Jeff Brewer

Carte d'Identité

Informations Médicales

Groupe sanguin :

O+

Gène des Anciens :

Oui

Innoculation du gène des Anciens :

(à demander après un mois de jeu et à compléter après)

Pathologie :

Maniaque extrême

Antécédents médicaux:

bras gauche cassé suite à un accident de moto

Personnalité & Objet choisi

Caractère :

Je suis un incroyable casse pied d'après certains de mes collègues. Trop strict, trop dur, trop maniaque. Je ne suis pas trop maniaque. Juste un peu. De temps en temps. Je suis quelqu'un de consciencieux dans mon travail, et j'aime faire les choses bien. Heureusement, cette droiture de travail ne déteins pas encore sur ma vie privée. Dans le privé je suis calme, doux et compréhensif. Ce que je ne suis pas au boulot. J'aime la solitude comme j'aime être accompagné. Ce que apprécie par dessus tout c'est de pouvoir travailler en musique. Quel plaisir d'écouter Tchaïkovski, Rossini et Vivaldi en bossant. C'est d'une puissance qui vous donne envie de lire des longues listes bien chiantes d'inventaires et, surtout, de passer des après midi à chercher des pièces. J'adore. J'aime mon travail d'intendant. Surtout depuis mon arrivé sur Atlantis. C'est infernal en permanence et gérer les arrivées, en plus des sorties de matériels, tout le monde ne peut pas le faire. Et non je ne suis pas du genre à me vanter... bon ça arrive de temps en temps mais pas souvent.

Langues :

Anglais

Phobies :

peur des hiboux et des calamars

Objet choisi :

un petit carton rempli de petites choses dont une photo encadrée et un 1911.

Compétences

Données d'un passé chargé

Je pensais pas raconter mon histoire à quelqu'un un jour. Ou même à quelque chose. Écrire ici, dans mon... testament ? Ou dans un livre ? Misons sur un livre, sa fera toujours du fric. Remarque, il faut bien y penser au testament, surtout quand vous recevez sur votre bureau, du jour au lendemain, une notification de transfert. Quand je pense à tout ceux qui sont partit là bas... j'en bave presque d'envie. J'adore gérer des stocks et Atlantis est, en quelque sorte, le défi ultime pour un intendant. Surtout avec l’exécrable Capitaine Frei. Enfin d'après sa réputation de travail, elle est horrible. Mais d'un autre coté, elle doit faire son boulot comme les autres. Mais bon on est pas là pour parler d'eux, du moins pas de suite. Revenons un peu en arrière.

Je suis né à Miami en Floride. Mon père est pharmacien et ma mère était infirmière. Il me semble d'ailleurs qu'ils travaillaient dans le même hôpital. L'année 1987 fut la meilleure année de leur vie et bla bla bla. Oui je suis né en mars 87 et ma vie à cette époque était simplette. Tellement simplette qu'en y repensant maintenant, je trouve ça chiant. Non mais sérieux, vous vous souvenez de votre petite enfance ? C'est chiant n'est ce pas ? Non ? Bon bah tant pis. Donc, je disais, ma vie à cette époque était simplette. Manger, boire, dormir, vom... enfin bref. J'ai passé quelques belles années de timidités dans mes premières classes, mes premiers amours et aussi mes premiers râteaux. Me regardez pas comme ça on en as tous prit des râteaux. Bien maintenant que j'ai décrit mon... enfance joyeuse – youpi – on va passer à la suite, qui est beaucoup plus intéressante. Et pour être honnête avec vous, j'ai pas envie de l'être.... honnête hein rire démoniaque

Quelques années passèrent et la fin de collège arriva aussi vite qu'une balle de base-ball dans votre figure. Non je ne suis pas violent et oui je déteste le base-ball. Je préfère la course ou l'escrime. Et surtout, je préfère les Maths. Il faut dire que je suis incollable, enfin presque, en mathématique. Ma mère, m'encouragea dans ma voie et m'aida à m'améliorer dans ma spécialité. Et puis un jour, je passe au lycée. Cela changea tout. C'est la première fois que je voyais les regards des filles qui filaient vers moi. Et celle qui marqua mon esprit et mon cœur me fut révélé. Ah ma première petite amie. Tu m'as emprisonné dans ton filet et j'avoue que, encore maintenant, j'ai du mal à m'en libérer. Ce ne fut que plus tard, quand je la raccompagnais, que je me rendis compte que nous étions voisin. Elle habitais à un coin de la rue et j'étais a l'autre, curieux que nous nous soyons jamais vu. J'en fut amoureux et, malgré les quelques compagnes que j'ai eu après, mes sentiments envers elle ne faiblissaient pas.

Malheureusement, ce qui causa notre séparation ne fût pas de notre fait. Ma mère décéda et mon père, décida de quitter cette région des États-Unis pour aller en Californie. Je dut quitter ma copine dans la douleur et la tristesse.
La Californie est... vaste et sèche. Ça change de la Floride. Surtout au niveau des amis. En avoir peu ou pas change du tout au tout. On passe d'une vie quelque peu mouvementée, entre les sorties avec les amis et les soirées en amoureux, au soirée ou on ne fait plus rien. C'est triste. Enfin bref, dans tout ça j'ai du commencer des études de pharmacien. Au bout de quelques mois, je me suis rendu compte que cela n'était pas ma branche. Bah oui, quand on est meilleur au calcul mathématique qu'au dosage des médocs, on se pose des questions. Enfin sauf mon père, qui me poussait encore. Sauf qu'il vient un jour où j'ai craqué. Je suis partit de chez lui et je me suis mit à faire des inventaires. Et plutôt pas mal. Je ne sais plus trop comment cela c'est passé. Je crois que j'en ai tellement fait que je me suis retrouvé employé par l'armée et à réguler ses stocks.

Et de là j'ai atterri au SGC. Je vous raconte pas la gestion. Alors, autant le mec est sympa, autant il as franchement du mal à compter parfois. Loin de moi l'idée de critiquer un collègue... en fait non, je critique un collègue. Il faisait pas trop mal son boulot mais il manquait de professionnalisme sur les procédures en place. Notamment sur les entrées et sorties des stocks. Enfin bref, au bout d'un certain temps, on as fini par échanger nos places et je me mis à organiser le service différemment. Bon je vais vous épargner les détails. Après quelques années à la tête des stocks, on me plaça à l'intendance... en tant qu'intendant. Quoi de mieux pour moi que de casser les pieds à toute la base ? Et le pire dans tout ça, c'est que je m'entendais plutôt bien avec tout le monde.

Puis vint Atlantis. La cité d'Atlantis. La cité perdue des Anciens. Personnellement, j'ai toujours cru qu'elle était dans le fond d'un océan quelconque sur terre. Mais non, elle était perdue dans une galaxie lointaine, très lointaine. Tiens on dirait Star wars un peu. Non ? Vous vous en foutez ? Moi aussi. Bref tout ça pour dire que j'ai fini par poster une demande pour Atlantis. Pourquoi ? Pourquoi quoi ? Pourquoi je veut y aller ? Et Pourquoi pas ? Il faut bien que quelqu'un aille s'occuper des stocks là bas et puis j'en ai marre de la Terre. Et pourquoi vous posez toutes ses questions stupides ?

Comment votre personnage a-t-il vécu le moment il a pu poser les pieds sur Atlantis ? Ses premiers pas sur la Cité des Anciens ? :

C'est grand. C'est vraiment mastoc comme structure. Encore un truc qui doit être facile à défendre. Oui je fais de l'ironie. Bon voyons un peu où je vais travailler. Hum les couloirs sont spacieux et très futuristes. Bah tiens, moi qui aime le SF ça va être comique. En plus de ça, bosser dans un cadre futuriste avec de la musique classique qui raisonne bien promet une bonne ambiance de travail. Manque plus que je tombe sur la Chevauchée des Walkyries et le mecs vont le sentir passer. Tiens on dirait que je suis arrivé. Alors voyons ça. Une table, une chaise, une fenêtre et deux trois autres meubles. Très sommaire. Hé mais... mais... Merde y'as pas d'enceinte. Fait chier, je vais encore devoir passer un marcher avec l'équipe technique. Pour ça et pour les meubles. Encore que si je les déplace... mouai ça peut le faire. Voyons où ais-je mis cette photo ? Ah la voilà. Putin Nyota qu'est ce que tu me manque parfois.

Bon ça c'est fait, il me reste a voir la salle de stockage. Et noté qui sont les mecs que j'aurais avec moi. Je passerais un marché avec le second aussi... comment elle s'appelle déjà ? Karola... Fral.... Fril... oh zut je demanderais à un soldat. Tiens voilà la porte.... qui s'ouvre pas ? A si y'as un bouton. Alors, boite, boite, carton, caisse de munitions et... merde mais c'est quoi cette odeur ? Putin ça schlingue. Vite ouvrir une autre porte pour aérer. En fait on va ouvrir toute les portes, quitte à empester le reste de la base. Note à soi-même, éviter de faire des blagues comme ça dans un couloir. Enfin partout remarque. Bon ça va mieux. On referme tout et on commence à bosser.

Je sens que je vais me plaire ici.

Juin 2016 à Juin 2017

Cher journal… pourquoi je commence comme ça moi ? Ce genre d’intro c’est pour les pré-ados qui ont besoin de raconter leur vie. Pardon ? Je fais quoi moi ? Bah des gaufres, t’en veux une ?


Ah les joies de l'exploration. La « Fantastique » m'as laissée un goût plutôt... en fait je ne sais pas trop quel parfum elle m’a laissé. Toujours est-il que je resterai à la maison à l'avenir. Pas question de jouer à nouveau les Indiana Jones avec un poulet géant style ptérodactyle qui vous cours après. Enfin je laisse ça à notre cher colonel. Pour ma part, j'ai bien d'autres choses à m'occuper. Des stocks et de Nyota. Son état psychologique ne s'améliore guère depuis nos retrouvailles. Elle a l'air plus perdue et perturbée que jamais. Et puis un mois plus tard, on la renvoya directement sur Terre. Mise à pied. La pauvre.

Et moi j’étais toujours dans mes stocks et dans mes comptes. Les réunions et les demandes de réapprovisionnement se suivirent rapidement. Une nouvelle me parvient lors du retour du Dédale. Mon père était gravement malade et on me donnait un ticket pour rentrer sur Terre. Inutile de dire que j'ai fait partir le Dédale à grand coup de pompe dans le réacteur... ouai bon j'exagère un peu mais imagine un peu mon état à ce moment-là.

Et voilà comment je suis revenu sur Terre quelques semaines après Nyota. Fin... non je déconne j'ai encore plein de truc chiant et pas drôle à raconter. Bah c’est ma vie. Hein ça vous intéresse pas ? Vous voulez savoir ce qu’il se passe entre Nyo et moi ? Ah ah petit cachottier, ça viendra à la fin. Na ! Ouai je fais mon gamin mais c’est mon histoire d’abord !

A peine avais-je mis le pied sur notre bonne vieille Terre que je me précipitais à Miami pour rejoindre ma famille et mon père. Il avait un cancer du foie sain et malheureusement ce genre de maladie était incurable au niveau terminal. Apparemment, il n'avait pas été détecté à temps. Ce qui est horrible dans ce genre de situation, c'est de savoir qu'on a accès à la technologie pour le soigner mais que c'est top secret du coup on ne peut pas le sauver. Lui et des milliers d'autres. J'ai donc accouru pour venir le voir et l'aider à supporter ce poids.

Mais qui m'aidera moi ? J'étais fils unique et bientôt orphelin. Nyota. Nyota m’aiderait-elle ? Bien sûr oui. Question idiote. Mais elle a ses propres problèmes à gérer. Je peux quand même lui demander, cela ne coûtait rien d’essayer. Mais… mais… ah fais chier je peux pas l’appeler, j’ai pas son numéro. Ses parents doivent toujours habiter au même endroit. Une petite visite plus tard, et hop j’ai le numéro de Nyota. C’est amusant qu’ils se souviennent de moi après tout ce temps. Et toujours aussi gentil. Note à soi-même, allez leur offrir un gâteau pour les remercier. Bref, passons aux choses sérieuses. « Allô Nyota ? »…

Je la mise au courant assez rapidement et elle vint me voir dès qu’elle le put. Elle m’avait confié qu’elle était au chevet de son mentor qui –étrangement – lui aussi revenait d’Atlantis. Elle faisait l’aller-retour entre Miami et Washington. Toujours aussi courageuse ma Nyota. Je l'accompagnais ensuite voir William Winkle. La routine s'installa et nous enchaînions les trajets en voiture ou en moto. Et puis un jour, tout bascula.

Mon père nous quitta alors que j'étais au bout du couloir pour le voir. En arrivant dans sa chambre, je vis plusieurs infirmières qui essayèrent de le réanimer. En vain. Je suis partit sans rien dire à personne. Nyota me retrouva une heure plus tard devant mon ancienne maison et, par extension, devant celle de ses parents. Inutile de dire que leur soutien m'aida assez pour ne pas faire de conneries.

Les semaines continuèrent de passer et l'enterrement de mon père se fit dans le calme et la tristesse. Je continuais d'aller voir le soldat avec Nyota et passais quelques bon moment avec eux. Ils avaient l'air de bien s'entendre. Et puis un soir, alors que nous dînions à deux... Nyota et moi hein pas le soldat et moi. Discutant tranquillement, je sortis une petite boite de ma poche et la lui fis glisser tout en continuant à discuter. Elle l'ouvrit et y découvrit une bague en argent. Oui c'est la fameuse soirée où je l'ai demandé en mariage. Émotion et fleurs furent présents. Ah l'amour. Qu'est ce qu'on ferait pas pour garder celle qu'on aime.

Nous voilà donc fiancé quelques jours avant la validation de notre réintégration à l'expédition Atlantis. J'avoue, j'étais pressé de repartir. Surtout que cette fois je n'étais pas seul.

Derrière l'écran