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"Ce n'est pas ce que vous croyez" [PV Nathalie] RP terminé

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 4 - Quartiers du Personnel
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Jeu 17 Mar - 23:09

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"Ce n'est pas ce que vous croyez"
Avec Nathalie Dumond

Le reste de la nuit se passa sans encombre. Vu mon état de profonde ivresse, mes habituels cauchemars ne vinrent même pas me hanter. A mes côtés, Karola dormait également d'un sommeil profond et réparateur. Rien ne vint troubler mon repos bien mérité. En tout cas, dans l'immédiat. Car à un moment, quelque chose finit quand même par me réveiller. A l'extérieur, le soleil commença à se lever, et ses rayons pénétrèrent l'intérieur des quartiers de la militaire. Cette soudaine luminosité me tira peu à peu des bras de morphée, et dans un gémissement douloureux, je commençai à émerger lentement. Une violente migraine m'envahit, et je fus obligé de garder les yeux fermés quelques instants. Depuis quand le soleil me réveillait le matin ? Surtout que mes quartiers n'étaient pas exposés dans la bonne direction. Très étrange. J'eus beaucoup de mal à émerger de mon sommeil pesant, mais je finis par ouvrir les yeux.

Il devait être encore tôt, et en regardant la montre que je portais à mon poignet pour je ne savais quelle raison, il était à peine 7h30 du matin. Pourquoi est ce que j'avais encore ma montre, d'ailleurs ? Je ne dormais jamais avec. Lentement, je me redressai dans le lit, serrant les dents à cause de cette violente migraine, et je frottai mes yeux. Pourquoi avais-je mal à la tête ? Ah oui, le bal et l'alcool. J'avais trop bu, voilà pourquoi j'étais dans cet état. J'avais une sacré gueule de bois. Super. M'asseyant dans le lit, je passai mes mains sur mon visage comme pour finir de me réveiller. Et finalement, la mémoire me revint. Il n'y avait pas eu que l'alcool. Il y avait eu Karola aussi. Oh non non non, c'était impossible. Pas ça. Pas ce que je pensais.

Comme ayant subi un électrochoc, je me raidis dans le lit et je tournai la tête sur le côté. Je vis mon amie endormie, allongée à côté de moi. Et en regardant les alentours de plus près, rien ne m'était familier. Voilà pourquoi j'avais été surpris de m'être fait réveiller par le soleil. Je n'étais tout simplement pas dans mes quartiers. J'avais été au bal, j'avais passé la soirée avec Karola. Puis, nous avions trop bu. Et au final, nous avions couché ensemble, dans son lit. Mais quel con j'étais. Quelle grosse connerie. Que devais-je faire, maintenant ? Ah oui, partir. Fuir très loin et très vite, avant que la militaire ne se réveille. Avec un peu de chance, elle allait avoir un trou noir, et je pourrais lui raconter que je l'avais juste raccompagnée avant de poursuivre mon chemin. Oui voilà, c'était la chose à faire. C'était peut être un comportement de lâche, mais en cet instant, et malgré la migraine qui semblait ouvrir ma tête en deux, cette idée était la seule qui me vint à l'esprit. Lentement, pour ne pas réveiller Karola, je me glissai hors du lit, tout en pestant contre moi.


"Et merde. Putain, quel con" murmurai-je faiblement pour moi même.

Me voilà debout dans les quartiers de mon amie, complètement nu. Je n'allais pas sortir comme ça, quand même. Me mettant à quatre pattes, je tâtonnai sur le sol à la recherche de mes vêtements. La lumière était encore trop faible pour voir correctement, surtout par terre. D'après mes souvenirs flous, ils devaient être quelque part au pied du lit. Tiens, voici mon boxer. Ah, enfin mon pantalon. Et là, il y avait ma chemise. Au fur et mesure de mes découvertes, je m'habillai en vitesse, mais en faisant le moins de bruit possible. Il ne manquerait plus que Karola se réveille à ce moment là. Bon, j'avais tout trouvé, et j'étais entrain de finir de lacer mes chaussures. Cependant, quelque chose manquait. Ah oui, ma veste. Mais, où était-elle ? J'avais beau la chercher, je ne la retrouvais pas. Je tombais seulement sur les vêtements de la jeune femme. Enervé de ne pas trouver ma veste, je dus me résoudre à l'abandonner. Je ne pouvais pas rester plus longtemps, car sans compter que je risquais de réveiller Karola à tout moment, je prenais également le risque de rencontrer quelqu'un qui pourrait me poser des questions embarrassantes, surtout si on me voyait sortir des quartiers d'un officier à 7h30 du matin.

Quelle merde, je n'avais pas le choix. Au diable cette maudite veste, elle allait me compromettre auprès de Karola. Tant pis. Je me levai, mais je dus le rattraper pour ne pas m'écrouler, car ma migraine était vraiment douloureuse. Après quelques secondes, la douleur se calma un peu. Suffisamment pour que je puisse prendre mes jambes à mon cou. Je me dirigeai silencieusement vers la porte, l'ouvris, et quittai les quartiers de la militaire. Je ne pus m'empêcher de soupirer de soulagement lorsque la porte se referma, car d'après la dernière vision que j'avais eu de mon amie, cette dernière dormait toujours. Me voilà maintenant dans le couloir, devant ses quartiers, mal habillé. Dans la précipitation, les boutons étaient mal mis, la chemise n'était pas dans mon pantalon. J'étais vraiment débraillé. Et il me manquait cette fichue veste. Je mis rapidement la chemise dans mon pantalon, mais un bruit se fit alors entendre. Oh non, je pensais que le couloir était désert, mais apparemment, il y avait quelqu'un. Et au moment où mes yeux se posèrent sur la personne présente dans mon champs de vision, je m'immobilisai, incapable de faire un geste de plus, les mains posées sur l'un des boutons que je tentai maladroitement de remettre correctement. J'étais comme un enfant pris sur le fait, après avoir commis une grosse bêtise. Décidément, rien n'allait pour moi, j'enchaînais connerie sur connerie.


by Epilucial



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Jeu 17 Mar - 23:38

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Nathalie avait quitté la chambre de John, les cheveux encore humide après la douche qu'ils avaient pris ensemble, elle venait de passer la porte de la chambre et de marcher dans le couloir quand un bruit se fit entendre. Le bruit d'une porte se refermant. Et merde.

Bon, au pire, comme elle portait son uniforme et ses cheveux mouillés pouvaient se justifier par l'heure matinale. Ses propres quartiers n'étaient pas très loin, et un de ses « raccourcis » pour rejoindre son bureau passait justement par ce couloir. Mais bon... elle n'avait quand même pas vraiment la conscience tranquille.

Elle s'efforça de reprendre une contenance, d'effacer le sourire idiot qui barrait son visage au souvenir des taquineries de John, de ses baisers, de ses caresses, de remettre son masque d'impassibilité avant d'essayer de voir, malgré la pénombre du couloir, de qui il s'agissait.

Elle fit quelques pas de plus, et ne put retenir une petite exclamation de surprise en découvrant non loin d'elle le chevalier servant de Karola. Elle savait qu'il s'appelait Gabriel, qu'il était scientifique et qu'ils avaient passé la soirée ensemble.

Nathalie se mordit les lèvres pour ne pas rire. La soirée, et visiblement un peu plus. Le jeune homme était devant la porte des quartiers de la Capitaine Frei. Sa chemise était mal boutonnée, à moitié rentrée dans son pantalon, et froissée. Visiblement, dans la bataille il avait perdu la veste assortie à son pantalon.

Sur le coup de la surprise, Nathalie en avait presque oublié qu'elle était dans la même situation que lui. Se rappeler de se détail la fit violemment rougir, espérant que ça ne se remarquerait pas trop dans le couloir obscur. Quoi qu'il en soit, elle se trouva un peu bête, sans savoir quoi dire. Elle ne voulait pas commencer à expliquer pourquoi elle était là. Ça rendrait les choses encore plus louches.

Elle se rapprochant encore d'une démarche aussi naturelle que possible.

- « Bonjour Mr Grayson. Vous êtes bien matinal! » lui dit-elle d'un ton vaguement moqueur malgré elle.

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Ven 18 Mar - 1:56

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"Ce n'est pas ce que vous croyez"
Avec Nathalie Dumond

J'étais vraiment dans de beaux draps. A cause de l'alcool, j'avais commis une grosse erreur, hier soir. Et cela allait poser des problèmes. Comment avais-je peu me laisser aller, et coucher avec Karola ? Faire ça à mon amie ? Tout ça, c'était la faute de Kevin, c'était lui qui m'avait poussé à venir à cette soirée. Sans lui, il n'y aurait pas eu de soirée. Il n'y aurait pas eu d'alcool. Et donc, il n'y aurait pas eu de trahison. Non, c'était ma faute, pas la sienne. Je n'avais qu'à pas me laisser aller à picoler, aussi. Si je m'étais freiné à ce niveau là, je n'aurais jamais franchi cette limite à ne pas dépasser. Toutefois, je n'étais pas vraiment le seul fautif dans cette histoire. Karola l'était toute autant que moi. Après tout, elle avait eu aussi autant envie que moi de cette partie de jambe en l'air. Elle s'était laissée aller, et comme moi, elle avait franchi cette limite. En temps normal, ni elle ni moi ne serions rabaissé à coucher ensemble. Mais nous l'avions voulu tout les deux, certes pas dans notre état normal, mais c'était fait, on ne pouvait pas revenir en arrière. Et si j'avais eu l'espoir que Karola ne se souvienne de rien à son réveil, et donc éviter d'avoir à ressasser ce qui s'était passé, mes espoirs étaient à présent anéantis à cause de cette fichue veste que je n'avais pas réussi à retrouver. Qu'est ce que j'allais sortir comme excuse, pour expliquer la présence de ma veste dans les quartiers de la jeune femme ? Ah oui, ça y est, j'eus une idée. Parce qu'elle avait eu froid, et qu'elle l'avait gardé. Voilà, c'était ça. Une très bonne idée. En espérant bien sûr que mon amie ait un gros trou noir. Et ça, c'était beaucoup moins sûr.

Et voilà que maintenant, quelqu'un me découvrit devant les quartiers de Karola, au petit matin, débraillé, avec un super gueule de bois. Il ne fallait pas être diplômé d'une prestigieuse école pour comprendre ce qui avait bien pu se passer cette nuit. Pourtant, il fallait que je mente, je devais nier toute accusation. Je jetai un regard en direction de l'inconnu qui venait de me surprendre, et je fronçai les sourcils en voyant qu'il s'agissait de Nathalie en personne, l'assistante de Karola. Mais, qu'est ce qu'elle faisait ici ? Et à cette heure-ci ? Aux dernières nouvelles, nous étions dans l'aile des quartiers réservés aux officiers. Et les siens n'étaient pas du tout ici, comme les miens. La voir dans un endroit pareil me surprit autant que ma présente la surprit également. La jeune femme semblait gênée, mais elle tentait de le cacher. Peut être que je me faisais des idées sur une gêne quelconque de sa part, et que sa présence ici n'était qu'un malheureux hasard. Pourtant, c'était vraiment étrange. Nathalie me salua, et me fit remarquer que j'étais matinal. Se moquait-elle de moi ? On dirait bien. Elle devait avoir compris, non ? Délaissant les boutons de ma chemise, je dansai d'un pied sur l'autre, ne sachant plus du tout où me mettre. Je pris un air faussement détendu, en souriant comme si de rien n'était.


"Bonjour Mademoiselle Dumond. Effectivement, je me suis levé tôt pour ... heu ... profiter de cette journée. Vous allez rire mais, figurez-vous que j'étais parti de mes quartiers, et ... je me suis rendu compte que j'avais oublié quelque chose ... alors, j'étais sur le point de faire demi tour pour y retourner. C'est bête, n'est ce pas ?"

Une voix intérieure, probablement celle de ma conscience, explosa de rire dans ma tête douloureuse. Quelle excuse bidon, mais vraiment ridicule. Si Nathalie gobait ça, chapeau pour moi. D'autant plus que ce chemin ne menait nulle part. Si j'avais du quitter mes quartiers pour rejoindre le reste de la cité, je ne serais pas du tout passé par l'aile des officiers. Cependant, je devais bien sortir quelque chose, je n'allais pas lui avouer que je venais de coucher avec Karola, que j'avais pris mon pied, et que maintenant je fuyais à toute vitesse. Pitoyable, je sais, mais qui ne tente rien n'a rien, non ? Me mordillant la lèvre, j'observai la réaction de Nathalie. Puis, je fronçai les sourcils, et je décidai de lui retourner la question. Après tout, si ma présence ici était étrange, la sienne l'était tout autant.

"Et vous ? Vous avez l'habitude de passer par là, à cette heure ci ?"

by Epilucial



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Sam 19 Mar - 9:40

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Le jeune homme semblait très mal à l'aise, dansant d'un pied sur l'autre, mais s'efforçait de faire bonne figure, souriant comme si de rien n'était avant de tenter de justifier sa présence dans ce couloir en balbutiant. Nathalie se mordit les joues pour ne pas rire. Il s'était levé tôt et avait renfilé son costume du bal, boutonnant sa chemise en vrac, avant de venir traîner dans le couloir où se trouvait les quartiers des officiers.

Elle ne doutait pas qu'il se soit levé tôt, tout comme elle. Mais ce dont elle était sûre, c'est qu'il ne s'était pas levé dans ses quartiers, et que plutôt que d'y retourner parce qu'il avait oublié quelque chose, il y allait pour se changer.

Finalement Gabriel contre-attaqua, lui retournant sa questions. Oui, il était tôt pour traîner dans ce couloir. Il était temps d'être convaincante. Après tout, elle portait son uniforme, elle avait son apparence habituelle. Elle savait qu'il n'avait pas du la voir sortir de la chambre de John, trop occupé à se battre avec sa chemise, et rien dans leur comportement de la veille ne pouvait laisser penser qu'elle avait passé la nuit avec le Colonel.

- « Non, ce n'est pas une habitude, mais parfois. C'est un raccourcis que j'ai trouvé entre mes quartiers et mon bureau, de plus, je voulais m'assurer que le Capitaine Frei n'avait besoin de rien. Il me semble que vous avez un peu bu hier soir, et je sais qu'elle n'y est pas habitué. » Dit-elle sous entendant qu'elle avait remarqué qu'ils avaient passé la soirée ensembles. « Mais, je crois que je vais plutôt la laisser dormir. »

Elle recommença à marcher et en passant prés de Gabriel elle lui murmura en riant doucement :

-« La prochaine fois que vous passez la nuit ailleurs que dans vos quartiers, pensez à prendre de quoi vous changer. »

Puis,elle ajouta d'un ton naturel :

- « Je vous souhaite une bonne journée Mr Gayson. »

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Sam 19 Mar - 16:39

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"Ce n'est pas ce que vous croyez"
Avec Nathalie Dumond

Evidemment, Nathalie n'eut pas l'air de me croire. Il était vrai que mon excuse était totalement absurde, mais bon, c'était la seule idée qui m'était venue à l'esprit. Et croyez-moi, réfléchir quand votre tête est fendue en deux par une hache, c'était très difficile. Je n'aurais pas réussi à trouver une meilleure excuse de toute manière. N'importe qui aurait trouvé ma présence ici, à cette heure-ci, très suspect. Et la jeune femme en face de moi n'était pas dupe. Je tentai de changer de sujet de conversation en demandant la raison de sa présence ici, car tout comme moi, elle n'avait rien à y faire. Cependant, Nathalie était bien plus préparée que moi. A moins qu'elle était vraiment sincère. Elle m'expliqua être venue voir si Karola allait bien, après sa soirée alcoolisée, avant d'aller à son bureau. Bon, une excuse valable. Elle devait dire la vérité, sa présence ici était donc normale. Dans mon état, je ne remarquai même pas ses cheveux mouillés, c'était un tout petit détail à peine visible. Nathalie m'affirma ensuite qu'elle allait laisser la militaire dormir, et à cette suggestion, je ne parvins pas à m'empêcher de répondre du tac o tac.

"Effectivement, elle dort, ne venez pas la déranger" dis-je avant de me rendre compte de ma nouvelle connerie, que je tentai désespérément d'effacer. "Enfin je veux dire que, vu l'heure très matinale, je suppose qu'elle dort encore".

Vraiment pathétique. En passant à ma hauteur, Nathalie ne put s'empêcher de me lancer une remarque amusée, alors qu'elle riait doucement. Quoi ? Penser à avoir une tenue de rechange ? De quoi parlait-elle ? Ah oui, j'avais mes vêtements de la veille. En même temps, cette soirée n'avait pas du tout été prévue, alors pourquoi aurais-je eus des vêtements de rechange ? Alors que la jeune femme commençait à s'éloigner, je pris un air faussement surpris et innocent.

"Je ... je ne vois pas de quoi vous voulez parler".

Bon, pas convaincant, mais je dus faire avec ça. Nathalie me souhaita une bonne journée, et sans lui répondre, je restai là, planter dans le couloir, à la regarder partir. J'étais vraiment trop con. Décidément, j'allais tuer Kevin, car sans lui, je n'aurais pas fait connerie sur connerie depuis hier soir. Furieux, je fis demi tour et longeai le couloir pour aller me réfugier dans mes quartiers. Il n'y avait personne d'autre, il fallait en profiter. Déjà que Karola allait me tuer pour ce qui s'était passé hier soir. Alors si elle apprenait que son assistante était au courant, ça allait être pire. Pourvu que Nathalie tienne sa langue. Une fois dans mes quartiers, je m'y enfermai pour n'en ressortir que plusieurs heures plus tard.


¤ RP terminé ¤

by Epilucial



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