mes muscles qui venaient de se tendre d'un coup. J'avais bien envie de partir, mais cela n'était pas encore le bon moment. Notre ami avait encore pleins de choses à raconter.

Il enchaîna… je ne pus retenir un rire mauvais, quand il demanda à Erin de le gifler. Je lui coupai la parole, avec beaucoup d'ironie.

• Mais oui, mademoiselle Steele, donner lui une baffe, comme ça semble être naturel pour le CIS de la faire à l’envers ! Non mais vraiment Ford …vous ne vous rendez pas compte de vos accusations !

Mais il continua dans sa lancer … un truc de fou ! Je suis sûr que quand je raconterai ça a mes petits-enfants, ils me traiteront de menteur ! Une main sur ma bouche et les bras croisé j’écoutais le petit récit de Ford demandant une correction à Frei… Mon regard se figea sur ma capitaine. Je veux bien croire que sa grande beauté et son air rigide peut donner des fantasmes SM à des hommes mais quand même … je soupira pouffant un peu, imaginant la situation malgré moi. Mes mains caressèrent mon visage pour soulager les tensions qui l’animait.
Je me rapprochai de la table, pausant mes mains devant lui pour le toiser.

• « On aura tout vu … vous devez avoir de drôle d’envie pour demander à ma capitaine de vous donner une raclée. Croyez-vous que cela va lui faire du bien de vous dévisager ? Eh bien non, on est plus des animaux, on ne va pas vous frapper, juste par ce qu’on a en terriblement envie ! » Je me tu quelques instants avant de le regarder. Il en avait marre … mais nous aussi ! « On attendais de vous que vous répondiez sans tergiverser à nos questions ! » Je repris, ma place sur la chaise. Regardant Ford droit dans les yeux. Je soupirai lentement. « Je ne vois plus l’intérêt de continuer dans ses conditions. Je pense qu’on n’a plus rien à se dire. Je souhaite vous voir sobre de cette merde qui coule dans vos veines ! »

Je m’adossai à ma chaise. Il venait de baiser les armes. Je ne désirais pas ça. Cet interrogatoire était parti d’une façon que je n’aurais point désirer.et moi qui jouait le mauvais flic.

• Mesdames, si vous voulez continuez à creuser un peu plus ! Vous avez champs libres. Pour ma part j’ai terminé.

Mais je me forçai à rester. Histoire d'entendre les propos des super nanas. Il venait de me convaincre d'une chose… qu'il n'était pas seul dans sa tête et que le pauvre homme devait s'embrouiller grandement. Je hochai la tête de droite à gauche. Je ne suis même pas sûr que l'enzyme n'ait pas détériorée a jamais ses cellules. Je craignais qu'on découvre une schizophrénie ou une paranoïa tellement forte, qu'on devrait le renvoyer sur terre. Et puis que serait-il là-bas ? Il ne faut pas se leurrer, il servirait de cobaye ou pourrira dans une cellule. Et hors de question de laisser partir Ford, même fou dans un abattoir ! Quitte à le redonner à son soi-disant copain ! D'ailleurs, je me demande bien qui c'est et surtout s'il est hostile.


FICHE ET CODES PAR ILMARË

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Mer 3 Aoû - 19:07

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Un blanc tomba dans la pièce. Plus personne ne parlait, pas même Ford qui ne réagissait pas aux derniers mots de Karola et de Sheppard. Il semblait pensif, ou tout simplement ailleurs. Erin en vint à se demander s’il n’était pas en train de se parler à lui-même, dans le genre : « Plutôt fraise ou vanille ? Ben les deux, penses-tu ! Tu es un gourmand Aiden ! Je sais, mais je fais attention à ma ligne ! ». Sheppard jeta un regard à la consultante avant de se tourner vers la capitaine. Erin fit une petite moue désabusée, pas certaine que l’entretien allait continuer si le lieutenant restait mutique. Est-ce que le taux d’enzyme dans son organisme était en chute libre ? Faisait-il un bad trip dans son beau costume ? Sheppard ironisa. Erin lui répondit par un simple « hmmm » signifiant son approbation, sans quitter du regard le soldat drogué. Elle essayait de savoir ce qu’il pensait, tout simplement. La jeune femme hésita à toucher le bout de sa main avec la sienne, en l’appelant doucement par son nom de famille, mais elle se retint. En vérité, elle avait peur d’une réaction violente si elle venait à l’extirper de ses pensées physiquement.

Finalement, il revint à lui et au monde présent. Sans rien dire de ce petit intermède silencieux, il soupira en leur jetant un regard de chien battu avant de laisser ses épaules tomber. Il allait lâchait prise. Sa première réplique surprit Erin, et certainement les deux autres. Ils n’étaient pas drôles ? Parce qu’on était dans une comédie ? La jeune femme ne put s’empêcher de soupirer à son tour. Vraiment, ce gars se moquait d’eux.

Son discours était moins agressif, clairement plus pathétique et laborieux. Pour Erin, il essayait simplement d’inciter à avoir pitié de lui afin qu’on lui laisse sa foutue drogue. Sheppard n’était pas dupe et plusieurs fois, il fit des remarques et souleva des points intéressant. Le lieutenant colonel s’était levé quand Ford avait parlé de ce fameux « Vincent », l’ami dealer qui coupe la came pour la rendre encore plus « wahou ! ». Décidément, on allait de mal en pis. Erin crut un instant qu’il allait décoller la tête de Ford tant sa révélation sur cet ami qui connaissait donc les coordonnées d’une cité censément s’être autodétruite était compromettante pour l’avenir de ladite cité. Il ne mesurait vraiment pas la portée de sa bévue. La consultante secoua la tête de dépit quand Ford proposa qu’elle le gifle et que Sheppard l’encouragea ironiquement de le faire. C’était de plus en plus n’importe quoi. Et la suite n’était pas mieux, puisqu’il proposait à peu près la même chose à Karola.

Il était prêt à se faire taper pour se faire accepter et conserver ses doses. C’était la drogue qui parlait, pas l’homme… La seule voie de guérison possible d’une addiction devait venir du patient. Ce dernier devait être dans une phase où il souhaitait changer de comportement, sinon il n’y avait rien à faire, malgré tous les médicaments et tous les efforts du thérapeute. Ford ici présent n’était même pas dans une phase où l’idée même de se séparer de l’enzyme avait émergé chez lui. Il n’avait pas saisi que les trois personnes autour de cette table ne voulaient qu’une chose : qu’il effectue un sevrage complet à l’issue duquel il serait réaffecté dans les rangs actifs. Erin n’était pas psychologue, mais elle connaissait quelques notions de part ses études et compétences. Elle allait essayer de provoquer un sentiment d’ambivalence chez l’ancien lieutenant de l’USAF pour provoquer un déclic. Elle ne connaissait pas la théorie derrière cette stratégie, mais c’était sans doute la plus censée. Néanmoins, c’était un petit peu ce qu’essayaient de faire Sheppard et Frei depuis le début de l’entretien. Mais cette fois-ci, le bonhomme dans sa tenue d’apparat donnait du grain à moudre à la consultante qui pouvait aisément rebondir sur les propos du drogué.

Quoiqu’il en soit, après s’être montré cynique – ce qui était amplement compréhensible, Sheppard laissa la parole aux deux dames présentes après s’être rassit.

Elle soupira en se repositionnant sur sa chaise, balançant légèrement son corps vers l’avant en position offensive. A partir de maintenant, elle n’allait plus le lâcher du regard. Le coude droit sur la table et l’avant bras gauche posé à plat sur le même support, Erin haussa le ton. Elle était clairement en colère de se faire prendre pour une truffe. Elle n’imaginait même pas ce que devait ressentir Sheppard et Frei qui subissait ça depuis le début de la conversation. On lui avait vendu un Sheppard assez impulsif et pourtant, il faisait montre d’un grand sang-froid depuis le début de l’entretien. Karola semblait y être pour quelque chose, et cela n’échappa pas à la consultante.

- Est-ce que vous vous entendez Lieutenant ? Le grade n’était pas dit de façon anodine. Erin l’incluait de nouveau dans la conversation pour aller titiller sa fibre patriotique et galvaniser son appartenance à l’armée des Etats-Unis d’Amérique. Sérieusement, est-ce que vous vous entendez Lieutenant ? Le colonel à raison, vous racontez vraiment n’importe quoi !

Erin marqua une pause, histoire de capter son attention qui semblait plus ou moins défaillir par moment.

- Y a deux minutes vous me crachez dessus, et maintenant, vous êtes prêt à ce que je vous baffe pour vous excuser ? J’ai l’air d’être une maitresse SM qui dresse son toutou ou quoi ? répliqua-t-elle de façon cinglante en se montrant elle-même du doigt.

Elle enchaina, ne préférant pas lui laisser d’oxygène. Après tout, le Lieutenant Colonel et la Capitaine avaient gardé leur calme jusqu’à présent, il fallait bien que quelqu’un s’énerve pour de bon, même si Sheppard ne semblait pas loin de péter une durite.

- C’est ça votre vie maintenant ? Vous avez conscience de la réalité dans laquelle vous êtes ? Franchement, on ne dirait pas. Vous alternez entre une personnalité agressive et une personnalité soumise ? Vous voulez être toute votre vie comme ça ? Toute votre vie !

Elle se leva. Elle avait besoin de le dominer par une position plus haute. Elle contourna la table par le côté libre, sans passer derrière Sheppard ou Frei. Elle s’arrêta sur le côté de Ford, et elle pencha son visage vers le sien, s’arrêtant quand même à une distance respectable pour pas que ce soit perçu comme une intrusion dans son espace personnel –du moins par une personne saine d’esprit.

- Mais bordel, vous n’avez pas d’amour propre ou quoi ? Vous êtes accroc Ford, ni plus ni moins. On dirait un junkie qui fait tout pour avoir sa dose. C’est ça que vous voulez être ? Quelqu’un de dépendant à une substance et qui ferait tout pour en avoir ?

Erin essayait clairement de susciter un déclic chez le Lieutenant Ford. Il fallait qu’il prenne conscience que son état était tout sauf normal et qu’il avait tous les symptômes d’un drogué. Elle n’alla pas jusqu’à lui dire qu’il finirait par vendre son cul pour avoir le droit d’avoir de l’enzyme, mais elle le pensait fortement.

- Et qu’est-ce qu’on fait alors quand les doses ne suffiront plus ? Qu’il vous faudra toujours plus pour ressentir l’effet du produit ? Qu’est-ce qu’on fera ? Dîtes moi ?

Elle l’incluait dans ses demandes de réponses pour voir s’il pouvait encore raisonner clairement à ce sujet et sur les problèmes. Elle tapota sur la table avec son index, histoire de marquer l'importance de la phrase qui allait suivre. Et comme pouvait le constater le Lieutenant, elle ne le laissa pas répondre à sa précédente question. Elle embraya directement sur ce que lui allait faire quand les doses ne suffiraient plus.

- Vous savez ce que vous allez faire ? Vous allez vendre des informations au premier venu qui disposera de ce que vous voulez, comme vous l’avez fait avec votre « Vincent » ! Merde Ford, vous avez révélé la position de la cité à un dealer qui vous a vendu une substance plus forte parce que vous ne pouviez plus vous satisfaire de la version de « base » !

Plus Erin lui parlait, plus elle avait envie de le secouer comme un prunier. Elle ne le lâchait plus des yeux, tout en tournant autour de lui, faisant face par moment à ses deux comparses qui la laissaient faire pour le moment. L’américaine savait se contrôler et elle n’irait pas trop loin, et elle n’irait pas sur le terrain des maltraitances physiques comme le voulait le lieutenant.

- Franchement, je ne sais pas si ça sert à quelque chose de continuer de discuter avec vous tant que vous n’êtes pas sevré de cette substance.

Elle était tentée d’utiliser le mot « merde » comme Sheppard l’avait fait, mais elle se retint. Elle alla s’adosser au mur derrière Ford pour regarder sa nuque et toiser les deux militaires. Elle était furibonde et ça se voyait clairement sur ses traits fermés et ses sourcils froncés. Karola pouvait rentrer dans la danse.

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Sam 3 Sep - 21:00

Karola Frei
L’entretien commençait à traîner en longueur, Karola ignorait depuis combien de temps il avait commencé. Ça n’aurait pas été gênant si, ce n’était pas le statut quo qui dominait et si en plus, elle devait prendre gare à sa propre santé. Isia lui avait donné de quoi tenir mais cela ne durerait pas éternellement. L’ambiance était glaciale et électrique, tous les 4 commençaient à être à bout de nerfs. Bref, rien ne se déroulait comme prévu et cette grande discussion tournait en rond, personne ne tenait à lâcher son morceau. Ford poursuivait ses grands discours, s’appliquant à répondre personnellement à chacun de ses trois juges. Cependant, ses propos étaient tout à fait différents des précédents et cela mis bien en lumière le fait qu’il n’avait pas toute sa tête.

Face à ses paroles pas vraiment censées, il ne faisait aucun doute que l’entretien ne pouvait se poursuivre ainsi, pas dans ses conditions. Ford devait être pris en charge médicalement afin de le sevrer dans l’enzyme, ça ne faisait à présent plus aucun doute et surtout, Sheppard et Erin avaient besoin de souffler, de prendre du recul par rapport avec ce que l’ancien lieutenant leur avait mis dans la figure. Une bonne pause ne pourrait être que salvatrice.

Avant ça, Karola écouta toujours attentivement et en silence ses deux collègues répondre tour à tour à Aiden. Elle appuyait certains de leurs propos en opinant du chef. John fulminait dans son coin et perdait clairement son self-control, c’était peu ou prou la même chose pour Erin qui néanmoins se contenait un peu plus. Puis vint le tour de la capitaine, comparer à John et la consultante, elle était radicalement plus froide et calme qu’eux. C’était plutôt une bonne chose et il fallait qu’elle en profite pour apaiser les tensions installées avant qu’un fâcheux accident ne se produise.

Elle choisit délibérément de ne pas prendre la parole tout de suite, préférant laisser quelques secondes de flottement pour que la pression tombe un peu. Puis elle se pencha un peu en avant, joignit ses mains sur ses genoux et plongea son regard dans celui de Ford, avant de s’adresser à lui très calmement.

-Ecoutez, Ford, je comprends que la situation soit difficile à comprendre et à gérer pour vous mais vous devez comprendre qu’on ne peut pas vous réintégrer comme ça. Pas après 3 ans d’absence, pas après avoir été aussi longtemps en contact avec l’enzyme.


Elle marqua une pause afin de le laisser intégrer ses propos, elle jeta un rapide coup d’œil à Erin et John avant de reprendre.

-Vous avez besoin d’aide, c’est indéniable et puisque nous sommes amis, vous devez nous laisser vous aider. Il est hors de question de vous laisser derrière Ford, vous entendez. Alors, acceptez notre aide, selon nos conditions et je vous promets que vous serez pleinement réintégré parmi nous. Si on ne s’unit pas, les Wraiths en profiteront pour nous détruire.


Karola avait mis autant de conviction que possible dans ses propos afin de convaincre le lieutenant. Elle lui avait parlé sur un ton plutôt doux, comme si elle lui faisait une confidence afin de le mettre en confiance et lui montrer qu’en dépit des apparences, ils n’étaient pas contre lui. 

-Le choix vous appartient mais faites le bon.

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Sam 3 Sep - 22:33

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Ford passe une interro ? Non c'est un interrogatoire, idiot ! 1466189067-2016-ford-commande-2



Bon ! Vincent a raison : je suis pas doué pour la diplomatie : Ma déclaration à fait autant d'effet que si j'avais explosé les chaînes qui me retenaient pour frapper l'agent Steele ! J'ai rien compris ou quoi ? Ils veulent un monstre je leur en donne, ça leur plait pas ! Je fais mon mea culpa et c'est pire ! Et Sheppard et Steele qui me traitent de traitre !?

Exploses leur la tronche ! Pour qui y s'prennent ces faibles humains ? Est-ce que les wraiths ont peur d'eux ? Peuvent-ils réussir à tuer un wraith de leur mains nues ? Tu pourrais tous les tuer si l'envie t'en prenait Aiden ! Vincent et ses envies de rédemption ou de vengeance ou de complexe du chevalier blanc ! C'est son problème pas le tien !

Ford ! Reprends-toi ! Bordel ! Ecoutes le Capitaine Frei ! On laisse personne derrière ! Le credo des Marines, ça a encore du sens pour toi ? Vincent te l'a dit, seul il ne peut rien faire de plus, il a fait son possible pour contrôler l'enzyme mais lui son domaine c'est la chimie et la biologie, pas la psychologie ! Acceptes leur aide ! Fais-leur confiance, ils ont peut-être raison, qui sait, si on peut te sevrer sans causer ton décès, et bien cela permettra peut-être de créer une nouvelle drogue de combat ou un nouveau soin pour l'humanité !

Taisez-vous ! Taisez-vous ! "Taisez-vous !", j'ai dit les derniers mots tout hauts et assez forts pour que les soldats de surveillance me pointent de leurs canons. Je lèves mes mains, paumes ouvertes, avec un sourire (style "pardon j'ai pas de mauvaises intentions ! J'ai juste des invités bruyants dans ma tête ! Excusez-moi svp !" avec de gros accents circonflexes en prime pour dire que je suis calme et détendu !

Je me passe les mains sur le visage, en frôlant mon oeil de wraith, je grimace et me frappes le front de mon poing fermé, trois fois ! Yeux fermés. Puis je les rouvre et regardes le Capitaine dans les yeux. Je lui parles à elle mais c'est au trois autres que je cause en fait, tout autant qu'a elle seule :

"Non je n'ai rien oublié, ni mon engagement ni les consignes de sécurité, ni mes "amis" ! Et vous me faites bien de la peine si vous, colonel ! Pouvez croire un seul instant que le Lieutenant Ford de l'armée des Etats-Unis, même dopé à l'enzyme, irait vous balancer au premier venu !

Vincent est un alien de Pégase, pour autant que je saches, il m'a aidé quand je me suis enfui comme un voleur ! Sans lui je serais sûrement devenu fou ou mort ! Il sait que je viens d'une autre planète par les portes mais sans avoir jamais demandé de précisions. il est ou était médecin de guerre contre les wraiths quand les Anciens étaient encore là, pour expliquer sa longévité il m'a dit qu'il était prisonnier des wraiths depuis des siècles. Je le crois, c'est moi qui l'en aurait libéré, enfin c'est ce qu'il m'a dit, je suis plus très sûr ! On parle d'un moment où je devais encore me nourrir comme un animal !

Bref, comme chimiste et médecin il a étudié les effets de l'enzyme sur moi et divers organismes dont lui-même ! Il en a retiré une formule plus concentrée et aux effets durables dans le temps, une dose me permets de tenir un mois au top, vers la fin je suis, parait-il, incohérent et plus agressif ! L'appel du manque !

Pour le Jumper, vous oubliez le bouton de retour automatique ! J'ai rien à lui dire, juste lui indiquer où appuyer et c'est tout ! Il connais les jumpers et la technologie des anciens et c'est un type réglo et honnête ! Personne ne sais qu'Atlantis est toujours debout ! Je serais mort plutôt que de vous balancer à l'ennemi ! Et c'est pas l'envie qui manquait à certains Geniis ou wraiths que j'ai croisé.

On a déjà essayés tous les sevrages possibles avec Vincent, mais bon c'est d'accord ! Je suivrais la procédure ! Mais ça sera dur, je vous préviens d'avance ! "


Je tends la main pour que quelqu'un s'en saisisse en disant : " Si tout est ok entre nous on se sert la main et on repart de zero ? Pardon pour mon insubordination colonel ! Pour mes propos agent Steele ! Pour vos hommes Capitaine ! J'ai tout foiré depuis cet accident ! Il est temps de faire les choses correctement si vraiment c'est possible ! Mais faudra me surveiller, je pourrais rechuter très facilement !"

Bon voilà les dés sont jetés ! J'espères pouvoir recoller les morceaux ! Revoir Sheppard comme ça ! Je me doutais pas combien son jugement avait de l'importance pour moi, même encore maintenant, je veux qu'il soit fier de moi ! Que parfois notre amitié passe au-dessus de nos grades respectifs ! Et là je vois pas ça ! Et je veux pas de cette image dans les yeux du seul ami qui me reste chez les pontes du SGC ! Ni chez le Capitaine ou l'agent Steele d'ailleurs !

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Dim 4 Sep - 14:41

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Les relents de l'amertume
feat. Aiden Ford - Karola Frei - Erin Steele


Chronologie : 2 jours après la mission : le retour de Ford le prodige – 11h30
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La réaction des super nanas, ne se fit pas attendre. Erin prit les choses en mains, jouant la tigresse. Oh que je n'aimerai pas avoir Erin qui m'engueule comme ça… remarque entre Frei et Erin je ne sais pas ce qui serait le pire… les deux remarques. Quoique Erin à un côté plus « chaud » et plus attirant dans sa colère et Frei qui reste froide et intouchable. C'est moi, où mon esprit tergiverse ? Non mais John …manquerait plus que j'imagine un combat verbal entre les deux femmes fortes à mes côtés… ah non trop tard. Au moins cette image est plus plaisante qu'observer un ancien ami complètement déboussolé et à côté de la plaque.

Remarque ça ne lui fait pas de mal à Ford, de voir qu'il ne peut pas raconter n'importe quoi sans déclencher des réactions négatives. Mon regard suivit les mouvements d'Erin, avec une pointe d'admiration sur sa comédie que très bien ficelé. Elle jouait sur la fibre sentimentale, pour le faire réagir et qu'il percute un peu. Mais l'homme, ne semblait pas vraiment réagir comme un « humain » normal devrait le faire. Il semblait étonné, perdu et surtout en pleins débats mental. Était-il schizophrène ? Entendait-il des voix dans sa tête ? si c'est le cas j'espère que c'est des personnalités pacifiques car sinon, je crains qu'il se lève pour nous en coller une…

Erin s'énerva surtout face à la non réaction du lieutenant. Elle alla bien sagement s'adosser aux murs, après que le volcan de ses paroles ait déversée sa lave fumante. Ce qui est dommage, c'est que malgré son charisme et ses élocutions piquantes, elle n'avait rien obtenu de cette coquille vide ou trop pleine de Bernard Hermite. Ce qui m'agaça d'autant plus, car tous les éléments étaient là pour faire une bonne soupe, mais elle était affreusement fade !

Sans grand espoir, j'attendis une réaction de mon glaçon d'amour… qui fut à l'image d'un iceberg, froid et factuelle. Elle joua la carte plus douce, avec la promesse d'un futur commun. Comment faisait-elle pour être aussi calme ? J'admirai cette capacité à rester un bloc sans jamais verser dans les sentiments.

Cela était utile, même si niveau diplomatie avec les autres peuples, cet aspect était assez pénible, comme chez les Püntas. Mais bon passons. Les mots de la capitaine eurent un peu plus d'effet sur notre drogué favori.

On commençait à le voir s'agiter et un « taisez-vous » dit à la cantonade, me fit ouvrir de grands yeux circonspects. Il parlait à qui ? à nous ou bien à ce qui se passe dans sa tête ? Mon regard trouva celui de Karola, suffisamment expressif pour lui demander si ce n'est pas une blague ça.

Face aux fusils braquer sur lui, le pauvre homme s'excusa avec des gestes… j'avais peur de comprendre. Je sens que les médecins vont en avoir du travail pour soigner ce cas… ça un côté un brin flippant n'empêche. Surtout quand je le vois frapper son front par trois fois. Je sens le monologue pointé son bout de nez…
Et cela ne manqua pas. Je soupirai, ne désirant pas répondre à son étalage de parole, qui allait nous mettre dans un débat sans fin et inutile. Notre temps avait déjà été suffisamment entamer pour cette histoire. Je me levai avant qu'il ne finisse, le toisant, les bras croiser pour écouter la suite. Mon regard se leva au ciel, face à cette main tendue… signe du dernier espoir qu'avait cet homme de renouer avec ses anciens amis. J'aurais été mauvais de lui refuser cet espoir. Alors, je lui pris la main, pour le faire lever. Et silencieusement, je hochai la tête. Pas besoin de paroles pour dire qu'il allait en baver, mais cela était pour son bien après tout. On ne peut guère guérir d'une drogue sans verser quelques larmes. Et c'est bien dommage, j'aurais tellement préféré retrouver un Ford moins « accros » moins fou… mais bon, il faut se rendre à l'évidence que l'enzyme avait fait de trop grands ravages pour qu'on puisse tout effacer et recommencer dès le lendemain à zéro.

Le temps nous dira si cet homme peut vivre parmi nous, sans nous tuer. Erin ponctua d'une phrase juste « Sage décision ». Résumer de ce qu'on pensait tous.

Je quittai la pièce, suivis de Karola qui repartie immédiatement à l'infirmerie. Et je restai avec mes hommes donnant quelques ordres, précis, le jour où on reverrait le jumper… enfin si l'engin a encore sa fonction rappel. Je cheminai quelques instants avec la consultantes jusqu'au bureau administratif, pour rejoindre et débriefer et avec Weir.

END 04-09-2016



FICHE ET CODES PAR ILMARË

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