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Aiden Ford : Le retour du Ford prodige !(Terminé !)

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Sam 2 Avr - 5:31

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Aiden Ford : Le retour du Ford prodige !(Terminé !) 1464627812-2016-design-alpha-mission-ford






P3X-447 : intérieur du vaisseau-ruche

Les couloirs retentissaient de l'alerte générale, les deux gardes que j'avais occis, avaient été trouvés plus tôt que je l'aurais souhaité, mais bon je venais de me faire une injection de mon concentré j'étais gonflé à bloc !

Au détour d'un couloir me voilà face à un couple de gardes wraith, les deux gars s'arrêtent, surpris : normal ! Ils s'attendent à une sorte de monstre terrible qui les boulottent pour son p'tit dèj' et soudain ils se trouvent nez à nez avec un métis afro-indien armé d'un MP5 et de couteaux de commandos.

Profitant de leur stupeur, celui de droite reçut mon poignard dans la gorge et celui de gauche qui s'apprêtait a tirer avec son fusil me vit arriver sur lui, prendre le canon de son arme, la retourner et l'enfoncer dans son ventre. Suite à quoi je récoltais mes poches d'enzymes. Je continuais ma progression en utilisant un de ces appareils radar et localisateur qu'ils ont dans ce vaisseau.

Je comptais tomber sur les wraiths en animation suspendue qu'ils avaient encore et leur piquer toutes leurs glandes à enzymes. J'avances d'un bon pas et j'aperçois la crinière blanche d'un commandant wraith, il marche vite le long des coursives. Je le suis : Leur poche à enzymes est de meilleure qualité et je voulais m'en emparer. A un moment je croisais trois gardes, une balle dans la tête pour deux d'entre eux et le dernier je l'égorgeais. Mais le chef wraith me remarqua, il prit la fuite quand il se rendit compte que c'était moi le tueur de wraith.

Je repartis derrière lui vite fait. Je le vis bientôt en train de composer un code de porte des étoiles mais avant que j'intervienne, la porte fut ouverte et ma proie me fila entre les doigts. Avant que la porte se referme, je pris note du code et passais le seuil du vortex...


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P3M-736 : Lieu d'installation de la porte planétaire


...Je débarquais dans une clairière sur une planète qui m'était familière, je croit y avoir passé vite fait et tué deux ou trois wraith (en aidant un autre humanoïde non-wraith, une femme peut-être ) en attendant pendant que je me remettais en phase avec mon environnement, ma proie courait loin de moi.

Je lui emboîtais le pas et avec lui, je traversais bientôt la forêt qui couvrait un pan de ce continent de cette planète. Je parvint à le mettre en joue devant une sorte de grotte et lui tirait dans les jambes. Il chuta et je put vite me retrouver à le toiser de toute ma colère :

" Qu'est-ce que tu croyais mon pote ? On ne m'échappe pas ! Tu sais qui je suis, hein ?" dit avec un sourire mauvais

"Tu es le tueur de Wraith ! Mais c'est ton dernier meurtre !" cracha-t-il en souriant à son tour.

J'aimes pas qu'on se foute de ma gueule ou qu'on joue au plus malin avec moi, je posais ma ranger droite sur sa jambe gauche, juste sur la blessure par balle et j'appuyais bien fort " Tu te prends pour un héros ? Tu sembles mal en point pour pouvoir me faire quoi que ce soit ! Pourquoi arrêterais-je de tuer les wraith ? Tu comptes me tuer ? Bonne chance !"

Il me sourit et me répondit : " Pourquoi suis-je ici humain ? Cette planète est notre réserve de chasse, les radiations sont terribles pour les vaisseaux et leurs instruments, et pour les runners qui viennent échouer ici. Nous on résiste bien grâce à notre physiologie. Et depuis quelques temps on a ôté le cristal du poste de contrôle de la porte. Tu es coincé ici et tu mourras des radiations de l'étoile de ce système.

Moi je n'aurais qu'a attendre un vaisseau wraith qui passe pour s'amuser, et ramener ton cadavre, ton corps sera bien utile pour nos savants et pour comprendre pourquoi tu nous tue et ce que tu fais de nos glandes à enzymes !"


Quoi ? Il croyait m'avoir coincé ? Pouvoir se vanter de ma défaite ? Jamais tant que je vivrais ! Je sortit mon couteau et le tailladait d'importance. Il finit par en mourir, le sale porc ! Je récupérait sa poche d'enzymes et repartit vers le porte. Je composais un code sur le DHD, rien ! Un autre, que dalle aussi ! Je me baissais et fit le tour du DHD et cherchais le panneau de protection de l'E2PZ et des cristaux. Il était ôté et l'emplacement vide.

Bref on pouvait venir ici mais s'enfuir était impossible. Je supposes que quand un runner débarque, un moyen de localisation quelconque, permet d'attirer tout vaisseau wraith qui passe dans l'orbite de cette planète. Mais comment ferait un wraith égaré ou accidenté ici ? Et l'autre là, il comptait sur ma mort et sa survie. Il n'aurait pas attendu des mois qu'un vaisseau passe dans le coin ? Non il devait avoir un moyen de sortir de ce piège ou d'appeler de l'aide.

Je retournais près du cadavre et entreprit de le fouiller, je trouvais un arsenal léger et une sorte de radio ou de balise de détresse. L'engin comportait des touches gravées de signes comme sur le DHD. Je parvins à le mettre en marche et composais un code que je connaissais, la porte s'ouvrit, c'était bon signe, mais la porte resta ouverte une minute puis se referma. Trop dangereux dans ces conditions ! Il ne me restais qu'un seul choix pour être sauvé : Atlantis !

Je bricolais un truc avec ma radio et la balise du wraith, je composais le code de la cité avec mon identifiant, et appelais espérant une écoute suivit d'une réponse sous forme d'une équipe de secours.

" Atlantis ? Ici le lieutenant Aiden Ford ! Sheppard ? Je suis en danger coincé sur une planète, je suis blessé et ne peux utiliser la porte ! Venez vite je veux revenir sur Atlantis ! J'ai eu tort ! Me laissez pas crever ici ! A l'aide !"

Bon voilà qui est fait ! La porte se referme et moi je vais attendre ! Bon je penses que la balise attirera sans doute un vaisseau wraith mais je dois laisser ma balise perso ouverte pour être repéré si Atlantis m'envoie du monde, avec Sheppard en tête ! Je suis retourné vers la grotte et me suis caché à l'intérieur. La balise ayant été accrochée dans un arbre plus loin. Je gardais ma deuxième radio ouverte sur la même fréquence que celle que j'avais utilisé pour appeler mes anciens camarades.

Je devais prendre mon mal en patience, heureusement je ne manquais pas de concentré d'enzymes, et avais en plus un bon stock de glandes fraiches. Je pourrais toujours essayer de synthétiser un truc à l'arrache avec deux ou trois gadgets détournés. Le type que je payais pour cela m'avais montré comment il s'y prenait, je saurait faire un truc moins raffiné mais pas trop dégueu. Faudrait pas trop trainer à revenir, mon armée en était à ses prémisses, et sans la drogue de synthèse que je leur fournissaient mes gars seraient morts dans un mois !

Bref ! Tout est dans les mains d'Atlantis !


Spoiler:

consignes:

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Dim 3 Avr - 18:36

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Lun 4 Avr - 1:16

Karola Frei


Le come back de Ford

Ft. Nathalie - Rodney - Aiden


Ils ne mirent pas longtemps pour traverser le vortex qui les menaient sur P3M-736, la planète où se trouvait le Lieutenant Ford. Lorsque Karola arriva de l’autre côté elle fut soudainement accablée par la chaleur qu’il régnait. Grimaçant elle sortit de l’une de ses poches sa paire de lunettes de soleil et une casquette qu’elle vissa sur ses cheveux attachés. Elle se demanda si elle avait encore son tube de crème solaire mais elle se rappela qu’avec Frozen elle l’avait retirée. Tant pis elle aurait droit à de jolis coups de soleil. Après le froid glacial de sa précédente mission c’était à présent tout le contraire qui les attendait. Décidément, il ne pouvait pas y avoir de juste milieu.


Elle entendit derrière elle le vortex se refermer, signe que les Jumpers en mode furtif qui les accompagnaient avaient traversé la porte et étaient à présent en train de voler au dessus d'eux. Evoluant prudemment sur cette nouvelle planète, tous les 4, Karola en tête et McArty fermant la marche afin de mieux pouvoir protéger les deux civils, ils se dirigèrent en avant pour rejoindre le DHD. La capitaine prenait soin de prendre le plus d'informations visuelles possibles quand elle fut perturbée par le bruit d'une chute derrière elle suivit d'une protestation de McKay. Elle se retourna et constata que Nathalie en était la victime. 


-Bon sang Dumond, lâchez-moi cette fichue tablette et regardez un peu où vous mettez les pieds.


La capitaine attendit que son assistante se redresse sur ses pieds pour reprendre sa position initiale. Arrivés au DHD Karola lança un coup d’œil circulaire autour d’elle pour balayer la zone du regard qui semblait vide. Cependant, pour éviter de prendre le moins de risque possible elle se tourna vers McArty et fit mine de lui parler, juste au cas où ils étaient observés.


//Jumper 3 partez faire une reconnaissance rapide de la zone. Jumper 2 restez en position.//

Après quelques grésillements, la capitaine entendit les soldats signifier leur obéissance et Karola coupa la communication avec eux. Elle se détourna de McArty qui tout comme elle avait son arme en joue au cas où et elle se dirigea vers le docteur McKay sans pour autant le regarder. Elle était plutôt occupée à scruter les alentours au cas où.


-Dans son message, Ford disait ne pas pouvoir utiliser la porte, vous devriez aller jeter un œil au DHD, McKay.

Sans plus en attendre de lui elle poursuivit son étude visuelle. Ils se trouvaient dans une clairière parfaitement plate, il n’y avait pas vraiment de relief en tout cas à l’horizon. Le sol était sec, l’herbe brûlée et autour d’eux régnait un silence assez intense. Ils étaient pour l’instant seuls au monde, pas la moindre trace de Ford. Karola sortit alors d’une poche son détecteur de signes de vie qui s’alluma au contact du gène qu’elle possédait. Elle baissa les yeux sur l’écran et trouva bizarre que l’écran n’ait pas la même allure que d’habitude. Par réflexe elle le secoua comme si ça allait régler quelque chose et fronça les sourcils.

-Tiens, c’est bizarre mon détecteur ne fonctionne pas.

Elle ignorait la raison qui quelque qu’elle soit ne devait très certainement rien augurer de bon. Elle se tourna vers ses compagnons qui ne semblaient pas en savoir plus qu’elle. Au même moment, sa radio bipa, Karola l’activa discrètement et tourna le regard vers McKay qui s’activait sur le DHD.


//…taine ici Jumper 2…Nous enregistrons….interférences assez importantes.//

Des grésillements empêchaient Karola d’entendre convenablement la communication mais elle en comprit l’essentiel.


//Vous savez d’où ça peut provenir ?//

//Aucune idée…Mais..avons localisé…source d’émission…signaux..//

//Où ça ?//

//1km…Nord-Est..votre position….//

//Très bien, je vais aller jeter un œil, vous, vous restez en position pour couvrir McKay.//


//Compris.//

Karola se tourna alors vers le Nord-Est et plissa les yeux comme pour tenter de distinguer quoi que ce soit. Hormis un petit sous-bois elle ne put malheureusement pas voir grand-chose. Elle se demandait bien ce qui pouvait causer autant d’interférences et mettre à mal une technologie telle que celle des Anciens. Une chose était sûre elle allait devoir se rendre à l’endroit indiqué par ses hommes à l’aveugle, le détecteur de signes de vie ne voulait décidément pas fonctionner. Elle reporta son attention vers ses trois autres compagnons et fixa Nathalie. C’était décidé elle irait voir de quoi il en retournait avec elle. Elle laisserait McArty se charger de McKay. Elle serait bien allée là-bas seule mais elle ne pouvait pas laisser McArty gérer deux civils à lui tout seul, après Alpha qui plus est ce n’était pas très responsable. Et il était bien évidemment hors de question de laisser les deux civils seuls quand bien même le Jumper se trouve juste au-dessus d’eux.

-Caporal, vous allez rester ici avec McKay, le temps qu’il découvre ce qu’il se passe avec le DHD. Dumond, vous venez avec moi.

McArty obtempéra, non pas après avoir avalé difficilement sa salive, témoignant ainsi son angoisse de se retrouver « seul ». Karola lui lança un regard encourageant puis se tourna vers Nathalie afin de voir si elle était prête et lui fit signe d’avancer. Karola se trouvait derrière Nathalie de manière à mieux la couvrir, son arme toujours en joue prête à riposter si besoin. Elles n’avaient qu’un petit kilomètre à parcourir mais avec la chaleur toujours aussi importante ce n’était pas une mince affaire. D’autant plus qu’équipées comme elles l’étaient, la chaleur était un peu moins supportable.

La plupart de la route s’effectua en terrain découvert, dans la clairière. On n’entendait aucun bruit pas même le vent, c’était assez perturbant et en d’autres circonstances cela aurait pu être reposant. Cependant, là ça avait une toute autre dimension. Ce silence ne faisait que renforcer le sentiment d’insécurité qui émanait de cette planète. Karola était sur le qui-vive, s’attendait à tout et n’importe quoi. Arriver dans le sous-bois n’améliora pas les choses, là c’était pire, elle aurait plus de mal à voir venir le danger qui pouvait venir de partout, y compris d’en haut. Alors elle prenait garde à lever la tête de temps à temps. La seule chose appréciable au final était que le soleil ne tapait plus directement.
Karola était justement en train de scruter la cime des arbres quand la voix de Nathalie attira son attention, elle avait aperçu quelque chose. Cette dernière se trouvait devant l’entrée d’une grotte. La militaire se releva et fit quelques pas en direction de la rouquine histoire de ne pas la laisser plus longtemps seule sans couverture. Karola jeta un coup d’œil à l’intérieur, il y faisait sombre et même en retirant ses lunettes elle n’y voyait guère mieux. Elle alluma donc la lumière accrochée à son arme et balaya les parois et l’intérieur du faisceau. Une légère brise fraîche s’échappait de la caverne, ainsi qu’une odeur de renfermé et de mousse. De nouveau Nathalie l’interpella pointant du doigt quelque chose dans l’obscurité. Karola dirigea la lumière vers la direction indiquée et distingua une forme inerte au sol. Intriguée la jeune femme ressentit le besoin d’aller voir de quoi il s’agissait mais avant sa elle se tourna vers sa partenaire.


-Surtout, vous ne me quittez pas d’une semelle.

Elle ignorait à quel point la grotte était profonde alors il valait mieux prendre le plus de précautions possibles. Elle était bien obligée de l’emmener la visiter avec elle, la laisser seule à l’extérieur en faisait une proie facile. Avant de pénétrer dans les ténèbres elle rangea ses lunettes et retira sa casquette afin de pouvoir profiter de la fraîcheur inespérée de l’endroit. Puis prudemment elle s’avança à l’intérieur, Nathalie derrière elle. Après quelques pas elle finit par poser son regard sur le corps étendu au sol. Il ne s’agissait aucunement d’un corps humain mais de celui d’un Wraith. Karola prudente pointa son arme sur lui au cas où il s’agisse d’un piège puis avec son pied droit donna un léger coup de pied dans son flanc. Aucune réaction. Il était bien mort et en y regardant de plus près il n’aurait pas pu en être autrement. Elle remarqua de très larges entailles au niveau de ses avant-bras. La jeune femme fronça les sourcils. Cela ne laissait aucun doute sur l’auteur de ce crime, si toutefois le terme pouvait s’appliquer au meurtre d’un Wraith.

-Ford...


Elle avait prononcé son nom dans un soupir. Ce ne pouvait être que lui, elle avait lu les rapports et savait comment il fallait procéder pour se procurer la fameuse enzyme tant convoitée par le Lieutenant. C’était une très mauvaise nouvelle, cela signifiait qu’il était toujours drogué mais qu’en plus il en avait pris récemment, ce n’était pas bon pour leurs affaires.

© Lady sur Epicode

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Lun 4 Avr - 2:29

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Nathalie n'avait pas souvent eu l'occasion de traverser la porte à pied. La sensation était étrange, mais pas désagréable. Elle cligna des yeux une fois arrivée de l'autre côté. La luminosité du soleil l’éblouit et la chaleur lui parut immédiatement accablante. Elle n'était pas habituée à porter le gilet pare-balle et le casque, elle avait l'impression de peser 20 kg de plus que d'habitude.

Les soldats avaient pris soins de les encadrer elle et Mckay, la Capitaine Frei en tête, le petit McArty fermant la marche. McKay marchait devant elle. Elle regretta de ne pas avoir le droit d'avoir un fusil mitrailleur comme le siens d'ailleurs. Mais, elle était sensée paraître rassurante aux yeux de Ford, et arriver armée comme un char d'assaut n'aurait probablement pas eut l'effet escompté.

Elle jeta un coup d’œil à sa tablette, qu'elle avait emportée, elle ne savait pas trop pourquoi d'ailleurs, la force de l'habitude sans doute, et constata qu'elle avait reçu un message de John. Tout en marchant, elle l'ouvrit et fronça le nez... Parfois, il avait une licence poétique particulière, mais l'image était tout à fait parlante. Jetant des regards pour surveiller les réactions de ses anges gardiens, Nathalie lui répondit.

Message Nath > John:

Mais, évidement, un coup d’œil sur la tablette, un coup d’œil à gauche, un coup d’œil à droite, elle ne regardait pas où elle mettait les pieds, et ce qui devait arriver arriva. Elle fini par trébucher, et n'évita de tomber qu'en se rattrapant à la manche de McKay. Envoyant la tablette valdinguer dans les pieds de McKay. *Merde* pensa-t-elle. Si quelqu'un ramassait l'objet avant elle, il ne manquerait pas de s'étonner du message qu'elle venait d'envoyer au Lieutenant-Colonel Sheppard et qui était encore affiché. Heureusement, elle était tombé à l'envers et la stupeur matinée d'incrédulité et de vague désespoir de Karola et McKay lui laissa le temps de récupérer son bien avec un air contrit murmurant une excuse.

Elle en profita pour effacer le fil de sa conversation avec John. Juste au cas où. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'elle se posa la question de savoir si le message pouvait avoir eu le temps de passer avant que la porte ne se referme. C'était con d'avoir pris ce risque de se faire chopper pour un message qu'il ne recevrait probablement jamais. Mais, elle devait bien reconnaître qu'elle n'avait plus les idées très claires.

Ils firent encore quelques pas dans une sorte de clairière avant que Karola n'ordonne à un des jumper de partir en reconnaissance, à l'autre de rester en couverture au dessus d'eux, et à McKay d'aller regarder ce qui se passait avec le DHD, avant de sortir son détecteur pour vérifier s'il y avait des signes de vie autour d'eux, avant de grommeler en secouant l'appareil.

Nathalie observa autour d'elle. Le sol semblait grillé par la chaleur, mais ce qui la choqua le plus fut le manque de signe de vie animale. Il n'y avait aucun chant d'oiseau, pas la moindre stridulation d'insectes, en fille de la campagne, la jeune femme savait que ce n'était pas normal. L'absence de tout bruit annonçait souvent l'arrivé de quelque chose considéré comme un danger par la faune.

Et ce soleil... l'indice UV devait péter le plafond sur cette planète, malgré la visière du casque qui protégeait un peu son visage, Nathalie commençait à sentir le bout de son nez rougir, bientôt, elle allait pleinement mériter le joli surnom que John lui avait donné.

Elle revint à la réalité quand Karola lui ordonna de la suivre, ordonnant à McArty de rester avec McKay.

Les deux femmes se mirent en marche à travers la clairière, Karola l'avait fait passer devant, et Nathalie tournait régulièrement la tête pour vérifier qu'elle allait toujours dans la bonne direction. La chaleur était abominable, même pour Nathalie qui était plutôt fille du soleil. Elle ne savait pas combien il faisait, mais là, en plein soleil, elle était sure qu'il devait faire pas loin de 45°. La rouquine fut soulagé quand elle arrivèrent dans un petit sous-bois, au moins ici, le soleil ne lui tapait plus directement sur la tête, mais leur progression fut plus difficile.

Malgré les branches et les lianes qui ralentissait leur marche, pour Nathalie le couvert des bois était sécurisant. Elle se sentait moins exposée à la vue que dans la clairière et elle commença à prendre un peu d'assurance qui la poussa à prendre quelques pas d'avance sur son ange gardien, qui elle par contre ne semblait pas du tout apprécier toutes les potentielles cachettes qu'offraient les arbres et les buissons.

Un étrange courant d'air froid, ainsi qu'une odeur d'humus et de terre humide attira l'attention de la rouquine. C'était l'odeur d'une cave ou d'une grotte, il ne lui fallut pas longtemps à observer les alentours pour découvrir une anfractuosité dissimulée derrière un buisson aux feuilles vernissées.

- « Capitaine ! »
appela-t-elle d'une voix feutrée mais qui lui paru raisonner comme un coup de tonnerre dans le silence morbide.

Karola vint la rejoindre et commença à examiner l'entrée de la grotte, avant d'allumer la torche sur son fusils et d'éclairer un peu plus loin. Nathalie s'était approchée pour regarder par dessus son épaule, tout en gardant les oreilles grandes ouverte au cas où quelque chose aurait bougé derrières elles. La caverne était plus étendue qu'elles ne l'avait tout d'abord penser. La lampe de Karola n'en éclairait pas le mur opposé.

Nathalie tapota ses poches à la recherche de sa propre lampe et l'alluma à son tour, éclairant l'autre parois, mais ne voyant rien d'autre que de la roches, quelques fougères, de la mousse épaisse et verdoyante. Tendant l'oreille elle devina le bruit de quelques gouttes d'eau. Il y avait presque plus de vie dans cette endroit privée de lumière qu'à l'extérieur.

La capitaine lui ordonna de rester sur ses talons. Comme si Nathalie pouvait avoir eu l'idée saugrenue de vouloir rester dehors toute seule. Quand Karola s'avança dans les ténèbres, Nathalie était tellement proche derrière qu'elle devait faire attention à ne pas lui marcher sur les talons.

Une fois que ses yeux se soit accoutumés à l'obscurité, la lueur des torches lui permis de découvrir un peu plus l'endroit, elle ouvrait grand les yeux, s'efforçant de regarder dans une direction différente de celle de sa boss, consciente que l'endroit était idéal pour une embuscade et que deux paires d'yeux valait mieux qu'une. La lumière de sa torche accrocha quelque chose un peu plus au fond de la grotte. Une vague forme blanchâtre qui ne ressemblait ni à de la mousse, ni à de la pierre.

Elle posa la main sur l'épaule de Karola.

- « Capitaine c'est quoi, ça là-bas ? »
 demanda-t-elle d'une voix un peu tremblante en tendant le doigts en direction de la chose.

Aussitôt, la Capitaine s'y dirigea, toujours suitée de Nathalie. Arrivé plus prés, Nathalie devina une forme vaguement humaine. Deux bras, deux jambes... Karola s'avança un peu plus et donna un léger coup de pied dans les côtes de l'être. Nathalie n'avait jamais vu de Wraith, mais elle en avait suffisamment lu de description dans les rapports et dossier pour ne pas pouvoir s'y tromper.

Même si celui-ci était mort, la jeune femme sentit un frisson glacé lui parcourir la colonne vertébrale. Karola s'accroupit prés du cadavre et pointa sa lampe sur les bras de la créature, et Nathalie ne put pas manquer les longues entailles qui s'y trouvaient, ni le commentaire de Karola.

Elle ne comprit pas trop ce que ça voulait dire, si ce n'est que Karola pensait que c'était Aiden qui avait fait ça. Nathalie sentit la peur serrer son cœur. Pas la peur irrationnelle de la créature morte devant elle. Elle savait que celle-ci ne pouvait plus rien leur faire.

Non. C'est la peur d'être ici parce qu'ils avaient été appelés à l'aide par celui qui avait fait ça au wraith étendue devant elle qui fit se retirer le sang de ses joues, lui provoquant un étrange picotement. Franchement, quelle aide quelqu'un capable de tuer et de charcuter ainsi une créature aussi coriace qu'un wraith pouvait bien attendre d'eux. Elle tourna vers Karola un visage qu'elle savait blême et apeuré.

- « On s'est fait avoir... » chuchota-t-elle doucement, plus pour elle même que pour Karola. « Il n'a pas plus besoin d'aide qu'un wraith dans un jardin d'enfant... Il nous a attiré ici, je sais pas pourquoi, mais ce n'est pas pour recevoir de l'aide. »

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Rodney McKay
Responsable scientifique
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√ Messages : 236

Mar 5 Avr - 0:19

Rodney McKay
Le retour du Ford prodige

Feat John Sheppard, Aiden Ford, Karola Frei et Nathalie Dumond


S
i j'avais su où j'allais débarquer, j'aurais modifié un peu l'équipement que j'avais pris. A peine après m'être rematérialisé à ma sortie du vortex que la chaleur écrasante de la planète me tomba dessus. Elle m'étouffa même. La température était insoutenable, et vu l'environnement qui nous entourait, il ne faudrait pas rester longtemps ici. Le soleil était très fort, et une exposition trop longue aurait de graves conséquences sur nous. Imaginez si vous vous exposez à des radiations, vous aurez le même résultat. Dès que le groupe eut fini de traverser, les deux jumpers furtifs firent de même. Puis, le vortex se coupa. Le voir disparaître me fit un pincement au coeur. Je voulais retourner au frais sur la cité. J'avançai prudemment en suivant le Caporal McArty, suivit de près par Nathalie qui était plongée dans sa tablette. J'avais trop chaud, et je sentais déjà ma peau qui chauffait. Que voulez-vous, j'avais une peau très sensible. Je ne manquai pas d'en faire aussitôt part à mes compagnons.

"Vous ne saviez pas que cette planète était aussi chargée en radiations solaires ? Une exposition trop longue va nous brûler, il ne faudra pas rester longtemps. Je commence déjà à avoir des coups de soleil, et je n'ai pas pris la crème solaire que je fabrique moi même, indice de protection 50. Je vais bientôt cramer sur place".

M
ême sans mon équipe habituelle dans les parages, je continuai à me plaindre. J'étais réputé pour ça, même si je ne faisais que dire la vérité. Pendant que nous nous éloignions de la Porte des Etoiles, je regardai autour de moi, sans relâcher mon étreinte sur mon arme. Tout n'était que désolation. Les végétaux étaient secs et brûlés, il n'y avait pas de présence animale, ni un chant d'oiseau. Pas même une brise de vent qui aurait été bienfaitrice par ce temps suffocant. Un véritable enfer. Puis, un bruit se fit entendre derrière moi, et quelque chose m'attrapa le bras, manquant de me faire tomber. En regardant ce qui se passait, je vis Nathalie qui se redressait tant bien que mal, sa tablette tombée au sol. J'avais failli tomber tout ça parce qu'elle ne regardait pas devant elle ? Enervé, je lui lançai un regard noir.

"C'est pas vrai, regardez où vous marchez. Vous avez failli me faire tomber".

K
arola en rajouta une couche. Pauvre Nathalie. Mais après tout, c'était de sa faute, non ? Elle avait qu'à lever les yeux de sa fichue tablette. D'ailleurs, à quoi pouvait-elle lui servir en cet instant, je me le demandai. Je n'eus pas le temps d'en savoir plus, la jeune femme l'avait déjà reprise. Pendant ce temps, le Capitaine sortit sa détecteur de signes de vie, mais l'appareil ne semblait pas fonctionner. Ce qui était très étrange.

"C'est peut être à cause des radiations, ça interfère sans doute avec les appareils".

A
lors que nous arrivâmes au DHD, Karola donna un ordre aux jumpers camouflés, puis elle me demanda de vérifier le DHD, précisant que dans son message, Ford avait dit que l'appareil n'était pas opérationnel. C'était bien notre veine, et ce détail, personne ne me l'avait dit avant notre départ. En soupirant, je m'approchai du DHD, laissant les militaires gérer la situation. Sachant que mon geste serait inutile, je tentai tout de même de composer l'adresse d'Atlantis sur le cadran. Mais rien ne se passa, comme s'il n'y avait simplement pas de courant. Frei reçu alors une communication hachurée provenant d'un jumper, expliquant avoir détecté une source d'énergie qui émettait des signaux étranges. C'était peut être ça qui créait des interférences. Karola ordonna alors aux vaisseaux et à McArty de rester sur place, pendant qu'elle et Nathalie irait jeter un oeil.

A
près leur départ, je me concentrai à nouveau sur le DHD. Je retirai mon sac à dos pour le poser, ainsi que mon P90 qui m'encombrait. Puis, je continuai de chercher le problème de l'appareil, pendant que le jeune Caporal balayait du regard les alentours, prêt à intervenir s'il y avait du danger. Attrapant mon équipement, j'ouvris avec précaution le panneau de contrôle du DHD, et j'y jetais un coup d'oeil. Effectivement, il n'y avait plus de cristaux. Et après avoir branché ma tablette et pianoter dessus, je découvris que rien n'alimentait la machine. Normal que le DHD ne fonctionne plus.

"Oh non, le DHD est inutilisable. Je ne peux pas le réparer" lançai-je pour moi même, même si McArty put m'entendre.

H
eureusement que les jumpers étaient avec nous. Un peu de bricolage et nous pourrions composer une adresse et ouvrir la Porte des Etoiles grâce aux vaisseaux. Du coup, je ne m'inquiétai pas pour ça. Me redressant, je cherchai une bouteille d'eau dans mon sac. Je bus de longues gorgées rafraîchissantes, cela me fit beaucoup de bien. La chaleur de cette planète était vraiment insupportable. Je regardai mon bras pour vérifier si ma peau n'était pas rouge. Pas encore, mais cela ne saurait tarder. J'étais vraiment dans une situation désespérée. Après avoir bu, je pris une barre de céréales que je mangeais quelques bouchées. Je surpris alors le regard de McArty qui fronça les sourcils en me voyant manger, à peine parti d'Atlantis. Mon habituel mauvaise humeur revint au grand galop.

"Je ne fais que manger et boire pour éviter de m'évanouir à cause de cette chaleur écrasante. Vous devriez en faire autant".

M
cArty détourna les yeux en secouant la tête, exaspéré. Cela m'importait peu, j'avais l'habitude, tout le monde réagissait comme ça. Après avoir fini ma barre de céréales, je rangeai ma tablette, et je repris mon sac et mon arme, avant d'appuyer sur mon oreillette pour tenter de contacter Karola.

//Capitaine ? Ici McKay. Vous me recevez ? J'ai trouvé le problème du DHD. Les cristaux ont été retirés, et il n'y a plus du tout de courant. Impossible de l'utiliser dans ces conditions. Mais j'ai déjà une idée pour nous faire rentrer//

J
'ignorais si mon message passait, vu les interférences produites et le grésillement que j'entendais dans mon oreille. Aussi, j'attendis la réponse de Frei. Si réponse il y avait.

© Starseed

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Mer 6 Avr - 4:56

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P3M-736,une minute après l'envoi du signal :


A peine avais-je fini d'envoyer mon message, que la porte se refermait. Tant que j'y étais, je fouillait un peu mon petit gars que j'avais un peu trop tailladé là où ça faisait mal mais où ce n'avait pas d'intérêt pour ma récolte. J'avoues, j'avais un peu pêté les plombs ! Je trouvais quand même un détecteur de vie, fonctionnel celui-ci, qui indiquait fort bien l'emplacement de la balise du wraith.

Mon propre signal était visible aussi, comme signal parasite étranger mais reconnaissable pour ce qu'il était ! Encore heureux qu'aucun autre vaisseau wraith ne croise dans les environs, mes secours auraient des problèmes, et d'ici à ce qu'ils imaginent que c'est moi qui les ai piégés, y a qu'un pas facile à franchir ! Je dois bien avouer, quitte à voire mon égo en souffrir, mais j'ai besoin de mes amis, besoin du SGC, des ressources de la cité.

Je devrais faire profil bas, pour ça je penses que c'est bon, mon composé synthétisé est plus efficace, je m'énerves moins, je trouve. Bon là j'avais un peu lâché les chevaux, mais c'est pas pareil, c'est un wraith ! Et il m'avait provoqué ! C'est de sa faute, un point c'est tout ! Pour la peine je lui donnais un coup de pied. Je repris mon calme, et ramassais les autres trouvailles comme un pistolet stunner wraith, pratique pour assommer un ennemi qu'on ne veut pas blesser.

Je soulevais le corps et commençais a me diriger vers les sous-bois, je venais de m'y enfoncer quand la porte s'ouvrit, déjà !? Ils avaient été rapides, sur Atlantis ! Je croyais que ça aurait prit plus de temps entre le SGC qui devait sûrement se demander comment me traiter, Sheppard et Weir, prêts à me récupérer pour me sauver, ou la nouvelle organisation de sécurité suite à ma fuite. Ouais, je trouvais qu'ils avaient fait très vite !

Pour une fois j'avais eu raison de trouver ça louche : C'est un dart qui pointa son nez pointu et fila vers une zone éloigné au sud de ma position. Je pressais le pas , trouvais une grotte, m'y engouffrais et déposais le cadavre au sol. Je suis ressortis assez vite et me mis en quête d'un arbre assez haut pour me cacher et placer la balise pour augmenter son rayon d'action en trompant les ennemis nouvellement arrivés. Manquerait plus que les gens de la cité se ramènes et c'est le pompon ! J'aurais du mal à faire croire que j'y suis pour rien, tiens !

Je posais mon dévolu sur une sorte de sequoia géant à 100 m de l'entrée de la grotte. Grimper aussi haut que possible fut assez aisé, car il ne manquait pas de branches et de points d'appui pour grimper. Je déposais ma balise entre un nœud de branchage. Pour la balise du wraith, je la coupais toutes les 5min pendant 15min.

J'allais partir pour repérer le camp des wraith quand j'entendis la porte s'ouvrir, je fonçais vers le bruit mais restais caché dans les frondaisons, je ressentais un peu la chaleur étouffante de la planète, mais moi je pouvais compter sur ma nouvelle physiologie pour me guérir des effets néfastes du soleil de ce système, les gars de SGC ce serait une autre histoire. De mon poste d'observation et par l'entremise de mes jumelles tactiques, je vis débarquer un groupe de personnes, atlantes sans aucun doute !

J'y vis deux femmes, une rousse et une brune, plutôt jolies toutes les deux d'ailleurs, mais qui ne me disait rien pour le moment, je vis aussi deux autres soldats : un rouquin un peu jeune que je ne connaissais pas et la silhouette reconnaissable entre toutes de ce cher McKay ! Et ? Pas de Teyla ? Pas de Sheppard ? C'est quoi ce travail ? Je remarquais un drôle de mouvement comme une sorte de brume de chaleur, et les quatre au sol qui s'écarte légèrement, des jumpers occultés ? Combien ? Un, deux, plus ? Combien d'hommes a bord ?

Sheppard est peut-être à bord avec Teyla ? Et Beckett pour me faire dormir, sans doute ! Putain je comprends que j'ai déconné la dernière fois ! J'aurais pas du menacer Beckett de mon flingue, et choisir un autre soldat, blessé de surcroit, pour le faire fléchir et obtenir ce que je voulait, c'était lamentable !

N'empêches là c'était un peu poussé comme guet-apens, la confiance règne, je vois ! Puisque c'est ainsi, je vais devoir improviser, en comptant sur la diligence des wraiths, je pourrais me montrer comme un héros. J'allais devoir attirer les jumpers au sol, et demander les services de McKay pour témoigner de ma bonne foi, par la persuasion si besoin était !

Là-bas les choses s'accéléraient, les deux femmes, sous le commandement de la brune se mirent en mouvement vers mon signal-radio. Près du DHD, Rodney restait seul sous la protection du jeune rouquin. Je supposes que la Capitaine brune lui a demandé de vérifier le fonctionnement de l'organe de contrôle de la porte des étoiles. Mais comme il n'y a plus ni cristaux ni alimentation, bonne chance ! Je l'entends se plaindre d'avance !

Avant que les femmes soient trop proche de l'orée des sous-bois je fonçais vers la grotte, je vis des wraiths en sortir, ils avaient l'air fâchés, je les comprends ! Mais il ne faut pas que les deux atlantes tombent sur eux. Donc j'ai pris le pistolet du wraith et j'ai fait mine de tirer sur eux en ratant ma cible. Je me suis bien montré et les aient entrainés à ma suite. Une patrouille de quatre gardes wraiths avec leur fusil, pour moi c'est bon, mais pas pour deux femmes qui ne s'y attendent pas.

Je l'ai fait courir pendant un moment et je suis revenu vers la grotte en me cachant dans les frondaisons. J'ai eu juste le temps de voir la brune entrer dans la grotte, comme l'autre n'était pas dehors, je supposes qu'elle est déjà à l'intérieur. Pendant leur visite sous terre la patrouille revint, je du me montrer plus discret, je prit mon MP5 avec sa lunette tactique et mit les types en joue. Ils remarquèrent les traces de pas des deux femmes, écoutèrent un moment et se cachèrent dans les herbes de chaque côtés de l'ouverture cavernicole.

La femme brune sortie, elle prit sa radio passa un message et reçut un rayon assommant d'un des gardes wraiths, deux autres se rendirent à l'intérieur, ils mirent un temps avant de revenir portant la femme rousse sur l'épaule. Je craignait qu'ils ne les tuent ici, mais ils les emmenèrent vers leur campement apparemment. Merde, j'y étais pour rien et voilà que je devrais jouer au héros finalement.

J'allais devoir demander son aide à Rodney, faudrait que je me débarrasse de son gardien. Donc j'ai commencé à faire le tour pour me retrouver de l'autre côté de la porte, j'avais le rouquin en ligne de mire et Rodney se plaignait de la chaleur, de la nourriture et de tout ce qui lui passait par la tête. Son garde du corps, semblait en concevoir un ennui mêlé d'exaspération, assez proche de l'explosion. C'est à ce moment que je l'assommait d'un coup de pistolet wraith.


Je sortis vite de ma cachette, et tins MCKay en joue.

" Du calme Rodney ! Je ne vous veux aucun mal ! Levez les mains et éloignez-vous de votre fusil d'assaut ! Vous ne ferriez que vous blesser de toute façons ! Venez ici ! vite !"

Quand il fut près de moi, je le fouillais et le désarmais totalement. Une fois ceci fait, j'attachais le caporal McArty en le mettant a l'ombre sous les frondaisons du sous-bois. Je revins à Rodney :

" Ecoutez McKay ! Les deux femmes qui étaient avec vous, des wraiths les ont capturés ! Je pourrais les sauver, mais j'ai besoin de vous ! Mais vous devez d'abord me montrer que je peux vous faire confiance ! Pour cela j'attends que vous me répondiez honnêtement ! Compris ?"

Il tenta bien de noyer le poisson en me causant mais je sentais bien qu'il avait peur, qu'il craignait pour sa vie, et qu'il cherchait à faire montre de courage, mais j'étais un peu pressé !

" Arrêtez ça McKay ! Je suis pas le méchant ici ! Combien de soldats avec vous ? Et de Jumpers ? Ne me mentez pas ! cela me fâcherais ! Vous ne voulez pas me fâcher ? "

Je le pris par l'épaule en le secouant un peu brusquement il me répondit finalement, deux jumpers et 8 soldats, en tout, donc, moins les deux manquants, restaient six, trois par jumper. Je lui demandais d'appeler les soldats de demander une combinaison environnementale NBC, que quand on lui demanderait où était McArty, de dire qu'il avait entendu du bruit et foncé vers les bois.

Un seul jumper vint d'abord, dès qu'il ouvrit la porte d'embarquement, je me mit à tirer sur les hommes à bord, ils furent vite assommés, j'attachais tout ce beau monde et lançais une combi à McKay. Puis je lançais un signal d'alerte pour l'autre jumper. Il répondit très vite, les soldats descendirent quand ils virent les autres par terre, je les assommaient pour le compte.

Je renvoyais un des jumpers dans le ciel en l'occultant en position stationnaire; l'autre je le cachais au-dessus des bois près de la grotte où j'avais caché mon ami le wraith. Je revins vers McKay que je détachais pour l'emmener avec moi. On devait délivrer deux captives, et les patrouilles mettraient vite la main sur les soldats endormis, j'avais veillé à ce que les soldats se réveillent bientôt, aidé d'une faible dose d'enzyme pour certains.

Si les wraiths les trouvaient avant mon retour, ils seraient bien reçut, même si je ne croyais pas qu'ils éviteraient la capture. Moi je poussais mon collègue qui faisait sa mauvaise tête.



hrp:

consignes:

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
Bannière perso (image 901x180px) : Aiden Ford : Le retour du Ford prodige !(Terminé !) 1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
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Mer 6 Avr - 15:54

Karola Frei


Le come back de Ford

Ft. Nathalie - Rodney - Aiden




La découverte de ce Wraith dans cet état n’augurait rien de bon du tout, Karola le pressentait et Nathalie aussi visiblement. Pendant que Karola se redressait elle entendit Nathalie exprimer son inquiétude à voix basse. Même si elle ne parlait pas fort Karola put percevoir la peur qui commençait à l’envahir et qui jurait avec le calme froid de la capitaine. Cette dernière jeta un regard à son assistante, elle ne voyait pas bien son visage à cause de l’obscurité mais elle devinait bien le genre d’air qu’elle pouvait porter dessus. Sans se montrer agressive ou reprochante elle tenta de la rassurer.


-Ne paniquez pas Dumond, c’est le meilleur moyen d’entrer dans son jeu.

Certes, elle se doutait bien que pour une personne qui n’avait pas l’habitude de voir ce genre de choses et de partir en mission c’était plus facile à dire qu’à faire, mais à vrai dire elle ne pouvait malheureusement rien faire de plus pour elle. Nathalie allait devoir prendre encore un peu sur elle et se faire violence pour tenir le coup. En attendant, il fallait faire quelque chose au lieu de rester là à contempler ce cadavre exsangue. Karola indiqua à Nathalie de rester là pendant qu’elle, se détournant, se dirigea vers l’extérieur de la grotte. Elle dut plisser un peu les yeux pour se réhabituer aux rayons du Soleil qui, même freinés dans leur course par le couvert boisé, tapait toujours fort. Tout comme la chaleur, qui semblait toujours aussi insupportable. Après avoir jeté un œil à droit et à gauche pour s’assurer qu’il n’y avait pas de menace, Karola activa sa radio.


//Caporal, ici Frei.//

Karola attendit quelques secondes pour lui laisser le temps de répondre, pendant ce temps elle continuait d’être vigilante. Son arme en main et scrutait les environs. Elle observait à ce moment-là les hauteurs et son regard fut attirer sur un petit détail dont elle était passé à côté plus tôt. Plissant les yeux pour mieux voir, elle remarqua qu’il s’agissait d’un dispositif de communication. Une radio, de là où elle était, elle voyait mal mais elle semblait allumée. Karola fronça les sourcils, comment avait-elle atterrit là ? Pas par hasard c’était sûr, cette situation sentait le piège à plein nez. Comme rien ne venait de la part de McArty, la jeune femme renouvela l’opération.

//Caporal McArty, vous me recevez ?//

Attentive elle tendit un peu plus l’oreille mais la seule chose qui lui parvint en réponse ce fut de très faibles grésillements. McKay avait sans doute raison, les radiations devaient empêcher les messages de passer. Agacée Karola jura pour elle, elle et Nathalie feraient mieux de ne pas rester là plus longtemps. Il fallait qu’elles aillent rejoindre McKay et McCarty au plus vite afin de leur faire part de leur découverte et surtout afin qu’ils ne soient pas séparés plus longtemps. Elle s’apprêtait à rejoindre son assistante quand un rayon paralysant la heurta de plein fouet. Sonnée sous le choc elle tomba au sol, lâchant son arme au passage. Elle n’eut même pas le loisir de lutter car l’intensité était telle qu’elle sombra dans l’inconscience.


***
Karola émergea avec difficulté. D’abord, elle eut beaucoup de mal à ouvrir les yeux et fut aveuglée par la lumière déasagréable du Soleil. Sa conscience était encore toute confuse et elle secoua la tête tant bien que mal pour retrouver ses esprits. Elle essaya de bouger mais sans succès, ses membres étaient tout engourdis, refusant de répondre aux ordres de son cerveau en mousse. Avec beaucoup d’efforts elle tenta de rassembler ses souvenirs et se souvint qu’elle avait été frappée par un rayon paralysant qui l’avait mise K-O. Cependant elle ignorait de qui cette attaque pouvait provenir. Petit à petit ses idées devenaient plus claires et elle remarqua qu’elle était allongée sur un sol terreux. Elle voulut se redresser notamment en s’aidant de ses mains mais elles non plus ne répondirent pas et pour cause, elle les agitant elle sentit qu’elles avaient été liées dans le dos. Grognant Karola se redressa sans ses mains et se retrouva assise. C’est là qu’elle remarqua qu’elle n’était pas seule, en face d’elle se trouvait Nathalie, elle aussi semblait avoir reçu le même traitement. Elle était toujours inconsciente étendue sur le sol et de là où elle était, la capitaine était sans ressource pour l’aider.
En attendait qu’elle se réveille, Karola entreprit de jeter un œil à l’endroit où elles avaient atterri. Elle tourna la tête à droite et ce qu’elle vit dans son champ de vision ne laisser aucun doute sur ce qui les avaient capturées. Tout autour d’elles des épaves de vaisseaux Wraiths jonchaient le sol. Vu leur état cela devait faire un moment qu’elles se trouvaient là. A vrai dire, il semblait que les vaisseaux servaient de rempart à l’extérieur, un coup d’œil circulaire la conforta dans cette idée. A l’intérieur de ce cercle créé, des abris de fortune avaient été établis et au centre même du cercle, un feu de camp qui n’était pas alimenté ou plus en tout cas. Une poignée de Wraiths allaient et venaient dans le camp. Cette vision commença à éveiller certains soupçons dans l’esprit de Karola mais elle fut interrompue par les gémissements de Nathalie qui reprenait confiance. Elle lui laissa le temps d’émerger avant de lui demande :

-Tout va bien, Dumond ?

Son visage n’exprimait pas vraiment grand-chose, elle était blême mais à y voir de plus près ses yeux exprimaient la terreur. Elle attendit sa réponse, même si elle se doutait que ça n’allait pas bien et que ce genre de question était tout à fait hors de propos dans cette situation, il était important que Karola la pose. Ne serait-ce que pour lui permettre de ne pas trop paniquer et puis cela permettait à Karola d’évaluer un peu son état. Les civils n’avaient pas du tout le même mécanisme de réaction que les soldats, il fallait être très prudent avec eux car ils pouvaient s’avérer être de vraies bombes à retardement si on ne prenait pas garde à leur situation psychologique. Contrairement à ce qu’exprimaient ses yeux, Nathalie se montra d’un calme à toute épreuve. Elle était d’ailleurs bien trop calme mais cela ne surprit pas Karola, c’était le choc qui la faisait réagir comme ça. C’était un mécanisme de défense et d’acceptation de la situation tout à fait normal. Elle essaya de ne pas la laisser seule avec ses pensées en lui exposant les siennes.


-Il semblerait qu’on ait atterri dans un camp Wraith, on doit certainement se trouver sur l’un de leur avant-poste.  Mais ne vous en faites pas, on va s’en sortir.

Encore une fois, c’était de son devoir de rassurer Nathalie avec un sourire, de lui faire comprendre que certes, elles étaient en mauvaise posture mais que cela n’était que temporaire. Karola n’était pas du genre à se montrer défaitiste alors pour elle c’était sûr, elles allaient s’en sortir même si elle ignorait encore comment. Leur réveil n’avait sans doute pas échappé à leurs ravisseurs car deux d’entre eux s’approchaient d’elle d’un pas bien décidé. L’un d’entre eux était un simple guerrier, un bourrin qui devait n’être là que pour exécuter les ordres du second qui était vraisemblablement un dirigeant. Ce dernier s’arrêta devant Nathalie et Karola et les observa quelques secondes avant de se tourner vers la militaire, le second se dirigeait vers Nathalie. Le dirigeant attrapa Karola par le col et la releva sans ménagement sur ses jambes toujours un peu flageolantes. Heureusement qu’il la maintenait debout sinon elle se serait écroulée de nouveau au sol.

-Qu’êtes-vous venus faire ici ?

Sa question avait été posée sur un ton impérieux qui devait très certainement fonctionner avec ses sbires mais ce n’était pas le cas avec Karola qui se contenta de rester silencieuse, elle n’avait pas l’intention de lui répondre. Il fallait absolument qu’elle gagne du temps. A présent debout, les mains liées dans le dos elle se rappela en le sentant qu’elle s’était équipé de son couteau de combat. Il se trouvait accroché à sa ceinture sur le côté de sa hanche mais avec tout ce qui lui était arrivé depuis sa paralysie, sa tenue avait été un peu malmenée. C’était une véritable aubaine pour elle, elle voyait là un moyen de se libérer mais elle allait devoir la jouer fine. Surtout qu’elle ne savait pas encore très bien comment agir avec lui et surtout elle ne connaissait pas leurs intentions, ni la raison exacte de leur présence. En bref, elle ne devait pas se précipiter. D’ailleurs, elle ignorait depuis combien de temps ils se trouvaient sur la planète alors si avec un peu de chance cela faisait plus de deux heures, les secours ne tarderaient pas à arriver. Elles devaient tenir jusque-là. Le visage inexpressif et le silence de Karola sembla agacer le Wraith qui la secoua.


-Je vous ai posé une question.

Karola resta de marbre, elle avait réussi à poser ses mains sur son couteau et elle commençait à faire glisser tant bien que mal l’étui afin d’avoir accès à la lame, mais le Wraith ne lui rendait pas la tâche facile. Pendant qu’il la secouait elle sentit que la lame lui avait entaillé la peau, elle retint une grimace de douleur et tout en essayant de diriger ses liens vers la lame, elle fixa le Wraith dans les yeux et après un regard à Nathalie maintenue par le guerrier, lui répondit sur le même ton condescendant.

-Et je n’ai pas l’intention de répondre.

Son ennemi poussa un grognement de mécontentement et un air de colère se dessina sur son visage blafard. Pas satisfait de cette réponse il relâcha Karola pour mieux lui administrer une gifle magistrale qui la fit tomber à la renverse sur le sol dur. La jeune femme ne put en aucune façon parer la chute qui fut lourde. La douleur commença à irradier dans sa joue et elle eut un peu de mal à retrouver ses esprits. Elle ne tenta pas de se relever, ça ne servirait à rien. Un léger mouvement des mains lui apprit qu’elle n’avait pas réussi à couper ses liens néanmoins ce n’était pas loin car la corde n’était plus aussi serrée qu’avant, avec un peu de chance en manœuvrant habilement elle pourrait s’en défaire sans arme. Mais c’était sans compter sur le Wraith qui ne comptait pas abdiquer aussi facilement, il fit quelques pas vers elle et s’exclama en colère :

-Répondez-moi où vous souffrirez ! Que venez-vous faire ici et pourquoi avoir torturer notre frère de race ?

Karola qui s’appliqua avec ses mains à défaire la corde en toute discrétion, releva le visage vers son ennemi qui la dominait de toute sa hauteur, son masque de colère toujours en place. Il semblait commencer à perdre patience, Karola elle était toujours calme. Ce Wraith devait être un sanguin et ne pas avoir l’habitude à ce qu’on ne lui obéisse pas.

- Vous vous trompez de coupable, nous n'avons rien à voir là-dedans.

C’était vrai après tout, enfin, elle savait très bien qui était l’auteur de cette torture mais elle n’allait tout de même pas lui donner satisfaction. Mais encore une fois, le Wraith ne fut pas content de sa réponse et pour lui montrer lui asséna un violent coup de pied dans le ventre en hurlant.
-Mensonge !  


Heureusement qu’elle possédait de bonnes compétences en combat en corps à corps car elle eut tout juste le temps de serrer les abdos pour minimiser le choc. Cependant, il fut quand même suffisamment fort pour lui couper la respiration et lui faire mal. Toussant pour tenter de reprendre son souffle Karola eut pour reflexe de se recroqueviller sur elle-même. Le Wraith ne la ménager vraiment pas et elle n’avait encore rien vu. Il s’agenouilla devant elle et lui saisit les cheveux, les tirant suffisamment fort pour lui faire mal. Sous le coup de la douleur, Karola poussa un gémissement, elle s'humecta les lèvres et sentit le goût du sang puis parvint à articuler quelques mots son intention.

-Vous pouvez me frapper autant que vous voulez, la réponse sera toujours la même.

La situation commençait un peu à se dégrader, plus ça allait et plus le Wraith perdait patience. Karola en plus ne parvenait pas à défaire ses liens pourtant il ne lui manquait presque plus rien, mais le traitement qu’elle avait reçu compliquait un peu les choses. Voyant qu’il ne parviendrait pas à obtenir ce qu’il voulait de la part de la militaire il la repoussa au sol, se releva pour tourner les talons et Karola toujours au sol dû se redresser un peu pour l’observer se diriger vers Nathalie.

-Vraiment ? Vous êtes une femme coriace ! Mais et votre amie ? Sera-t-elle aussi vaillante après un an ou dix ans de moins ?

Avec un air horrifié, les yeux de Karola se posèrent sur la main du Wraith qu’il tendit pour la poser sur la gorge de son assistante. Cette dernière ne pouvait malheureusement rien puisqu’elle était solidement maintenue par le guerrier. *Pas ça !* se dit alors Karola qui voyait où ce monstre voulait en venir. La militaire s’était promis et avait promis que rien n’arriverait aux civils de la mission et voilà qu’à présent, Nathalie se retrouvait menacée de mort. C’était ouvertement de la provocation et Karola se doutait qu’ils faisaient ça pour lui mettre la pression et l’inciter à prendre rapidement une décision. Mais il n’en était pas question, en tout cas de marcher dans leur stratégie. Prendre une décision dans ces conditions serait certainement la plus mauvaise idée car elle serait sans aucun doute précipitée et irréfléchie.  

-Soyez raisonnable dites-moi tout ce que je veux et dois savoir ! Epargnez votre compagne !

-Ça suffit ! Arrêtez ! Je vais vous dire ce que vous voulez savoir.

Elle venait d’avoir une idée, et heureusement le Wraith stoppa sa ponction lorsqu’elle prononça ces paroles. Nathalie était terrifiée et ses hurlements montraient que ce qu’elle venait de subir lui avait provoqué une intense souffrance. Tant pis pour ses résolutions précédentes, la vie d’une innocente était en jeu. Elle maudit mentalement ces monstres et s’empressa de faire en sorte de retirer cette fichue corde qui l’empêchait de pouvoir bouger librement et surtout de les attaquer. Les mains toujours en action dans son dos elle finit par lâcher en fixant l’officier pour lui montrer qu’elle était sérieuse.

-Nous sommes venus ici pour stopper quelqu’un. C’est cette personne qui tue les wraiths. Il est très dangereux, pour vous comme pour nous.

La créature la regarda un instant sans dire un mot, visiblement elle avait visé juste et mentionner ce tueur de Wraiths ne le surprit guère. Sans doute devait-il le connaître. Quoiqu’il en soit il laissa Nathalie tranquille et baissa le bras. La rouquine était plus blême que d’habitude, heureusement Karola avait réagi à temps, avant qu’il ne lui retire suffisamment d’années de vie pour que cela ne se voit. Silencieux toujours, il fait un signe à sa grosse brute qui lâcha Nathalie négligemment, la pauvre, abandonnée par tout soutien, finit par tomber également au sol comme un vulgaire sac de patates. Karola observa du regard les Wraiths s’éloigner d’elle, sans comprendre pourquoi. Peu lui importait la raison, elle s’empressa de se redresser et avec toutes ses forces parvint enfin à libérer ses mains. Sans prendre le temps de soulager ses poignets meurtris elle fonça sur Nathalie complètement sonnée et sous le choc. Elle attrapa son couteau de combat et lui arracha ses liens.

-Allez Dumond, un petit effort, c’est le moment ou jamais de prendre la fuite.

Karola l’aida à se relever et la soutient pour éviter qu’elle ne tombe à nouveau. Elle l’accompagna sur ses premiers pas au cas où puis quand elle sentit que Nathalie avait repris un peu d’assurance et de force dans ses muscles, elle la laissa évoluer seule. Elle repris en main son couteau de combat au cas où, et sans se préoccuper de ce qui se passait derrière elles, essaya de quitter le camp. Malheureusement, leur fuite ne passa pas inaperçue et elles furent très vite rattrapées par un guerrier Wraith.

-Courrez et surtout ne vous retournez pas !

Karola venait de crier cela à Nathalie, s’il fallait se battre elle le ferait toutefois il était hors de question que la civile soit de la partie et subisse davantage de blessures. S’il fallait qu’elle se sacrifie pour lui sauver la vie elle le ferait, c’était son travail après tout. Elle laissa donc Nathalie filer et fit volte-face pour affronter son ennemi qui n’était plus seul. D’autre l’avait rejoint, ça s’annonçait plutôt tendu et sans ses armes et sans aide, Karola ne pouvait pas les affronter. Ce n’était pas raisonnable. Le monstre ne lui laissa guère plus de répit car il pointa son arme sur elle mais Karola parvint à l’en désarmer en lui donnant un violent coup de pied. L’arme tomba au sol et la militaire s’apprêtait à la ramasser quand le Wraith riposta avec un coup de poing qui la déséquilibra. En colère, la jeune femme décida d’en finir sur le champ avec lui. Elle resserra son emprise sur son couteau et fonça sur lui. Après avoir paré et évité quelques un de ses coups hormis une nouvelle claque elle finit par prendra l’avantage et lui plante d’un geste sec et sans hésitation le couteau dans le cou, l'enfonçant avec soin dans la jugulaire.  


Se baissant rapidement elle attrape enfin l’arme du Wraith qu’elle d’éliminer afin d’avoir plus de chance de se défendre et alors qu’elle songeait à fuir car ne faisant clairement pas le poids face à un groupe de Wraiths. Elle tira sur l'un d'entre eux qui s'élançait vers elle et il s'écroula au sol paralysé. Elle songea à renouveler l'opération mais elle fut stoppée dans son élan par la vision de Nathalie de nouveau prisonnière d’un Wraith qui menaçait de la ponctionner à nouveau. Bon sang, décidément, quelle poisse ! Ne voulant surtout pas prendre plus de risque elle relâcha instinctivement l’arme dont elle venait de s’emparer préférant abdiquer plutôt que de risquer la vie de Nathalie.


© Lady sur Epicode

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Mer 6 Avr - 18:57

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La rouquine tourna les yeux vers sa compagne. Contrairement à ce semblait penser Karola, elle ne paniquait pas, elle était terrifiée oui, pas pas au point de perdre ses capacités de réflexions. Elle était venu pour négocier avec un de leur ancien compagnon qu'ils imaginaient en danger et ce retrouvait coincé sur cette planète avec un wraith mort. Elle trouvait que ça changeait sensiblement la donne. Finalement, même armée comme un char d'assaut elle n'aurait pas risqué de lui faire bien peur au petit Ford.

- « Je ne panique pas. C'est juste que ceci... » dit-elle en désignant le cadavre « … remet sérieusement en cause les raisons de notre présence ici. » Répondit Nathalie.

La capitaine ordonna à Nathalie de rester à l'intérieur et fit quelques pas à l'extérieur. La rouquine l'entendit tenter de passer un appel radio, mais les bougonnements qui échappèrent à Karola lui indiquèrent que ce n'était pas un succès. Puis, elle entendit un un bruit sourd... le bruit d'un corps qui chute. Karola ! Son cœur fit un bon et son premier réflexe fut de se précipiter vers la sortie, mais miss raison lui rappela instantanément que ceux qui avait eu raison d'une militaire sur-entrainée et armée ne ferait qu'une bouchée d'une petite assistante désarmée. Elle se glissa derrière une des saillies rocheuses pour tenter de ce dissimuler à ce qui n'allait pas tarder à venir examiner la grotte.

De sa cachette elle vit deux wraiths bien vivant ceux-là entrer dans la grotte. Et dut se plaquer les deux main sur la bouche pour réprimer son cri de terreur. *Et maintenant ? J'ai le droit de paniquer ?* pensa-t-elle. Non, elle en avait encore moins le droit. Elle se rencogna un peu plus contre la roche, tentant de ne faire plus qu'un avec la pierre, cherchant des yeux s'il n'y avait pas une galerie qui s'enfoncerait un peu plus sous terre, lui permettant de s'échapper, mais la grotte était un cul de sac.

Elle entendait les pas des deux êtres abjects se rapprocher. Un coup d’œil lui permet de voir qu'ils lui tournaient le dos, s’intéressant à leur compagnon décédé. Elle y vit une occasion. Bondissant de sa cachette, elle courut vers la lumière... et fut fauchée par un coup de rayon paralysant après à peine quelques pas. Elle s'effondra, la dernière chose qu'elle vit avant de perdre connaissance fut l'une des créature s'approcher d'elle et la charger sur son épaule comme un sac.


***

Lorsqu'elle revint à elle, la première chose qu'elle ressentit fut la douleur. Elle avait l'impression que son crâne allait exploser. Il y avait bien longtemps qu'elle ne s'était pas tapée une migraine aussi violente. Et il faisait chaud, elle sentait la sueur lui couler dans les yeux, sa joue était posée sur un sol poussiéreux. Elle tenta de bouger, de se redresser, mais son corps refusait obstinément d'obéir à son cerveau. Elle avait l'impression d'être une marionnette dont un enfant sadique aurait coupé les fils. Elle n'arrivait pas à bouger. Tout ce qu'elle pouvait faire était de cligner des yeux.

Au bout de quelques instants, elle put se traîner sur le sol. Elle aurait voulu se redresser, mais elle réalisa que ses mains étaient liées dans son dos. Et elle se rappela... la caverne, les wraiths... elle était leur prisonnière ! Elle tourna la tête et faillit pousser un soupir de soulagement en découvrant qu'une Karola bien vivante était sa compagne de captivité.

Quand la capitaine lui demanda si tout allait bien, Nathalie dut réprimer un fou rire. Il était évident que tout allait bien non ? Elle venait d'être tasée, capturée par des wraith, et tout ce qu'elle était capable s'était de se traîner sur le sol comme une grosse limace.

- « Super ! » répondit-elle avant d'écouter Karola lui expliquer la situation avant de lui dire de ne pas s'inquiéter, qu'elle allait les sortir de là.

Elle savait ce que sa boss essayer de faire. L'obliger à garder l'esprit clair et alerte au cas où elle auraient une opportunité de prendre la poudre d'escampette. Curieusement, Nathalie se sentait plutôt d'attaque. Elle avait l'impression d'être ailleurs et de regarder les événements comme un film. Comme si quelqu'un d'autre avait pris le contrôle de son corps mais lui laisser quand même son mot à dire. La douce jeune femme d'Atlantis réalisait que si elle devait crever ici, ce ne serait pas sans avoir essayer de s'en sortir. Elle n'avait pour toute défense que son couteau, mais elle se disait que si elle avait l'occasion de le planter dans le corps d'un de ses monstres, elle en serait contente.

Leur réveil n'était pas passé inaperçu. Deux wraiths se dirigèrent vers elle. Celui qui semblait être le chef se saisit de Karola, la relevant sans ménagement par le col. Le deuxième s'empara de Nathalie, la relevant en lui tordant un peu plus les bras, et interrogatoire commença.

Karola n'était pas très coopérative, et Nathalie surprit son regard furtif. Visiblement, elle avait une idée et semblait lui indiquer de ne pas interférer avec ses intentions. Toutefois quand les premiers coups s’abattirent sur sa compagne, Nathalie ne put retenir un réflexe. Elle cria et tenta de se débattre se qui ne fit que rendre plus douloureuse la prise du Wraith, sans que celui qui maltraitait Karola ne semble même s'en apercevoir.

Nathalie se maudissait d'être aussi impuissante et de voir son amie se faire molester sans rien pouvoir faire. De ce qu'elle comprenait les Wraiths pensait qu'elles était responsable de la mort de leur compagnon. Elle ne comprenait pas pourquoi Karo s'obstinait à ne pas leur répondre. Après tout Ford les avait attirée dans ce guet-apen, elle n'avait aucune raison de ne pas leur donner les informations qu'ils réclamaient. Après un derniers coup particulièrement vicieux qui envoya Karola au sol, son bourreau s'approcha de sa proie, la saisissant par les cheveux, Nathalie vit un filet de sang couler à la commissure des lèvres de Karo. Elle recommença à s'agiter sous la poigne de son geolier. Mais quand elle entendit les mots que le wraith dit à Karo, elle s'immobilisa, le souffle lui manquant soudain.

Il renvoya la capitaine au sol et s'approcha de Nathalie, main en avant. La jeune femme sentit tout le sang se retirer de ses joues et ses yeux s’écarquiller de terreur quand elle vit la fente dans la paume de l'être. Elle hurla de terreur avant même qu'il ne la touche. Son cri suivant lui perça les tympans alors que le wraith la ponctionnait. La douleur était atroce, elle n'avait même jamais imaginé qu'on puisse avoir aussi mal sans s'évanouir... Elle appelait de ses vœux un malaise qui la soustrairait à cette torture, mais même cela lui fut refuser. Elle hurlait et pleurait, sentant la vie qu'il lui volait quitter son corps. Elle eut l'impression que ça dura des heures. Pourtant, il n'avait pas du s'écouler plus de quelques secondes quand il retira sa main, autorisant enfin la jeune femme à perdre connaissance. Celui qui la tenait la lâcha également, la laissant s'effondrer sur le sol comme une poupée de chiffon.

Nathalie se senti à nouveau soulevée et faillit avoir un dernier réflexe de défense, avant d'entendre la voix de Karola l’exhortant à faire un effort, qu'elles avaient peut être une opportunité de se sortir de ce mauvais pas. Nathalie se releva, s'accrochant à la Capitaine en serrant les dents pour lutter contre les papillons noirs qui volaient devant ses yeux, les premiers pas, elle se laissa plus traîner que ce qu'elle marcha, mais elle reprit rapidement un peu d'assurance. L'idée de pouvoir échapper à ses horreurs lui donnaient des ailes.

Évidemment, leur fuite ne fut pas des plus discrète. Karola ordonna à Nathalie de courir et de ne pas se retourner, mais elle, ne sembla pas suivre l'ordre qu'elle avait donné à son assistante. Elle se retourna pour faire face aux poursuivant. Nathalie avait prit quelques mètres d'avance quand elle réalisa qu'elle était seule, et qu'un Wraith venait droit vers elle. *t'as dit que tu voulais pas mourir sans te battre, c'est le moment de le prouver * dit une voix rageuse dans son esprit. Elle se baissa pour saisir son couteau. Visiblement, le wraith ne s'attendait pas à la moindre résistance de la jeune femme. Ils avaient vite comprit que des deux, seule la brune était une combattante. C'est avec un éclat de surprise qu'il mourut lorsque le couteau de Nath lui transperça la gorge.

Se retournant pour voir où était sa compagne de galère, Nathalie la vit faire face à plusieurs Wraiths, mais visiblement elle n'avait pas vu celui qui s'approchait dans son dos. Sans même y penser, Nathalie saisit son couteau par la lame et le lança. Elle fut la première surprise de le voir se planter dans le crâne du monstre.

Karola de son coté avait réussit à se débarrasser de plusieurs de ses agresseurs et à récupérer une de leurs armes... mais Nathalie elle n'avait pas vu celui qui lui tomba sur poil et la saisit brutalement. Nathalie rua et se débattit, donna un coup de coude dans le ventre de son agresseur, un coup de pied en vache dans le tibia, mais cela eut seulement pour conséquence de l'énerver un peu plus et lui valut une claque retentissante derrière la nuque qui lui fit voir trente six chandelles.

Elle croisa le regard de Karola au moment où elle remarqua que la rouquine s'était faite prendre à nouveau. Nathalie savait que la soldate pouvait lire dans les yeux de son assistante à quel point elle était désolée de ne pas avoir été capable de se défendre. Elle ferma les yeux un instant quand elle vit Karola relâcher l'arme qu'elle venait de récupérer, signant ainsi sa réddition, au seul prétexte qu'elle ne voulait pas qu'il arrive malheur à la civile. Nathalie savait que seule, la capitaine n'aurait eut aucun mal à s'évader de cet endroit. Mais elle savait aussi qu'elle ne partirait pas en l'abandonnant. Elle se détesta d'être aussi vulnérable.

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Rodney McKay
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Mer 6 Avr - 20:47

Rodney McKay
Le retour du Ford prodige

Feat John Sheppard, Aiden Ford, Karola Frei et Nathalie Dumond


C
omme je l'avais soupçonné, mon message radio ne passa pas. A part des grésillements, je n'eus aucune réponse de la part de Karola. Elle n'avait peut être pas eu mon message. Ou alors, elle ne pouvait pas me répondre. Ou encore, sa réponse ne passait peut être pas. Je réitérais quand même mon message, au cas où, mais là encore, pas de réponse. C'était bien notre vaine. Nous voilà tous seuls à la Porte des Etoiles, McArty et moi, et impossible de prévoir quand Frei et Dumond reviendraient. Et si elles mettaient une heure avant de revenir ? J'eus beaucoup de mal à m'imaginer les attendre ici, en plein soleil, pendant aussi longtemps. J'allais être rapidement carbonisé, il fallait bouger rapidement. Je me tournais vers McArty.

"Dites, Caporal. On devrait aller à leur recherche, au lieu de rester ici à ne rien faire. On ne va pas attendre leur retour".

E
t oui, la vision de la forêt dans laquelle Karola et Nathalie s'étaient enfoncées me plut beaucoup plus que cette vaste plaine déserte dans laquelle nous nous trouvions en cet instant. Au moins, là bas, il y avait de l'ombre. Cependant, McArty ne parut pas de mon avis, et il me lance un regard exaspéré.

"Le Capitaine Frei nous a donné l'ordre de rester ici, alors nous allons rester ici. Quitte à attendre son retour pendant des heures".

L
a réponse du Caporal ne me plut pas, bien sûr. Je levai les yeux au ciel, contrarié.

"Imaginez qu'il leur soit arrivé quelque chose, et qu'elles ne reviennent pas ? C'est complètement idiot de rester là, en plein soleil, à attendre pour rien. Nous devrions aller voir ce qu'elles font. Le DHD ne va pas s'envoler pendant notre abs ..."

J
e n'eus pas le temps de terminer ma phrase que McArty s'écroula devant moi, atteint par un tir paralysant. Je fus très surpris, et je compris rapidement une chose qui me terrifia : nous étions attaqués. Rapidement, je levai mon P90 et je me retournai, visant celui qui avait osé tirer sur le Caporal. Ma surprise fut à nouveau de taille en voyant qu'il s'agissait d'Aiden, d'ailleurs ce dernier put le lire sur mon visage. Mes grands yeux ouverts, ma bouche à moitié ouverte mais en ayant du mal à parler, et mon arme qui se baissait légèrement. Je n'en croyais pas mes yeux. Nous étions venus chercher Ford, et le voilà devant moi, alors que je me retrouvais seul. Sans oublier que l'ancien militaire venait de nous attaquer.

"Ford ?!"

T
out comme moi, Aiden pointait une arme sur moi, le rayon paralysant des wraiths qui avait servi à assommer McArty. Si je faisais un faux mouvement, j'allais y passer aussi. J'étais apeuré, tout le monde savait que je n'étais pas un modèle de courage, même si j'arrivais quelques fois à me surpasser. Hélas, ce ne fut pas le cas en cet instant. Me retrouver seul, devant Ford qui me menaçait, cela n'avait rien de réconfortant. Et j'ignorais quoi faire. Je tentais timidement de lui parler. Après tout, on m'avait demandé de venir pour ça, non ?

"Vous tombez ... bien, Ford. On ... a eu votre message, et ... on est venu pour vous ... aider et vous ramener. Vous voyez, on ... ne vous a pas oublié".

V
isiblement, Aiden ne partageait pas mon opinion. Certes, je n'étais pas très convaincant, j'étais maladroit, mais j'ignorais quoi faire en cet instant. Ford me demanda de me calmer, et de me débarrasser de mon P90 avant de lever les mains. Il avait raison, je me blesserais probablement. Même si je savais un peu tirer avec cette arme, face à lui, je n'avais aucune chance de le toucher avant que lui ne me paralyse. Et je n'avais pas du tout envie d'être paralysé par l'une de ces armes, c'était toujours une sensation horrible au réveil. Lentement, je décidai de lui obéir, et je décrochai mon arme que je posai au sol. Puis, j'avançai vers lui, les mains levées. Je fus rapidement débarrassé de mon pistolet aussi. Me voilà ainsi sans arme, face à Ford qui, de mémoire, ressemblait plus à une machine à tuer complètement malade qu'à un ours en peluche inoffensif, pendant que ce dernier pouvait me tuer à tout moment. Je le regardai s'occuper de McArty, pendant qu'il m'expliquait que Frei et Dumond venaient d'être capturées par des wraiths. La peur m'envahit davantage car la situation était plus catastrophique que je le pensais. Voilà maintenant que, en plus d'un dangereux psychopathe qui me menaçait, il y avait des wraiths sur la planète. La situation se compliquait rapidement, et lorsque Ford me demanda s'il pouvait avoir confiance en moi, je tentai de paraître détendu en sortant n'importe quoi pour l'apaiser. Je n'avais pas envie de mourir.

"Si vous pouvez me faire confiance ? Et bien ... oui, vous savez que vous pouvez me faire confiance. Après tout, nous sommes amis, non ? Et si vous voulez que je vous aide, il faudrait me donner une arme pour que je puisse me défendre face aux wraiths. Vous ne trouvez pas ?"

B
on, Ford ne fut pas de mon avis, son regard devint plus dur et coléreux. Je me fis tout petit face à lui. Inutile de parler, j'étais dans le pétrin, c'est tout. Et je devais lui obéir pour rester en vie le plus longtemps possible. Pitié Sheppard, venez à ma rescousse. Aiden me demanda combien de soldats et de jumpers il y avait sur la planète, et ne voulant pas lui dire la vérité, il me menaça. Je secouai la tête car non, je ne voulais pas le fâcher. Je finis par tout lui avouer, au moins je gagnais du temps. Et puis tout seul contre lui, que pouvais-je faire ? A contre coeur, je contactai l'un des jumpers. Et c'était impuissant que je regardai Ford s'occuper de tous les soldats. Raisonner cet homme allait être difficile. J'avais dit à John que c'était un piège et qu'il ne fallait pas aller sur cette planète. M'avait-on écouté ? Bien sûr que non, alors que j'avais entièrement raison. Et me voilà dans de beaux draps sans pouvoir rien n'y faire. Voyant la combinaison NBC, mon instinct fut plus rapide que la pensée, et je me dépêchai de l'enfiler. Avec un peu de chance, je n'avais pas reçu trop de radiations. A peine avoir fermé la combinaison, en ayant rabattu le casque sur ma tête, que Ford me demanda de le suivre pour partir à la rescousse de Frei et Dumond. Sur le coup, j'eus du mal à lui obéir, en désignant les militaires qui gisaient à terre.

"Mais ... on ne va pas les laisser là. Les wraiths vont les trouver et les capturer. Voir les tuer".

F
ord n'en avait apparemment rien à faire, et il m'emmena avec force dans la forêt. Je n'eus d'autre choix que de le suivre. Non armé, et portant un simple sac à dos avec du matériel scientifique, je ne pouvais pas lutter contre lui. Mieux valait jouer son jeu jusqu'à ce que je trouve quelque chose à faire. Peut être m'enfuir, si j'y arrivais. Contraint, je marchai dans la forêt derrière Aiden qui avançait un peu trop vite à mon goût. Je devins rapidement essoufflé, il faisait vraiment chaud dans la combinaison. C'était horrible, suffocant. A croire que je regrettais le soleil de cette planète. Pourtant, ma peau demandait cette protection. Je devais faire avec cette souffrance.

A
près de longues minutes de marche dans la forêt, je m'arrêtai, n'en pouvant plus de cette chaleur.

"Attendez ... un instant ... il faut ... que je ... m'arrête ... j'ai ... trop chaud".

J
e ne cherchais absolument pas à gagner du temps, j'étais tout simplement fatigué. La chaleur dans la combinaison me fatiguait plus vite que je ne l'aurais cru. Rapidement, je retirais le haut de la combinaison, et je pris une bouffée d'air. Certes, il faisait chaud dehors, mais c'était mieux que de suffoquer dans la combinaison. A bout de souffle, moite de sueur, je dus prendre une décision. Je finis par retirer la combinaison. Tant pis pour les radiations solaires, heureusement que nous étions sous des arbres, je brûlerais mon vite. Alors que j'eus seulement quelques minutes de repos, Ford me pressa de le suivre. Malgré moi, je le suivis à travers la forêt.

© Starseed

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Sam 16 Avr - 19:14

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P3M-736 : Camp de chasse wraith - 1 heure et demie après le départ du Capitaine Frei et de Mlle Dumond de la zone d'arrivée du chapaï de la plaine.


Pendant que l'officier wraith et ses hommes discutaient des révélations du Capitaine, celle-ci parvint à se libérer, puis elle alla près de son ami, la forçant à reprendre conscience et à se lever pour fuir. Les deux femmes partirent lentement tout d'abord puis en pressant le pas à mesure que ses forces revenaient à Nathalie. Mais la chance tourna et elles furent repérées, des gardes s'élancèrent, Karola poussa son amie à courir sans s'arrêter mais loin de suivre ses propres injonctions, elle fit face au premier garde qui vint au contact.

L'affrontement fut intense mais rapide, un geste, une esquive, une arme perdue et un wraith rencontra son destin. Cependant Nathalie Dumond ne resta pas en reste : alors qu'elle fuyait pour obéir à l'ordre de sa chef de service, un garde wraith lui fit face, malgré son masque, on pouvait imaginer le sourire mauvais d'un qui croit la victoire facile. Il fut vite déçu, d'un coup de poignard bien profond dans la gorge. Depuis le site Alpha et l'incursion des genii, l'administratrice avait fait preuve de ressources insoupçonnées, passant même du temps en entrainement avec le Capitaine Frei.

Hélas l'effet de surprise ne dure qu'un temps : un autre garde se ramena, mais plus prudent il prit garde de rester a bonne distance et de viser la rouquine avec son arme, mais cette fois encore, la chance était du côté des humaines : par un lancer de couteau, la vie du wraith se retrouva tranchée définitivement.

Mais toute bonne chose a une fin et comme Karola résolue de cesser de jouer les héroïnes, se mit en route à son tour, un cri la fit se retourner et elle eut devant ses yeux la vision de son amie tenue par le cou d'une poigne de fer par l'officier wraith qui la soulevait de terre en la ponctionnant par la même occasion.

"Rendez-vous ou je la tue !"

Malgré tout son courage et sa volonté, le Capitaine Frei déposa les armes et fut entourée par des gardes wraiths, ils lui donnèrent des coups de poings, un à l'estomac et un autre en plein visage, elle tomba au sol et fut recouverte d'un déluges de coups de pieds. Elle laissa passer l'orage en tentant par contraction musculaire, de se protéger autant que possible. elle ne put empêcher cependant la douleur de faire son travail de sape.

Elle se retrouva en tee-shirt, treillis et rangers, attachée os à dos avec son assistante, elle aussi en tee-shirt, et elle aussi après avoir été battue avec autant de vigueur. Peut-être étaient-elles inconscientes, peut-être pas. Peut-être les coups avaient ils provoqués fractures et autres douleurs, mais nul ne s'en inquiéta parmi les wraiths. Ces derniers étaient en grande discussion, virulente voire violente car soudain le commandant wraith frappa un des gardes et fit montre de toute sa puissance et son autorité.

Il envoya quatre gardes dont celui qu'il avait frappé, pour une patrouille dans les bois clairsemés de la planète. Puis il envoya des gardes, deux, pour enterrer les corps des wraiths tués par les deux humaines. Il laissa trois gardes près de l'équipement en vrac des prisonnières pendant que lui prenait place aux commandes du dart. Il jeta un coup d'œil vers les prisonnières, eut une grimace de dépit et occulta la verrière de son vaisseau et décolla pour une destination inconnue.

Au bout de dix minutes, il revint se poser au même endroit, sauta au sol et s'approcha de ses prisonnières, il donna une gifle au Capitaine Frei pour la réveiller puis lui lança :

" Réveilles-toi ! Je ne voulais pas que ça en arrive là, mais je n'ait pas le choix ! Mes hommes veulent que l'on vous tue en vous faisant souffrir, moi je préfèrerais vous épargner pour vos informations. Alors j'ai penser à une chose qui contentera tout le monde.

Je suis passé vers la porte, je l'ai ouverte sur la planète où se trouvait des proies comme vous, je supposes que vous avez trouvé un autre endroit pour vous cacher mais vous connaissez peut-être cette planète et vous y avez sans doute des amis je crois. Mon clan à subi des pertes par votre faute, ma reine ne sera pas contente de ce que vous avez fait en plus aujourd'hui. Mais bon, j'ai moissonné vos autres comparses, vous serez tous emmenés à un kilomètre d'ici.

Vous aurez huit heures pour arrivez à ce bâtiment là-bas !"
Il prit le visage de la brune dans sa main et le tourna sur la gauche, vers le nord donc, et lui désigna un vaste bâtiment en ruine à cent mètres environs du camp.

"Cet endroit fut un hôpital, il y a longtemps ! Avant que les anciens ne fassent évacuer la population suite à l'augmentation des radiations. Depuis il à servit d'abri à nos runners, et pour vous ce sera pareil. Vos compagnons et vous, pourrez y trouver tout le repos possible et peut-être une pièce d'équipement. Mais entre l'endroit où vous serez déposé et cet abri, mes hommes vous traquerons sans pitié, dans l'abri vous serez tranquille pour huit heures en journée et toute la nuit autrement.

Passé ce délai mes hommes pourront vous traquer à l'intérieur. Le prochain abri c'est la grotte où se trouvait le cadavre du commandant tué par votre soi-disant criminel recherché. Vous aurez quatre heures de repos en journée et quatre heures de nuit. Et enfin vous devrez atteindre la porte, et réussir à passer au travers. Les concurrents qui auront atteint la porte sans passer au travers, se verront offrir la possibilité de devenir des runners.

La porte restera ouverte deux heures, puis elle se refermera, je la rouvrirais pour deux heures et ainsi de suite. Mais pour le coup vous ne saurez pas si la porte sera ouverte ou non quand vous y serez enfin. Mais vous aurez une chance d'en sortir en vie, ou mes hommes vous auront tués et seront satisfaits d'avoir vengés leurs camarades."


Il s'approcha de Nathalie "J'aimes le sport, aussi laissez-moi vous rendre ce que je vous ai pris !" il posa sa main sur le bras de l'administratrice et rendit à la jeune femme ses deux années volées. "Comme ça vous serez au mieux de votre vitalité, j'attends le retour de la patrouille et je vous moissonne pour vous conduire à votre point de départ, essayez de survivre, des runners comme vous me ferait un cadeau de prestige pour ma reine !"

Il se releva et rejoignit ses hommes pour attendre le retour de la patrouille en inspection.



--------------------------------

P3M-736, quelque part dans les bois à quelques centaines de mètres de la porte, 1h40 après le départ des deux femmes.



J'avais laissé les soldats à l'abri sous les arbres, pour certains, les plus résistants en terme de constitution, je prélevais une dose infinitésimale d'enzyme et en fit profiter mes semblables évanouis. Ainsi, ils reprendraient leurs esprits plus vite et seraient même assez renforcés pour faire un peu jeu égal avec les gardes wraiths. Je laissais un interface de contrôle près d'un des chefs d'équipe. Bien sûr, au préalable, j'avais programmé les coordonnées d'envol des jumpers.

L'un partit vers la zone de la grotte où j'avais déposé le commandant wraith et l'autre prit de l'altitude au-dessus de la porte. Les deux en étant occultés bien entendu ! Je ne tenais pas à ce que les wraiths nous les vole et je me laissais une porte de sortie, si jamais la parano des atlantes étaient trop forte. Je pensais que les filles devait être en mauvaises postures là-bas : Les wraiths sont loin d'être sentimentaux, mais tuer un des leurs ça les mets en rogne !

Rodney avançait à son rythme mais d'un bon pas, je n'avais pas à m'en plaindre, je me sentais un peu tendu, je n'aimais pas savoir que le danger s'étalait sur plusieurs fronts : D'un côté les wraiths, sans doute en plein sur le sentier de la guerre, qui peuvent nous tomber dessus à tout moment ! Et de l'autre le groupe de "sauvetage", démantelé pour l'heure, mais qui va se remettre assez vite ! Ceux-là, bien que j'ai pris garde que personne ne puisse voir d'où venait l'attaque, vont vite comprendre que c'est un autre qu'un wraith qui les a assommé et à ce moment, la colère de s'être fait avoir va me les envoyés sur la couenne.

Puis il y a la cité et Sheppard, m'étonnerais qu'il reste sagement en arrière à attendre sans rien faire. D'ailleurs en parlant d'atlante, Rodney fait son Rodney et commence à se plaindre de la chaleur. Je prend sur moi, c'est pas sa faute et pas contre moi non plus ! Je me tourne vers lui pour lui dire :

"On devrait faire vite ! Vos amies sont peut-être encore en vie, mais je crains que ce soit bientôt différent, les wraith sont un peu énervés et je dois avouer que c'est ma faute. Même si j'étais loin d'imaginer toute cette merde !"

On continua encore sur quelques mètres mais Rodney implora de se reposer car il se sentait mal. Je lui accordait de se reprendre un peu. Il opta pour ne pas mettre la combinaison totalement fermée, et prendre le risque de rester au "frais" plutôt que de crever de chaud en étant protégé des radiations solaires. Je lui laissait cinq minutes pour souffler puis je me remis en marche :

" Allons-y ! On s'est assez reposé, repartons vite ! Je voudrais éviter les patrouilles wraiths !"

Je partis sans m'inquiéter de McKay, il suivrait sans rechigner car j'étais garant de sa survie, c'est là que je m'interrogeais a voix haute :

"Au fait j'ai remarqué que les soldats qui, semble-t-il, sont chefs d'équipe, ont une sorte de compte à rebours, et je voudrais savoir ce qui doit advenir dans les quinze prochaines minutes ? C'est le temps avant que viennent des renforts, que vous communiquiez un rapport d'évènements, que vous vous tiriez sans m'avoir sauvé ?

Moi je me moques de ce qu'il adviendra quand deux heures se seront écoulées mais ...."


Je fut interrompu par un bruit de réacteur caractéristique : un dart ! Je fis un tour sur moi-même pour choper McKay et l'entrainer sous les couverts des arbres. L'engin se dirigeait vers la porte, j'espérais que les soldats se seront réveillés avant que l'engin arrive sur eux. Je regardais Rodney puis lui chuchotais :

"J'aimes pas ça ! Si vos deux copines sont dedans on est mal et elles aussi ! Voilà ce que ça donne de pas faire confiance aux vieux potes, pour d'obscures questions d'emportement légers !

On continue et vite cette fois, restons optimistes et tablons sur le fait que le dart est juste en patrouille et que c'est notre chance de pouvoir les sauver. Je sais que vous croyez que c'est moi qui ait monté tout ça, mais vous avez tort ! Vous m'entendez ? TORT !"


Je venais de perdre mon calme là !? Oui, tout à fait, comme le psychopathe qu'ils croient que je suis devenu ! Et faut que ce soit McKay qui en soit le témoin ! Bon faut calmer le jeu sinon c'est mort ! J'allais me lancer dans une sorte de contrition sincère mais quand même poussée pour convaincre un McKay, quand devant nous à 50 mètres, on vit sortir un groupe de quatre gardes wraiths.

Je réagis assez vite, je lançais son pistolet à McKay et m'élançais sous les arbres. Le temps qu'ils voient qui se trouvait sur le chemin, que déjà j'avais réussi à les contourner. Je vis McKay, blanc comme un linge, sûrement persuadé que je l'avais abandonné à son terrible sort, lever son bras armé, menacer les wraiths, peut-être tirer ? J'en suis pas sûr, car déjà je brisais le cou d'un des soldats aliens, d'une clé de bras pendant qu'un deuxième recevait un poignard dans la nuque.

Les deux autres qui allaient tirer sur Rodney se tournèrent vers moi, je m'élançais vers eux en criant : "Fuyez Rodney ! Envoyez les secours vers moi et les wraiths ! Tant pis je devrais les sauver seul ! Je suis vraiment désolé !" sur ces belles paroles, j'échangeais quelques coups avec mes adversaires, pas content on dirait ! Moi tout sourire, j'esquivais leurs attaques, puis, lassé, je pris un des fusils des morts et utilisait la pointe de celui-ci comme une baïonnette et perçais le bide d'un type et dans le même geste, retirais la pointe du corps, opérais une roue avec l'objet et enfonçais la pointe dans un autre corps de wraith.

Ceci fait je pris mon couteau et effectuais ma moisson. Je sais pas si on me reprendra dans la cité, mais cette déconfiture m'aura procuré un max de glandes productrices d'enzyme, mon chimiste va être content, il va bien gagner sa vie avec tout ça et si je le revois pas avant un moment et bien je devrais compter sur ce que j'ai appris sur le tas et le matos des labos de la cité. Et au pire un vaisseau-ruche à aussi ses moyens utiles pour mes travaux de synthèse de principe actif.

Bon, j'ai plus McKay sur le dos ! D'un côté c'est mieux, c'est quand même un boulet faut être honnête ! D'un autre, c'est dommage qu'il soit partit sur un malentendu, avec la peur des wraiths et de l'abandon, il doit penser que je suis un fou meurtrier et merde ! Il a décidé depuis la cité que Ford était mort, que celui que j'étais aujourd'hui était un monstre sans scrupules, le meurtre dans l'âme ! Qu'il aille au diable ! Qu'ils aillent tous se faire voir ! Toujours ils se méfient de moi ! Toujours à douter de mes intentions, à se demander si je n'allais pas les tuer sur un coup de tête ! Pourquoi ne pouvaient-ils pas comprendre que je suis le même ?

Non ! Tu dois sauver les filles Aiden ! C'est ta seule chance de te faire admettre comme un type fiable. Et puis depuis quand les soldats des USA, faisaient alliance uniquement avec des saints ? Ouais comme exemple je devrais peut-être éviter ce fait, les méchants qui se sont alliés à nous, se sont aussi souvent retournés contre nous. Bon allez ! Vers le camp Wraith et au pas de course.

Au bout de quelques dizaines de minutes J'avais atteint les abords du camps. Je grimpais à un arbre pour observer les lieux. L'endroit ressemblait tout à la fois à un champs de ruines et à un cimetière de carcasses de vaisseaux. On s'était battu ici, il y a longtemps, mais quelqu'un avait transformé ce lieu en une sorte de campement de chasse un peu austère, les carcasses de certaines tailles étaient disposées en cercle sur une surface de 200 m2. au centre des sortes d'abris de fortune étaient disposés en cercles autour d'un foyer central.

Le dart revint se poser et un "commandant" wraith en sortit. Il se dirigea vers un point qui m'avait échapper, les deux captives ! Il fila un claque à la brune, les deux femmes étaient sans équipement et attachées ensembles, blessées si je jugeais d'après les tâches de sang sur leur pantalon et leur visage. Il parla, d'où j'étais, je pus tout saisir. Je ciblais le point de ralliement numéro un avec mes jumelles, le bâtiment était vieux et en ruine, un hôpital ? Intéressant !

Je m'étonnes encore de m'imaginer que je regarde des immeubles vieux de plusieurs siècles et pourtant dont l'architecture est digne des plus récents films de SF ! Bon là en bas ça s'active ! Résumons-nous ! Donc les pauvres soldats que j'ai assommé par pur instinct de survie, sont dans la boîte de moissonnage du dart, donc huit soldats et la civile, et on a ... deux, quatre, six, huit, douze soldats wraiths ! Treize avec leur chef, c'est beaucoup ! Même pour les gars du SGC !

Heureusement que je suis là ! Je vais suivre les deux là qui vont porter l'équipement dans la zone que doivent atteindre mes compatriotes. Juste le temps de placer un traceur discrètement sur le dart. Je descends de mon perchoir, fais le tour de l'enceinte, croises une sentinelle, le tues avec rapidité et silence, prélèves ma dîme et le cache dans un trou quelconque. Près du dart je poses un traceur sous la coque, encore un gadget des anciens piqués dans les jumpers. Je sais pas à quoi ils s'en servait, mais nous on les utilises pour garder le contact et être repéré par les téléporteurs des vaisseaux comme le Dédale.

Une fois fait et vérifié que mon stratagème fonctionne, je pars vers le vieil hôpital abandonné. Je reviendrais les filles ! Accrochez-vous ! Je vais tenter de diminuer les effectifs, j'attendrais que vous soyez déposés à votre point de départ pour la chasse, comme ça, j'aurais pleins de petits groupes isolés de deux ou trois wraiths, ça me sera plus facile.

Je pars sur ces paroles muettes, émises justes en esprit. Faut que je me magnes sinon ils seront revenu avant que je leur tombe dessus ! Je m'enfonce dans les sous-bois, le jour arrive à son terme, c'est bientôt le soir, on le sent, il fait plus "frais", 35° au lieu de 40, genre ! Pour les autres se sera bien que la nuit tombe, ils seront moins exposés. Bon les wraiths aussi, et pour la traque aussi ils pourraient même en tirer un avantage : suffirait de lunettes de vision de nuit ou infra-rouge. Ouais, je verrais ça plus tard voilà l'hosto !




consignes:

HRP:

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
Bannière perso (image 901x180px) : Aiden Ford : Le retour du Ford prodige !(Terminé !) 1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 14/05/2015
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Lun 25 Avr - 19:25

Karola Frei


Le come back de Ford

Ft. Nathalie - Rodney - Aiden




Karola n’était pas du genre à céder face à ses adversaires encore moins quand ces derniers étaient des Wraiths. Elle haïssait ces créatures au plus haut point et elle ne voulait rater aucune occasion de réduire leurs rangs aussi nombreux soient-ils. Cependant, cette fois-ci elle n’eut pas d’autre choix que d’abdiquer. Prête à tout pour permettre à son assistante de prendre la fuite elle avait été contrainte de baisser les armes en voyant cette dernière captive des griffes de l’un de ces monstres. La vie de Nathalie étant trop précieuse et surtout vu le regard plein de détresse qu’elle lui adressa quand elle l’aperçut aux mains du Wraith elle ne put se permettre de prendre davantage de risques. S’exécutant sur l’ordre du Wraith, elle laissa son arme tomber au sol et se retrouva soudainement invulnérable et soumise à ces créatures qu’elle détestait.


Ces derniers n’attendirent pas pour lui faire payer leur tentative d’évasion qui avait lamentablement échouée. Un coup de poing au visage et un second dans l’estomac la mirent au sol sans aucune sommation. La douleur l’ayant un peu assommée, elle vit trente-six chandelles. Complètement sonnée les autres coups que les Wraiths lui donnèrent alors n’arrangèrent en aucun cas les choses. La capitaine abandonna toute idée de se relever, elle ne finirait que pas se faire du mal. Heureusement grâce à son entraînement et à l’expérience, prendre des coups ne lui faisait pas peur. Elle fit son possible pour se protéger le visage et attendit que l’orage passe. Elle ne sut pas trop à quel moment, mais elle finit par perdre connaissance à nouveau, ignorant totalement quel sort avait été réservé à Nathalie.


Elle était profondément enfoncée dans l’inconscience quand une vive claque l’en sortit violemment. Sursautant sous le coup, elle battit des paupières et secoua la tête. Elle avait oublié où elle se trouvait et quand elle ouvrit les yeux sa vue était complètement brouillée. Un bourdonnement assourdissant lui battait les oreilles et elle avait mal, tellement mal. En plus de ça elle avait chaud et terriblement soif. N’ayant pas bu depuis des heures elle était fortement déshydratée et aucun doute qu’elle aurait également droit à de beaux coups de soleil sur le visage. Elle aurait été incapable de dire où exactement elle souffrait tellement tout son corps était douloureux. En réalité, son arcade sourcilière était fendue, son visage rougit par les radiations, elle avait un joli hématome sur la joue droite et une douleur aiguë sur le flanc lui indiquait qu’une côte devait être brisée et ses poignets la brûlaient. A ce propos elle sentit qu’elle était de nouveau attachée et cela ne lui fit pas plaisir du tout. Ça commençait à devenir une habitude très désagréable et cette fois-ci elle n’avait pas de couteau pour l’aider à se libérer. En bougeant légèrement elle sentit qu’elle se trouvait assise contre quelque chose, ou plutôt quelqu’un. Tournant péniblement la tête elle aperçut une crinière rousse qui ne pouvait appartenir qu'à Nathalie qui semblait toujours vivante, heureusement.


Elle fut extirpée de ses pensées par la voix nasillarde du chef des Wraiths. Elle avait du mal à reprendre pleinement ses esprits alors ses paroles étaient quelques peu difficiles à assimiler. Elle n’eut même pas la force de relever la tête pour le regarder droit dans les yeux, elle se contenta de rester silencieuse et immobile pour essayer de comprendre ce qu’il essayait de dire. S’il lui était difficile de se concentrer pleinement sur le discours de son ennemi, elle en comprit toutefois l’essentiel. En gros, dans sa grande mansuétude il leur avait sauvé la vie pour en faire des runneuses et permettre à ses larbins d’avoir tout de même la vengeance qu’ils méritaient. Il avait l’intention de les abandonner quelque part ailleurs sur la planète puis de lancer ses chiens chiens à leur poursuite. Le Wraith s’approcha d’elle et s’accroupit pour lui saisir sans aucune douceur le visage, ravivant au passage les douleurs qui s’étaient un peu atténuées. Il lui tourna le visage de façon à ce que dans son champ de vision elle puisse apercevoir un vieux bâtiment. Karola comprit que c’était là qu’elle et Nathalie devraient se rendre après avoir été lâchées dans la nature. Le reste était un peu plus confus, ce Wraith parlait beaucoup trop et elle lui aurait bien fait la remarque si elle n’avait pas craint qu’à nouveau on s’en prenne à elle ou pire encore à son assistante.


Le Wraith acheva enfin sa longue tirade digne d’une des plus grandes pièces de Shakespeare pour leur faire savoir qu’elles avaient un temps limité pour obéir à ses consignes et que le but pour elles était de rejoindre la porte des étoiles pour oser espérer s'en sortir. Bien sûr à condition qu’elles y arrivent au bon moment et surtout si auparavant elles avaient survécu à la chasse. Enfin, il se dirigea vers Nathalie et Karola, inquiète de le voir se rapprocher de la civile, commença à s’agiter espérant défaire ses liens mais en vain. Elle craint qu’à nouveau il veuille la ponctionner histoire de pimenter les choses mais au lieu de ça il posa son immonde main d’alien sur le bras de Nathalie et annonça qu’il lui rendait ses années perdues auparavant. Ça aurait pu paraître être un beau geste si bien évidemment tout cela n’était pas fait dans un but bien précis, que les Wraiths; prennent encore plus leur pied. Il avait d’ailleurs l’intention de les livrer à sa reine si elles parvenaient à s’en sortir. Le summum de l’extase en somme.


Il s’éloigna enfin d’elle et Karola poussa un soupir mêlé de lassitude et de soulagement tout en sachant que le pire était à venir. Elle tourna la tête à droite et à gauche et fut surprise de ne pas être éblouie par le soleil. Et pour cause, ce dernier avait entamé sa longue descente pour laisser place à la nuit. Le jour faiblissait peu à peu et heureusement, elle n’aurait pas eu la force de faire quoique ce soit sous une écrasante chaleur. La nuit allait rendre les choses plus faciles parce qu’il était évident qu’elles allaient tout faire pour essayer à nouveau de s’en sortir. Elle regarda à nouveau du côté du bâtiment, il se trouvait en plein milieu de la forêt, à quelques centaines de mètres de leur position actuelle, mais d’après le Wraith elles se trouveraient à des heures de marche de là dans quelques instants. La capitaine essaya de se tourner vers Nathalie mais une douleur piquante l’empêcha de poursuivre ses mouvements.


-Nathalie ? Ça va aller ?


La réponse de Nathalie ne se fit pas attendre, elle arracha un sourire à la capitaine qui lui répondit sans aucune ironie.


-Tant mieux, je vois que vous êtes dans le bon esprit. Continuez comme ça, ça vous sauvera certainement la vie.  


Certes, la situation était clairement désespérée mais tant qu’elles n’étaient pas mortes il y avait toujours de l’espoir non ? Et puis, se laisser aller à la déprime ne ferait que servir les intérêts des Wraiths et ça, il en était hors de question. Elle laissa de nouveau son regard se promener dans les alentours. Elle repéra au sol un petit tas constitué de toutes leurs affaires, gilets pare-balles, armes... Bref, tout ce qui leur aurait été bien utile dans ces circonstances. Un guerrier alien dut remarquer l’intérêt que la jeune femme portait à ses affaires car il vint se poster juste devant le monticule comme pour la dissuader de tenter quoique ce soit et bien lui montrer qu’elle pouvait rêver les récupérer. Détournant le regard elle remarqua que les autres Wraiths commençaient à s’agiter un peu, certainement très excités par la perspective de les chasser dans peu de temps. Elles avaient eu de la chance que le chef parvienne à les calmer tout à l’heure mais ce n’était que remettre à plus tard le sort qui les attendait et surtout avait dû frustrer encore plus ces monstres impatients de leur faire la peau. Un frisson la parcouru à l’idée de ce qui risquait de leur arriver si jamais ils les attrapaient.


Le bruit d’un vaisseau qui décollait attira son attention, elle leva la tête vers le ciel quand elle vit un dart s'élever. Visiblement ça allait bientôt être l'heure d’être moissonnées et par bientôt elle entendait que le moment était venu. Une fois haut dans les airs, le conducteur activa le fameux faisceau qui servait à capturer les proies et sans attendre passa au-dessus de Karola et de Nathalie afin de les dématérialiser à l’intérieur. Tout ceci en vue de les mener au point de départ de ce qui s’annonçait être la course de leur vie.


*Plus tard*

Lorsque le dart les matérialisa, elles se retrouvèrent à nouveau assises sur le sol en plein milieu d’une clairière, les mains toujours attachées. Ils auraient au moins pu avoir la gentillesse de les libérer, avec ça c’était sûr qu’ils ne mettraient pas longtemps avant de les trouver. Dans un son strident et à toute vitesse, le vaisseau fila vers le nord et à sa suite un autre. Bizarre, Karola était pourtant sûre qu’un seul dart avait décollé dans le camp. Par la même occasion elle nota que la nuit avait fini par tomber sur la planète, il faisait sombre et seuls les rayons de la Lune fournissait un éclairage. Génial, ça allait décidément être une partie de plaisir.

-Capitaine ?


Ce n’était pas Nathalie qui venait de l’appeler mais une voix masculine. Karola tourna la tête en direction de la provenance de la voix, plissant les yeux afin d’améliorer sa vision mais l’obscurité ambiante n’aidait pas. Elle parvint à distinguer une silhouette à quelques mètres d’elle, enfin plusieurs mêmes. Elle se redressa en se rendant compte qu’il s’agissait de silhouettes amicales.

-McArty ? Qu’est-ce que vous faites là ?

Les deux jeunes femmes se retrouvèrent bientôt devant une belle brochette de militaires, ceux qui auparavant se trouvaient dans les Jumper et étaient censés veiller sur la porte et sur McKay. D’ailleurs, où se trouvait-il celui-ci ? Elle ne l’entendait pas, ni ne le voyait.

-Où est McKay ?

-Aucune idée, nous avons été surpris par des tirs paralysants sans savoir d'où ça venait. On s’est tous réveillés à l’abri dans la forêt, désarmés et sans McKay. On a alors essayé de revenir à la porte pour contacter Atlantis mais c’est à ce moment-là que le dart est arrivé et nous a…récolté.


C’est le sergent Williams qui lui répondit. Karola fronça les sourcils ayant un peu de mal à comprendre toute cette histoire. Elle se demandait bien ce qui avait pu advenir du scientifique. Les questions fusaient dans sa tête et malheureusement elle savait qu’elle n’aurait les réponses que lorsque tout ceci serait terminé. Pour l’instant, ils devaient tous se concentrer sur le moment présent et cette chasse qui avait commencé.


-Nous n’avons pas beaucoup de temps, les wraiths ont prévus de faire de nous des runners. Est-ce que vous pourriez-nous détacher ?


Le sergent Williams ainsi que le caporal McArty obtempérèrent immédiatement, se dirigeant vers Nathalie et Karola pour les libérer.


-Vous devriez utiliser quelque chose de tranchant, ces liens sont plutôt bien…


Avant même qu’elle n’ait le temps de finir sa phrase, McArty arracha à mains nues sans aucun effort la corde. Enfin libérée Karola se tourna vers lui intriguée qu’il soit parvenu sans aucun mal à la détacher et elle remarqua qu’il en était de même pour le sergent, qui avait défait les liens de Nathalie sans aide. L’air interpellé de la capitaine incita ses subordonnés à se justifier.

-En fait...Quand on s’est réveillés nous avons remarqué que notre force avait quelque peu..décuplé.


De nouveau, Karola se retrouva perplexe, enfin pas très longtemps car là pour le coup il n'y avait pas de doute possible sur ce qui leur était arrivé. En tout cas, pour expliquer cette soudaine force herculéenne.


-Il y a fort à parier que Ford  soit passé par là..


C'était la seule explication possible, c'était lui qui les avait conduit ici et il était le seul à s'injecter de l'enzyme. Est-ce que par hasard il se serait mit à travailler pour les Wraiths ? Ça pourrait expliquer toute cette histoire et cela contraria fortement Karola qui avait la sale impression d'être tombée dans un piège. McCarty acquiesça et même s’il faisait nuit, elle n’eut aucun mal pour imaginer que cela le gênait beaucoup de ne pas être parvenu à empêcher ça. Il lui tendit la main pour l’aider à se lever et en effet, Karola n’eut même pas à faire le moindre effort car le caporal la tira sur ses jambes d’un coup ce qui la surprit fortement. Etant donné qu’elle était restée longtemps assise et surtout qu’elle était blessée elle tituba sur ses jambes mais la poigne du rouquin l’aida à rester debout. Aussitôt, le docteur Anderson qui était aussi de la partie accouru vers elle pour venir à son secours mais elle secoua la tête.


-Allez plutôt vous occuper de Dumond, docteur. Les wraiths n’ont pas été tendres avec elle.


Le médecin ne put qu'acquiescer et fit quelques pas dans la direction de Nathalie afin de s’occuper d’elle. En tout cas pour voir si elle allait bien, car le pauvre, sans aucun moyen, ni matériel ne serait pas vraiment utile à quoi que ce soit. Quant à la capitaine elle se tourna vers ses hommes tout en massant ses poignets douloureux. Le fait d’être restée attachée si longtemps et d’avoir été malmenée ne leur avait pas fait du bien et les brûlures qui les ornaient pouvaient en témoigner. De même, ses côtes la lançaient, là encore elle devait très certainement avoir de jolis hématomes. Heureusement, grâce à sa formation et ses aptitudes au corps à corps elle avait l’habitude d’être blessée à cet endroit et donc à endurer la douleur. Néanmoins, ça risquait de la ralentir sérieusement.


Les militaires attendaient patiemment qu’elle leur parle, de son côté elle voulait prendre le temps de réfléchir à un plan. Malheureusement, le temps n’était pas un luxe qu’ils pouvaient se permettre. Ils n’avaient aucune arme, aucun moyen de se défendre, si ce n’est que ses hommes étaient à présent tous des brutes potentielles grâce à la dose d’enzymes que Ford leur avait injectée. Cette idée la rendait furieuse, de quel droit s’était-il permit de les droguer sans leur autorisation? Il les mettait en danger délibérément. Si jamais elle parvenait à mettre la main sur lui, elle se jura de lui faire passer un mauvais quart d’heure. Avant ça, ils devraient s’en sortir vivants.


-Les Wraiths doivent très certainement déjà être à nos trousses et autant vous prévenir tout de suite ils ne reculeront devant rien pour nous mettre la main dessus. On est peut-être sur leur terrain mais nous avons quelques avantages. Ils ne nous ont pas implanté de puces donc auront plus de mal à nous repérer et puis je suppose que l’on peut compter sur la dose d’enzymes que coule dans vos veines pour compenser notre manque de ressources.



Karola devait être honnête avec ses hommes, ils devaient savoir dans quel pétrin ils étaient fourrés mais selon elle, rien n’était perdu c’est pour ça que sur la fin de sa phrase elle s’était voulue rassurante. Histoire de ne pas leur faire peur et leur donner un peu d’espoir. Mais visiblement elle n’avait pas besoin de se vouloir rassurante, car à la lumière de la Lune elle pouvait voir que ses hommes trépignaient d’impatience d’en découdre avec les Wraiths. Tous tenaient nerveusement en place devant elle et même le timide Jimmy McArty se balançait d’un pied sur l’autre comme s’il venait d’ingérer 3 Litres de café.

-Je crois que pour commencer on devrait…


Mais elle s’arrêta car visiblement ses hommes ne l’écoutaient déjà plus. Ils avaient du mal à se concentrer et c’était tout à fait normal. Karola connaissait les effets de l’enzyme sur le corps humain, rendant hyperactive la personne qui en avait dans le sang. Mécontente que ses hommes ne se tiennent pas correctement parce que cela leur faisait surtout perdre du temps, la capitaine siffla avec ses doigts histoire d’attirer leur attention. Aussitôt les militaires sous stéroïdes s’immobilisèrent interpellés et se tournèrent vers Karola pour se mettre au garde à vous alors qu’elle ne leur avait pas demandé. Heureusement qu’elle pouvait compter sur son charisme et sa réputation pour l’aider sur ce coup-là. Tout en sachant que ce soudain calme ne serait que de courte durée elle recommença depuis le début.


-Arrêtez de gesticuler dans tous les sens, j’ai besoin que vous gardiez les idées claires. Sans ça on n’a aucune chance de s’en sortir.


Les militaires opinèrent du chef, conscients des enjeux, ils restèrent bien sagement immobiles avec cependant beaucoup de mal, Karola le voyait bien. C’est pour ça qu’elle n’avait pas le temps de leur faire de long discours, il fallait qu’elle passe directement aux ordres.


-Williams, Cruz et Davies, je veux que vous fassiez le tour de cette clairière et que vous trouviez n’importe quoi qui pourrait nous servir d’armes. Gordon et Adams, Stuart et Anders, par groupe de deux, vous allez partir en reconnaissance dans la forêt. Ne vous enfoncez pas trop, si vous voyez des Wraiths, surtout ne les affrontez pas, c’est un ordre. Revenez nous prévenir pour qu’on ait le temps d’aviser. McArty, docteur vous restez ici avec moi pour veiller sur Dumond et surveiller les alentours.


Voilà, les ordres étaient donnés et ses hommes auraient bien de quoi utiliser leurs nouvelles compétences. Normalement, avec l’enzyme coulant dans leurs veines ils ne devraient pas mettre beaucoup de temps à faire ce qu’elle leur avait demandé. Elle les observa partir au galop pour remplir leurs tâches en espérant que tout se passerait bien. Puis elle se tourna vers Nathalie rassurée de voir qu’elle allait toujours relativement bien. Karola croisa les bras en proie soudain à d’angoissantes pensées. Elle était blessée et ne pouvait donc pas trop forcer pour l'instant, elle avait besoin de toutes ses forces pour plus tard, ça l'embêtait car elle aurait aimé accompagner ses hommes, au moins pour s'assurer qu'ils ne risquaient rien. Là, elle venait de lâcher dans la nature 7 soldats hyperactifs, drogués à l’enzyme Wraiths. Ils étaient donc imprévisibles et pouvaient à tout moment perdre le contrôle ou se retrouver à se battre à mains nues contre des Wraiths armés jusqu’aux dents assoiffés de vengeance. Pour couronner le tout ils étaient désarmés, n’avaient même plus de gilets pare-balles et encore moins de quoi communiquer entre eux. En gros, ça passait où ça cassait. Heureusement qu’elle était une éternelle optimiste en ce qui concernait ses missions car sinon il y a bien longtemps qu’elle aurait baissé les bras. Elle faisait confiance à ses hommes, elle savait qu’ils mèneraient leur mission à bien et qu’au final tout finirait bien. D’ailleurs, sur Atlantis on devait très certainement s’être inquiété qu’ils ne soient pas revenus et la cavalerie devait être en route pour les sauver.

-A partir de maintenant il faut tenir, coûte que coûte.


Elle avait dit cela à haute voix sans vraiment s’adresser à qui que ce soit mais tout simplement pour rompre le silence pesant qui venait de s’installer entre eux


© Lady sur Epicode

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Mar 26 Avr - 17:39

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Ayant perdu son arme dans le crâne d'un des Wraith, Nathalie ne put pas faire grand chose quand le chef la saisie par le cou, la soulevant de terre. Elle avait bien essayé de se rebiffer, tenta de lui donner un coup de pied, un coup de poing, mais tout ce qu'elle y gagna fut un étrange rire rauque et effrayant avant qu'il ne pose sa main sur la poitrine de la jeune femme pour la ponctionner à nouveau. La douleur la paralysa, son hurlement de douleur déchira les bruits de combats autour d'eux. Mon dieux ce que ça faisait mal... Les larmes coulèrent sur ses joues sans qu'elle ne puisse rien y faire. Elle était sûre que cette fois, il allait « la finir ».

Elle n'entendit même pas l'ordre qu'il lança à Karola. Tout se qu'elle ressentit fut un immense soulagement quand il cessa, là laissant tomber au sol pour que ses sbires s'occupe d'elle. Elle vit le sort qu'ils réservaient à la Capitaine. Les coups commencèrent à pleuvoir sur la jeune soldat. Encore une fois, son inutilité la culpabilisa. Un des wraith la releva brutalement, lui tordant les bras dans le dos pour la contrôler, comme s'il y en avait besoin. Après cette nouvelle ponction, Nathalie était comme une poupée de chiffon. Épuisée, incapable du moindre mouvement, elle n'offrait aucune résistance, mais ça ne lui évita pas quelques coups, histoire de lui faire passer l'envie de recommencer à tuer leur compagnons, mais dans l'état où elle était, elle ne les sentit même pas.

Les wraiths les ramenèrent au centre du camps et les attachèrent dos à dos, après leur avoir enlevé leurs gilet. Nathalie se sentait faible, la tête baissée, elle ne pouvait pas manquer de voir le sang qui maculait son débardeur... une tache en forme de fleur écarlate. Un coquelicot. C'est fou ce que l'esprit peut être bizarre en cas de choc. Elle venait de perdre elle ne savait combien d'année de vie. Elle avait ramassé quelques coup, sa nuque était encore douloureuse, ainsi que sa joue et ses côtes. Elle avait mal aux bras, que les wraiths avaient méchamment tordus vers l'arrière pour l'attacher, et tout ce qui la fascinait c'était cette tache de sang. Une petite ritournelle lui vint en tête. Une ritournelle qui lui rappela la visite qu'elle avait faite à John à l'infirmerie. Elle lui avait dit avoir eu peur de le perdre. Ressentait-il la même chose pour le moment ?

Peu à peu, elle reprit conscience du monde qui l'entourait. Comme on se réveille dans un cauchemars. Leurs bourreaux semblaient en grande discussion, leur chef avait l'air très contrarié, il alla jusqu'à frapper un de ses sous-fifres pour affirmer son autorité. Trois wraiths s'installèrent prés de leur équipement, une autre équipe s'éloigna dans les bois avec les corps. Nathalie fut surprise de constater que les wraiths enterraient les leurs... mais bon, c'était probablement plus dans un but utilitaire que par respect. Le chef monta dans le vaisseau, leur lança un dernier regard mauvais avant de disparaître. Nathalie souffla un peu... même si elle se demandait si les autres n'allait pas profiter de son absence pour les molester.

Au bout que quelques minutes, il revint et s'approcha de Karola avant de lui donner une gifle magistrale, lui ordonnant de se réveiller, avant de se lancer dans un étrange discours. Avec son esprit qui battait la campagne, Nathalie ne comprit pas tout. Il lui sembla qu'il s'excusait du traitement qu'elles avaient reçues, avant d'expliquer ce qu'il avait l'intention de faire d'elles. La rouquine s'efforça de se concentrer pour comprendre ce qu'il disait. Il parlait de les laisser partir, de leur laisser de l'avance, d'un refuge à quelques mètres de là. Quand elle comprit où il voulait en venir, ses yeux s’écarquillèrent d'horreur.

Ils allaient les chasser. Comme ils chassaient les Runners. Karola seule aurait une chance de s'en tirer, mais si elle devait la traîner derrière elle, Nathalie lui ferait perdre un temps précieux. A cause d'elle, elles risquaient de ne jamais revoir Atlantis vivantes. Ensuite, il s'approcha de Nathalie, disant qu'il aimait le sport. La jeune femme ne put s'empêcher de se débattre autant qu'elle le pouvait malgré la douleurs que ses mouvements lui causaient, mais cette fois, il ne la ponctionna pas. Au contraire, il posa sa main sur son bras et elle sentit une souffle de vie l'envahir alors qu'il lui expliquait lui rendre ce qu'il lui avait prit. C'était une bonne chose, mais c'était tout aussi douloureux que les ponctions. Elle hurla à nouveau, et perdit à nouveau le fil des événements. Elle ne comprit pas ce qu'il voulut dire en parlant de « moisson », de point de départ... la seule chose qui réussit à se faire un chemin jusqu'à son cerveau fut qu'il envisageait de les offrir à sa reine comme « Runner ».

La question de Karola concernant son état la sortie de ses pensées :

- « Si je me roule par terre en pleurant de peur et de douleur et en hurlant que je veux rentrer à la maison, ça va aider ? Non ? C'est bien ce que je penser. Alors, on va dire que ça va. » répondit-elle d'une voix morne.

Visiblement, la réponse qu'elle lui donna satisfit la Capitaine, même si Nathalie ne pouvait s'empêcher de se dire que même si effectivement ça n'aurait pas améliorer leur situation, ça l'aurait au moins défoulée. Elle se sentait bizarre. A la fois complètement paniquée par la situation et étrangement calme et sereine. Elle savait que c'était les symptômes d'un profond état de choc. D'un coté, elle savait que ça lui permettrait de garder un calme presque inquiétant vu la situation, mais d'un autre côté, elle savait que cet état ne pourrait pas durer longtemps, et que lorsqu'elle s'effondrerait se serait tant moralement que physiquement et qu'alors, sa vie ne tiendrait plus à grand-chose.

Mais il n'était pas temps de penser à un éventuel futur. Pour l'instant, sa seule chance de survie c'était de se concentrer sur le présent et uniquement sur le présent. De faire en sorte de maintenir aussi longtemps que possible cet état qui engourdissait ses douleurs physiques et mentales.

Elle acquiesça silencieusement à la réponse de Karola. Elle savait pouvoir compter sur elle pour veiller sur elle, mais elle s'en voulait de n'être qu'un boulet. Il fallait vraiment qu'elle apprenne à se battre et à se défendre elle même. Encore qu'elle était consciente que ce n'était pas quelques heures d’entraînement au gymnase qui allait pouvoir faire d'elle une combattante aguerrie.

La rouquine ne savait pas trop ce que les coups qu'elle avait reçus pouvaient avoir eu comme conséquence, elle avait mal partout, mais étant immobile, elle ne pouvait pas savoir si ses blessures auraient des conséquences sur sa motricité, et puis ce qui la perturbait le plus c'était la fleur de sang qui s'était formée sur son débardeur, au niveau de sa poitrine, là où le Wraith l'avait ponctionnée. Ce n'était pas la pire de ses blessures, En fait, elle ne la sentait presque pas, mais même si elle savait qu'il lui avait rendu ses années, c'était celle qui l'avait le plus traumatisée. Il faut dire que Nathalie avait toujours eu du mal à supporter les prises de sang. L'impression qu'on lui volait quelques décilitres de sa vie la perturbait, et là, ce n'était pas seulement une impression.

Encore une fois un bruit la ramena à la réalité. Le bruit du Dart décollant. Elle vit le faisceau de « moisson » s'activer et ferma les yeux en se mordant la lèvre pour ne pas gémir de terreur.

***Plus tard.***


Des conversations la ramenèrent à la vie. Des conversations ? Elle tenta de se redresser, mais sentit que ses bras était toujours douloureusement tordu dans son dos. Elle secoua la tête pour essayer de reprendre ses esprit et tendit l'oreille, ce n'était pas la voix du wraith.

Elle réalisa que l'obscurité autour d'elle n'était pas dû à ses yeux, mais à la nuit qui était tombée. Nathalie sursauta en devinant des silhouette autour d'elle, mais elle réalisa rapidement qu'elles n'étaient pas hostiles et surtout qu'elles étaient humaine.

Elle sentit des mains saisir les liens qui les retenaient elle et Karola et les déchirer sans efforts, puis une silhouette se pencha vers elle pour l'examiner. Il lui fallut quelques secondes pour reconnaître le docteur Anderson. Lui aussi semblait un peu agité et son examen fut un peu plus brusque que se qu'il était accoutumé. A la plus grande joie de la jeune femme, il confirma qu'elle n'avait rien de grave... enfin, rien de mortel dans les heures à venir. La douleur, il faudrait qu'elle fasse avec. C'était une bonne chose parce que privé de son matériel, si elle avait été sérieusement blessé, il n'aurait de toute façon pas pu faire grand chose pour elle.

Une fois son verdict rendu, elle vit des bras se tendre vers elle pour l'aider à se relever. Elle s'y accrocha comme une noyée à la bouée qu'on vient de lui lancer. Elle eut une pensée pour John, elle aurait aimé que se soit ses bras. Elle se serait bien fichée d'être en public et se serait blottie contre lui sans aucune vergogne. Mais, elle savait que ce n'était pas lui. Elle du se faire violence pour ne pas fondre en larme. Quoi qu'il en soit, elle était heureuse de trouver des bras forts et accueillants. Plus fort qu'accueillant d'ailleurs. Nathalie n'était pas bien lourde, mais c'était bien la première fois qu'elle avait l'impression de ne pas être plus lourde qu'une plume. Ses pieds quittèrent un instant le sol sous la traction qu’exerça le soldat pour la remettre sur ses pieds.

Elle comprit de ce qu'elle surprit des dialogues entre Karola et son interlocuteur, qu'elles n'avaient pas été les seules à être « moissonnées ». Visiblement, certains des soldats qui faisaient parti de la mission de sauvetages avaient eux aussi vécu de très longues heures, d'abord victime de Ford qui les avait dépouillés avant de partir avec McKay les laissant inconscients et drogués, et ensuite par le Dart qui les avait moissonnée.

La jeune femme tituba un peu, ses jambes se remplissant de douloureux fourmillements. Elle avait mal aux côtes, et à d'autres endroits tellement nombreux qu'elle avait du mal à les définir avec précision, mais elle ne pensait pas avoir quoi que se soit de cassé. Elle s'appuya un peu sur le bras du soldat pour faire ses premiers pas avant de s'approcher de la Capitaine. Elle n'osa pas l’interrompre.

Karola bien qu'elle ait été encore plus maltraité qu'elle semblait avoir déjà reprit l'emprise sur elle. Nathalie l'entendit donner des ordres secs et rappeler à l'ordre les hommes qui ne tenaient pas en place sous l'effet de l'enzyme que leur avait injecté Ford. La bonne nouvelle, c'est qu'ainsi dopés, ils seraient à même de faire des dégâts dans les rang des Wraiths, la mauvaise, c'est qu'ils étaient à peine contrôlable. Même Karola, qu'ils respectaient tous avait du mal à les garder concentré plus que quelques minutes.

Quoi qu'il en soit, la Capitaine fini par arriver à se faire entendre et comprendre par ses hommes. Ils partirent accomplir les différentes tâches qu'elle leur avait confié au pas de course. Nathalie ayant perdu son « bâton de vieillesse » parti cavaler dans les bois avec les autres, elles s'approcha de Karola d'un pas encore mal assuré juste à temps pour l'entendre dire qu'il leur faudrait tenir coûte que coûte. La jeune femme lui fit un pauvre sourire dans l'obscurité, mais ne prit pas la peine de répondre. Elle savait que l'allemande ne s'adressait à personne en particulier, qu'elle avait juste exprimé à voix haute ce qu'elles pensaient toutes les deux tout bas.

Maintenant, c'était « marche ou crève », et Nathalie n'avait pas l'intention de crever tout de suite, pas sans avoir au moins tout tenté pour s'en sortir. Et puis, les deux heures que John leur avait accordées devaient être écoulées depuis longtemps (c'est fou ce que ça peut être long deux pauvres heures finalement). Il n'allait pas tarder à se lancer à leur recherche. Tout ce qu'il fallait c'était tenir le temps qu'il les retrouve.

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Rodney McKay
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Sam 30 Avr - 1:09

Rodney McKay
Le retour du Ford prodige

Feat John Sheppard, Aiden Ford, Karola Frei et Nathalie Dumond


C
omment allais-je me sortir de ce pétrin ? Je l'ignorais complètement, mais pour le moment, je ne pouvais pas fausser compagnie à Ford. Ce dernier était bien trop dangereux pour moi, et je n'étais pas du tout un militaire super entraîné pour lui résister. Une seule solution s'offrait à moi : le suivre jusqu'à je ne savais où, malgré la peur de ce qui allait m'arriver. J'étais à la merci d'un fou paranoïaque qui pouvait très bien décider que je ne lui étais plus d'aucune utilité, et m'abattre sur le champs. Il fallait que j'évite de trop lui taper sur les nerfs pour ne pas le pousser à une telle extrémité. Aussi, lorsque Aiden m'ordonna d'avancer, prétextant qu'il ne voulait pas tomber sur des patrouilles wraiths, je ne mis pas longtemps à m'exécuter. Le militaire commençait déjà à s'éloigner, et l'espace de quelques secondes, je regardai autour de moi. C'était peut être le bon moment pour m'enfuir, non ? En fin de compte, après mûres réflexions, je n'avais pas vraiment le choix. Si je partais, je serais seul et sans arme, sur une planète infestée de wraiths. Autrement dit, je serais un homme mort. Pas le choix, je repartis à la suite de Ford qui filait bon train. Toujours essoufflé, je tentai de me régler sur son rythme, mais ce n'était pas simple. Pour chaque enjambée qu'il faisait, moi je trottinais presque. Ford me demanda alors à quoi correspondait le compte à rebours sur les montres des militaires. Je fus tenté de lui mentir, mais à quoi bon. Avançant difficilement, fatigué, je décidai de lui dire la vérité.

"Ce n'est pas grand chose. On devait appeler Atlantis pour leur transmettre notre rapport, et dire ce qu'il en était de la mission. Mais, je suppose que s'il n'y a pas de contact radio, ils enverront probablement des renforts, en pensant qu'il nous est arrivé quelque chose".

D
es renforts, et en force. Essayais-je de faire peur à Ford en le prévenant de ça, pour qu'il se rende sans combattre ? Peut être que oui, car après tout, tout ce qui arrivait depuis leur apparition sur la planète était de sa faute, non ? Enfin moi, j'étais persuadé qu'il nous avait attiré jusqu'ici pour nous faire tomber dans un piège. Et tout ce qui venait de se passer ne faisait que confirmer mes soupçons. Si Ford avait vraiment eu besoin de notre aide, il serait gentillement aller à la Porte des Etoiles à notre arrivée, sans nous attaquer. Les choses ne s'étaient pas du tout déroulées de cette façon. Alors que le militaire continuait de parler, il s'interrompit brusquement à cause d'un bruit provenant du ciel. Je n'eus pas le temps de lever les yeux que Ford m'attrapa et m'attira violemment pour nous mettre à couvert. Je me plaignis, mais Aiden s'en fichait, il regardait le dart qui filait en direction de la Porte des Etoiles. Puis, il me regarda et me fit tout un discours sur le fait qu'on aurait du lui faire confiance, et qu'on pensait que c'était lui qui avait tout orchestré. Ben, oui mon vieux, c'est de ta faute tout ça, non ? Heureusement, mes pensées ne sortirent pas de ma bouche, et bien que Ford me faisait peur en cet instant, à se comporter comme un parfait psychopathe, je tentai de le calmer maladroitement.

"Ford, calmez-vous. Vous savez, je ne crois pas du tout que tout ça soit de votre faute, hein ? On est amis, après tout, non ? Et à deux, on ne peut pas faire grand chose. Et si nous retournions à la Porte des Etoiles ? Nous pourrions appeler Sheppard, il enverrait des renforts pour secourir Frei et Dumond, et tout se finirait bien. Vous ne trouvez pas ?"

B
on, mon discours n'était peut être pas très crédible, surtout à cause du fait que je tremblais comme une feuille, et que j'étais très loin d'être un expert dans le domaine de la diplomatie. Cependant, je n'eus pas le temps de rajouter autre chose, qu'un groupe de wraiths apparut devant nous. Et avant même que je n'ouvre la bouche pour prévenir Ford, celui-ci me jeta mon pistolet, avant de bondir de notre cachette pour s'enfuir dans les fourrés. Quoi ? Il me laissait seul face à ces wraiths ?

"Ford ? FORD ?!"

J
'avais beau appelé de toute mes forces, Aiden ne réapparut pas. Me voilà terrifié devant les wraiths, immobile. Mes jambes refusèrent de bouger pour m'enfuir. Alors, je fis la seule chose qui me vint à l'esprit comme étant la meilleure : je levai mon arme vers eux. Je n'étais pas très habile au tir, et les wraiths étaient nombreux. Je n'allais pas réussir à les tuer tous avant qu'ils ne me tombent dessus. J'étais fichu, je le savais. Je vivais les dernières secondes de ma vie. Cependant, avant que je fasse feu, je vis Ford surgir de derrière les créatures, et commencer à se battre contre eux. Je poussai un soupir de soulagement, mais j'ignorais quoi faire. Si je tirais, je risquais fortement de tuer le militaire. Et je ne pouvais pas me battre comme lui. Pendant le combat, Aiden m'ordonna alors de fuir.

N
i une ni deux, je pris mes jambes à mon cou, et je courus aussi vite que je le pus. Je m'enfonçai dans la forêt, essayant de reprendre le chemin que nous avions pris pour venir. Serrant mon arme dans ma main, je ne pus m'empêcher de temps en temps de jeter un oeil par dessus mon épaule pour voir si quelqu'un me suivait. Par chance, personne ne s'était lancé à mes trousses. Mais, cela ne me fit pas ralentir. Je continuai de courir encore et encore. Je passai devant les restes de la combinaison que j'avais laissé par terre un peu plus tôt, signe que j'étais sur la bonne voie. Puis, à force de courir, je finis par m'arrêter complètement exténué, à bout de souffle. Mon coeur battait la chamade, je n'en pouvais plus. Un silence pesant régnait autour de moi, c'était angoissant. Cependant, je ne pouvais pas rester là. Il fallait que je bouge. Si les wraiths étaient parvenus à tuer Ford, ils allaient forcément se lancer à mes trousses. Oh non non non, je devais absolument prévenir Atlantis de cette situation.

T
errorisé mais déterminé, je repris mon chemin en marchant rapidement. Au bout d'un long moment, je finis par arriver à la plaine où se trouvait la Porte des Etoiles. Je préférais rester un instant à l'abri des arbres pour observer les alentours, des fois qu'il y aurait du danger. Mais non, cela semblait calme. Excepté la Porte qui était ouverte. Qui avait bien pu ouvrir un vortex ? Et vers où ? Cela ne présageait rien de bon. Regardant partout, je ne vis aucun des soldats atlantes près de la Porte des Etoiles, là où Aiden les avait laissés. Mais, où étaient-ils ? Etaient-ils retournés sur la cité ? Ou alors, les wraiths les avaient-ils trouvés ? Cette idée me fit froid dans le dos, et soudainement, je me rendis compte que j'étais définitivement seul sur cette planète. Il me fallait de l'aide, mais ce vortex ouvert ne m'inspirait pas confiance. Je m'éloignai de là où je me trouvais, puis j'allai me cacher dans des fourrés. J'avais très chaud, j'étais essoufflé. Je sentis qu'un arrêt cardiaque se profilait, et je fis un effort colossal pour respirer le plus calmement possible, tout en surveillant mon pouls. Que voulez-vous, je n'étais pas réputé hypocondriaque pour rien. Malgré la chaleur, je patientai. Et personne ne vint.

A
u bout d'un moment, la Porte des Etoiles finit par se désactiver. Vite, je devais réagir. Prudemment, mon arme toujours dans mes mains, je sortis de ma cachette et je me dirigeai vers la Porte. Il n'y avait plus rien, excepté quelques affaires par ci par là, mais sans intérêt. Après quelques investigations, je découvris une tablette à l'abri du DHD, à la place des cristaux de contrôle. Que faisait-elle là ? Qui l'y avait-mise ? Peu m'importait, je devais réagir rapidement. Pianotant dessus, je parvins à faire atterrir un jumper dans lequel je m'engouffrai pour trouver du matériel intéressant. Parfait, un GDO, tout ce qu'il me fallait. M'assurant que personne ne se trouvait à proximité, je composai l'adresse d'Atlantis. Alors que le vortex s'ouvrait, je sortis du jumper, l'occultai et envoyai mon code d'identification. Sans attendre, effrayé à l'idée que l'ennemi pouvait débarquer à tout moment, je traversai la Porte pour revenir sur la cité. A peine arrivé sur Atlantis que je regardai la salle de contrôle.

"Désactivez la Porte, vite".

A
lors que le vortex disparaissait, je commençai déjà à m'approcher de l'escalier menant à la salle de contrôle. Mais Sheppard et Weir, inquiets, vinrent à ma rencontre. Encore sous le coup de l'effroi que je venais de vivre, sans oublier l'épuisement et le fort essoufflement qui m'envahissaient, je me mis à leur parler de façon précipitée, très rapide comme à mon habitude, à en devenir presque incompréhensible.

"Il nous fait de l'aide ... Ford ... il nous a tendu un piège ... Frei et Dumond ... je ne sais pas où elles sont ... elles sont parties dès le début ... plus aucun contact ... et là ... Ford arrive ... et il maîtrise tous les soldats ... mais plus de soldats, ils ont disparus ... Ford m'a emmené dans la forêt ... très chaud sur cette planète ... je n'en peux plus ... je suis cramé de partout ... enfin bref ... des wraiths sont arrivés ... Ford dit que Frei et Dumond ont été ... capturées ... je ne sais pas où elles sont ... ils nous ont sauté dessus ... j'ai failli mourir ... mais Ford s'est battu contre eux ... et ... il m'a dit de fuir ... j'ai couru ... j'ai failli avoir une crise cardiaque ... j'en suis sûr ... et je suis revenu ici .... renforts ... Sheppard, il faut des renforts ... tout de suite".

A
près mon très long monologue décousu et entrecoupé à cause de ma respiration saccadée et sifflante, je finis par me pencher en avant, respirant bruyamment pour rependre mon souffle. Et surtout pour m'éviter de m'évanouir. Nul doute que Sheppard n'allait rien comprendre à ce que je venais de dire. Je n'en pouvait plus, mais il fallait que je retrouve possession de mes moyens pour répondre aux questions de mon ami.

© Starseed

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Dim 1 Mai - 19:09

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UN REVENANT EN CHARMANTE COMPAGNIE

PV AIDEN FORD- KAROLA FREI - RODNEY MCKAY - NATHALIE DUMOND

INTRO :  :Aiden Ford : Le retour du Ford prodige !
Chronologie : quelques semaines après Frozen

Afin d'éviter que je tourne en rond tel un lion, je partis dans mon bureau, finir la lecture du rapport de l'équipe du Major Lorne. Celle-ci qui avait découvert une technologie intéressante. Ils se sont rendus sur une planète inhabité depuis des milliers d'années, ancienne base l'antienne. Ils y avaient découvert plusieurs machines intéressantes, des drones et des jumpers. De quoi augmenter notre propre stock. Au moins la petite lecture, chassait mon agacement de rester ici à attendre le retour des « sauveurs ».

D'habitude c'est Karola, qui lit la majorité des rapports, mais celui-ci était d'une grande importance, puisque je risquais de mit rendre pour utiliser le siège de contrôle qui s'y trouvait. Au moins, cette lecture allait m'occuper l'esprit, évitant de penser à mes compatriotes partis chercher Ford. Le fait de ne pas partir me dégoûtait passablement…

Il faut quand même le reconnaître, la frustration était là, mais je me sentais relativement « calme ». J'entends par là, que je n'avais pas réagis comme un enfant, boudant dans mon bureau. Je grandis, c'est bien, brave bête ! Mais, en réalité j'avais plus une petite aiguille logée dans le creux de mon estomac. Instinct mal placé ou intuition paranoïaque, je ne me faisais pas à l'idée d'avoir envoyé ma compagne pour récupérer un homme drogué à l'esprit pas très clair. J'espérais, qu'elle ne joue pas au héros et qu'elle me reviendra en un seul morceau. Il serait quand même dommage que la diplomate ait un œil au bord noir. De toute façon, elle avait avec elle, une escorte de soldat et super Capitaine Frei pour la protéger en cas de pépin. Rien que pour ça, je ne pouvais pas rêver mieux comme garde du corps pour ma chérie.

De toute façon, ils ne mettraient guère longtemps. Deux heures étaient bien trop suffisant, pour retrouver un ancien ami, qui désir revenir nous voir. Au maximum 1h, pour convaincre cet esprit dérangé. Je ne voyais nulle autre raison pour que cela dure plus longtemps.

Déplus, je n'avais pas de quoi m'inquiéter, j'avais envoyé deux jumpers blindés de soldats compétents, alors au cas où, il ait un problème, je suis certain que mes hommes seront s'en sortir sans mettre en danger la vie de Rodney et de Nathalie. J'ai tendance à me répéter, mais j'avais besoin de cela, pour calmer les craintes de mon imagination. Comme dans une mélodie « tout va bien je vais bien … ». Pourtant, mon visage était calme et plutôt avenants, seul mes pensées se battaient entres-elles pour avoir raisons.

Teyla, fit irruption dans mon bureau, son visage parcouru les nombreuses plantes qui décoraient mon bureau, avec un petit sourire amusée sur son visage légèrement halé. Rien que par sa peau, elle doit en faire des envieuses. Avec les beaux jours, j'avais surprit quelques jeunes femmes prendre des bains de soleil sur les digues. Les soldats courent, les civils bronze normal.

• Eh bien, Marie ne rigole pas !
• Eh oui, il manque plus que les oiseaux et je me croirai dans une des forêts du continent ! Lui dis-je dans un éclat de voix amusé.

Elle me fit un beau sourire, évoquant mon attrait pour les belles forêts depuis mes vacances en charmantes compagnies. Je pouffai, oui certes, mes vacances avaient renforcé mon goût certain pour la nature, mais ce n'est pas pour me remémorer cet instant délicieux que je laisse Marie décorée mon bureau.

Elle s'approcha de mon bureau, sortant un petit paquet enrobé dans du tissu de couleur violet, de sa poche. Elle le déballa sous mon regard scrutateur, pressé de voir le contenu. Quand enfin, les plis du tissu, laissèrent place à ma commande, j'eu un sourire radieux. Il était parfait ! On peut dire beaucoup de choses des Athosiens, mais niveau de l'artisanat, ils sont les meilleurs !

• Tada ! Alia l’a enfin fini ! J’espère qu’il te convient !
• Il est magnifique ! Tu vois que c’est bien mieux dans cette couleur !
• Oui je l’avoue, c’est mieux. Tu sais qu’elle a eu des difficultés à trouver ? Tu as de ses exigences aussi !
• Eh bien s’en en valait la peine !
• Oui c’est certain ! Tu as prévu autre chose que ce tissu pour l’emballé ?
• Oui, ton copain … Or…
• Oriam ! Allaala John…
• Oui bon ça va ! Je suis nul pour retenir des prénoms aussi … « originaux ».
Je lui ai pris une boîte en bois décoré. Comme quoi, ça sert bien les marché Athosien !

• Eh bien, oui ! Petite question tu avais de quoi troquer ?
• Bah non… je leur ai fait le coup du dictateur avec mon gros pistolet et voilà

Elle partit dans un long rire, que je suivis indéniablement. Fermant le dossier du rapport, je l'invitai à s'asseoir sur le mini salon qui se trouve dans mon bureau. Endroit utile des réunions plus « pausées », moi j'appelle ça « le salon Sheppard ».
Je repliai ledit objet dans son écrin de tissus, avant de le ranger dans le tiroir de mon bureau, bien à l'abri des regards. Je m'en occuperai plus tard.

• Non, mais j’aimerais savoir ce que tu as leur a troqué à la place.
• Oriam, un cours pour apprendre à tirer avec des armes à feu et Alia … Plusieurs sachets de graine de fleurs des plantes de mon bureau et la recette des crêpes. En plus de lui avoir fait. Et elle voulait un pantalon treillis pour son fils. Tu es contente ?
• Oui !
• Curieuse va !
• Bah j’avais peur qu’ils te demandent des éléments sensibles
• Mais non, j’ai quand même l’impression d’avoir roulé Alia, mais elle m’assure le contraire
• Bah, elle prend ce qu’elle a besoin mais elle t’en à demander pas mal tu sais.
• Cela ne voudra jamais son travail
• Cela dépend du référentiel.

Notre discussion, continua sur cette histoire de troque et de marché Athosien. Sur le coup, j'étais assez reconnaissant de sa visite, car le temps passa excessivement vite. Peut-être même un peu trop. Puisque en regardant ma montre, 1h30 ce fut écoulée. Surpris, de n'avoir toujours pas eu de signal du retour de mon équipe, je contactai Weir.

// Élisabeth ? Toujours pas d’activation ? //
// Non, toujours pas… Ford, doit négocier son retour //
// Ou d’enterrer les corps … //

Optimiste : 0 pointé pour le colonel ! Elle me dit de ne pas m'inquiéter qu'ils leurs faillaient sûrement un peu de temps, pour accepter les réclamations de Ford, blessé ou non et que lui acceptes nos conditions. Enfin, sur le papier cela me semble juste, mais un Ford accidenté voudra d'abord être soigné avant de négocier quoique ce soit … enfin, je me fais peut-être des films… mais je reste convaincue qu'ils mettent trop de temps.

Je n'étais pas vraiment tranquille avec cette mission de toute façon et ma paranoïa partira au moment, où je les verrais tous revenir…

Teyla, toucha mon bras, espérant, m'ôter mon regard suspicieux, certifiant que tout se passerait bien ! Elle aussi est un brin trop optimiste… enfin bon j'aurais été plus tranquille si Nathalie n'avait pas été choisie… enfin c'est le risque du métier, je ne vais pas l'enfermer dans son bureau, pour la seule raison, que je ne veux pas qu'elle mette sa vie en danger !

Teyla continua dans sa lancé, m'expliquant avec beaucoup de douceur, que Ford était notre ami et que même avec l'enzyme, il ne ferait pas de mal à Rodney et aux deux femmes qui l'accompagnait. Il avait plutôt intérêt oui... ah Teyla et son optimiste … je n'imagine même pas ma colère, si j'apprends qu'il a attaqué notre équipe et blesser ma capitaine ou au pire ma compagne.

Si c'est le cas, je pense que je serais capable de l'abattre de sang-froid. Et ça, mes amis, ça me fait peur… peur de retrouver cette colère surdimensionnée que j'avais ressentie, quand Nathalie avait failli s'écraser en jumper. Déjà que j'avais eu du mal à me contrôler… enfin bon John, tu es trop dramatique ! Tout se passera bien. Oui tout allait bien se passer... oui …

Et comme pour me donner bonne conscience je fis marcher une nouvelle fois mon oreillette.

// Lorne ? //
// Oui mon colonel ? //
// Commencez à réunir votre équipe et un jumper, au cas où, nous devons intervenir d’urgence //
// Bien, je prépare une seconde ? //
// Trouver moi un médecin de libre, je me charge de la seconde //
// Taylor Laurence est de garde //
// Très bien, prévenez là, de se tenir prête si nous devions partir, je me charge du reste //

Eh bien, qu’elle rapidité ! À croire qu’il devait avoir sous les yeux, les disponibilités de médecins (ou d’une) de la base. J’eu un petit sourire sacrément déplacé en pensant que la doctoresse avait encore frappée. Enfin bon, qu’importe, si Ford était blessé il faudrait bien une professionnelle pour s’occuper de lui ou des potentiels blessés qu’il aura faits.

J’attrapai ma tablette, pour voir les soldats qui étaient disponibles aujourd’hui. Je sélectionnai une autre équipe, les prévenant de se préparer. Ne sait-on jamais. L’heure galopait à une vitesse folle et aucune nouvelle…

Il restait 10 minutes avant la fin du temps et toujours rien ! Je décidai de me rendre avec Teyla à la zone de commandement, où Weir était adossée à la barrière, nouée par l’inquiétude. Je commençais à comprendre ce qu’elle devait ressentir, quand les équipes partaient et qu’on avait du retard. Je ne supportais pas d’attendre, cela avait un côté malsain dans ce cas. Tapant du pied, d’impatience. Pour me calmer, je finis par m’adosser moi aussi, croisant les bras et soupirant longuement.

2h … mon regard se leva vers la porte … rien. Le major Lorne, monta les marches, pour venir à mes côtés. Il attendait mes ordres. 2h10… rien ! Je me tournai vers Weir, qui ordonnât la mise en marche de la porte. Celle-ci refusa de s’ouvrir sur la planète, comme si le vortex était déjà occupé.

Mon regard balaya, la salle d’embarquement, puis le visage tiré de ma supérieure. Après 3 tentatives, nous durent nous résoudre à attendre les 20 minutes supposées de la fin d’occupation de la porte… 20 minutes supplémentaires à angoisser !

Je me sentais, bouillonner. Ils foutent quoi ? J’avais beau, trouver pleins d’excuses, justifiants leur retards, aucunes de me calma… pire, mon imagination très fertile était en train de carburer à fond ! Et les scénarios qu’elle me proposait était loin d’être agréables.

Lorne était aussi contrait que moi, il suivait mes mouvements, ponctuant les silences par quelques phrases qui se voulaient rassurantes ou pleine d’espoir. Mais c’est fou, tout le monde à bouffer un bisnounours à midi ou quoi ?

2h15 … je contact ma seconde équipe de sauvetage pour qu’ils s’équipent et qu’ils aillent aux jumper. Lorne fit de même avec la sienne. On va aller les chercher dès qu’on a ouvert un vortex !

Élisabeth, me regarda, elle savait que je comptais partir et que cette fois, la pression du SGC ne serait pas assez efficace. Elle ne m'en fit d'ailleurs, nullement part, hochant sa tête pour me donner son consentement le plus total.

2h25 … avant que nous finissions la séquence d'ouverture, la porte s'enclencha. Le code de Mckay était reçu. Rodney ? Comment ça se fait que cela soit son code d'activation qu'on reçoit ? Cela aurait dû être celui du capitaine Frei ! Mon regard s'élargissait, eh merde il y a un problème ! Je ne vois pas pourquoi, Karola aurait fait demander au scientifique de déclencher son code… sauf si elle n'est pas présente ou blessée… et dans ce cas, cela aurait été celui du McArty ou bien d'un autre soldat. Rodney est bien le dernier code qu'on s'apprête à recevoir… il ne fallait surtout pas partir dans des suppositions malheureuses… non surtout pas.

Je commençais à descendre les escaliers, quand le vortex se transformant en grande vague blanche, laissant passer … non pas un jumper mais, un Rodney paniqué, le visage rouge comme s'il venait de se prendre le coup de soleil du siècle ! Il hurla de désactiver la porte. Je restai figé, observant cette scène aberrante (non pas que Mckay hurle de panique… mais de le voir seul) sur place, regardant Weir, qui obéissant aussi déboussolée que je l'étais… où sont les autres ? Où est Karola ? Où est Ford ? Mais surtout … où est Nathalie ??

Mon cœur se sera brusquement, sentant que je manquais d'air. Non, ce n'est pas vrais, je l'ai envoyé où ? Je descendis en grande vitesse le reste des escaliers, suivis par une Weir inquiète. Elle n'eut pas le temps de formuler une question que le pauvre scientifique nous tenu un discours embrouillé et décousus. Il semblait essoufflé et à bout de force.

Je m'approchai de lui suffisamment prêt, pour le soutenir au cas où ses jambes nous lâchent. Je regardai son visage cramoisie … rien de bien grave, mise à part une brûlure au 3eme degré, je pense. Il s'en remettra, il ira pleurnicher dans les jupons de Carson et ça sera repartie ! Mais cela pouvait attendre encore quelques minutes, avant qu'il aille se tartiner la figure de Biafine.

J'essayai de comprendre les mots entrecoupés par sa respiration bruyante. « Piège, plus de contact, soldat disparus, Wraiths, capturé » furent des électrochocs pour moi. Même s'il n'était pas d'une grande clarté, je compris le sens global : on l'avait dans le popotin !

J'attrapai Rodney, par l'épaule, pour qu'il se tienne à moi, le laissant reprendre ses esprits et souffler.

• Rodney, ça va aller ? calmer vous…
• Ça va ... je reprends ... doucement mon souffle

J'essayai d'avoir la voix la plus neutre possible, chassant la terrible idée, que je venais d'envoyer dans la gueule des Wraiths ma propre compagne ! Bon, poser une par une la multitude de question qui sont entrain de m'assaillir… il fallait rester calme et précis, pour gagner du temps. Mon regard se figea dans les prunelles de mon ami, qui commençait à reprendre une respiration normale.

• Le capitaine et Dumond sont partie où ?
• Et bien ... à notre arrivée, nous avons constaté que quelque chose brouillait nos équipements et notre signal radio. L'un des jumpers avait détecté la localisation d'une source d'énergie étrange. Frei et Dumond sont allés voir, pendant que je vérifiais le DHD ... qui est bien hors service, il n'y a plus aucun cristal de contrôle, ni alimentation. Depuis, je n'ai pas eu de contact avec Frei ni Dumond

Je restai quelque secondes incrédules… non pas que je ne le croyais pas… oula non. Mais, un signal qui brouille les communications, ça sent mauvais… très même. Cela me rappela, l'étrange machine qu'avait découvert Harry et Nathalie dans une salle de la cité. C'est un peu hors sujet, car je ne pense pas qu'il ait pareil appareil sur cette planète, mais bon, l'esprit et ses rapprochements ^^

Karola, avait de l'envoyer les jumper dans différents points, pour la reconnaissance du terrain… et ainsi donc leur groupe avait été séparés en deux. Ce qui m'intriguai c'est la non présence de Ford. Ne devait-il pas dans la logique des choses attendre l'escadron d'Atlantis ? Car bon, ils étaient là, pour ses fesses et non pour faire une visite de la planète… au climat assez chaud après inspection du visage de mon ami.

• Ford, ne vous attendait pas bien sagement ?

Il secoua la tête, avant de reprendre entre deux souffles. Je sentais qu’il allait me dire une chose peu plaisante. L’évocation du mot « piège » dans son discours allait sûrement subvenir et j’allais détester entendre ça.

• C'était désert. Et à vrai dire, on n'a même pas eu le temps de le chercher
• Comment ça ?
• Après avoir effectué mes vérifications sur le DHD, nous avons été attaqués. Par Ford lui-même. Il a neutralisé tous les soldats au sol, il m'a obligé à faire atterrir les jumpers en me menaçant, et il terminé son travail. Il a ligoté tout le monde, et il m'a même semblé l'avoir vu administré quelque chose à certains militaires inconscients.

Ford, nous avait trahis ? Il est donc impossible de le récupérer saint d'esprit sous cette drogue ? Je me sentais bouillonner. Il n'est jamais agréable de se faire planter un couteau dans le dos, surtout par un compatriote. Enfin ex…

Autre chose, Ford, avait quand-même maitrisé 6 soldats … 6 hommes armées et entraînés ! Mais sa force était sacrément décuplée ! cela me paraissait irréel ! Et surtout sacrément dangereux … 6 hommes… le con… il a de quoi faire rêver n'importe quels soldats avec cette capacité.

Sans parler … que quoi ? Il avait injecté quelque chose à mes hommes ? Pas besoin d'être un génie pour comprendre l'invraisemblable… de l'enzyme ? Enfin, mise à part ça, je ne sais pas quoi d'autre, il aurait pu mettre dans les veines de ces pauvres soldats ! Voulait-il nous faire comprendre que cette drogue est bonne pour nous ? Avec des testeurs ? Enfin, bon bonjour le bordel pour ramener tout ce beau monde sur Atlantis ! Faudrait prendre un fusil à éléphant avec des seringues pour endormir tout le monde.

Mon regard pivota vers Weir, qui était assez chamboulé, sa main était devant sa bouche…

• Puis, il m'a emmené dans la forêt, en m'expliquant que les Wraiths se trouvaient sur la planète, et qu'ils avaient capturé Frei et Dumond. Il m'a dit que rien de tout ça n'était sa faute, mais je ne le crois pas.

Je restai interdit… mon visage commença à se refermer et à l'évocation de la capture de Nathalie et de Karola, enfin plus précisément il commença à perdre toute teinte halée…. Ce n'est pas vrais … je rêve … Nathalie dans les pattes des Wraiths ! J'allais la perdre !

Une nouvelle fois l'image de l'appât humain, me revient en tête … Ford avait été suffisamment fou, pour nous tendre un piège… et moi j'avais accepté d'y envoyer ma compagne ! Je sentie que quelque chose était en train de se casser… mon self contrôle ou bien une parie plus intime ? Je ne pouvais le dire, mais une vague glaciale parcouru mon corps.

• C'était un piège. Il nous attiré sur cette planète, et voilà le résultat. Nous avons été attaqués, et il m'a dit de fuir. J'ai donc voulu revenir en vitesse ici pour vous prévenir. En revenant à la Porte des Etoiles, les militaires avaient tous disparu. Ils ne sont pas revenus ici, peu avant moi ?

Mon esprit était ailleurs, perdu dans la boule glaciale, qui remontait le long de ma colonne…des images de Wraiths avec Nathalie tournèrent en boucle dans ma tête. Je me sentais tressaillir, mais cela n'était qu'un état interne. Mise à part mon air absent et la blancheur de mes joues, personne ne pouvait deviner que le si fier colonel, était en train de se laisser submerger par sa plus grande peur : perdre la femme qu'il aime.

• Je vous avais dit que c'était une mauvaise idée d'y aller. Qu'il s'agissait d'un piège. Ford ne peut pas être sauvé, il est notre ennemi, que vous le vouliez ou non. Il n'a plus rien de l'homme que nous avons connu. Et il s'en fiche de nous, notre sort lui importe peu. Il s'est seulement servi de nous. Je sais qu'on ne doit pas abandonner les nôtres, mais pour lui, c'est fini, on ne peut plus le sauver

C’est la virulence des propos de Mckay, me foudroyai du regard, qui me ramena à la réalité. Je ne pouvais que l’accepter, puisqu’il fut le seul à avoir proclamé haut et fort que notre ex-ami nous avait tendu un piège. Je lui fis un maigre sourire, hochant la tête. Il avait terriblement raison. Il fallait sauver les atlantes et oublié ce fou furieux.

• Non personne n’est revenu avant vous McKay… vous êtes le seul

Ce fut la voix de Weir. Elle nous regardait interdite, ne sachant pas quoi faire. Elle posa sa main sur l’épaule du scientifique, baissant les yeux.

• Alors, ils ont également été capturés par les Wraiths. Quand nous marchions dans la forêt, Ford et moi, nous avons vu un dart se diriger vers la Porte des Etoiles. Les militaires ne devaient pas être réveillés

Eh bien, ils avaient fait une bonne récolte … je m’interdisais de penser qu’ils allaient vider un part un mes hommes … et Nathalie… et pourtant, l’image horrible se fit un chemin quand même … et Nathalie était la victime. Je sentais que mon corps était cotonneux et j’avais l’impression qu’on m’avait mis de l’azote liquide dans celui-ci tellement il était froid.

• On ne pouvait pas prévoir qu’il allait réellement nous piéger…

Cette phrase, me donna une pique dans l’épaule. Oh que si ! Cette fois-ci j’avais repris pleinement mes esprits et j’étais plutôt sacrément en colère.

• Bien ! Avant de partir dans le pourquoi il nous a piéger. Faut qu’on aille les sauver avant qu’ils servent de repas à nos chères amis…

Mon regard étais emplis de colère, mais je me contenais plutôt bien. Oui, limite, on interroger ce petit **** quand tout le monde sera rentré au bercail. Mon corps brûlai de passer à l’action. Il fallait aller sauver els nôtre et plus égoïstement les deux femmes qui compte pour moi.
Je reportai mon attention sur Rodney.

• Il ne vous a pas expliquer ce que faisait les Wraiths sur cette planète ?
• Non, il ne m'a expliqué la raison de leur présence. Il faut dire qu'il ne m'a dit grand-chose. Après m'avoir forcé à le suivre, en m'ayant désarmé, il m'a annoncé que Frei et Dumond avaient été capturées par les Wraiths, et qu'il avait besoin de mon aide pour aller les sauver. Enfin, c'est ce qu'il m'a dit, en me demandant de lui faire confiance. Mais, comment voulez-vous faire confiance à une personne qui vous menace et braque une arme sur vous ? Je ne sais pas quelles sont ses intentions, ni celles des Wraiths. Mais, j'ai un très mauvais pressentiment

Je restai pantois … cela était complétement incohérent. Mais est-ce que ça l’a pour un fou ? Un plan aussi farfelu peut paraitre très bien, pour une personne à l’esprit embrouiller par l’enzyme.

• C’est aberrant … pourquoi nous aurait-il piégé pour sauver …

Je m’interrompis, comprenant une chose peu agréable… cela pouvait être une raison… un brin malsain pour une personnalité comme Ford, mais comme au final on ignorait tout de lui… de son nouveau comportement.

• Vous avez servi d’appât pour qu’il se rachète !

Mon regard s’illumina de la férocité des combattant. Je sens que sur le coup, je crève d’envie de donner une raclée à Aiden ! Mais avant ça, il faut espérer que toute l’équipe soit encore en vie …je pris les épaules de Rodney.

• Je vais y aller, vous voulez repartir ? Je vous ne vous force pas Rodney.
• Je préfère rester ici. Cette planète est très dangereuse au niveau
environnemental, il fait très chaud à cause des radiations solaires. D'ailleurs, je dois aller à l'infirmerie. Je suis sûr que je suis brûlé de partout, je sens que ma peau est toute irritée. J'avais oublié ma crème solaire. Il me faut des soins tout de suite,
dit-il sur un ton plaintif

• Bien, allez-vous hydrater alors. Élisabeth, je vais partir avec les équipes prévues.

Weir, hocha la tête en signe d’accord. De toute façon, elle savait que je ne lui laisserais pas le choix, SGC ou non.

• Ramenez Ford vivant, pour qu’on l’interroge
• Je ne peux pas le garantir !

Ah ça, ça va dépendre de beaucoup de paramètre. Je ne sais même pas, si Ford reviendra sur Atlantis d'ailleurs ni même qu'il n'essayera pas de nous tuer. Mon instinct, me disait que si j'ai l'occasion de le tuer, pour ne plus avoir de problème. Mais de l'autre … cela me gênait grandement. Peut-être parce que j'avais encore l'image du Ford qu'on aimait tous. Quel dilemme, horrible. Je devais me mettre en tête que j’ai en face de moi une personne bien différentes … limite un jumeau maléfique. Je devrais me montrer méfiant et ne pas me laisser submerger par le passé.

Je filai m'équiper, appelant Lorne et l'équipe du capitaine Wayne, pour partir à l'action. 6 soldats (équipe Wayne) et la doctoresse Taylor Laurence, embarquèrent dans des Jumpers. L'équipe de Lorne, me rejoignis, pour partir en mission à pied. Lunette nocturne sur le nez, arme en main, empreint d'une grande détermination, je traversai la porte. Nous étions 14 soldats entraînés (12 soldats + Lorne + Sheppy), et dans le lot il y avait 6 marines, spécialisés dans les rapports « brutaux » des véritable bêtes les gars ! Les jumpers étaient blinder avec pleins d'armes et du matériel en tout genre, de quoi faire un assaut d'un vaisseau ruche ! Ça va chier !

Il faisait bien nuit. Le ciel n'avait pas de lune. Il y avait une odeur assez chaude dans l'air. On se décala pour laisser passer le jumper. Je saisie la télécommande du jumper que m'avais filé Rodney. Désoccultant le jumper vide. Il nous en manquait un. Mais nous verrons ça plus tard. L'un des pilotes qui était embarquer avec nous, pris le jumper vide et 3 soldats montèrent avec lui, répartissant ainsi l'équipe aérienne.

Nous accordions, nos radios, pour communiquer sur la seconde ligne sécurisée avec un code à chaque fois. Évitant que Ford, nous pique nos jumpers cette fois.

// Vous me faite un tour de la zone, trouvez-moi l’équipe du capitaine Frei ! On se recontacte //

La communication était mauvaise, mais pas non plus catastrophique Les Jumper partirent dans le voile de la nuit. Lorne et un de ses hommes vérifièrent leur capteur de vie. Rien. On commença à marcher vers la forêt comme nous l'avait décrit Rodney avant de partir à l'infirmerie. Je tapotai sur ma radio. Il devait être le seul, non capturer par les Wraiths et donc peut-être notre seul allié sur cette planète. Nous verrons s'il est de bon foie. Après tout, nous avons la version de Mckay et connaissant l'homme, il aurait pu très bien mal interpréter la chose. Et malgré ma colère, j'étais prêt à lui donner une chance de prouver son innocence !

// Ford ? //

° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Mar 24 Mai - 14:14

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L'hôpital n'était plus que l'ombre de lui-même : il me fait penser à ces ruines de cathédrales sur les archives photos de la seconde guerre. J'évolue comme un chat parmi les gravas aidé en cela par les lunettes de vision nocturne empruntées au stock des jumpers de l'équipe de McKay et ses copines. Bon où elles sont ces deux brutes ? Là ! Du bruit dans le fond à droite ! Je me lance, tel un félin, rapide et silencieux, j'les vois ! Ils posent tout l'attirail volé aux deux femmes sur un amas de P90 et de gilets, sans doute piqués aux autres, putain ! Je vais avoir du mal à me faire des potes si je reviens, moi !


Raison de plus pour réussir mon sauvetage ! Pendant que mes cibles et moi progressions dans nos actes respectifs, une lune pâlotte s'était levée. Tant mieux, comme ça je peux laisser les lunettes de côté, c'est pratique ce genre de gadget mais faut reconnaitre que deux points verts qui se baladent dans le noir, c'est pas discret. Je m'approches lentement dans le dos des deux wraiths, mon poignard prêt à frapper quand soudain tel un grondement de tonnerre, retentit un bruit de parasite électronique, suivit d'un //Ford ?// bien identifiable et un peu crispé je dirais

J'aurais bien aimé répondre d'une formule bien spirituelle mais mes amis ne m'en laissèrent pas le temps, l'un d'eux se retourna et entreprit de m'embrocher avec son arme. J'esquivais un peu mais mal, car je ressentit bientôt une douleur terrible. Je pris le canon en main pour arrêter sa progression, puis, retournant mon poignard, tranchant vers le haut, je lance mon bras droit dans l'abdomen du salopard et je remonte, tout souriant de voir la douleur et la peur dans les yeux de ma proie. Le gars tombe au sol se vidant de ses tripes, je retire l'arme de mon bide, putain je douille ! Pour la blessure c'est fait !

L'autre, un peu effrayé quand même , tente de m'attaquer au rayon désintégrant. Il essaye de reculer pour pouvoir mieux me tenir en joue mais, toujours tenant l'arme de son pote par le canon ensanglanté, je lui balance un revers du gauche de toute la force de la colère, de la douleur et de mes nouvelles capacités ! La violence est telle qu'il tourne sur lui-même pour finalement tombé, non pas face contre sol car son visage regarde le ciel. Tout ça à prit moins de cinq minutes, mais avant de répondre à Sheppard qui doit bouillir, faut que je contrôle l'étendue des dégâts.

J'ôtes tout mon barda, en serrant les dents, y a du liquide, c'est chaud et sombre, je prends ma trousse de soins et celle prise dans les jumpers. Je prends de la gaze et de l'alcool et commence à nettoyer, l'étui de mon poignard portera à jamais les traces de ma mâchoire. La blessure est nette, propre mais profonde, pas d'organes vitaux atteints, c'est déjà ça mais ça saigne facilement si je fais pas gaffe ! Mon système devrait régler ce problème mais il me faudrait bien deux semaines de repos. Bon en attendant, je bourre le trou de gaze imbibée d'alcool, je serres les dents puis improvise une sorte de corset à base de bandage et de collants médicaux. Il me fallut dix minutes encore pour finir par bricoler un semblant de frein à l'écoulement de sang.

Je me rhabillais et prit ma radio en main, il était temps de revenir d'entre les morts, donc d'éjà on évite de reprocher à Sheppard ses blessures, pensons bien qu'ainsi, il permet de confirmer ma petite histoire. Je me concentre et réponds enfin :

"Sheppard ? C'est bien vous ? Dois-je en déduire que McKay est sauvé ! Me dites pas que si vous me parlez c'est qu'il est mort ! Y a des wraith qui vont me le payer !"

La réponse de Sheppard était comme bien souvent, pleine d'humour, derrière un ton qui sentait la contrariété contenue. Je réfléchit un temps pour savoir quoi lui répondre de manière claire et concise :

radio Sheppy:

"c'est un peu compliqué ! Disons dans la mouise mais que je fais au mieux !"

Dans la mouise ? La méga merde oui ! Et c'est ta faute Colonel ! Non calme ! Garde l'esprit clair, tu dois sembler comme avant, il faut que Sheppard te fasse confiance totalement, d'ailleurs il répond quoi ?

radio Sheppy:

La question qui tue ! Qu'est-ce qu'il a ? Et moi je m'amuses ? Pas un mot sur mon état ! Il est amoureux ou quoi ? Je lui en veux pas, elle est plutôt canon la capitaine, mais quand même, avec une subordonnée, c'est pas très pro ! Bon il doit attendre ma réponse, heureusement qu'on est éloigné du camp wraith, c'est pas vraiment le lieu ni le moment de se taper la discute devant un thé !

Pas encore mais j'y allais ! Je peux vous expliquer mais c'est compliqué !" Je crois bon d'ajouter, car on est pas à l'abri des médisances de Rodney : "Et surtout j'y suis pour rien !"

C'est vrai en plus, j'ai joué de malchance et les circonstances peuvent prêter à confusion mais je n'ai rien fait, deux ou trois mensonges certes, mais c'était une question de survie, j'allais pas resté coincé seul sur cette planète qui a un climat de cabine UV ! Pour les soldats, je pouvais pas risquer de me faire tirer dessus par des inconnus qui avaient peut-être ordre de me tuer ! Pour me faire pardonner et faire passer la pilule j'ai même partager une dose entre eux tous, pas le caporal, j'ai pensé qu'un témoin sain serait un bon comparatif et de toutes façons vu les doses que ça faisait pour chacun, ça valait pas le coup ! Là les gars vont être au top ! Demain ce sera fini, et ils seront amorphes durant une bonne semaine mais au moins, les wraiths seront moins avantagés.

Moi je crains rien, ils sont à peine au dixième de ce que j'étais quand on m'a retrouvé après l'attaque de la cité, je suis pas fou, pas question de laisser une dizaine de soldats surentrainés capables de me tenir tête ! Les wraiths d'accord pas le Lieutenant Ford ! Et Sheppard qui reprend

radio Sheppy:

Ben tiens ! C'est ça ! Ramenez-vous ! Et comme ça je devrais vous sauver aussi ! En perdant du temps pour éviter que votre copine le capitaine, la jolie rousse et son équipe, se fasse ponctionner par des wraiths en colère ou recrutés de force comme runners !

radio Sheppy:

Je le trouves un peu calme, même cette dernière question est trop posée ! Bon il s'agit d'être convainquant, précis mais pas alarmiste ! Je connais mon Sheppard : Pour ses amis il est prêt à risquer la mort ! J'espères être de cette catégorie :

"Où je suis ? Dans un hosto en ruine en pleine séance de chasse wraith, je vous dirait que venir est pas vraiment une bonne idée là ! Il y a 11 wraith ici, mais je crois avoir entendu un autre dart arrivé, donc si ça se trouve ils sont 20 ou trente ! Le groupe du Capitaine Frei a été capturé par les wraiths, je comptais les sauver malgré ma blessure mais rien ne s'est passé comme prévu je suis désolé !" dit avec des trémolos dans la voix sur la fin, et le pire c'est que je suis pas loin de le penser ! Bon dieu que j'ai mal ! Ma position et mon équipement c'est pas idéal comme traitement médical pour ma blessure.

Tout en parlant je sort la tablette de contrôle et appelle le jumper que j'avais emprunté et caché, pour transporter tout ce matos ce sera plus facile. Là-dessus la réponse de Sheppard arrive :

radio Sheppy:

Ah, les grognements de Sheppard ! Ils m'avaient manqués tiens ! Bon ! Si j'étais lui je scannerais la zone en cercles de plus en plus larges, fatalement il va tomber sur le camp et l'hosto, bon la balise radio marche toujours, il sera peut-être attiré d'abord sur la grotte, bon que lui répondre ? Ah oui, je sais !

"Je venais de me débarrasser des deux qui devaient laisser de l'équipement pour les chassés quand vous avez appelé, du coup j'ai dû un peu m'éloigner, le site est à cent mètres du camp wraith, et moi maintenant j'y suis à 110 ! Si vous voulez que je fasse une reco, faudra attendre et rester en silence radio le temps que je me cache loin des oreilles ennemies !"

Un rappel à la formation militaire, un retour à notre rituel de mission et je devrais le calmer un peu tout en renforçant les bon vieux souvenirs ! Il me réponds en vrai chef militaire en opérations, ouf ! je modifies le code radio comme indiqué et m'en vais faire ma reco !

radio Sheppy:

"C'est d'accord mais de votre côté restez calme et patient, je serais plus efficace ! J'allumes une des radios des filles vous pourrez toujours le trianguler !"

A contre-coeur j'allumes une des radios des deux filles, sur le canal indiqué, la pose dans un coin, et reprends la parole :

"Bon ! Silence radio jusqu'à ce que je vous recontactes !"

J'ai à peine le temps d'entendre la réponse de Sheppard dans son rôle de chef protecteur, je tires la langue à la radio : Je suis en free-lance alors je fais ce que je veux !

radio Sheppy:

Je file discrètement, regagnes le camp par voie des arbres, bon ! Y a bien un deuxième dart et il est pas venu vide ! Je compte une trentaine de gugusses, un autre blondin en imper noir et ... une reine ! Voilà du beau monde ! Le chef que je connais se fait remonter les bretelles ! Je m'approches un peu pour que les micros des jumelles puissent capter les voix. Il semble que la reine le tienne responsable de la mort des gardes que j'ai éliminés. Même le cadeau qu'il voulait lui faire ne la calme pas, elle lui donne vingt types en plus et lui ordonne d'aller chercher les humains. Elle et son mignon avec 15 gardes se dirigeront vers la porte pour monter une embuscade, pas de porte ouverte vers un monde amicale et fin de l'accord passé avec l'amateur de chasse et l'équipe de Frei.

Je dois bien reconnaitre que lorsque je suis au top de ma forme, vider un vaisseau-ruche avec toutes ses cachettes pour surprendre les proies, c'est faisable mais chaud ! Là, blessé et en terrain découvert, c'est autre chose ! Dommage ! Les reines c'est le caviar pour l'enzyme ! Faut que je retournes à l'hosto Sheppard attends mon rapport.

Arrivé dans le calme et l'obscurité de l'hosto je reprends ma radio et lance :

"Ford au rapport ! Hostiles au nombre de 35 ! Un renfort de 25 aliens est arrivé ! Beaucoup même pour moi ! Sont sur le pied de guerre ! Un groupe de 15 wraith est parti vers la porte, ils ont l'idée de faire une embuscade pour le groupe de Frei, qui arriverait jusqu'à cet endroit !"

radio Sheppy:

Bordel il insiste ! Peut pas me faire confiance non ? Je m'en occupes de ses copines ! Il ferait bien de me lâcher la grappe et de s'occuper de ses fesses qui risquent de chauffer, c'est d'ailleurs un peu crispé et tout en colère contenue que je répondis :

"A part les wraith je suis seul à savoir où ils ont déposés vos amis et je reste la meilleur chance de les sauver ! Je suis un chasseur de wraith, ceux-là seront mort avant de trouver le moindre soldat du SGC ! Je m'y engage ! Quand j'aurais trouvé tout le monde je vous recontacte ! Vous, occupez-vous de ceux qui arrivent sur votre position"

La réponse de Sheppard me fait chaud au cœur, car elle me rappelle le bon vieux temps !

radio Sheppy:

Et surtout elle me donne bon espoir de revenir parmi mes amis, je suis contraint à me défoncer alors ! Le jumper se retrouve finalement au-dessus de la ruine qui, autrefois, sauvait des vies. Je le fais se poser dans une grande salle vide et sans toits désormais, (sans murs aussi d'ailleurs !) et transbahute toutes les affaires des malchanceux envoyés d'Atlantis pour me chercher.

Je ne peux m'empêcher de répondre à Sheppard : "Comme prisonnier, malade ou reintégrable a mon grade actuel ?" avec un sourire dans la voix, sa réponse me plait !

radio Sheppy:

"C'était un peu le but de mon appel, si les wraith ne s'en étaient pas mêlés ! Je supposes que j'échapperais pas aux questions et tests en tous genres ? J'acceptes ! Mais pas de tentatives pour me sevrer de ce que vous savez, ça se fera en douceur ! Ai-je votre parole ?"

Je n'obtins pas la réponse escomptée ! Cette manœuvre d'évitement éveilla mes soupçons mais je gardais mon calme pour lui répondre et obtenir sa parole :

radio Sheppy:

"Peut-être mais votre voix compte, si vous vous portez garant de moi envers le SGC et Weir, on m'acceptera et si vous vous engagez à pas me rouler avec de belles paroles, je vous croirais !"

Il se défile, il tente de t'enfumer, mon vieux fais gaffe à tes miches ! Je cherche dans le jumper et trouve une cachette pour mes réserves d'enzymes, quand j'aurais retrouvé les filles et leur groupe, je lancerais le jumper en automatique vers une destination que je connais bien, il y a sûrement une porte spatiale dans le système, le vaisseau la trouvera tout seul et arrivé à destination il se mettra en orbite et en occultation en attendant que je l'appelle de nouveau !

radio Sheppy:

Jouons le jeu ! Ok ! Je te fais confiance, autant que la souris fait confiance au serpent, pas de parole ! Juste des circonvolutions verbales pour m'endormir. Pour ce que j'en sais, pour mon bien veut dire me laisser crever en me sevrant de force ! Bon ! D'abord rentrer ! On verra ensuite comment manœuvrer !

"Bon on va dire que je vous fais confiance ! Je me débarrasses des chasseurs et je vous rappelles dès que j'ai retrouvés les autres ! Ford terminé ! A vous !"

Pour une dernière fois Sheppard me répondit et moi je m'envolais vers la zone de chasse.

radio Sheppy:

C'est ça on s'fait confiance mais en gardant un flingue chargé au cas où !


-----------------------------------

Quelque part dans les forêts denses du territoire de chasse wraith

Je filais vite vers la zone des atlantes abandonnés, je repérais leur signes vitaux et stoppais le jumper au-dessus d'une zone à 20 m de la cible, là j'ouvre le sas et balances tout le matos des soldats au sol. Je programme les coordonnées de mon jumper plein de cache à enzymes et descend à mon tour. Je fermes le sas et regarde le jumper entamer sa course vers le ciel avant de devenir invisible.

Les dés sont jetés ! Ma radio servira de dernier point de triangulation, reste à retrouver les autres. ce fut rapide, je tombais sur la rousse qui se rhabillait : je venais d'éviter de la gêner en pleine position humiliante, mais on est humain et faut bien faire un petit arrêt pipi ! Je levais les mains et éclairais mon visage souriant. Puis lui tendit une lampe-torche, avant de dire :

"Bonsoir ! Moi c'est le Lieutenant Ford ! Désolé pour vos ennuis je n'y suis pour rien ! Même si vous n'y croyez pas ! Tenez ! Une radio ! Canal 9887 ! Sheppard est impatient de parler avec la capitaine ! Je vous jures ce que ça peut faire l'amour !"

J'entendis du bruit, un appel, je fis signe à miss Dumont de chercher dans la direction où j'avais déposer tout leurs matériel et m'enfonçais dans le noir : Des wraiths avaient rendez-vous avec la mort ! J'en tuais 6 ! Puis l'arrivée de 10 nouveaux wraiths qui se regroupèrent pour affronter ceux qu'ils pensaient désarmés, me coupa la chique.

Je pris ma radio et dis :

"Frei ? J'espères que vous êtes de nouveau équipée pour le combat, 12 salopards et leur chef se radinent vers vous ! Avec vos hommes ce devrait être facile ! Encore désolé pour les ennuis que je vous ai occasionnés, j'espères m'être racheté en partie !

Sheppard ? Ma blessure s'est rouverte ! J'en ai eu six ! J'espères que de votre côté vous vous en êtes sortis ! Je vais tomber dans les pommes, j'espères vous voir à mon réveil ! Ford terminé !"


Et pour le coup je me suis accordé un relâchement d'attention et j'ai sombré ....





HRP:



dernières consignes:


Voilà ! C'est fini ! .....

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Lun 30 Mai - 19:04

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UN REVENANT EN CHARMANTE COMPAGNIE

PV AIDEN FORD- KAROLA FREI - RODNEY MCKAY - NATHALIE DUMOND

INTRO :  :Aiden Ford : Le retour du Ford prodige !
Chronologie : quelques semaines après Frozen

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L'un des jumpers resta au-dessus de nous, pour nous protéger au cas où, ont tomberaient sur une escouade de Wraiths… L'autre se faufila dans le nuit, avec le fin espoir de trouver l'équipe et surtout de faire une reconnaissance. Celui-ci m'indiqua que les interférences étaient assez fortes et que le scan du vaisseau marchait quand bon lui semble. Agacé, je ne pouvais que lui ordonner de rester non loin de nous, en attendant que Ford me réponde.

Je commençais à m'impatienter, prêt à relancer l'ex-lieutenant … quand soudainement il me répondit.

// Sheppard ? C'est bien vous ? Dois-je en déduire que McKay est sauvé ! Ne me dites pas que si vous me parlez c'est qu'il est mort ! Y a des wraith qui vont me le payer ! //

Je ne pus retenir un soupir… qui veux-tu que ça soit ? Hin, le père Noël, qui vient t'apporter ton cadeau ? Alors que tu as été un très vilain garçon ? Il fallait que je maîtrise pour ne pas faire de faux pas… il ne faut surtout pas que j'explose… zen Johny… il ne faut pas t'emballer, car ta copine est sur une planète peut-être à moitié morte … zen. De toute façon, j'ai du mal à être calme quand on prend en otage mes amis… enfin intérieurement, car apparemment à l'extérieur, je sens avoir beaucoup de sang-froid. Tant mieux, car c'est le bordel dans mon corps. Après tout, qui ne serait pas mal, dans cette même situation ? On est après tout humain, on ne peut que s’inquiéter pour ceux qu’on aime… et là, j’avais les deux femmes auxquels je teins le plus dans la même galère. Manquerait plus qu’il ait Teyla et c’est le jackpot !

//"Non c'est le facteur ! Mckay est sur Atlantis saint et sauf et brûlé par son coup de soleil. Vous êtes où ?"//

Lorne, pouffa un peu bruyamment, manquant de s’étouffer. Le reste de son équipe, l’accompagnai.

//"C'est un peu compliqué ! Disons dans la mouise mais que je fais au mieux !"//

Comment ça compliqué ? Il ce fou de ma gueule ? Il ne sait pas où il est ? Faut quand même être sacrément dans la merde pour ne pas pouvoir décrire sa position ! Ou cacher quelques choses ! Je me fiche de la complication, je veux savoir où il se trouve et savoir ce qu’il a fait de Karola et de MA Nathalie, sans parler de mes hommes ! Un point c’est tout ! Je ne veux pas tergiverser pendant 3h, je veux les récupérer au plus vite ! Au vu de mon agacement, je ne pus m’empêcher de lui répondre rapidement, sur un ton un peu sec.

//"Comment ça dans la mouise ? "// … et sans grandes surprise, je lui posai à la suite, la question qui me brulait les lèvres, la seule qui m’importait en réalité. Oula John, faut que tu restes calme …
//"Vous êtes avec l'équipe du Capitaine Frei ?"//
//Pas encore mais j'y allais ! Je peux vous expliquer mais c'est compliqué !"// Comme pour me rassurer de son innocence, il crut bon de spécifier : // "Et surtout j'y suis pour rien !"//

Bah tiens, voyons ! Lorne me regarda en levant les yeux, il maugréa une phrase qui me fit sourire « comme si on allait le croire tiens ! ». Dans un sens, au vus des propos de Rodney, Ford, risque d’être aussi innocent qu’un lion qui vient d’abattre une gazelle… On verra bien, en tout cas la priorité était de retrouver l’équipe de Frei, on verra par la suite si on peut le ramener. Tout dépendra de l’état de Nathalie, Karola, McCarty et les autres. J’avoue, que si je retrouve ma compagne morte, il vaudrait mieux, pour lui qu’il soit à des années lumières de moi.

//"Attendez Ford ! dites-moi où vous êtes on vous rejoint ! Je suis avec une équipe de renfort !"//

Eh OH mon coco tu ne vas pas y aller seul ! Et puis quoi encore ! C'est un coup à ce que tu empires la chose ! Je veux bien croire que tu es drogué et que l'enzyme t'a donné des supers pouvoirs ! Mais tu n'es pas un X-men! Tu n'es qu'un putain d'humain drogué ! Donc hors de question que tu ailles me faire tuer mes supers nanas de l'enfers !

Et puis, soyons franc, mise à part ma colère croissante pour lui, je l'aimai bien ce petit Ford, j'avais encore du mal, à me dire que j'avais un autre « Ford » en face de moi… Et c'est ce qui va me perdre …et vous savez tous, comme je suis fidèle en amitié… je n'aime pas voir ceux que j'apprécie mourir, même s'il est paranoïaque et complètement fêlé. Alors, oui, je lui laissais une chance de me prouver qu'il avait encore toute sa tête … même si je n'y croyais plus trop. C’est quand même étrange, de se dire qu’on ne sait rien de l’homme qu’on a connu avant … qu’on découvre une autres personnes… loin de cet ami !

Je me grattai la gorge pour rester assez calme… s'il entend que je m'énerve dans la radio, sa paranoïa va monter d'un cran et il va s'imaginer des trucs. Il faut qu'il ait confiance en moi.

//"Ils sont où ? Il y a quoi comme danger ? "//
//"Où je suis ? Dans un hosto en ruine en pleine séance de chasse Wraiths, je vous dirais que venir est pas vraiment une bonne idée là ! Il y a 11 Wraiths ici, mais je crois avoir entendu un autre dart arrivé, donc si ça se trouve ils sont 20 ou trente ! Le groupe du Capitaine Frei a été capturé par les Wraiths, je comptais les sauver malgré ma blessure mais rien ne s'est passé comme prévu je suis désolé !"//

Ford, semblait sangloté… même fou, je ne le vois pas faire la comédie. Cela était contre son caractère. Je soupirai … 11 vilains sans parler d'un dart qui pourrait amener du renfort ... ils en mettent des chasseurs pour boulotter une simple équipe d'humain…D'habitude ils se font ce genre de plaisir en solitaire ou en équipe de deux-trois. Que s'est-il passé pour mettre autant de Wraiths à leur trousse ? Je sens qu'on va en avoir des questions …

Je sentie mon cœur se serré brutalement quand il m'avoue que l'équipe de Frei a été capturée… immédiatement, j'imaginais le pire… Nathalie pompée, le visage desséché par la perte du fluide vitale… et une Karola vieillissante à l'agonie avec autour d'elle les autres soldats tout aussi fripés. Niveau pensée glauque, je venais de passer une sacrée étape.

J’appela le jumper, qui n’avait pas encore vu cette zone, cet « hôpital » … il devait être loin de la porte. Je mis un peu de temps à répondre… l’image morbide était encore dans ma tête et tournait en boucle comme une chanson agaçante. C’est Lorne qui me réveilla, avec sa voix suave. Je repris un peu de contenance, faisant mine que je réfléchissais … puis je grommelai allègrement pour montrer mon mécontentement. Je sens que là, je vais être incontrôlable si je voie que ses sales bestioles ont touché au miens ! Ce qui est chiant, c’est outre l’affection que j’ai pour Karola, il ne faut pas nier, elle ne serait pas remplaçable ! Elle est juste parfaite, elle complète que trop bien ma personnalité et notre fonction de travaillé marche très bien…trop même… j’avais mis du temps avant de choisir un second…si je venais à la perdre, je ne perdrais bien plus qu’une personne chère.

//"Génial ... toujours dans les mauvais coup ses bestioles ! Vous les avez en visuel ? "//

Ce genre de bonne nouvelle, devrait être donner avec des calmants, histoire que mon cœur évite de rater son rythme cardiaque.

//"Je venais de me débarrasser des deux qui devaient laisser de l'équipement pour les chassés quand vous avez appelé, du coup j'ai dû un peu m'éloigner, le site est à cent mètres du camp Wraiths, et moi maintenant j'y suis à 110 ! Si vous voulez que je fasse une reco, faudra attendre et rester en silence radio le temps que je me cache loin des oreilles ennemies !" //

Je n’écoutai que la moitié de ses propos… je triai les informations… oui va y, va faire une ronde, au moins on sera de quoi il en ressorts et s’ils sont vivants. Et puis cela nous donnait un sacré avantage stratégique, d’avoir déjà quelqu’un sur place près à intervenir et à nous guider. De toute manière il fallait faire confiance à Ford, ne serait-ce que sur ça. Malgré les propos de Mckay, je commence à avoir du mal à imaginer l’hypothèse que « Ford, nous avoir tendu un piège », a moins qu’il ait fait ça pour être le héros … mais encore une fois, c’est passablement tordu et même fou, Ford, ne peut pas changer à ce point !

Enfin bon, nous devions être vigilant… ses actions futures démontrons sa sincérité.

//"Ok, Ford, le code de notre radio est le 9887. Vous me tenez au courant "//

Je commençai à marcher, m'enfonçant avec Lorne et son équipe dans la forêt, aux aguets. Les deux jumpers en mode invisible au-dessus… de toute façon, nous étions prêts à parer a toutes attaques. Et escorté par des marines il faut dire qu'on ne risque plus rien, avec ses gars ! Des machines de guerres !

//"C'est d'accord mais de votre côté restez calme et patient, je serais plus efficace ! J'allumes une des radios des filles vous pourrez toujours le trianguler !"//

Je crois que le mot calme, n’est pas le « mot de la soirée » … sans écouter, j’envoyai un jumper, faire une autre reconnaissance… nous étions super vigilant, essayant de trouver des pistes ou des indices sur le sol. Faut qu’on les repère rapidement. Le jumper 2 commençait à essayer de trianguler les radios, pour trouver nos amis.

//"Bon ! Silence radio jusqu'à ce que je vous recontacte !"//

Quelques minutes après la radio de Ford, on entendit des darts… immédiatement on se tapie dans la végétation cramée par les rayons du soleil. Ils filèrent droit vers la porte des étoiles. Tout revient calme. L’un des jumper partis en mode camouflage vers l’anneau. Me confirmant par radio qu’il y a un comité d’accueils. Bon, on ira les descendre après le rapport de Ford, qui se fit entendre très vite.

//"Ford au rapport ! Hostiles au nombre de 35 ! Un renfort de 25 aliens est arrivé ! Beaucoup même pour moi ! Sont sur le pied de guerre ! Un groupe de 15 wraith est parti vers la porte, ils ont l'idée de faire une embuscade pour le groupe de Frei, qui arriverait jusqu'à cet endroit !" //

15 Wraiths plus un dart … Ford, était très efficaces, mais le nombres d’ennemies était très conséquent. Ils tenaient à manger de l’Atalante ce soir !

//"Bon boulot Ford. On va les tirer de là ! Votre position ? On va les ne prendre pas surprise"//

Face à mon insistance, il me répondit en colère, bah quoi ? Tu ne veux pas revenir comme dans l’ancien temps ? Je te propose de faire équipe et toi, tu me craches dessus … j’ai dû louper un truc.

Merde, j’ai merdé mon coup. Mais pourquoi donc ne peut-il pas me dire où il est à la fin ? Il a peur qu’on le cueille comme un fruit trop mûre ? Dans un sens, c’est ce qu’il risque de lui arriver si les marines lui tombent dessus.

//"À part les Wraiths je suis seul à savoir où ils ont déposé vos amis et je reste la meilleure chance de les sauver ! Je suis un chasseur de Wraiths, ceux-là seront mort avant de trouver le moindre soldat du SGC ! Je m'y engage ! Quand j'aurais trouvé tout le monde je vous recontacte ! Vous, occupez-vous de ceux qui arrivent sur votre position"//

Je levai les yeux au ciel…toujours plus… mais vraiment il se prenait pour un surhomme ce brave garçon ! Je du contenir ma colère, ma frustration, mon envie de l’envoyer chier, pour lui dire une phrase correcte. Après tout Ford n’avait pas changer sur ce point, il était toujours aussi intrépide et pleins de bonne volonté…

//"Ok, Ford ne jouez pas au Héros ! Je dois vous ramener vivant chez nous !"//

C'est limite de l'ironie que ça soit moi, qui lui sorte ça… enfin bon. Je pensais que sur ça, on clorait la discussion. Surtout que le jumper 2 venait de trianguler la position de la radio de Karola. Bon, on sait où elles sont. Mais il faudrait y aller en jumper, hors celui-ci ne peut guère se poser dans la forêt. Pour cela, il faut qu'on sorte et donc … qu'on aille bouffer du Wraiths près de la porte.

Je donnai mes ordres des deux vaisseaux, afin qu'ils les prennent en tenailles et de les dézinguer en mode furtifs. Au moment où les jumpers partirent Ford, me répondit.

// "Comme prisonnier, malade ou réintégrable à mon grade actuel ?" //

Très bonne question… je ne savais pas quoi lui répondre. Je me refusais de lui mentir, mais je me devais de trouver une phrase pour qu'il revienne avec nous. Je ne suis pas diplomate, c'est le job de Weir ça … je savais que je le frustrerai avec ma réponse, que ce n'est pas ce qu'il veut entendre, mais je ne peux me résoudre à lui faire un gosse dans le dos.

//"On serait ravie de vous compter dans nos rangs si vous décidez de retourner sur Atlantis avec nous"//
// "C'était un peu le but de mon appel, si les wraith ne s'en étaient pas mêlés ! Je suppose que je n’échapperais pas aux questions et tests en tous genres ? J'acceptes ! Mais pas de tentatives pour me sevrer de ce que vous savez, ça se fera en douceur ! Ai-je votre parole ?" //

Rho, mais merde Ford, tu me mets suffisamment en difficulté comme ça ! J'avais bien envie de lui répondre, que ça allait dépendre de l'état de mon équipe... mais bon, a quoi bon ? Ma parole, non… je sais très bien ce qu'ils vont vouloir te faire et je serais d'accord. Il est certain qu'on ne va pas te laisser dénébuler comme ça ! Sans être certain que tu ne vas pas créer un accident ! ou pire un meurtre ! Donc non, je ne vais pas te promettre des étoiles.

//"En effet des tests médicaux et psychologiques, c'est la procédure. Quant à ma parole, vous savez que je ne suis malheureusement pas encore le chef de la cité mais je ferai ce que je peux"//
// "Peut-être mais votre voix compte, si vous vous portez garant de moi envers le SGC et Weir, on m'acceptera et si vous vous engagez à pas me rouler avec de belles paroles, je vous croirais !" //

En tout cas l'enzyme, ne là pas rendu bête et naïf, loin de là… je sens que je vais le perdre. Je ne suis pas un homme qui sait mentir ni jouer à double jeu. Mon regard se perdit dans les lunettes de Lorne, qui m'encourageait de la tête, lui non plus n'est pas bon pour ce genre de choses. Et je suis certain qu'il se réjoui de ne pas être dans ma situation. Les bruits des drones qui écrasent leurs ennemies, se firent entendre. Les 15 Wraiths furent prit en tenaille et apparemment la reine avait plongée dans le vortex avec 5 des siens. Bonne nouvelle, déjà ça en moins !
Je dois avouer, que niveau luminosité, la nuit n’était pas très sombre … j’avais l’impression que celle-ci ne se couchait pas… comme si le crépuscule était toujours présent. Avoir nos lunettes de nuits, ne servait finalement à rien, cela nous gênait plus qu’autre chose. Je dû me résoudre à les ranger pour continuer.

//"je vais faire de mon mieux Ford, en tout cas j'agirais pour votre bien" //
//"Bon on va dire que je vous fais confiance ! Je me débarrasse des chasseurs et je vous rappelle dès que j'ai retrouvés les autres ! Ford terminé ! À vous !" //

Les dars abattues, les jumper arrivèrent vers nous, en me faisant un bref topo sur la situation. Immédiatement, l’équipe de Lorne et moi-même sortir de la forêt pour pénétrer dans l’un des engins et nous envoler vers la zone du fameux hôpital. Je pris soins de répondre à Ford pour la dernière fois.

//"On se fait confiance Ford. Soyez prudent" //

Oui, il fallait, pour au moins cette soirée… se faire confiance car la vie d'autres êtres humains étaient en jeu. Et même si fou et dangereux, il semblait de bonne foi, pour retourner sur Atlantis… on devait lui manquer.

Le problème des interférences, devenait pénible… la trajectoire n'était pas réellement exacte et il fallait encore un petit travail de l'un des techniciens, militaire pour ajuster et clarifier la position potentielle de l'hôpital. Surtout que la radio de Ford bougea sans cesse… il fallait donc attendre son dernier appel pour foncer à toute vitesse. Même si la zone définit au préalable nous indiquait bien le chemin à suivre. Sans perdre de temps, on se mit en marche, la suite arrivera bien après…

Le jumper parcourait l'immense forêt, qui semblait s'étendre à perte de vu… selon les capteurs de l'engin, la température en journée était insoutenable. Tu m'étonnes que Mckay fut cramé au 3eme degrés ! À coup sûr Nathalie, avec sa peau de lait, allait être à l'image de son surnom … enfin je devais de ne pas penser à elle, car je sentais mon cœur palpité étrangement… la peur de la perdre. Quelle horreur... découvrir le corps inerte de sa compagne …

En plus, ce sentiment était augmenté par la potentielle mort de ma capitaine et de mes hommes …. Pour un homme qui a pour grande peur, la perte d'autrui … me voilà bien bête d'avoir choisie ce métier ! C'est un coup à finir en dépression pareille spectacle. Remarque je suis certain que ça ferait plaisir à Cadwell si je me mets en arrêt !

Je soupirai, heureusement que j'ai ce genre de débat à l'intérieur. Car j'étais d'un clame exemplaire à l'extérieur. Dans un sens j'arrive à me contrer sur plusieurs choses en même temps. Qui a dit que les hommes étaient multitâches ?

La triangulation, fut optimal, on commençait à se diriger vers une forme non loin… comme par hasard j'entendis la voix de ma capitaine favorite. Je ne pus retenir un soulagement. Partager part le reste de l'équipe !

// Colonel, ici le capitaine Frei, vous me recevez ? //
// Oui Capitaine. Quels est votre état général vous et les autres ? //
// Je vais bien. Par contre Dumond a salement été traitée par les Wraiths mais elle est toujours consciente. Nos hommes vont bien aussi, ils ont été drogués à l'enzyme par Ford et ont du mal à tenir en place. //

Quand elle m'annonça qu'elle allait bien, je sentie un poids s'enlever de mes épaules. Bien sûre, j'ignorai qu'elle mentait. De toute manière je la verrais bien. Par contre, ce poids qui venait de partir s'abattit avec violace sur moi, quand elle m'annonça que les Wraiths avaient malmenés Nathalie… aussitôt l'image d'une vieille femme aux cheveux roux, me venu en tête … une vieille femme, avec le corps meurtri et les yeux ourlés de noir. Une sueur froide coula dans mon dos… mon cœur venait d'apprendre l'apnée… mais la colère fit immédiatement face telle une barrière ! Karla continua dans les bonnes nouvelles, m'annonçant que NOS soldats avaient été drogués. Je sentie la rage m'envahir. Non mais sérieusement ? Déjà qu'on a du mal, à choper un drogué, alors 6 en plus ça va être la joie ! Chose que me confirma Lorne, dans un soupir très audible.

// Mais que de bonnes nouvelles ! On arrive d’ici 5 minutes //

Je répondis un peu sèchement, de toute manière cela était évidant, je n’allais pas sauter au plafond avec ce genre de nouvelle… je sens que les rayons paralysants vont être très efficaces …


// Rappelez-moi, de ne plus céder à Weir quand elle veut qu’on prenne un civil pour uns histoire militaire //

Oui, car là, ça commence à bien faire ! Si Nathalie est dans un état proche de passer l'arme à gauche, je me tape Weir ! Oh oui, elle va m'entendre ! Je sens que de toute manière, je vais être désagréable, si la belle rouquine ne s'en sort pas !

Je donnai des instructions à mes hommes, pour intervenir, nous allons nous séparer en trois équipes. L'infirmier et le docteur Laurence, qui était d'un calme exemplaire, resterons à l'abris des jumpers pour soigner les blessés, qu'on leur ramènera. Hors de question, de perdre un « jaune », lors des combats. Car s'il reste autant de Wraiths que nous a dit Ford, on aura de quoi faire ! Et niveau perte de civil ont à déjà donner !

//Avec plaisir, chef. En revanche j'ignore où se trouve Ford et des Wraiths se dirigent selon lui vers notre position. Nous allons les retenir mais faites vite//

Oui, on sera aussi rapide que le vent tadadada !
Le jumper nous déposa non loin de la position de l’équipe. Ainsi, tous les hommes sauf pilote et médecins, furent sur le plancher des vaches. On se sépara en 3 trois équipes. Le bruit de combats et les « rugissements » des Wraiths nous interpellèrent.

Je fus sidéré de voire mes hommes se défendre avec autant de force et de vivacité … avec Lorne ont eu un moment d’hésitation comme médusé par ce spectacle... Devait-on encore les nommer « humain » ? En tout cas, la « drogue » avait un effet assez bénéfique pour ce côté-là. Dommage, qu’on ne puisse pas la synthétiser en stimulant sans effets secondaire. Cela serait pratique pour certaines interventions.

Mon coude s’écrasa sur la hanche de Lorne, pour qu’il se réveil, tous deux on se regarda comme deux idiots… deux benêts qui pensaient exactement la même choses…on va galérer à les tenir en place dans le jumper.

• Mon colonel, je demande l’autorisation de les paralyser s’ils ne sont pas gérables

• Accordé Major

Par chance, on avait des zats sur nous… et au pire on prendra les armes des Wraiths. Bon je vous la fait courte, les Wraiths n'étaient pas très ravis de voir les renforts humains, mais quitte à manger, ils n'allaient pas se faire prier pour se servir ! Entre tire de P90, coup de tête, coup de poing et autres combats en corps à corps, nous leurs mirent la pâtée du siècle aux vilaines bestioles ! Sans parler que les jumpers les visaient avec les drones ! Un massacre !

Lors d'un des combats, nous virent Karola, en mauvaise passe, Lorne partis la secourir, me laissant avec deux Wraiths bien affaiblies. Entre mes tirs et ceux de l'équipe, leurs existences de vie fut courte. En tout cas, Lorne se débarrassa de l'affreux agresseur de Karola, qui avait pris un sacré coup. Après moult ordres, le reste de mes hommes progressa, mettant fin aux combats avec les affreux.

Je me dirigeai vers le major qui soutenait ma capitaine favorite. Elle n’était pas en si bonne état que prévue. Mais vivante et aucunes marques sur le torse qui signifiait qu’elle avait été vider. Par contre, elle avait été battue... son visage avait de sacré bleus. C’est con, mais j’étais quand même soulager et heureux de la voire. Si je n’étais pas aussi en colère, je crois que je lui ferais un câlin !

• Mm c’est mal de mentir Frei. Lui dit-je dans un petit clin d’oeil

Lorne, eu un petit sourire amusé, réajustant sa position, pour passer son bras sous les épaules de la jeune femme.

• Major, vous la ramenée là au jumper, le docteur la soignera
• Ford ?
• J’ignore où il est ! Si vous le voyez, vous le ramener
• Et s’il n’est pas du même avis ?
• Vous avez quartier libre, tant qu’il est dans l’un de ses jumpers, inoffensifs

Il hocha, la tête assez ravie, je venais de lui donner quartier libre et il ajusta sa prise sur la militaire pour la trainée dans la forêt et la rapatriée au jumper.
Bon, le cas de Karola était réglé ! Il fallait que je trouve la dernière personne… celle qui me tenait le plus à cœur et surtout intimement. Les paroles de Karola, me revenir en tête … je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre … dans un sens je ne sais même pas si j'ai envie de voir ce spectacle morbide.

M’élançant dans la suite des combats, me battant aux côtés de McArty, qui avait dégusté, mais semblait grisé par l'enzymes qui coulait dans ses veines. Je n'avais plus de balles, je du recharger en vitesses pour abattre un manteau noir. Quel carnage… bien sûre des hommes étaient tombé, mais ils étaient que blessés … vu notre nombre et la pluie de drones, les Wraiths n'avaient aucunes chances.

Une fois, les combats finissent et surtout ceux qui m'empêchaient de me glisser vers la zones où devaient être Nathalie, je pus enfin, me mettre à sa recherche…. J'avais beau parcourir le petit espace où fut juste avant toute l'équipe de Frei … il n'y avait personne. Mon cœur s'accéléra de plus en plus. Ou était donc Nathalie ?
Je fis le tour sur moi-même… je devais avoir une sale, tête, entre le sang qui coulait de mon arcade sourcilière dû à un coup mal placé d'un ennemi, la poussière, l'anxiété … un beau cocktail.

// Colonel, les Wraiths fuis ! //
// Neutralisé ceux qui sont a porté de tir et occupez- vous des blessés //
// Et pour les enzymés ? //
// Ramener les au jumper, et s’ils ne peuvent pas se contrôler, vous avez des zats //

J’entendis encore des coups de feu… j’étais seul à chercher ma compagne. Je commençais doucement à paniquer intérieurement … où était-elle donc ?

• Nathalie !

Ma voix était muée d’une inquiétude assez palpable, malgré sa fermeté. J’entendis un bruit, comme des sanglots et un faible « John ». Le corps en alerte, je me précipitai vers la source du son… vers cet arbre, plutôt dense de feuillage. En levant la tête, je vis une petite boule recroquevillé…avec des cheveux roux. Je rangeai mon arme, tendant les bras. Je fus soulagé… elle n’avait pas disparue… mais je sentie, une boule se loger dans mon estomac… dans quel état elle est ?

• Laisse-toi, tomber je te rattrape !

Elle semblait hésiter… je la pressa pour qu’elle le fasse, on n’avait pas toute la nuit ! Surtout si elle est blessée. Mon cœur s’emballait, j’ai une imagination trop fertile…

• Ne m’oblige pas à venir te cueillir ! lui dit-je d’une voix douce

Elle finit, par se laisser aller, glissant dans mes bras. Je me contre fichai de savoir si quelqu'un allait me voir. De toute façon, je suis de dos. J'embrassai la tête sale et pleine de sang de Nathalie. Mon regard commençait à voir l'horreur des dégâts. Mon cœur loupa un battement en voyant son visage en si mauvais état. Je la déposai sur le sol, pour faire l'inventaire de ses blessures. Essuyant d'une compresse le sang sur son visage. Ma main caressa ses cheveux sales…
Mais je crois, que j'eu un gros bug, quand je fis la tâche en forme de coquelicot sur son corsage… mon myocarde loupa plus d'un battement et je sentie, ma main lâché la compresse… mon visage blêmir et mon regard se remplit d'une colère froide…

C'est la main légèrement tremblotante que j'abaissai un peu le tissus…. Je détournai la tête, comme pour ne pas voir… mais je me mis une gifle mentale … pour pouvoir regarder sa blessure… elle avait été pompée… quelque chose se brisa, je l'entendis clairement …toute la pression, toute l'angoisse s'évanouissait…l'incompréhension, la colère et la tristesse inonda mon être.

Mon geste fut spontané et redoutablement doux, malgré mon état de rage. Je pris contre moi, le corps si fragile de ma compagne, pour la soulever avec douceur.
Je ne pouvais pas lui parler, ma gorge était nouée… pourtant mon regard parlait pour moi, j’avais encore eu peur de la perdre. Est-ce de l’amour qui était sur mes prunelles ? Oui sans aucun doute, de la tendresse malgré le flot de rage qui vivaient dans mon corps. De la rage, face à ses sales bestioles et cette situation stupide ! Jamais je n’aurais dû accepter de l’envoyé !

// Colonel, on retrouvé Ford //
// Bien Major, ramener le //

Je rejoignis le corps des soldats, qui soutenait certains blessés. Je surpris le regard de certain, face à Nathalie qui s’accrochait fermement à mon cou. Ils se rapprochèrent pour me suivre, constant, que la jeune femme, était salement amoché. Je lu dans les regards la compensions. Il était logique pour eux, qu’une demoiselle est moitié morte s’accroche au premier venu, surtout quand il s’agit du colonel.

Je ne parlai, pas, seul des signes de tête, pour rapatrié tout ce petit monde. Wayne, prit les armes des Wraiths et prit mon P90 qui me gênait.

• Elle est … ?
• Non, elle est encore consciente

Enfin, je le suppose. Il hocha, la tête, disant une phrase plutôt sympa. Ce grand balèze dire une phrase aussi tendre avait quelque chose de presque « émouvant ».

• Courage Dumond, on va être bientôt chez nous

J’arriva près des jumper, le docteur Taylor-Laurence s’affairait avec Frei. Dès que je pénétrai dans l’habitacle avec mon petit paquet de pétales rouges, elle se précipita vers moi, dégageant les bangs pour que j’allonge Nathalie. Elle eut du mal à me lâcher et ce fut les mains expertes de la grande blonde qui desserra les serres de ma compagne. Immédiatement, et avec ses gestes rapides elle commença à panser les plaies et à soigner la pauvre jeune femme. Je reste quelques minutes sans bouger, avant qu’Isia, me chasse.

• Zou ! vous ferrez le séquoia a l’infirmerie ! Ici vous me gênez Colonel !
• Pardon

Mon regard se leva, vers Karola, je m’approchai d’elle et lui tapota sur l’épaule. Pas besoin de paroles, elle avait sûrement compris à mon regard, que j’étais heureux de la retrouver et qu’elle avait fait du bon boulot. Je demandai si on avait tout le monde et surtout Ford. Lorne me répondit qu’il était dans le second jumper. Et je donnai l’ordre de repartir sur Atlantis.

RP:

° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Jeu 2 Juin - 15:30

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Pendant que les junkies exécutaient les ordres de Karola et batifolaient dans les bois à la recherche qui de quelque chose pouvant servir d'arme, qui à la recherche d'éventuels Wraiths pour se défouler, Nathalie informa la capitaine qu'elle avait besoin de s'isoler quelques instants. Elle ne douta pas que l'allemande pense à un besoin naturel à satisfaire et ne pensa que décidément son assistante n'était pas faite pour le terrain si elle était incapable de se retenir quelques heures. Nathalie ne la détrompa pas, même si ce n'était pas le but de sa demande.

Elle voulait juste vérifier sa blessure à la poitrine, éventuellement y apposer une compresse ou un pansement de fortune, et n'avait aucune envie de se retrouver en soutien-gorge quand les soldats reviendraient. Ses autres blessures ne la tourmentait pas outre mesure, c'était principalement des hématomes et des contusions, et elle ne pouvait rien y faire.

Dés qu'elle eut trouvé un endroit qui lui parut convenir, à la fois dissimulé toute en restant à porté de voix en cas de besoin, elle ôta son t-shirt maculé de sang et de terre et baissa les yeux vers la plaie béante que le wraith lui avait laissée après l'avoir ponctionnée... ou plutôt les deux plaies. Il l'avait ponctionnée deux fois, mais pas exactement au même endroit. Les deux blessures étaient séparées de quelques millimètres, donnant une impression de lacération. Elles semblait relativement profonde, même si elles avaient cessés de saigner. La rouquine renonça à l'idée d'y apposer un pansement sommaire. De toute façon, même si elle avait encore un mouchoir dans sa poche, elle n'avait rien pour le maintenir en place, et elle craignait que le remède soit pire que le mal et ne réveille la douleur qui commençait à s'estomper légèrement (à moins qu'elle ne s'y soit accoutumée ?)

Elle venait de renfiler son T-shirt, grimaçant tant le fait de lever les bras lui avait été pénible et était en train de le coincer soigneusement dans son pantalon lors qu'elle entendit un bruit prés d'elle. Elle sursauta, mais avant d'avoir eu le temps de crier, elle vit un visage humain... Enfin presque... tout une moitié de sa face semblait avoir été gravement brûlée et son œil de ce coté là ressemblait à une bille d'obsidienne. Elle savait qui il était avant qu'il ne se présente poliment, comme s'ils se rencontraient par hasard dans une rue fréquentée d'une grande ville. Elle en resta sans voix.

C'était à cause de lui qu'elle avait subit toute ses horreurs, pourtant quand il lui dit qu'il était désolée et qu'il n'y était pour rien, elle le crut. Il faut dire qu'il avait l'air d'avoir bien morflé lui même. Quand il s'approcha pour lui tendre une radio en lui indiquant un canal, elle s'en saisit presque automatiquement. Alors qu'elle reprenait un peu ses esprits et que les questions commençaient à se bousculer dans sa tête, il les balaya toutes en faisant une réflexion sur John et Karola et ce que l'amour peut pousser à faire. Elle n'eut pas le temps de lui demander ce qu'il voulait dire. Un cri retentit.

Ford lui indiqua un endroit où il dit avoir entreposer le matériel qu'il avait récupéré avant de disparaître dans le noir si rapidement que si elle n'avait pas eut la radio dans les mains, elle aurait pensé avoir rêvé. Elle envisagea un instant d'utiliser la radio pour contacter John mais elle ne saurait pas lui décrire leur situation avec assez de précision, et ils n'avaient pas un instant à perdre.

Elle courut rejoindre Karola et lui tendit l'objet :

- « De la part de Ford. John, canal 9887. Longue histoire. » dit-elle en cherchant son souffle. « Les armes, là-bas. » ajouta-t-elle en indiquant l'endroit que lui avait montré Ford.

Karola envoya deux soldats chercher leur matériel et s'empara de la radio pour contacter John. Nathalie se laissa tomber sur le sol, la tête légère et flottante. Courir dans son état n'était pas une bonne idée, mais elle voulait revenir le plus vite possible. Malgré les brumes de son esprit elle entendit Karola dire qu'elle allait bien, et ne pu s'empêcher de sourire devant se mensonge, elle l'entendit aussi lui dire que Nathalie avait été maltraitée par les wraiths et les soldat drogués par Ford. Elle sourit en imaginant l'état de rage dans lequel John devait se trouver après ce résumé de la situation.

Les soldats revinrent rapidement, heureusement. Les wraiths arrivaient aussi. Ils eurent juste le temps de prendre leurs armes que les monstre leur tombait dessus, Nathalie s'empara d'un pistolet et d'un couteau pour pouvoir se défendre, mais elle ne se sentait pas capable physiquement de faire face. Elle savait que dés son premier affrontement, elle allait y laisser sa vie. Le combat faisait rage. Les soldat shootés à l'enzyme et dopé à l'adrénaline se battait comme des sauvages, poussant des hurlement guerriers et occupant l'attention des wraiths. Elle en profita pour rejoindre le couvert des arbres et en trouva un dont les branches étaient disposée de façon pratique pour y grimper.

Là haut, elle serait dissimulée et hors de portée de leurs assaillants, elle pourraient tirer comme des lapins ceux qui aurait l'idée de s'approcher d'elle.

L'effort qu'elle venait de fournir pour grimper dans l'arbre avait rouvert la blessures sur sa poitrine, et raviver la douleur. Nathalie se surprit à renifler et à pleurer. Elle se blottit entre les branches de l'arbre, se faisant aussi petite que possible. De là où elle était, elle ne voyait pas ce qui se passait, elle entendait les cris, les tirs, puis, les combats s'essoufflèrent. Nathalie se dit qu'elle devrait bouger, mais elle ne savait pas qui des Atlantes ou des Wraiths était victorieux. Et puis, elle se rendit compte qu'elle était arrivée à bout de sa résistance physique. Le moindre mouvement lui provoquer des douleurs atroces, lui arrachant des gémissement pathétiques.

Tout ce qu'elle pouvait faire pour l'instant c'était pleurer en attendant que les Wraiths viennent la cueillir comme un fruit mur, elle ne savait même pas si elle aurait la force d'appuyer sur la détente du revolver. De plus, elle oscillait entre veille et inconscience, heureusement que la fourche de l'arbre où elle avait trouvé refuge était suffisamment large pour lui éviter de tomber. Lors d'une de ses reprises de conscience elle entendit la voix de John appelant son nom.

Elle crut avoir halluciné, et se remit à sangloter. John... Elle aurait tellement aimé le revoir une dernière fois. Elle ne put s'empêcher de dire son nom à haute voix, comme si le simple fait de l'appeler pourrait le faire apparaître devant elle.

Elle entendit des bruits de pas précipité dans l'herbe et les fourrés au pieds de l'arbre et baissa les yeux. Elle n'en crut pas ses yeux. John était là, lui tendant les bras, l’exhortant à se laisser tomber, à venir se blottir contre lui. Elle hésita, elle ne savait pas si elle pourrait bouger. Elle craignait que la douleur ne soit trop violente. Il se fit plus pressant. Elle sentait l'inquiétude dans sa voix. D'une voix douce il la supplia de ne pas l'obliger à venir la cueillir.

Lui aussi semblait avoir souffert, son visage était en sang, elle ne pouvait pas lui imposer ça. Finalement, avec beaucoup de précautions, elle se laissa glisser et atterrit dans les bras de son compagnon avec un cri de douleur. Elle s'accrocha à son cou, sanglotant de soulagement. Finalement, elle allait peut être vivre. Et même si ce n'était pas le cas, au moins, elle était dans ses bras. John la tint serrée contre lui quelques instant, embrassant ses cheveux. Avec douceur, il l'étendit sur le sol, elle se laissa aller. Elle était épuisée, son corps n'était plus qu'une boule de douleur. John prit une compresse et commença à essuyer délicatement le sang sur le visage inexpressif de Nathalie. Elle se laissa faire sans réaction, juste ferma-t-elle les yeux quand la main du jeune homme lui caressa les cheveux.

Nathalie vit le visage de John blêmir quand il posa les yeux sur son t-shirt. Son regard se fit dur, et la compresse lui échappa des mains. Doucement, il glissa ses doigts dans le col du t-shirt et l'abaissa. Malgré la brume de l'inconscience qui commençait à l'envahir, elle vit le choc que la vision de ses blessures particulières avait eu sur son amant. Elle eut envie de le rassurer, elle tenta de lever une main, mais n'arriva pas à soulever la main plus de quelques centimètres.

John l'enlaça avec douceur et délicatesse, la redressant pour la serrer contre lui avant de passer son bras sous ses genoux pour la soulever. Elle était incapable de parler, et elle n'était même pas sure que son regard laisse s'exprimer une quelconque émotion. Elle était juste une marionnette dont on aurait coupé les fils. Par contre, elle put lire toutes les émotions que John ressentait. De la colère, de la douleur, de la peur, et une immense tendresse. Elle trouva le courage de passer un bras autour de l'épaule du soldat et posa son front contre sa poitrine. Elle se sentait bien, tellement bien, qu'elle faillit lâcher prise.

Elle lutta pour ne pas se laisser glisser. Elle savait qu'elle était mal en point, et que si elle se laissait aller au sommeil, elle risquait bien de ne jamais en revenir. Elle s'accrochait à John, se concentrant sur la chaleur de ses bras. Il se mit en marche et elle vit les visages de certains soldat autour d'eux. Nathalie eut le réflexe de penser qu'ils allaient éveiller les soupçons des hommes de John, mais même sur leurs visage, elle voyait de la compassion et une vague inquiétude. Elle comprit que n'importe lequel d'entre eux l'ayant trouvé avant John se serait comporté comme lui.

D'un signe de la tête, John ordonna le retour de tout le monde au Jumper. Wayne s'approcha pour débarrasser John de son arme, il en profita pour l'interroger sur l'état de la jeune femme. John le rassura de quelques mots, disant qu'elle était consciente, inconscient qu'il était des efforts qu'elle fournissait pour ne pas sombrer. Curtis lui adressa quelques mot d'encouragement, l'enjoignant à s'accrocher, qu'ils serait bientôt chez eux. Elle se dit qu'elle devait vraiment avoir une sale gueule pour que Curtis, qui n'était pas réputé pour sa compassion s'inquiète de son sort.

Arrivé au jumper, Isia se précipita vers eux, dégageant les bancs pour que John puisse l'y allonger. Mais les bras crispés de Nathalie ne voulait pas lâcher prise. Ses muscles tétanisé s'accrochaient à son amant avec plus de force que ce qu'on aurait pu croire. Isia devait être habitué à ce genre de réaction physique, elle réussit à libérer John de l'emprise de la jeune femme, à son plus grand regret d'ailleurs. Elle eut l'impression de ressentir un grand froid. D'avoir perdu la seule chose qui la rattachait encore à ce monde. Presque instantanément, elle perdit connaissance.

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
Bannière perso (image 901x180px) : Aiden Ford : Le retour du Ford prodige !(Terminé !) 1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 14/05/2015
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Dim 5 Juin - 23:58

Karola Frei


Le come back de Ford

Ft. Nathalie - Rodney - Aiden




Maintenant que les six surhommes étaient partis dans tous les sens accomplir les tâches que Karola leur avait donné, elle se retrouvait seule en compagnie de McArty, Nathalie et du Docteur Anderson, au milieu de la plaine. La nuit était fraîche et c’était vraiment très agréables. Ils avaient tous passé la journée à cramer sous le soleil et il n’y avait aucun doute que cela avait contribué à leur faire naître de jolis coups de soleil sur le visage. Karola avait voulu se donner une idée en observant Nathalie mais on ne pouvait pas dire que l’obscurité ambiante était d’une grande aide. Et puis, son assistante était rousse alors elle serait sûrement beaucoup plus atteinte qu’elle. Machinalement elle porta une main sur son visage histoire d’estimer tactilement l’ampleur des dégâts. Toucher sa joue lui arracha une petite grimace de douleur, pas à cause d’une quelconque brûlure mais plutôt d’un hématome provoqué par un coup donné par le Wraith tout à l’heure. Le docteur Anderson dû voir cette scène car aussitôt il accouru vers elle, alors qu’il n’était qu’à deux pas.

-Maintenant vous devriez me laisser vous examiner, Capitaine.

Karola acquiesça, elle n’avait pas grand-chose d’autre à faire et puis elle savait qu’elle aussi avait morflé, même si c’était dans une moindre mesure comparé à Nathalie. Elle laisse le docteur l’ausculter sauf que, dans son état, dopé à l’enzyme, il ne sentait guère sa force. Sans ménagement aucun il lui palpa le flanc et en appuyant au niveau de sa côté fêlée, il lui arracha un cri de douleur. Sous le coup, Karola s’écarta vivement de lui, fronçant les sourcils.

-Doucement Docteur.

-Désolée Capitaine, mais il semblerait que vous ayez une côte fêlée.

- Et je risque d’en avoir d’autre si vous continuez à me maltraiter comme ça.

Le pauvre Docteur gêné se frotta l’arrière de la nuque ne sachant pas vraiment où se mettre. Sans vraiment en être sûr, Karola devina qu'il devait sans doute rougir et il n’osa plus rien faire.

-Je vais essayer d’y aller moins fort...

-Laissez tomber docteur, ça ira. De toute façon, savoir ce que j’ai ne nous aidera pas plus.


Elle avait coupé le docteur, préférant éviter d’être encore plus blessée par ce dernier. Bien sûr, elle savait que ce n’était pas de sa faute donc elle ne lui en voulait pas vraiment. Et puis c’était vrai, à quoi ça l’avançait de savoir qu’elle avait une côte fêlée, deux trois bleus au visage et des brûlures dues au Soleil par-dessus. En tout cas, contre les Wraiths, à rien. Elle se tourna vers Nathalie pour s’assurer qu’elle était toujours parmi eux comme on ne l’entendait pas. C’était toujours le cas et à côté d’elle McArty faisait les cent pas. Elle épargna à son assistante une nouvelle question sur son état. Surtout qu’elle ne lui en laissa pas vraiment l’occasion puisqu’elle se dirigea vers Karola pour l’informer qu’elle avait besoin de s’éloigner quelques minutes. Karola la regarda un instant en se demandant si elle n’était pas en train de délirer. Ils étaient seuls au milieu d’une clairière, sans arme et recherchés par une dizaine de Wraiths avides de vengeance et Nathalie voulait aller gambader dans la nature. Elle s’apprêtait à refuser sauf que le soleil avait vraiment dû lui cogner un peu trop sur la tête car ce n’est qu’à ce moment qu’elle comprit que si la rouquine lui demandait cela c’était très certainement pour une convenance personnelle pressante. Elle décroisa les bras et soupira, pas vraiment ravie de voir son assistante s’éloigner alors qu’elle avait été malmenée par les Wraiths auparavant.


-Bon très bien allez-y, mais n’allez pas plus loin que la lisière de la forêt. McArty vous la suivez. Ne traînez pas trop.

Avec McArty qui trottinait derrière elle, Nathalie partit en direction du couvert forestier, sa démarche montrait bien qu’elle n’était pas au top de sa forme. Inquiète Karola l’observa se diriger vers la forêt en espérant qu’elle ne fasse pas une syncope là-bas et surtout, que les Wraiths ne se pointent pas. Le calme revint l’envelopper elle et le docteur Anderson qui n’osait plus vraiment rien dire ou faire depuis tout à l’heure. Il faisait les cent pas en se torturant les doigts à côté d’elle. Karola tourna la tête vers lui quand elle n’eut plus Nathalie et McArty dans son champ de vision. Elle l’observa quelques secondes, il semblait faire tous les efforts du monde pour ne pas gesticuler dans tous les sens.


-Comment est-ce que vous vous sentez Docteur ?


Anderson sursauta, visiblement surprit qu’elle s’adresse à lui. Il s’arrêta brusquement et la regarda avant de reprendre sa marche.

-J’ai l’impression d’avoir avalé 3 Litres de café d’un coup, mon cœur bat à cent à l’heure et je sens que je pourrais tuer une centaine de Wraiths à mains nues. J’ignore quelle dose d’enzyme Ford nous a injecter, mais je redoute le moment du sevrage.


-Ne vous en faites pas, le docteur Beckett à beaucoup travailler sur 
l’enzyme, il sait comment s’y prendre. Et puis ce n’est qu’une dose, ce sera moins pénible que si vous y aviez été exposé beaucoup plus longtemps.

Karola le vit acquiescer dans l’ombre sans rien ajouter de plus, pas plus rassuré. Il ne faisait nul doute qu’il était toujours aussi inquiet mais après tout, l’enzyme participait aussi à altérer les jugements. Finalement, elle fut contente qu’Anderson soit préoccupé par son propre état car cela lui permettait de ne pas faire suffisamment attention à elle. En effet, avec la tension et l’adrénaline redescendues, la capitaine commençait à ressentir les effets des coups qu’elle avait reçu un peu plus tôt, de même que les brûlures causées par le Soleil et le manque d’hydratation lui donnaient chaud et soif. Elle aurait voulu s’asseoir quelques secondes mais cela n’aurait fait qu’attirer l’attention du Docteur et elle ne le voulait surtout pas. De toutes les personnes présentes sur place c’était elle la plus haut gradée. Il ne fallait donc pas qu’elle montre le moindre signe de faiblesse. Un petit rictus apparut sur son visage, elle trouva ça ironique qu’après avoir manqué de mourir noyée et d’hypothermie, elle se retrouve à présent en état de déshydratation. Bref, ce n’était pas vraiment la joie, la douleur commençait à l’accabler et elle n’avait qu’une seule envie c’était se coucher dans son lit et dormir pendant des heures.


Heureusement, c’est à ce moment-là que ses hommes décidèrent de réapparaître, en courant. Si Karola n’avait pas su qu’ils étaient tous dopés, elle aurait pensé qu’ils couraient pour fuir des Wraiths lancés à leur poursuite. Mais ils ne semblaient pas vraiment affolés ou apeurés et encore moins essoufflés. Cependant, ce qui l’intrigua encore plus c’est qu’ils étaient tous revenus bredouilles. Avant qu’elle n’ait eu le temps de les interroger ou qu’eux-mêmes n’ouvrent la bouche pour faire leur compte-rendu, ils furent interpellés par des bruits de pas précipités dans leur direction. En faisant volte-face, craignant que les Wraiths ne débarquent, ils aperçurent à la place Nathalie qui revenait en courant vers eux visiblement dans tous ses états. Elle tendit le bras vers Karola qui n’eut une idée de ce qu’elle lui tendait que lorsqu’elle prit l’objet en main. Il s’agissait d’une radio et Nathalie, le souffle coupé, elle prit la parole pour ne lui sortir que quelques mots. Karola n’eut pas besoin de plus de détails pour comprendre ce qui venait de se passer pendant que Nathalie était dans la forêt. Elle raffermi sa prise autour de l’appareil de communication et se tourna vers les soldats Williams et Stuart et leur fit un signe de la tête en direction de l’endroit où se trouvait précédemment Nathalie. Au triple galop, les deux hommes s’élancèrent pour aller récupérer les armes qu’avait visiblement déposé Ford. Dans la précipitation elle n’avait pas vu que Nathalie s’était laissée tomber sur le sol, Karola lança un regard au docteur qui comprit à son tour qu’il devait venir s’occuper de la civile et sans plus attendre la capitaine contacta Sheppard sur le canal approprié.

// Colonel, ici le capitaine Frei, vous me recevez ? //


Quelques grésillements survinrent avant que finalement le colonel ne réponde.


// Oui Capitaine. Quels est votre état général vous et les autres ? //


// Je vais bien. Par contre Dumond a salement été traitée par les Wraiths mais elle est toujours consciente. Nos hommes vont bien aussi, ils ont été drogués à l'enzyme par Ford et ont du mal à tenir en place.//

Elle avait répondu du tac o tac, elle connaissait Sheppard à présent et elle savait que lui dire la vérité l’aurait très certainement mis de mauvaise humeur. Et puis, elle ne voulait surtout pas se montrer faible dans un moment pareil.

// Mais que de bonnes nouvelles ! On arrive d’ici 5 minutes //


Vu le ton sec qu’il venait d’employer pour lui répondre elle se dit qu’elle avait bien fait d’omettre les précisions sur son état. Son chef n’était pas le genre à s’emporter facilement, bien au contraire. Elle ne l’avait vu en colère qu’une seule fois lorsque Nathalie et Marc avait détruit l’une des baies vitrées de la salle de contrôle de la cité et ça n’avait pas vraiment été beau à voir. Si on retrouvait Ford, aucun doute qu’il en prendrait pour son grade. Elle s’apprêtait à éteindre la radio lorsque Sheppard ajouta :


// Rappelez-moi, de ne plus céder à Weir quand elle veut qu’on prenne un civil pour une histoire militaire //

Un léger sourire naquit sur les lèvres de Karola, lui tirant un peu la peau au passage en raison des brûlures et autres coups. Sans se départir de son sérieux elle lui répondit en prenant soin de ne pas laisser paraître le moins signe de satisfaction face à cette demande.

//Avec plaisir, chef. En revanche j'ignore où se trouve Ford et des Wraiths se dirigent selon lui vers notre position. Nous allons les retenir mais faites vite//

Elle referma le canal et confina la radio dans sa poche au cas où elle en aurait besoin plus tard. Ses hommes revinrent à ce moment, les bras chargés d’armes et d’équipement. Aussitôt, les militaires s’empressèrent de s’équiper comme si rester sans armes autant de temps était devenu insupportable. McArty donna un gilet pare-balles à Karola qui grimaça légèrement en le passant autour de ses épaules ainsi qu’une arme. Tout en vérifiant si son P90 était chargé elle se demandait où Ford était passé et surtout quel était son rôle dans tout cela. Il n’était vraiment pas clair et elle espérait vraiment pouvoir lui mettre la main dessus de manière à l’interroger. D’ailleurs, la radio grésilla à nouveau dans sa poche, signe que quelqu’un était en train de transmettre, récupérant l’engin dans sa main elle ré ouvra le canal. La voix de Ford en sortit et ce dernier s’élança dans un monologue :

//Frei ? J'espères que vous êtes de nouveau équipée pour le combat, 12 salopards et leur chef se radinent vers vous ! Avec vos hommes ce devrait être facile ! Encore désolé pour les ennuis que je vous ai occasionnés, j'espères m'être racheté en partie !


Sheppard ? Ma blessure s'est rouverte ! J'en ai eu six ! J'espères que de votre côté vous vous en êtes sortis ! Je vais tomber dans les pommes, j'espères vous voir à mon réveil ! Ford terminé !//


On aurait dit une tirade tout droit tirée d’une grande pièce de théâtre dramatique. Ford avait le don de la mise en scène c’était peu dire, utilisant un ton désolé il voulait très certainement faire pleurer dans les chaumière en faisant croire qu’il regrettait sincèrement ce qui s’était passé. Cependant, Karola avait de sérieux doutes quant à sa sincérité. Mais pas le temps de rêvasser, les Wraiths arrivaient enfin. Le Sergent Williams les alerta de leur approche et aussitôt tout le monde se mis en posture de défense. Karola tourna la tête en direction de Nathalie et était sur le point de lui ordonner d’aller se mettre à l’abri mais au même moment elle dut esquiver un rayon paralysant. Elle n’eut ensuite plus l’occasion de lui donner ce conseil car les Wraiths visiblement très impatients d’en découdre et surtout de se nourrir d’eux firent preuve de hargne et de violence à leur égard ne leur laissant pas une seule seconde de répit. Heureusement les soldats étaient gonflés à bloc grâce à l’enzyme et parvenaient donc à leur tenir tête aisément, certains Wraiths furent même rapidement éliminés. En revanche, c’était loin d’être le cas de Karola qui en plus n’était pas au meilleur de sa forme.


Alors que dans la clairière le combat faisait rage, le chef de ces monstres suceurs d’énergie vitale qui avait malmené Karola bien plus tôt la repéra et émergea de nulle part devant ses yeux. Le reconnaissant la jeune femme pointa rapidement son arme sur lui et commença à vider son chargeur sur lui.  Les balles le touchaient mais n’avait visiblement aucun effet sur lui, à tout le moins cela le ralentissait mais ne le blessait aucunement. Il devait s’être fraîchement, ce qui n’arrangeait pas les affaires de la militaire qui utilisait des munitions pour rien. Grâce à la soudaine clarté de la nuit, elle pouvait voir distinctement le visage de son ennemi qui semblait jubiler de bonheur de voir sa proie démunie face à sa supériorité. Se rapprochant inévitablement d’elle, il balaya son arme d’un mouvement de la main, le fusil se retrouva propulsé à plusieurs mètres rendant à nouveau Karola sans défense. Heureusement, elle s’était équipée également d’un couteau qu’elle n’eut pas le loisir de sortir car le Wraith lui réserva le même sort qu’à son arme. D’un geste fort et violent il l’envoya valser sur le sol, le souffle coupé Karola n’avait pas eu le temps de faire une parade. Elle tenta de se relever en vitesse mais cette fois, ce fut trop pour son corps qui irradiait de douleur. En relevant la tête, elle vit 36 chandelles et le Wraith qui se penchait vers elle pour visiblement se nourrir d’elle. Seulement, cela n’arriva pas car l’instant d’après il gisait au sol, la gorge tranchée et à se place se tenait debout le Major Lorne, son couteau de combat à la main. Ca y’est la cavalerie était enfin arrivée.


-Je crois que je n’ai jamais été aussi contente de vous voir, Major.

Karola attrapa la main tendue que lui offrait son supérieur, ce dernier avait un petit sourire aux lèvres suite à sa remarque.

-Vous deviez être vraiment en mauvaise posture pour me faire ce genre de compliment.

Avec fermeté il tira sur ses muscles pour relever la capitaine qui dut se faire violence pour ne pas montrer à quel point son corps était endolori. Pour éviter qu’elle ne retombe au sol et voyant bien que ses appuis n’étaient pas stable, Lorne passa rapidement le bras de Karola autour de ses épaules, cela eut pour effet de tirer un peu sur sa côte fêlée et lui provoqua un sursaut de douleur.

-Je peux vous porter si marcher est trop pénible pour vous.

-Inutile de rendre les choses encore plus ridicules, je peux marcher.

N’insistant pas, les deux militaires se mirent en marche pour rejoindre Sheppard qui achevait son dernier ennemi. Karola se rendit compte à ce moment-là qu’il avait embarqué avec lui toute une équipe de Marines et qu’enfin les combats avaient cessés, les Wraiths étant morts ou bien repartis en fuyant. John fit quelques pas pour réduire la distance qui les séparaient et observa attentivement Karola. Cette dernière remarqua immédiatement son air contrit et alors qu’elle s’imaginait se prendre une soufflante de la part de son supérieur pour lui avoir légèrement menti sur son état, il lui fit un clin d’œil assorti d’une petite remontrance. La jeune femme ne se donna pas la peine de répondre, Lorne, lui, sourit et raffermi sa prise sur elle. John s’adressa finalement au Major, lui demandant de rapatrier Karola au Jumper pour qu’elle se fasse soigner. Ils échangèrent également au sujet de Ford et le colonel les autorisa à faire tout ce qui était nécessaire pour le ramener sur Atlantis. Les trois gradés se séparèrent enfin, John alla de son côté tandis que Karola et Evan avançaient en direction de la forêt. Leur allure était relativement lente, Lorne se calquaient sur les pas de Karola qui n’avaient rien de dynamique.


La jeune femme ignorait où se trouvait le Jumper mais elle espérait qu’il se trouve non plus très loin car elle sentait qu’elle ne tiendrait plus très longtemps comme ça. Après une dizaine de minutes de marche sans échanger un seul mot, Karola fit comprendre à son supérieur qu’elle avait besoin d’une pause. Lorne repéra alors une souche d’arbre juste à côté d’eux et l’aide à s’y asseoir puis il décrocha une gourde de sa ceinture et la tendit à Karola qui s’en saisit comme s’il s’agissait du Graal. Elle dévissa le bouchon et s’empressa de boire au goulot. Lorsque le liquide commença à irriguer sa bouche puis à s’écouler dans sa gorge elle se sentit revivre, jamais boire de l’eau ne lui avait fait autant de bien. Lorne attendait patiemment qu’elle eut terminé et reprit suffisamment de force pour poursuivre leur chemin.


-Le Jumper est encore loin ?


-Encore un peu moins de 200mètres et…

Un bruit dans les fourrés derrière eux le stoppa net, attrapant son arme il la pointa derrière Karola, sa lampe torche l’aidant à éclairer un buisson touffu. Lorne avait arrêté de parler car il avait entendu du bruit en provenant, ils n’étaient pas seuls visiblement et vu sur quel type de planète ils se trouvaient ce pouvait très bien être un Wraith. A cette pensée, Karola se releva et porta la main à ceinture où se trouvait son couteau de combat. Lorne commença à s’approcher lentement et prudemment du buisson, la capitaine le suivait de près. Après quelques pas alors qu’ils s’attendaient à voir un Wraith sortir de derrière l’arbre attenant au buisson ils furent surpris de voir au sol non pas une de ses créatures mais Ford, lui-même, en chair et en os. Karola fronça les sourcils et l’observa attentivement. Il avait l’air blessé, en tout cas il gisait au sol et c’est vrai qu’en y regardant de plus près du sang semblait s’écouler de son abdomen. Il était toujours conscient, du moins pour le moment, la lumière de la lampe torche l’aveugla quelques secondes pendant lesquelles il bâtit des paupières. Qu’est-ce que tout cela pouvait bien signifier ? Prête à parier que c’était un nouveau coup de bluff de la part du Lieutenant, Karola s’empara du 9mm présent dans le holster de Lorne profitant que ce dernier contactait Sheppard pour l’informer de leur découverte et le pointa sur l’ancien Atlante. Le Major surpris s’empressa de s’enquérir des raisons qui la poussaient à agir ainsi.


-Capitaine qu’est-ce que vous faites ?

-Je n’ai pas l’intention de le tuer, du moins, pas encore. Par contre, rien ne nous dit que ce n’est pas son but.

L’arme toujours pointée en sa direction, Ford ne bougea pas mais en revanche un large sourire se dessina sur ses lèvres, lèvres qu'ils remua pour laisser échapper une plaisanterie de mauvais goût.

- Vous n’avez pas trouvez mes fleurs avec mes cadeaux ?

Au lieu de répliquer parce qu’elle sentait la colère lui monter au nez et qu’elle savait que ce n’était pas la solution, Karola resta immobile. Elle n’avait pas l’intention de lui tirer dessus de sang-froid, surtout qu’il était blessé, et puis les ordres de Sheppard avaient été clairs, il fallait ramener Ford vivant sur Atlantis, elle n’allait pas lui désobéir. Lorne profita de ce temps mort pour entrer en scène.

-Lieutenant, nous allons vous sortir de là, vous êtes prêts à coopérer ?

-Ben je crois que j'ai passé un coup de fil pour ça, après tout a foiré, et j'ai fait ce que j'ai pu pour réparer et survivre !"Il lui tendit du matériel qu’il possédait sur lui avant de poursuivre "Vous pouvez prendre ça ? Je garde mon couteau, par sentimentalisme et mon 45, on ne sait jamais ! Je garde mes rations si vous voyez ce que je veux dire ! Je serais sage je le promets !

Il se redressa sur ses fesses, s’aidant de l’arbre contre lequel il était allongé mais grimaçant en esquissant un premier mouvement pour se relever.


-Vous m'aidez à me relever ? 

Lorne regarda Karola l’air désolé et lui donna son P90 avant de se baisser pour aider Aiden à se relever sur ses jambes avant de le maintenir comme il l’avait fait avec elle plus tôt.

-Désolée Capitaine, mais vous allez devoir faire les derniers mètres sans mon aide.


-Aucun problème Major.

Répondant avec un air pincé, elle leur tourna le dos et ouvrit la marche en se servant du P90 d’Evan qui l’aidait à illuminer leur route. Les derniers 200 mètres s’effectuèrent en silence et heureusement, Karola n’avait nullement envie d’entendre les élucubrations théâtrales de Ford, pas pour l’instant du moins. Enfin, après 15 minutes de déambulation dans la forêt ils atteignirent une zone découverte où se trouvaient les deux Jumpers. Sur le parvis de l’un d’eux se tenait droite le docteur Taylor Laurence. Elle décroisa les bras en voyant Karola arriver suivie de Lorne. Elle attrapa la première et l’emmena dans le jumper où elle commença son examen. Karola la laissa faire, soulagée d’en avoir enfin terminé avec cette aventure. Elle remarqua que Lorne n’avait pas emmené Ford ici, il devait l’avoir embarqué dans le second Jumper. « Tant mieux » pensa Karola. Isia lui tendit alors un anti douleur qu’elle s’empressa de boire et la doctoresse lui appliqua sur le visage une sorte de crème par forcément désagréable à l’odeur, pour ses brûlures d’après les dires de la blonde. A l’entrée du Jumper de l’agitation se produisit et en se penchant sur le côté Karola aperçut John débouler en trombe avec Nathalie dans ses bras. Karola sursauta à cette vision, elle avait complètement oublié Nathalie et la voir dans les bras de John sans bouger lui fit craindre le pire. Elle se leva promptement pour laisser la place libre et constata avec soulagement, lorsque John la déposa prudemment sur la banquette arrière, qu’elle était toujours vivante. Le colonel observait visiblement angoissé Isia lui procurer les premiers soins, mais il devait être gênant pour cette dernière car elle l’envoya balader. Le militaire bredouilla une excuse puis se tourna vers Karola qui remarqua que son chef avait l’air passablement bouleversé. Il leva un bras et sa main s’abattit sur l’épaule de la Capitaine. Nul besoin de mot pour exprimer ce qu’il ressentait, Karola le comprit très bien et se contenta d’acquiescer pour lui répondre. Après un dernier échange avec Lorne, John finit par ordonner le retour sur Atlantis. Karola se mit assise sur la seconde banquette arrière du Jumper et observa attentivement Isia soigner Nathalie. Puis le vaisseau et ses occupants se dématérialisa signe qu’ils passaient la Porte des Étoiles. Quand la militaire vit dans son champ de vision la salle de contrôle de la cité, elle poussa un soupir de soulagement et docilement, elle suivit Isia à l’infirmerie pour se faire soigner. Avec les calmants qu’on allait lui donner elle était au moins sûre de passer une bonne nuit.





© Lady sur Epicode



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Lun 6 Juin - 16:35

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Epilogue



Le voyage de retour se fit dans un calme silence, lourd de récriminations et d'envie de vengeance de la part de ses compagnons. Le lieutenant gardait le sourire, la main sur son poignard, et paré à esquiver la moindre tentative d'agression. Déjà, l'excitation des combats étant retombée, les soldats dopés retrouvaient des niveaux d'adrénaline corrects.

Il calcula que dans six heures environs, ces hommes seront totalement endormis, inaptes au service pendant une semaine et pas au top avant un mois. Bon d'ici là, il comptait faire de nouveau partie de la cité et du SGC, ce serait pas évident mais on pourrait sans doute arriver à s'entendre. Contrairement à ce que tous semblait croire, il n'avait rien fait de mal à quiconque du projet Stargate, les derniers évènements étant juste la faute à pas de chance !

Une fois arrivés à bon port, les jumpers se posèrent et des équipes médicales vinrent prendre les blessés en mains, direction l'infirmerie, pour les soldats dopés, ils furent conduits en salle d'isolement pour leur débriefing et observation médicale. Puis vint son propre cas, durant les divers mouvements de personnel, ainsi que durant le voyage de retour, il en avait profité pour cacher quelques doses d'enzyme.

Le major Lorne vint le chercher avec ses propres hommes, Ford remarqua que la tension était maximum, les doigts frôlant un peu trop la détente des fusils d'assaut qu'ils gardaient canon baissé. On lui demanda de bien vouloir suivre et il obtempéra. On le conduisit vers une cellule d'isolement bactériologique renforcée, Ford sourit, on aurait dit que c'était à son attention qu'on avait construit ce truc.

Quand il eut passé les portes, celles-ci se fermèrent automatiquement par un verrouillage à code. On lui demanda de déposer ses dernières armes dans le compartiment "passe-plat" prévu à cet effet. Le lieutenant s'exécuta et déposa son 45 et son poignard dans la boîte a bascule. On lui indiqua des vêtements propres et la douche, lui conseillant de se mettre à l'aise avant de recevoir la visite de ses interrogateurs, au nombre desquels il pourrait compter le colonel Sheppard, l'agent Steel du CIS et peut-être le Capitaine Frei si son état et les médecins l'y autorise.

Lorne le salua, lui souhaita bonne chance et bon retour, laissant Ford seul qui ôta ses vêtements et se jeta sous l'eau bienfaisante de la douche. Suite à quoi il revêtit le treillis neuf et le tee-shirt propre, s'assit sur la couchette et attendit ses futurs tortionnaires.





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