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Expedition Hasardeuse

 :: Cité d'Atlantis :: Les autres ailes de la Cité
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Dim 6 Mar - 11:45

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Harold était resté très discret depuis son arrivée sur Atlantis… Rat de laboratoire, il appréciât la chaleur et la solitude de son laboratoire sur Terre. Loin d’être un homme du monde, il avait eu un peu de mal à s’acclimater à son nouvel univers. La Cité d’Atlantis était pourtant encore plus belle que dans tous les rapports qu’il avait pu lire. Il avait passé ses premiers jours à explorer les quartiers contrôlés de la cité. Il n’avait pas des masses échangé avec les membres de l’expédition, si ce n’est quelques mots dans la file du self.

Un après-midi, le ventre plein, le reste de sa bouteille d’eau à la main, il s’était pris d’intérêt pour une partie de la cité qu’il ne connaissait pas encore et dont il avait entendu parler comme étant l’un des plus beaux points de vue sur la baie.
Après tout, ses recherches n’ayant pas encore commencées, n’ayant reçu aucune mission jusqu’à maintenant, il se dit qu’il pouvait bien se permettre une exploration.

Entrant dans l’un de ces ascenseurs, il appuya sur la partie de la cité où il voulait se rendre pour s’y téléporter instantanément. Les portes s’ouvrirent sur un réseau de couloirs se ressemblant trait pour trait. Là un arbre mort de plusieurs centaines de milliers d’années pourrissait dans son pot, là un aquarium vertical faisait des bulles, là une salle de stockage remplie de tout un tas de caisses et de bric-à-brac… En seulement quelques minutes, Harold… dont l’instinct de survie n’était pas des plus développé du se rendre à l’évidence… il était déjà perdu.

Tampis pour le point de vue. Il voulut faire demi-tour mais ne parvint pas à retrouver l’ascenseur qu’il avait emprunté. Mâchouillant sa lèvre inférieure, il tenta de réfléchir malgré la détresse dans laquelle il s’était mis tout seul. La radio ! Oui, il n’avait qu’à contacter le PC et on le guiderait sans doute…

Il passa la main à sa ceinture… NON ! Il avait oublié sa radio dans ses quartiers. Dire qu’on lui avait demandé de l’avoir sur lui en permanence. Il allait sacrément se faire engueuler… A moins… qu’il ne retrouve le chemin… de lui-même….

Deux heures plus tard, il du se rendre à l’évidence… il n’avait peut-être pas le niveau pour faire partie de cette expédition. Sa bouteille, vide depuis une heure, les escaliers qu’il avait montés, descendu puis remonté une nouvelle fois… les centaines, les milliers de pas l’avaient épuisé. Par deux fois, il avait cru entendre la voix de membres du personnel… Il s’était mis à leur poursuite pour les perdre à nouveau.


« Bordel… T’es quand même pas venu jusqu’ici pour crever de soif dans une coursive » se chuchota-t-il comme il le faisait souvent.

Se redressant, il aperçut comme une ombre humanoïde du coin de l’œil… Il y avait quelqu’un pas loin. Il s’élança vers cette personne en lui lançant, au désespoir :

« Hey Attendez !!! »

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Mar 8 Mar - 20:07

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Nathalie se serait foutue des claques. Elle n'avait aucune idée d'où elle se trouvait, si ce n'est que c'était une partie de la cité qui n'avait pas encore été réhabilitée. Il lui avait suffit d'un coup d’œil à la plante en pot morte et desséchée depuis des siècles pour en être persuadée. Elle avait bien tentée de retourner dans le téléporteur, mais visiblement, il avait un défaut... elle n'avait pas réussit à retourner à son point de départ.

Encore une fois elle se maudit pour sa poisse. Franchement, combien de chance avait-elle pour que juste au moment où elle allait appuyer sur la partie de la citée où elle voulait se rendre, sa pile de dossier glisse, entraînant sa main ? Et combien de chance pour qu'elle se retrouve dans une partie non encore explorée et sans moyens de faire demi-tour ?

Enfin, quoi qu'il en soit, maintenant, il ne lui restait plus qu'une solution. Essayer de trouver un escalier qui montait ou un autre téléporteur en état de marche.

Elle prit le couloir de droite, en principe, dans la cité il y avait de ses pratiques petits placards un peu partout. Mais, rapidement, il lui fallut faire demi-tours. Le couloir étant obstruée par tout un tas de débris divers et variés. Au bout d'une demi-heure, il lui fallut se rendre à l'évidence. A force de tourner et retourner au hasard des obstacles divers et variés. Elle avait réussit le tour de force de se perdre dans la cité !

- « Ah et bien bravo Nath ! »
se dit-elle à haute voix « T'es vraiment un chat noir ! »

Continuant à bougonner et à râler elle s'engagea dans un nouveau couloir. Elle se figea et son cœur fit un douloureux a-coup sous l'effet de la peur quand il lui sembla entendre des pas rapides derrière elle et une exclamation lui demandant d'attendre. Cette partie de la cité était bien sensée être abandonnée non ? Alors qui pouvait ainsi l'interpeller.

Elle hésita à prendre ses jambes à son cou, mais elle se raisonna en se disant qu'il s'agissait probablement d'une des équipes chargées d'explorer les divers recoins de la cité, tout ce qu'elle risquait c'était de se faire engueuler parce qu'elle n'avait rien à faire ici avant d'être renvoyée là d'où elle venait... et niveau engueulade, ça ne pouvait pas être pire que celle à laquelle elle avait eu droit après avoir encastré un jumper dans la salle de contrôle...

Nathalie se retourna et attendit que la personne qui l'avait interpellée la rattrape.

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Mar 8 Mar - 21:45

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Il tourna au coin du couloir, se disant que l’ombre aurait sans doute disparue mais non… Une femme, une jolie rouquine était là, devant lui. Elle le regarda, probablement aussi surprise que lui de trouver âme qui vive dans ce coin.

Essoufflé, Harold leva l’index un instant pour reprendre sa respiration… Il avait couru si vite à sa suite qu’il lui fallait un moment pour reprendre son soufle. Il n’était pas un militaire… Depuis son arrivée, il les avait vu courir le long des couloirs et des coursives pour garder la forme. Il était trop vieux pour ces conneries là… Même jeune, d’ailleurs… Il n’avait jamais trouvé la moindre utilité à l’exercice physique.

Poussa un dernier soupir, il se redressa pour faire face à la jeune femme qui n’avait pas pipé mot.

Il ne l’avait pas reconnu tout de suite. Elle lui avait pourtant été présentée lors de son arrivée avec les renforts… Elle devait faire partie du personnel de la base… Il claqua des doigts en la désignant :


« Vous êtes… humm… Attendez… Je l’ai sur le bout de la langue… Mélanie… Mélanie Hamond ? »

Il poussa un autre profond soupir, laissant retomber ses bras, ballant. Il devait être dans un triste état. Il avait transpiré, plus que de raison. Son visage était encore rouge pivoine. De larges auréoles lui pendaient sous les bras, tâchant son uniforme.

Il jeta un œil en direction de la jeune femme pour lui lancer, sans lui laisser le temps de répondre :


« Dites-moi, Mélanie… N’auriez pas un petit quelque chose à boire ? »


Il n’allait pas lui dire la vérité… Qu’il était perdu… Tout ce qu’il aurait à faire, c’est la suivre jusqu’à la civilisation… Une femme comme elle devait tout savoir des couloirs de la cité… Il n’aurait donc qu’à… se laisser guider… enfin… ça lui semblait être un bon plan… non ?

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Mer 9 Mar - 18:00

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Nathalie vit s'approcher vers elle un petit bonhomme d'un certain age, il semblait à bout de souffle, d'ailleurs en arrivant à sa hauteur, il leva l'index comme pour lui demander quelques instants pour reprendre son souffle. Elle le regarda avec une certaine surprise mais qu'est-ce qu'il fout là lui ? Se demanda-t-elle... aussitôt une petite voix moqueuse répondit dans sa tête : *La même chose que toi, visiblement, mais depuis plus longtemps.* Rahh, il allait vraiment falloir qu'elle s'occupe de demander au service de maintenance de vérifier tous les téléporteurs.

Il était en nage, de larges auréoles marquaient sa chemise, visiblement, ce n'était pas un grand sportif. Il portait des lunettes à grosses montures et aux verres épais. Elle essaya de se rappeler si elle l'avait déjà vu dans la cité. Il ne lui disait rien, ce qui la rendit un peu méfiante malgré l'air inoffensif de son interlocuteur. Par le passé, il était déjà arrivé que des ennemis arrivent à s'introduire dans la cité. Un wraith y était même resté caché pendant plusieurs semaines. Bon, c'est vrai, il ne ressemblait pas à un wraith.

Une fois qu'il eut retrouvé son souffle, il tenta de l'appeler par son nom, l'appelant Mélanie Hamond et omettant de se présenter lui même. Elle dut se mordre les joues pour ne pas éclater de rire. Non, décidément, elle ne voyait pas ce bonhomme en espion pour qui que se soit. Et puis, maintenant qu'elle avait entendu sa voix, il lui disait vaguement quelque chose. Il devait faire partie de la fournée de nouveaux arrivants. Elle n'arrivait plus à se rappeler de tout le monde.

Sans lui laisser le temps de rectifier son erreur, il lui demanda si elle n'avait pas quelque chose à boire. *Mais, depuis combien de temps il traîne ici pour être aussi mort de soif ?* Se demanda-t-elle avec une certaine inquiétude. Quoi qu'il en soit, le monsieur avait de la chance.

Il se trouve que Nathalie était passé par le réfectoire avant de se rendre à son rendez-vous, ses dossiers sous le bras. Elle en avait profité pour glisser une petite bouteille d'eau minérale dans la poche de sa veste.

Quand elle s'était aperçut qu'elle n'était pas là où elle aurait du atterrir, elle avait laissé les dossier dans un coin du téléporteur, mais avait conservé sa veste.

- « Vous êtes un homme chanceux, Monsieur.... Je ne crois pas avoir retenu votre nom. »

Nathalie sortit la bouteille de sa poche et la lui tendit en ajoutant :

- « Bien que Mélanie soit un très joli prénom, ce n'est pas le mien. Je suis Nathalie Dumond, l'assistante du Capitaine Frei, entre autre. Puis-je vous demander comment vous avez atterrit dans cette partie de la cité, et surtout, vu votre apparence, depuis combien de temps vous errez dans les couloirs ? »

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Lun 14 Mar - 21:21

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[[Désolé, j'ai été bien malade pendant quelques jours, d'où mon retard de réponse]]

Harold ouvrit la bouche mais se ravisa tout de suite. Le ton de la jeune femme rousse était sec, presque cassant. Il avait voulu lui dire qu'il était perdu... Mais cela aurait pour lui un consternant aveux de faiblesse et il y renonça. Il se jeta toutefois sur la bouteille d'eau qu'il déboucha pour se désaltérer bruyamment pendant 10 bonnes secondes.

Une fois sa soif satisfaite, il poussa un profond soupir pour finalement répondre en prenant un ton parfaitement maîtrisé :


"Oh eh bien... Je n'erre pas vraiment... Vous voyez je... Je découvre la cité... Je faisais un petit footing en fait et... "

Il leva les mains en l'air comme pour s'excuser :

"Je vous prie de m'excuser, Nathalie... Je suis Harold Switak... Je suis arrivé il y a peu de temps... Enfin... lors des derniers renforts... Mais vous pouvez m'appeler Harold ou Harry... C'est comme vous voulez..."

Il prit un petit sourire en coin comme pour essayer de deviner si son stratagème allait fonctionner. Qui allait bien pouvoir croire que lui, du haut de ses cinquante balais, véritablement rat de laboratoire était venu se perdre jusqu'ici pour faire du sport? Mais que pouvait-il dire d'autre? "Bonjour... J'suis totalement paumé... J'ai rien à faire ici avec vous car... comment j'pourrais bosser sur ce projet si je me perds dans ma propre cité?"

Il imaginait déjà les rires de ses collègues au mess et en particulier, les commentaires narquois et assassins de Mckay si sa mésaventure venait à se savoir.

Aussi, Harold continua-t-il sur sa lancée :


"Je n'ai pas pris suffisamment à boire pour mes 20 km quotidiens... Parfois j'oublie que je ne suis plus sur le Marathon de Londres et qu'il n'y a pas de ravitaillement tous les 5 kilomètres !"

Il prit un autre petit sourire en coin. Ce coup-ci, il parvenait presque à se convaincre lui même de ses bobards. Il voulu lui rendre sa bouteille d'eau, pratiquement vide tout en lui demandant, curieux :

"Vous n'iriez pas en direction de la salle de contrôle par hasard?" et avant même que cette dernière ne lui réponde, il rajouta "Je peux, peut être vous accompagner? Qu'est ce que vous dites de ça?"

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Mar 15 Mar - 18:28

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Nathalie regarda l'homme se jeter sur la bouteille et la vider d'un trait. Visiblement, il était assoiffé. Ensuite, il répondit à ses questions, se présentant et prétendant qu'il se contentait de faire un peu de tourisme en faisant son jogging. Nathalie ne voulait pas le froisser, mais elle ne put retenir un haussement de sourcils interogateur.

Qu'il ait atterrit ici en voulant visiter la cité, soit, c'était dans l'ordre du possible. Par contre, pour le jogging elle était beaucoup plus dubitative. Outre que l'uniforme d'Atlantis ne se prêtait pas vraiment à ce genre d'exercice, son visage rouge, son souffle court et sa silhouette laissait penser que s'il avait un jour fait de l'exercice ce n'était plus le cas depuis de nombreuses années.

Elle dut se mordre les joues pour ne pas rire quand il lui dit ne pas avoir prit suffisamment d'eau pour ses 20 km quotidiens. Honnêtement, qui dans la cité pouvait se vanter de courir 20 km tous les jours ? A part Britt ou Ronon ? Visiblement Harold était un petit rigolo, ou alors un grand mytho, elle se posait encore la question quand il lui demanda si par hasard elle n'irait pas vers la salle de contrôle, lui proposant de l'accompagner.

Nathalie ne put se retenir d'être un peu moqueuse.

- « Et bien oui, c'est la destination que j'avais l'intention de rejoindre, dés que j'aurais réussit à retrouver mon chemin. J'ai de la chance d'être tombée sur vous, sans ça j'aurais pu errer des heures dans ses couloirs obstrués. »

[Hrp] Pas de soucis Harold, j'espère que ça va mieux [Hrp]

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Mar 15 Mar - 22:15

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Et merde… C’était vraiment pas son jour. Dire qu’il comptait sur quelqu’un de présent sur Atlantis depuis plus longtemps que lui pour le guider… C’était mal parti… Enfin, déjà il avait retrouvé un peu de force et ne pensait plus mourir de faim ou de soif dans une partie non explorée de la cité… Au moins… il aurait peut-être un peu de compagnie dans ses derniers instants…

Quand elle lui proposa de le suivre… lui… jusqu’à la civilisation, son visage se décomposa.


Réfléchis, Harold… Mais réfléchis…

Son regard se posa sur un autre de ses pots de fleurs millénaires, sur un tas de gravats présents au fond du couloir opposé. Il jeta un rapide coup d’œil dans la direction d’où il venait… Inutile de faire marche-arrière… Il n’y avait rien de bien par là-bas…

Niveau instinct de conservation… Tu te poses là mon gars…

Il se redressa pour adresser son plus beau sourire à Nathalie avant de lui désigner le chemin qu’elle était sur le point d’emprunter. Si elle venait de sa gauche et qu’il ne pouvait ni retourner sur son chemin ni continuer tout droit à cause des gravats, ils prendraient le seul chemin possible… Tout ce qu’il espérait… c’est prendre le bon chemin… et laisser parler son intuition… Cela lui avait tellement bien réussit jusque-là…

S’engageant avec la jeune femme, l’ingénieur lui demanda, comme pour éviter de penser au cauchemar dans lequel il s’était engagé :


« L’assistante du Capitaine Frei, m’avez-vous dit ? En… quoi cela consiste-t-il au juste ? Vous m’permettez de vous le demander ? Je ne connais pas encore grand monde au sein de la base… »

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Mar 15 Mar - 23:32

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Nathalie sourit en le voyant se redresser et bomber le torse en lui désignant d'un air sûr de lui le couloir qu'elle s’apprêtait à prendre. Visiblement, il n'était pas décidé à avouer qu'il était aussi perdu qu'elle.

Ils s'engagèrent donc dans le couloir alors que le scientifique l’interrogeait sur son travail en temps qu'assistante du Capitaine Frei, plus pour faire la conversation semblait-il que par réel intérêt. Elle sourit, en lui expliquant en quelques mots en quoi consistait son boulot auprès de Karola, et en lui expliquant qu'elle s'occupait aussi régler les petits conflits entre les différentes factions de la cité.

Penser à Karo lui fit penser qu'elle avait sa radio sur elle. Elle se tapa le front avec le plat de la main :

- « Que je suis bête! La radio ! »

Elle appuya sur son oreillette.

- « PC sécurité ? Ici Nathalie Dumond »

Seul le bruit blanc lui répondit. Peut être était-ils dans une partie de la citée où les liaison radio était perturbée par quelque chose. Elle soupira profondément. Quitte à avoir la poisse, autant l'avoir jusqu'au bout...

Elle se retourna vers Harold dans l'intention de lui demander s'il avait déjà tenté d'utiliser sa radio avant de remarquer qu'il n'avait pas d'oreillette. Visiblement, le monsieur était parti en vadrouille sans aucune préparation ni précautions.

- « Inutile de vous demander où est votre radio ? J'imagine qu'elle est resté à coté de votre bouteille d'eau. »

Elle jeta un coup d’œil sur sa tablette pour voir si elle captait encore le réseau informatique interne. Au pire, à défaut de radio, elle pourrait peut être envoyer un message à John ? Elle fut surprise de constater que la tablette était également déconnectée. Elle ne savait pas pourquoi, mais cette partie de la citée semblait être complètement réfractaire aux moyens de communications.

Nathalie se dit que ça ne coûtait pas grand chose de tenter. Elle hésita... Le PC sécurité ou quelqu'un de plus personnel. Finalement, elle se décida pour un message plus personnel. Si John pouvait les sortir de ce mauvais pas sans que tout ceci ne fasse l'objet d'un rapport, ce ne serait pas si mal. Elle envoya un message à John :

Message Nathalie > John:

Elle espérait bien qu'à un moment ou à un autre la tablette arriverait à se connecter et à transmettre le message. Même si finalement, ça n'aiderai peut être pas tant que ça, puisqu'il ne saurait pas où elle était. Elle aurait été bien en peine de le lui dire, mais peut être que si la tablette arrivait à se connecter, il pourrait la localiser.

Ils continuèrent à marcher un moment dans le couloir avant de trouver des escaliers, mais pas dans le sens qu'elle les aurait espérés. Les escaliers descendaient. Elle hésita. Était-ce une bonne idée de s'enfoncer un peu plus dans cette section inexplorée ? Mais d'un autre coté, peut-être qu'en bas ils trouveraient un téléporteur en état de marche, des escaliers permettant de rejoindre un secteur habité, ou au pire un balcon. Elle pensait qu'à l'extérieur, la radio marcherait sûrement. La cité était un vrai labyrinthe, avec des demi-niveaux. Il fallait parfois descendre un demi-niveau pour remonter d'un niveau complet. Visiblement les anciens aimaient bien les architectures compliquées.

Elle commença à descendre quelques marches, tout en interrogeant Harold :

- « Alors, vous êtes arrivés quand ? »

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Mer 16 Mar - 20:45

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Ils descendirent l’escalier sur plusieurs mètres avant d’arriver jusqu’à un couloir terminé par une porte qui refusa de s’enclencher quand il appuya sur le mécanisme d’ouverture. L’air de rien, Harold sortit sa trousse à outil qu’il ouvrit tout en répondant à la jeune femme :

« Oh… Cela ne fait pas très longtemps… A dire vrai, je suis de la dernière fournée si vous voyez ce que je veux dire… »


Il démonta le mécanisme en quelques instants, retira un cristal, nettoya brièvement le mécanisme, fila un coup de tournevis sur le système avant de repositionner le cache par-dessus. L’opération lui était si simple qu’il aurait été plus long à se préparer un sandwich. Il reprit en finissant le travail :


« Pour le moment, j’en suis encore à un travail d’analyse… Le temps qu’on me donne mieux à faire j’imagine… Enfin j’espère… J’suis pas venu jusqu’ici pour faire de la paperasse… »

Il esquissa un sourire vers elle en se remémorant après coup qu’elle était assistante… la paperasse ça devait être son quotidien. Aussi, il fit une grimace, s’excusant d’avance :

« Sans offense hein… Je ne voulais pas dire que… Enfin… Vous savez quoi… »

Il donna une pichenette sur le mécanisme d’ouverture qui actionna la porte et ils débouchèrent tous deux sur une grande pièce ronde dans laquelle plusieurs consoles et écrans se remirent en marche après un bien long sommeil. Harold jeta un regard à l’intérieur avant de se tourner vers Nathalie pour lui glisser, le bras tendu vers l’intérieur de la pièce :

« Honneur aux dames… »

Avant même qu’elle ne s’y engouffre, il lui glissa à son tour, curieux :

« Et… et vous… Ca fait longtemps que vous êtes ici ? »

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Mer 16 Mar - 21:49

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Arrivés en bas des escaliers, ils suivirent un nouveau couloir qui se terminait par une porte... porte qui refusa de s'ouvrir. Nathalie soupira... décidément.

Sans se démonter, Harold commença à démonter le boîtier de contrôle, commençant à démonter les cristaux. Nathalie faillit lui dire que ce n'était peut être pas une très bonne idée de toucher à ce genre de choses, mais visiblement, il savait ce qu'il faisait. Tout en travaillant, il lui répondit. Il était arrivé avec le dernier wagon de renfort, et regrettait d'être cantonné à des taches d' « analyse », où il fallait comprendre « paperasse » de ce qu'il lui dit après.

Nathalie sourit quand il commença à s'excuser, bafouillant un peu. Il devait avoir réaliser qu'en tant qu'administrative, la paperasse était son univers professionnel. Elle le laissa s'enterrer un peu avant de rire doucement :

- « Ce n'est rien Harold. J'ai l'habitude. La paperasse n'est pas le point fort de beaucoup de monde ici, c'est bien pour ça qu'il faut des gens comme moi. »

Il avait fini son boulot sur le boîtier de contrôle et l'avait remonté. Il passa sa main devant et la porte s'ouvrit. Nathalie ne put retenir une petite exclamation d'admiration.

Harold s'effaça, lui faisant un signe de la main l'invitant à entrer la première dans une salle bourrée de consoles et d'appareils en tout genres qui émirent un petit ronronnement en se mettant en marche. Alors qu'elle faisait un pas pour passer la porte, il lui demanda si elle était là depuis longtemps.

- « Environ deux ans » répondit-elle d'un ton distrait en entrant dans la salle avec un regard émerveillé.

Bien que couvertes de poussière et de débris divers, les consoles semblaient très bien conservées et en parfait état de marche, même si Nathalie n'avait pas la moindre idée de ce à quoi elles pouvaient servir.

Elle s'inquiéta vaguement de savoir s'ils ne risquaient rien à être dans cette salle. Elle savait que certains scientifiques avaient eu des soucis en mettant en marche des appareils sans savoir à quoi ils pouvaient servir. Ils avaient même faillit exterminer toute la cité une fois ou deux.

- «  Heu... Harold... vous savez à quoi ça sert tout ça ? On risque rien ? »
demanda-t-elle avec inquiétude, regrettant d'avoir pris cet escalier.

Nathalie refit une tentative avec sa radio, mais encore une fois, seul le bruit blanc lui répondit. Un coup d’œil à sa tablette lui indiqua qu'il n'y avait toujours pas de réseau wifi. Toutefois, elle renvoya un message à John.

Mail Nath > John:

Elle voulait qu'il ait le plus d'information possible pour les repérer, et une salle bourrée d'appareils venant de se mettre en marche ne manquerait pas de servir de point de repère. Avec un peu de chance McKay avait déjà repéré cette anomalie et peut être viendrait-il voir avec une équipe ce qui se passait ? Enfin... compter sur la chance un jour comme aujourd'hui...

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Jeu 17 Mar - 13:24

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Fatigué par sa course et le stress de mourir seul dans les couloirs perdus de la cité, les yeux d’Harold s’illuminèrent de concert avec les consoles et les écrans de la salle. Quand on y pense, ils étaient certainement les premiers être à passer ces portes depuis combien… des milliers d’années…

Il avait toujours été admiratif des constructions anciennes… Voila des gens qui savaient construire des choses solides… La qualité allemande à côté ne valait pas un clou !


« Oh, ne vous inquiétez pas… Je pense pas qu’on risque grand-chose mais bon… C’est le seul chemin… »


Il se mordit la langue. Il allait lui révéler qu’il était aussi perdu qu’elle et ça… ça lui était intolérable. Aussi, se ravisa-t-il pour ponctuer sa phrase :

« Le seul chemin que je connaisse… Vous allez voir, on est plus si loin d’un ascenseur… un ascenseur qui va pouvoir nous ramener… Si si, j’vous jure ! »

Il en était presque pitoyable. Il n’arrivait même pas à se convaincre lui-même alors que devait il en être pour quelqu’un présent sur la base depuis près de deux ans et qui devait en avoir vu des vertes et des pas mûres à propos de l’endroit.
Pour changer de sujet, il s’avança vers l’un des écrans pour tenter d’en déchiffrer les symboles. Bien que non possesseur du gène ATA, il connaissait parfaitement la langue et savait facilement décrypter ce qu’il avait à l’écran. Pourtant, un examen complet et approfondi lui serait sans doute nécessaire pour comprendre les tenants et aboutissants de l’endroit.

Perdu dans ses pensées pendant quelques instants, il se retourna vers Nathalie pour lui demander :


« Vous… Vous avez du réseau ? »

Il jeta un œil en direction de la tablette qu’elle ne cessait d’utiliser frénétiquement depuis tout à l’heure :

« Vous voulez que je jette un œil ? J’ai comme qui dirait… des atomes crochus avec ces appareils là… »

Il lui glissa un petit sourire en coin en se rapprochant d’elle, tendant la main vers l’appareil en ponctuant :

« Certains sont doués pour résoudre des problèmes de comportement, moi c’est la technique, chacun son truc… comme on dit ! »

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Jeu 17 Mar - 19:36

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LES AVENTURIERS

LIBRE // Intervention


Que le temps est long dans un bureau… j'avais certes du travail administratif en retard… mais je ne pouvais que soupirer enfermer dans mon bureau avec mes paperasses. Heureusement que Teyla et une de son amie botaniste avaient mis autant de plantes, ce qui me rappelait passablement une forêt tropicale. Je crois, que je suis le seul homme sur la cité à avoir une mini forêt dans son bureau sans être botaniste. Je pense que cette botaniste est d'ailleurs un peu trop enthousiasme à décorer mon bureau… je viens de remarquer encore une nouvelle plante sur mon étagère.

Enfin bon il est certain qu'être convalescent me permet une bonne fois pour toute de finir mes dossiers et de ne plus me sentir surchargé de travail. Je me demande comment Nathalie, peut aimer rester enfermer dans son bureau… en y réfléchissant cette constations est ridicule, car c'est son travail… elle a choisie d'aimer les quatre murs et de s'enliser dans une mer de papier.

Je soupirai, pianotant sur mon clavier d'ordinateur pour finir un rapport et l'envoyer au docteur Weir. Concentrer sur la rédaction de mon message, j'entendis un petit son, celui, de quand je recevais un message. Surprit, je cherchai ma petite tablette. Celle-ci avait échouée sur l'une des étagères à côté d'une espèce de mini arbre au tronc tordu, un bonzaï. Encore une nouvelle plante farfelue tient. Décidément, j'en prend grand soins tiens. En me levant, je vis que l'expéditeur était justement ma charmante compagne. Un sourire se dessina sur mes lèvres, ouvrant ledit message. Alors, petite surprise ce soir …. AH non …mon sourire s'envolant en lisant le message de Nathalie.

Message Nathalie > John:

Je soupirai longuement. Mais décidément, elle enchaîne les conneries ! Je me rassis lourdement sur ma chaise, moi qui pensait recevoir un petit canard plein d'amour … et bien raté.

Passant ma main dans mes cheveux, afin de calmer l'irritation grandissante qui naissante dans mon corps. Décidément, cette assistante c'est une boulette ambulante. À croire qu'elle était bien sage avant et depuis que je suis avec elle, le goût de l'aventure semblait la prendre ! Si, elle veut de l'aventure, je vais l'emmener avec moi, on va dézinguer quelques Wraiths et après ça calmera ses ardeurs. Enfin je m'emporte. Elle devait bien flipper toute seule… enfin avec ce scientifique. D'ailleurs, je ne vois pas du tout qu'il est cette personne. Entre le Jumper et là… enfin j'espérais que sa petite balade, avec ce Switak, n'allait pas déboucher sur une catastrophe. Genre trouver une salle, contenant une salle bestiole l'antienne, ou une machine qui détruirait la moitié de la galaxie. On ne sait jamais, avec un scientifique qui pourrait avoir la curiosité mal placé.

Enfin, si elle continue, elle va vraiment finir attacher à son bureau ! je soupirai, un peu dépiter par ce message. Et manque de chance, impossible de la contacter par radio, car tout semblait mort là-bas. Mais où pouvait-elle se trouver ? Je n'espère pas dans une zone inondés ou instable de l'immense cité. Un endroit où on pourrait venir les chercher.

Je pris quand même le risque de lui répondre. J'avais bien put recevoir le siens. Peut-être qu'elle pourrait capter à un moment le miens.

Message JOHN > Nathalie:

Je soupirai encore une fois. Une petite pointe d’irritation toucha mon estomac. Essayant de rester un minimum calme. Elle est désespérante cette nana ! Par contre, faut remarquer qu’on ne s’ennuie pas avec elle. Je me levai, topant sur mon oreillette.

• McKay ?
• Oui Sheppard ?
• J'ai besoin de vos super talents. On se rejoins en salle de contrôle

Il fallait mieux en rire un peu. Je n’étais pas particulièrement enchanté de devoir régler le problème de Nathalie une nouvelle fois et de la mettre sous les feux des projecteurs. Mais bon. Il fallait bien. Je sortis de mon bureau pour rejoindre la salle de contrôle. Comment j’allais expliquer le message Nathalie ? Qu’elle préférait m’envoyé un message à moi qu’a sa supérieure ? Bonne question.

En arrivant, mon ami et éminent équipier était déjà sur place, l’air plutôt grave et perturbé. Je venais de la déranger durant un de ses goûter ? J’eu un faible sourire en l’approcha. Il semblait regarder sa grande tablette et bidouiller quelque chose dessus.

• McKay, j’ai reçu un étrange message. On aurait deux personnes perdues dans la cité… vous pouvez les retrouver ?

J’étais vague, cela pouvait être Harold qui m’ait envoyé un message avec la tablette de Nathalie ou le reste. Et puis bon, Rodney, ne va pas vraiment pousser le détail de me questionner sur le comment du possible. Je le regardai, attendant sa réponse. Lui aussi semblait quand même assez perplexe par quelque chose.


° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Jeu 17 Mar - 19:56

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Le visage du scientifique s'éclaira comme celui d'un gamin découvrant le cadeau de ses rêve au pied du sapin. Nathalie commença à s'inquiéter. Son affirmation suivante comme quoi c'était le seul chemin et que le téléporteur n'était plus très lui ne la rassura pas. Il n'en avait aucune idée. Il était clair qu'il n'avait jamais foutu les pieds dans cet endroit vu son admiration. L'entendre lui mentir tant qu'ils déambulaient dans les couloirs l'avait amusé, mais là, ça devenait inquiétant. Surtout quand il lui répondit qu'il n'y avait rien à craindre, enfin, qu'il pensait qu'il n'y avait rien à craindre.

Il s'approcha des consoles regardant les caractères anciens qui y défilaient. Il était clair qu'il crevait d'envie d'y plonger ses mimines. Et Nathalie savait que ce n'était pas une bonne idée de laisser un nouveau venu tripatouiller un matériel Ancien. Même des gens aussi expérimentés que McKay ou Zelenka avait bien faillit provoquer des catastrophes avec ce genre de pièce surprises qu'il rencontrait de temps à autres.

Et puis, elle n'avait vraiment aucune envie de se retrouver encore associée à une catastrophe avec un scientifique ! L'incident du Jumper avait été suffisamment pénible sans qu'elle n'ait envie de se retrouver encore une fois sur la sellette a cause d'une bourde dans laquelle elle serait associée.

- « Monsieur Switak ! » l'interpella-t-elle « Soyez gentil de ne toucher à rien. Dés que nous auront trouvé le chemin pour regagner la civilisation, ou quand on sera venu nous chercher, je suis sûre qu'on vous autorisera à venir participer aux recherches sur cette salle que vous avez découverte. Mais au vu des problèmes que nous avons parfois rencontré, je vous prierai de ne toucher à rien tant que certaines mesures de sécurité n'auront pas été prises. »

Elle tenta à nouveau de joindre quelqu'un avec la radio, toujours avec aussi peu de succès. Un coup d’œil à sa tablette lui indiqua que le tout premier message qu'elle avait envoyé à John était passé, même si l'engin indiquait à nouveau qu'il était coupé du réseau. A un moment où à un autre, ils avaient du passer à un endroit où elle avait pu accrocher le réseau. Il ne lui restait plus qu'à espérait que John soit dans son bureau, devant son ordi, où au pire qu'il ait sa tablette avec lui.

*John.... mon dieu... j'espère que tu as eu mon message*

A ce moment là, elle remarqua que non seulement son message était passé, mais qu'elle avait eu une réponse. Elle l'ouvrit avec impatience.

Message John > Nathalie:

Elle retint un petit rire. Elle espérait vraiment que personne n'avait accès aux mails privés. Elle eut la tentation de lui répondre qu'elle adorerai, mais ce n'était pas le moment de badiner, même si le soulagement la rendait espiègle. McKay allait probablement pouvoir les repérer rapidement maintenant.

Harold s’intéressa soudain à la tablette de la jeune femme, lui demandant si elle avait du réseau et lui proposant d'y jeter un œil. Elle hésita la tablette était leur seul lien avec le reste de la cité, même si ce n'était que par intermittence. Elle hésitait à laisser Harold la bidouiller, même s'il semblait plutôt doué au vu de la façon dont il avait réparé le boîtier de contrôle de la porte.

Mais d'un autre coté, elle préférait le voir bidouiller sa tablette plutôt que les consoles des anciens.

- « Non, pas pour l'instant, mais il y a été par intermittence puisqu'un des messages que j'ai envoyé est parti. » avec hésitation, et après avoir fermé la messagerie, elle lui tendit l'appareil « Mais si vous pouvez y faire quelque chose, ça nous évitera de tourner en rond et de nous perdre un peu plus » ajouta-t-elle laissant entendre qu'elle était parfaitement consciente qu'il n'avait aucune idée de l'endroit où il se trouvait.

Pendant qu'il grattouillait sa tablette, elle eut un terrible doute, et si c'était elle, avec son gène qui avait allumé les appareils. Peut-être pourrait-elle les remettre en sommeil ?

Laissant Harold à sa réparation, elle s'approcha de la console la plus proche et y posa prudemment le bout des doigts en se concentrant sur le mot « Veille ». ça ne marcha pas. Elle n'eut pas plus de succès avec « sommeil ». Non, visiblement, la pièce avait été configurée pour se réveiller dés l'ouverture de la porte. Elle n'insista pas. Elle n'avait pas envie de provoquer une catastrophe et savait qu'avec ce genre d'engin, il valait mieux être prudent.

Il ne lui restait plus qu'à espérer qu'ils n'avait pas activé un truc dangereux, et qu'on les retrouverait vite.

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Rodney McKay
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Jeu 17 Mar - 20:07

Rodney McKay
Expédition hasardeuse

Feat Nathalie Dumond, Harold Switak et John Sheppard


D
'un pas précipité, j'entrai dans une des pièces qui appartenaient au laboratoire, dans laquelle se trouvait divers matériels informatiques, principalement des ordinateurs. Je partageais généralement cette salle avec Zelenka, ce qui expliquait pour quelle raison nous nous engueulions souvent. Cette proximité ne m'aidait pas à me concentrer sur mon travail, et l'avoir toujours dans les pattes me perturbait. A mon arrivée, le tchèque était déjà présent, mais je n'y fis pas plus attention que ça. Je revenais tout juste du mess, et au lieu d'y déjeuner, j'avais préféré emporter un plateau avec moi pour manger dans mon laboratoire. Posant le plateau sur la table, je me mis devant un ordinateur, et commençai à déguster le merveilleux plat que j'avais pris, tout en travaillant. Mon comportement avait le don d'exaspérer Radek quelques fois, car il n'aimait pas me voir manger sur notre lieu de travail. Peu m'importait son avis, je faisais ce que je voulais.

L
ancé dans une série de calculs après avoir terminé mon assiette, un bip se fit entendre à travers la pièce. C'était monnaie courante ici, aussi je ne m'en préoccupai pas. Contrairement à mon collègue qui fronça les sourcils en identifiant la cause de ce bip. Il pianota sur son écran, avant de m'interpeller.

"Rodney, vous devriez venir ça. On reçoit un signal étrange".

S
toppant mes calculs, je me rapprochai de Radek et examinai à mon tour l'écran. Le tchèque désigna un petit point lumineux situé dans une zone d'Atlantis.

"C'est une source d'énergie qui vient à l'instant d'apparaître dans cette partie de la cité. C'est une zone qui a été explorée, mais pas encore aménagée pour la réhabilitation. Il ne devrait y avoir rien ni personne, là bas. Certaines salles n'ont même pas encore été visitées. Et cette source provient de l'une de ces salles".

"Probablement un appareil des Anciens qui vient de s'activer. Mais, comment s'est-il allumé, vu qu'il n'y a personne là bas ?"

A
vant que Zelenka ne puisse me réponde, je reçu un appel par radio de Sheppard. J'appuyai sur mon oreillette pour lui demander ce qu'il voulait. Ce dernier me demanda de le rejoindre rapidement dans la salle de contrôle. Est ce qu'il y avait un soucis là bas ? Peut être y avait-il un lien avec cette source étrange qui venait d'apparaître. Après avoir lancé un regard à Radek, je soupirai puis j'attrapai ma tablette, avant de quitter le laboratoire. Direction : la salle de contrôle. Il me fallut près d'une dizaine de minutes pour y arriver, et une fois sur place, je me dirigeai vers Sheppard.

"Qu'est ce qu'il y a ? J'espère que c'est important, parce que je viens de découvrir quelque chose qui pourrait être inquiétant".

T
out en avançant, je continuai de chercher l'origine de cette étrange source. John m'expliqua alors que deux personnes s'étaient perdues dans la cité, et qu'il avait besoin de moi pour tenter de les retrouver. Sérieusement, il m'avait appelé pour ça ?

"Quoi, vous me dérangez pour ça ? Vous ne pouviez pas demander à quelqu'un d'autre de le faire ?"

D
evant son air insistant, celui qu'il avait toujours pour me suggérer de ne pas poser de question, je finis par abdiquer.

"D'accord, je m'en occupe. Je dois chercher qui ?"

D
umond et ... Quoi ? Switak ? Il s'était perdu ? Déjà ? A peine arrivé, et voilà qu'il se perdait. Décidément, j'avais peut être fait une erreur en l'ayant demandé de venir. Enfin bref, cela pouvait arriver. Mais bon, quand même. Je posai ma tablette, puis je virai un pauvre technicien qui était assis devant une console. Ben quoi ? Il me gênait. Pianotant sur quelques touches, je fis apparaître le plan de la cité sur l'hologramme du mur, où des points lumineux se trouvaient. C'était la balise cutanée de chaque personne présente sur Atlantis. Et étrangement, tout le monde était là, sauf Nathalie et Harold. Ils n'apparaissaient nul part sur la cité. Ce qui était étrange. Sheppard me parla du message qu'il avait reçu, et sans même chercher à comprendre pourquoi il avait reçu un message de ce genre, car je m'en fichais pas mal, je crus comprendre pourquoi les deux Atlantes n'étaient pas visible.

"Leur balise n'apparait pas sur la carte, mais ça ne m'étonne pas, en fait".

J
e repartis prendre ma tablette pour pianoter dessus, afin de faire apparaître la source d'énergie sur la carte. Point que je désignai par la suite.

"Quand vous m'avez appelé, Radek et moi avons découvert une source d'énergie qui venait d'apparaître ici. C'est une zone que nous avons visité il y a quelques mois, mais elle est déserte. Personne n'est sensé se trouver là bas. Toutefois, je pense que Dumond et Switak sont quelque part là bas, ça serait logique. Un appareil a été activé précisément dans cette salle, et cela perturbe probablement les ondes radio et les capteurs de la cité. J'espère que ce ne sont pas eux qui l'ont activé, on ne sait rien au sujet de cette machine, la salle n'a pas été analysée. Et ça peut être catastrophique, souvenez-vous de ce qu'on a vécu depuis notre arrivée sur Atlantis".

© Starseed

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Ven 18 Mar - 18:21

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Levant les mains comme un gamin pris en flagrant délit de tricherie, Harold fit volte-face pour regarder Nathalie avec de grands yeux tout ronds.

« J’ai rien touché » se justifia-t-il en l’écoutant l’avertir.

Oui, il en avait entendu parler de ces déconvenues. Il avait commencé à lire les rapports de mission des précédentes découvertes et des déconvenues qui avaient suivies. Faut dire qu’on fait rarement des omelettes sans casser des œufs… Ce n’est surement pas Pierre et Marie Curie qui le contrediraient là-dessus…

S’approchant de la jeune femme pour récupérer sa tablette, il la complimenta d’un vague « à la bonne heure » avant de se réprimer intérieurement et lui répondre :


« Mais… vous savez… Je sais très bien où on s’trouve… J’vous assure… On pourrait… nous retrouver à la salle de la porte en même pas 5 minutes c’est juste que… Enfin… »

Il passa la main à l’arrière de sa nuque en regardant la salle qu’ils venaient de découvrir. Voilà que tout ceci faisait une excellente excuse au scientifique pour gagner du temps. Une telle découverte lui permettrait d’attendre l’arrivée des secours éventuels tout en lui permettant de sauver la face et s’enroulant dans sa mauvaise foi, garder son honneur intact.

Tout en pianotant sur la tablette pour essayer de capter un réseau secondaire, il déambula dans la salle tout en continuant :

« Regardez un peu cette salle… Elle sert certainement à quelque chose… Peut-être contient-elle les secrets d’un vaccin qui guérirait le cancer… Peut-être les scientifiques étaient-ils sur le point de percer les mystères cosmos… Peut-être travaillaient-ils sur un nouveau moteur capable de faire passer rivaliser avec Star Trek et leur distorsion ! »

Il sourit, plutôt fier de sa référence à star trek. Il adorait la science fiction.

Le nez plongé sur la tablette, il la releva pendant un court instant pour la découvrir, elle à trifouiller le panneau de contrôle. Jetant un œil furtif sur l’écran qui venait de changer de couleur, il lui lança, pas forcément rassuré :


« Euh… J’pense pas que vous devriez y toucher, vous non plus… »
avant de lui désigner l’écran et les chiffres qui y défilaient de plus en plus vite…

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Sam 19 Mar - 10:24

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Harold brûlait visiblement de trifouiller tous les appareils qui se trouvaient dans cette pièce, et elle ne pouvait pas lui en vouloir, après tout, c'était son boulot. Elle savait que McKay aurait sauté partout comme un gamin excité s'il avait découvert ce genre d'endroit.

Tout en bidouillant sur sa tablette, il s'extasia sur les découvertes qu'ils pourraient faire dans cette salle, un vaccin contre le cancer, la réponse à tous les mystère de l'univers, une nouvelle source d'énergie. * Mwouai,* pensa-t-elle *Ou un truc qui inondera la citée de radiations mortelles, un virus inconnu... *

Visiblement, il ne s'inquiétait plus du tout du fait qu'ils étaient complètement perdus, et qu'il faudrait peut être des heures avant que quelqu'un ne vienne les chercher. Nathalie était face à un dilemme.

Par sécurité, il vaudrait peut être mieux qu'ils quittent cet endroit, mais elle savait qu'elle aurait du mal à convaincre le scientifique de partir. Peut être en l’assommant et en le traînant dehors ? Une rapide comparaison mentale de la carrure de l'homme et de la sienne lui indiqua que cette solution ne serait pas envisageable.

D'un autre coté, elle savait que c'était ici qu'ils avaient le plus de chance d'être rapidement découverts. Et puis, c'est bien connu quand on est perdu, il vaut mieux éviter de se déplacer et attendre sagement les secours, d'autant que John avait eu son message. Elle soupira, comment avait-elle fait pour se mettre dans une telle situation ? Une nouvelle catastrophe dans laquelle elle serait impliquée n'était pas envisageable après l'incident du jumper. Sans parler que John allait la tuer.

Il la sorti de ses rêveries en lui disant qu'elle non plus ne devrait toucher à rien, attirant son attention sur l'écran de la console qui avait changé de couleur et sur lequel les lignes de caractères défilaient de plus en plus vite.

- « Je n'ai pas touché à la console, je me suis juste appuyée sur le socle » répondit-elle

Bon, ce n'était pas tout à fait exact, puisqu'elle avait tenté d'utiliser son gène pour tenter de remettre la salle à son état initial. Elle ne pensait pas que ce soit une très bonne chose que Harold sache maintenant qu'elle avait le gène des anciens. Quoi qu'il en soit, elle ne voyait pas comment les mots « veille » ou « sommeil » pouvait avoir provoquer un tel emballement. Enfin, si quelques idées lui passèrent par la tête (la cité transformée en château de la belle au bois dormant entre autre), mais elle avait préféré ne pas s'y appesantir.

Elle regarda Harold travailler sur la tablette. *John... j'espère que vous allez vite nous trouver, parce que là, je sens qu'il va faire des bêtises le scientifique...* pensa-t-elle. Elle espéra surtout qu'Harold aurait l'élégance de ne pas ouvrir la messagerie pour utiliser la tablette à sa place. Il y avait des informations confidentielles dans cet appareil. Tant privées que professionnelles.

- « Vous y arrivez ? »
demanda-t-elle

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Dim 20 Mar - 14:39

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LES AVENTURIERS

LIBRE // Intervention


Dix minutes après, mon cher génie, arriva avec sa voix aimable. Quelque chose d'inquiétant ? Et bien ça a peut-être un lien avec nos deux paumées. Il continuait à pianoter sur sa tablette. D'ailleurs la sienne était plutôt grande. Enfin de taille standard. Chose plus aisée pour sa propre utilisation. La mienne était petite, plus grande qu'un smartphone certes, mais je l'utilisais de la même façon. Sauf que je ne pouvais pas passer des coups de téléphone avec. J'avais désiré une taille inférieure, pour la glisser dans l'une de mes poches de mon treillis.

Rodney, s'exclama, je dû lui faire un regard noir pour qu'il daigne se mettre au boulot. Oui, j'aurais pu, mais c'est lui le plus qualifié. Et on ne sait pas où son passé les deux zigotos, ça se trouve ils sont dans une zone inexplorées avec des machins choses des anciens et seul Rodney pourrait les sortir de là.

Je lui indiquai les noms des deux personnes. Comme prévus, il ne me questionna pas sur le message. Rien que pour ça, j'étais soulagé de son manque de curiosité. Cela n'aurait pas été la même chose si j'avais posé la question à Karola ou à Weir tiens.

Il semblait surpris à l'évocation du scientifique. Je retenu une question, ne voulant pas l'occupé dans une conversation sans intérêt. Qu'il fasse vite, car je sentais une pointe d'irritation naître en moi. Nathalie… reine des bêtises. Pourquoi je suis avec la seule secrétaire qui ne sait pas rester bien sagement sur une chaise ?

Rodney vira sans ménagement un technicien. Du grand Rodney comme toujours. L'homme râla mais, obtempéra sachant que de toute façon il n'avait pas le choix. Je levai les yeux au ciel. À croire qu'être intelligent, c'est oublié le savoir-vivre.
Rodney me montra et s'élança dans une explication. Mon regard s'assombrit en comprenant que trop bien dans quelle merde ils risquaient d'être fourré…
l'activation d'une machine l'antienne, n'est rarement bon signe. On trouve toute sorte de choses sur cette cité. Et à chaque fois on le paye assez chère. Je soupirai, trépignant du pied. Nathalie, je vais te tuer si tu as déclenché une machine bizarre. Je regardai mon ami, en soupirant.

• Oui, je m’en souvins. Pour une fois que ce n’est pas vous l’origine de la catastrophe

Je lui fis un petit sourire taquin, même si le cœur ni était pas.

• Votre collègue il est compétent, si par malheur ils déclenchent l’activation d’une machine ?

Question, légitime, car je ne pense pas que Nathalie, puisse faire grand-chose. Elle a d’autre compétence et la technologie l’antienne c’est hors de son domaine. Ma tablette fit un petit bip, je la sortis pour recevoir un autre message de Nathalie :

Message NATHALIE>JOHN:

Bon, il confirmait les propos de Rodney. Je levai les yeux vers lui. Il y avait malheureusement un lien entre eux et la zone qui inquiétait Rodney. Je soupirai une nouvelle fois.

• Bon, on va aller les chercher. Prenez votre équipement et un autre scientifique. Je me charge des militaires. Je sens, qu'on va découvrir un super gadget des anciens. youyou

Mon ton était cynique. Profondément cynique. Je tapotai sur mon oreillette, demandant à trois soldats présents dans les couloirs de venir avec moi : mon fidèl et indispensable Mcarty, le sergent Yuouan et le second classe Ramard.


• Aufaite McKay, ont à un appareil pour contrer le brouillage ? que fait cette zone ou c'est juste une idée stupide ?


Car, si nous devions nous séparer, il serait quand même pratique de pouvoir communiquer entre nous, sans recevoir les messages avec trois heures de retards.

Les trois soldats arrivèrent, attendant mes ordres. Je commençai à quitter la salle de commandement, pour aller m'équiper, disant à Rodney que je passerais le chercher à son bureau.

10 minutes après, je pris le chemin de son bureau, pianotant sur ma tablette.

Message JOHN>NATHALIE:

Puis, je la rangeai. Mes trois hommes étaient derrière moi. En passant le bureau de McKay, il avait pris Zelanka avec lui. Je lui fis un geste de la main, pour qu’il passe devant. C’est lui le guide après tout.


° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Mer 23 Mar - 23:16

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Harold lui rendit sa tablette en haussant les épaules. Il ne comprenait pas pourquoi mais il lui semblait qu’un des appareils de la pièce devait faire écran…. Ce qui n’avait plutôt rien d’étonnant. Il s’avança vers la porte se trouvant à l’opposée en lançant :

« Je touche à rien mais… si nous voulons retrouver la civilisation, va vraiment falloir continuer notre chemin… Et comme on vient de ce côté… la seule route possible, c’est par ici… »

Il voulut actionner le mécanisme de la porte mais celle-ci ne bougea pas d’un iota.

« Comme par hasard… » siffla-t-il entre ses dents avant d’attraper son matériel pour réitérer la même procédure que pour l’ouverture de la première porte. La technologie ancienne est exceptionnelle mais quand même… l’endroit avait dû être immergé un bon moment… le mécanisme, attaqué par l’eau de mer peut rouiller et le mécanisme se gripper…

Tout en travaillant, il lui jeta un coup d’œil par-dessus son épaule, pour lui faire la conversation et apprendre à mieux la connaître :

« Vous avez quelqu’un qui vous attends sur Terre ? Un si joli brin de fille ! Bien sûr, vous pouvez dire qu’c’est pas mes affaires, mais j’trouve ça rassurant quelque part d’avoir quelqu’un qui pense à soi… quelqu’un pour qui on doit faire de notre mieux ici… Notre boulot est utile… Grâce à nous, c’est nos proches qu’on sauve… plus ou moins directement… Non ? »


Il pesta sur le mécanisme qui refusait de s’ouvrir en dépit de ses manipulations diverses.

« Qu’est-ce que vous en dites ? »

En repensant à la question qu’il avait sorti, comme ça… pour discuter… Il repensa à sa propre situation… Prenant un sourire en coin, il repensa à sa femme, à ses enfants. Ces derniers n’avaient pas été autorisés à savoir pour son affectation. Ils n’auraient jamais voulu le croire de toute manière… Lui… ce professeur, ce rat de laboratoire qu’ils avaient toujours connu… Ici… dans une base Alien à l’autre bout de l’univers…

Il tiqua mais n’abandonna qu’au prix de nombreuses tentatives. C’est comme si le mécanisme de la porte était également bloqué par ce qui empêchait aux communications et au réseau de passer.

« On dirait qu’une de ces consoles génère son propre champ IEM… en continu… » baragouina Harold sans même attendre une réponse de Nathalie. Sa théorie se tenait mais demanderait quelques manipulations sur la console pour s’en assurer… Il s’approcha de cette dernière, tel un enfant sur le point de dérober une friandise au marchand… sur la pointe des pieds…

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Jeu 24 Mar - 12:37

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L'homme lui rendit sa tablette avec un haussement d'épaule de dédain, Visiblement, il n'avait pas réussit à capter un réseau plus fiable. Il leur faudrait donc ce contenter de la connexion clignotante. Elle y jeta un coup d’œil. Pas de nouveau message, mais pas de connexion non plus. Elle soupira, espérant que John et McKay arriverait à les localiser rapidement. Elle ne savait même pas si son dernier message concernant la pièce était passé.

Harold commença à bidouiller l'autre porte qui se trouvait à l'extrémité de la salle en lui disant que s'ils voulaient retrouver la civilisation il leur faudrait bien bouger. Elle n'était pas d'accord, mais au moins, pendant qu'il trafiquait le boîtier de commande de la porte, il ne touchait pas aux appareils qui ronronnait doucement dans la pièce.

Tout en travaillant, il lui demanda si elle avait quelqu'un qui l'attendait sur terre. Elle réfléchit un instant, a part ses parents, avec qui elle n'avait plus vraiment de relations, et quelques amis, il ne lui restait plus grand monde là-bas. Par contre ici.

Elle sentit un petit sourire voguer sur ses lèvres.

- « Non. Personne ne m'attends sur terre. »


Visiblement, lui il avait dû laisser des proches derrière lui, puisqu'il se lança dans un discours expliquant que finalement, c'était ceux qu'on y avait laissé qui donnait un sens à cette mission, avant de lui demandant ce qu'elle en pensait. Elle devait avouer qu'elle n'y avait jamais réfléchit. Pour elle Atlantis avait surtout été une merveilleuse opportunité de mettre autant de distance que possible entre elle et son ancienne vie. Elle aurait difficilement pu trouver mieux qu'un poste dans une autre galaxie.

Nathalie s'assit sur une petite marche et posa son menton dans la paume de sa main. Elle commençait à trouver le temps longs.

- « J'avoue que je n'y avais jamais réfléchit. » répondit-elle

Harold laissa finalement tomber la porte pour revenir vers le centre de la pièce en disant que les machines devaient émettre des trucs en continu. Nathalie ne comprit pas tout. Mais à l'instant où il dit ça, un discret bip l'informa qu'elle venait de recevoir un message.

Elle baissa les yeux sur la tablette pour lire le message en disant :

- « Nope, visiblement pas en continu, puisque parfois ma tablette parvient à se connecter. »


Elle sourit en lisant le message de John. Comme s'il avait besoin de lui préciser qu'ils ne devaient toucher à rien. Mais bon, elle était rassurée. Visiblement, ils savaient où les trouver, il ne leur faudrait plus très longtemps pour venir récupérer les deux aventuriers du dimanche.

Elle releva les yeux vers le scientifique pour l'en informer et constata qu'il se rapprochait de la console avec l'air d'un gamin qui va faire une connerie. Oh, ça devait le chatouiller de mettre ses mimines sur tout ces appareils.

- « Harold, soyez sage. Ne touchez à rien. Je viens de recevoir un message m'informant qu'on allait venir nous chercher. Vous pourrez faire mumuse avec tout ses appareils quand McKay sera là. Mais en attendant, restez tranquille, sinon il risque d'avoir envie de vous punir de ne pas l'avoir attendu et de vous renvoyer à vos rapports. »


John n'avait pas évoqué la présence de McKay dans l'équipe de secours, mais elle était bien certaine qu'il ne pourrait pas résister à l'envie de venir voir par lui même. En fait, il devait déjà trépigner d'impatience, ils seraient bientôt là.

Le ton qu'elle avait utilisé pour parler à Harold était peut-être un peu trop moqueur, mais maintenant qu'elle était rassurée par l'idée d'être bientôt secourue, elle se sentait d'humeur taquine.

Pour détourner l'attention d'Harold de toute ses merveilles qui lui tendait les bras et qu'il ne pouvait même pas étudier, elle reprit :

- « Et vous ? Il y a une Mme Switak ? Des petits Harold junior ? »

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Jeu 24 Mar - 18:39

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Harold, s'approchant toujours de la première console à sa portée, s'arrêta pour l'écouter. A l'entendre elle ne se sentait pas plus investie que ça par cette mission. Après tout, elle gérait la partie administrative... Sans doute ses défis étaient-ils différents des siens. Lui, il cherchait la vérité, il cherchait la réponse à toutes ses questions. Vivre sur Atlantis, c'était mettre les pieds là où aucun terrien n'avait mis les pieds avant lui... C'était découvrir mais aussi chercher à comprendre l'univers.

Posté à quelques pas de l'une des consoles dont Nathalie ne voulait absolument pas qu'il touche... quitte à le tourner en ridicule, il répondit, quelque peu énervé :

"Oh vous avez... Rodney Mckay n'a pas toujours raison... Et... Moi aussi, j'connais cette technologie alors... Si vous vous poussiez un peu de-là... J'pourrais certainement débloquer la porte, couper le brouillage et nous ramener tranquillement jusqu'à la civilisation..."

Il poussa un profond soupir. Lui qui avait passé des années à enseigner, il n'allait certainement pas s'effacer une fois de plus, ni devant le Dr McKay, ni devant aucun autre.

Il finit par rejoindre la console, le regard perdu sur l'écran qu'il examina avec attention, murmurant quelques "oh... Humm... Intéressant ça... et..." quand finalement il se figea.

A la dernière question de Dumond, Harold se retourna, la bouche entre-ouverte. Il hésita à répondre puis finit par glisser :

"Oui... J'ai deux enfants..."

Il tiqua et tiqua encore. Cela faisait longtemps que personne ne lui avait parlé de sa femme. Pourtant il ne l'avait pas oubliée. D'ailleurs, il ne serait peut-être pas venu sur Atlantis si...

Il essuya une larme, discrètement du revers de sa manche :

"Poussière dans l'oeil... Enfin... Tâchons de nous remettre au boulot, vous voulez bien? Vous savez que vous pouvez me faire confiance, hum? Je ne vais certainement pas faire la même erreur que ceux qui m'ont précédé à ce poste... Je sais ce que je fais, d'accord?"

Il se retourna sans attendre son avis ni son autorisation avant de se mettre à pianoter sur la console dans l'espoir de désactiver les machines...

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Jeu 24 Mar - 19:44

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Visiblement elle l'avait piqué en lui parlant d'un ton moqueur. Il lui fit remarquer que McKay n'était pas infaillible, ce qui n'était pas faux, et que lui aussi connaissait la technologie des anciens. Il semblait plutôt énervé et le ton de sa réponse le laissait clairement entendre.

Il s'apaisa un instant pour lui répondre qu'il avait deux enfants, avant de s'essuyer furtivement les yeux, accusant un poussière. Nathalie en fut un peu surprise. Elle ne voulait pas le peiner, juste en apprendre un peu plus sur le scientifique. Quoi qu'il en soit, elle avait échoué, sa réaction avait déclenché sa curiosité. Quel drame avait bien pu pousser cet homme qui semblait très attaché à sa famille à les quitter pour venir se perdre dans une autre galaxie ? Et maintenant il semblait encore plus déterminé à tripatouiller la console.

D'ailleurs, il n'en fit pas mystère, lui disant qu'il était temps de se remettre au boulot, lui disant qu'elle pouvait lui faire confiance et qu'il n'allait certainement pas faire les mêmes erreurs que ses prédécesseurs, concluant en disant qu'il savait ce qu'il faisait.

*Se remettre au boulot ?*
A sa connaissance il n'avait pas été envoyé ici pour bosser, il y était arrivé par accident en se perdant dans la cité à peines quelque jour après être arrivé.

Nathalie sentit la moutarde lui monter au nez. Non, mais elles commençaient à l'agacer toutes ses grosses têtes vaguement condescendantes. Qu'est-ce qu'il n'avait pas comprit quand elle avait dit qu'ils ne devaient toucher à rien en attendant que l'équipe de secours ne soit là ? Et qu'est-ce qu'il s'imaginait ? Que ses prédécesseurs étaient tous des imbéciles heureux ? Qu'il était le seul à avoir un cerveau et à savoir s'en servir ?

Quoi qu'il en soit, après sa petite sortie et sans plus attendre, il commença à pianoter sur la console. Nathalie se leva et l'interpella d'un ton glacial qui la surprit elle-même.

- «  Monsieur Switak ! Je ne sous-entendait pas que je préférerai que vous ne touchiez à rien. Il s'agissait là d'un ordre émanant du Lieutenant Colonel Sheppard. Maintenant, si la terre vous manque déjà et que vous voulez y retourner, je vous en pris, continuez à vous faire plaisir. »

Pour appuyer ses dires, elle lui fourra le dernier message de John sous le nez.

- « Quand à vous faire confiance aveuglément, vous m'excuserez, mais je crois que j'aurais du mal à me fier à quelqu'un qui ment depuis que je l'ai rencontré, qui est suffisamment inconscient pour partir à l'aventure dans les parties non explorés de la citée sans même penser à prendre sa radio et qui a tendance à considérer ses prédécesseurs comme des imbéciles heureux incapable d'utiliser correctement le matériel atlante. »
Reprit-elle d'un ton mordant. « Maintenant, vous enlevez vos pattes de cette console et vous attendez bien sagement l'arrivé des autres. »

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Rodney McKay
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Ven 25 Mar - 0:09

Rodney McKay
Expédition hasardeuse

Feat Nathalie Dumond, Harold Switak et John Sheppard


"Comment ça, "pour une fois que je ne suis pas à l'origine de la catastrophe" ? Comme si j'avais l'habitude de déclencher des catastrophes".

B
on d'accord, j'avais commis quelques erreurs par moment, comme par exemple cette histoire de destruction des trois quarts d'un système solaire. Mais je n'étais pas d'accord avec John, je n'étais pas toujours responsable. La plupart du temps, c'était des incompétents qui faisaient des conneries, et je devais généralement réparer leurs erreurs. Le sourire taquin de mon ami me fit lever les yeux au ciel, exaspéré, avant de regarder à nouveau le plan de la cité. Sheppard me demanda alors si Switak serait compétent pour arrêter une machine accidentellement activée. Je soupirai puis je lui répondis rapidement.

"Il est loin d'être aussi doué que moi, mais c'est moi qui l'ai recruté, il connait la technologie lantienne. Cependant, il est sur Atlantis depuis peu de temps. Il ne connait pas encore toute la complexité de cette cité. Et encore moins un appareil qu'on n'a pas encore analysé. Il vaudrait mieux empêcher quiconque d'activer une machine, c'est plus prudent".

J
e regardai John qui lisait un message sur sa tablette. Puis, ce dernier m'annonça de me préparer pour aller avec lui jusqu'à cette zone potentiellement dangereuse. Il était aussi excité qu'un enfant, contrairement à moi. Enfin, je le cachais, mais découvrir un nouvel appareil des Anciens me plaisait également. Sans attendre, je repartis pour mon laboratoire. Radek était toujours là bas, et voyant mon air sérieux, il me demanda aussitôt ce qui se passait. Tout en attrapant mon sac, je lui répondis.

"Préparez vos affaires, on va voir cette source d'énergie. D'après Sheppard, il y a deux personnes qui sont perdues, et probablement dans cette zone. Switak et ... je ne sais plus comment elle s'appelle. Je parie qu'ils ont déclenché quelque chose, et Sheppard veut qu'on aille réparer les dégâts. Comme d'habitude".

S
ans grand enthousiasme, Zelenka prépara lui aussi son équipement. Mon sac sur le dos, j'attrapai ma tablette au moment où John arriva avec ses soldats. Leur présence m'inquiétait un peu, car si les militaires étaient de la partie, c'était qu'il y avait potentiellement du danger qui nous attendait là bas. Une fois tout le monde prêt, nous allâmes vers notre destination, en utilisant un téléporteur. D'après John, l'appareil de transport à notre arrivée était apparemment endommagé ou défaillant, ce qui expliquerait pourquoi les deux terriens s'étaient perdus. C'était notre veine.

N
ous finîmes par apparaître dans un couloir, devant le téléporteur qui, comme on le pensait, ne fonctionnait pas. Je regardai alors Zelenka.

"Radek, occupez-vous de réparer ce truc. Je ne tiens pas à rentrer à pied en marchant dans toute la cité".

M
ême pas un "s'il vous plait", ce n'était pas dans mes habitudes. D'ailleurs, le tchèque marmonna dans sa barbe, mais il s'exécuta. Pendant ce temps, je suivis Sheppard, tout en regardant ma tablette. Je lui indiquai le chemin à suivre jusqu'à cette fameuse source d'énergie, jusqu'à ce que nous nous retrouvâmes devant une porte fermée. Je passai ma main devant le panneau d'ouverture, mais rien ne se passa. Je m'y attendais en fait.

"C'est derrière cette porte. Laissez-moi quelques instants, je vais l'ouvrir".

R
apidement, j'ouvris le panneau, puis je déplaçai les cristaux. Toujours rien. Attrapant mon matériel dans mon sac pour connecter le panneau d'ouverture à ma tablette, je continuai de tenter de forcer l'ouverture la porte.

© Starseed

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Ven 25 Mar - 22:12

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LES AVENTURIERS

LIBRE // Intervention


Rodney m'offrit sa tête de petite victime. Oh mais c'est qu'il en serait presque convainquant quand, il s'y met. Je lui fis un regard suffisamment parlant, levant même les yeux aux ciels. Alala McKay, il a manqué de tout nous faire péter à la figure et il trouve encore le moyen, de nous dire « mais ce n'est pas moi, monsieur, je suis sage ! ». Je suis certain, qu'il est en train de lister toutes les fois, où il a manqué la catastrophe et trouver un responsable. Du grand Rodney.

En tout cas, il leva aussi les yeux au ciel, face à mon sourire taquin. Eh bah chacun son tour ! Bien sûre, il se mit en avant face à Harold. Bon s'il l'a recruté c'est qu'il est au moins aussi compétent que Zelanka, voir même plus. Cela, me rassura un tant soit peu. Normalement ce scientifique, n'ira pas mettre ses mains n'importe où. À moins, que curiosité oblige … il ne puisse résister à la tentation. Au final, les propos de Rodney ne me rassuraient pas vraiment. Je commençais à avoir une pointe d'inquiétude pour Nathalie. Elle est bien pénible de se fourrer dans de drôle de situations aussi ! Peut pas rester sagement à son bureau non ? Comme toute assistante normale ? Enfin bon. Au moins on ne s'ennuie pas avec elle. Karola va être ravie d'apprendre que son assistante se fait la malle sans arrêt.

Je l'avoue, que partir chercher Nathalie m'enthousiasmai un peu, dans le sens où, je pourrais l'éloigner d'un potentiel risque. Et d'un autre côté, je voulais voir ce qui se passait là-bas. Et quelle machinerie avaient encore inventé les anciens dans leurs étranges laboratoires ou salle. Si seulement, on pouvait trouver un truc d'armement ou de défense ça serait bien… un truc dangereux pour les autres et pas pour nous.

Une fois devant le laboratoire de mon ami. Il semblait peu apprécié la présence des soldats. Bah qu'importe, c'est au cas où. Ça se trouve on aura besoin de se battre et ce n'est pas avec l'habileté légendaire de Rodney qu'on peut faire des ravages chez l'ennemi. Enfin bon. Il prit la tête pour nous guider. Une fois devant le téléporteur, je ne pus m'empêcher de l'inspecter, il semblait tout beau et tout neuf … c'est quoi son problème ? J'entendis Rodney donner un ordre à ce pauvre Zelanka, qui lui répondait dans sa langue natale. Bien pratique de parler une langue que personne ne comprend. Dans un sens, je n'apprendrais pas le tchèque, c'est compliqué et bon dieu que c'est vilain. À chaque fois qu'il parle, j'ai l'impression qu'il insulte tout le monde. À moins, que cela toujours le cas ? J'avais pitié de Raneck qui devait supporter le caractère irritant de Rodney à longueur de journée.

• S’il vous plait Docteur Zelanka…

Je précisai l’oublie de Rodney, faisant une moue cynique au petit génie. Cela fit rire le tchèque qui se mit à travailler. Il est quand même bien aimable de se laisser parler sur pareil ton. J’ordonnai à l’un des soldats de rester avec lui. Reprenant la marche, guider par Rodney et son courage mythique. Il était derrière moi. Apparemment il ne souhaite pas prendre la tête se contentant d’être entre le soldat et moi.

Arrivé devant une porte fermée, je levai mon regard vers le scientifique, attendant ses ordres.

• Alors chef ?

À l'expression de mon visage il s'avait que je devais le charrier. En seul réponse il passa la main sur le cristal. Bah ça ne s'ouvre pas, quelle surprise ! Je pris appuis sur mon arme attendant que McKay ouvre cette porte. Cela me tardait car, apparemment, c'est le dernier rempart avant de découvrir Harold et Nathalie.

• Alors ça vient McKay ?

Il mit un temps fou, pour l’ouvrir cette maudite porte. Je soupirais. Je retenu mes trépignements, mais au vu de ma trop grande expressivité, mon regard pétillait de curiosité.

• Switak, semble avoir réussi plus rapidement … lui

Je l'avoue, ça a un côté presque jouissif de l'asticoter. Il réagit toujours dans l'extrême. Le sens de l'humour et McKay ça fait 15 ! Il râle et je ricanai avec mes deux soldats. Mais, comme par magie, il réussit à ouvrir la porte et je fus le premier à pénétrer dans la salle des machines, observant autour de moi.

Mon regard parcourra toute la salle avant de se poser sur le second scientifique et enfin sur Nathalie. Une lueur de soulagement traversa mes prunelles vertes. Je me fis violence pour ne pas me diriger directement vers elle. Je ralentis, faisant un geste de la main, pour que l'un des soldats inspecte les autres coins, sans rien tripatouiller, quant à l'autre il monta la garde devant la seconde entrée. Puis, je m'avançai vers les deux aventuriers du jour.

• Eh bien, on veut faire les aventuriers mais, on ne prend pas de boussole ?

Mon regard passa sur les deux humains. Étrangement, je n’étais pas vraiment en colère j’étais même plutôt aimable. Dans un sens rien n’avait été déclencher. Enfin rien de grave. Nathalie était là en un seul morceaux avec le second civils… bref, mise à part le problème de communication tout allait pour le mieux.

Je me tournai pour regarder ce que magouillait Rodney, avant de me reculer pour laisser la place à celui-ci devant la machine. Un brin trop curieux, je commençais aussi à regarder les éléments qui peuplaient la pièce. J’avais bien envie de toucher, tel un gamin face à des nouveaux joujou… mais je me retenu, attendant que McKay commence à délibérer tout seul sur ses thèses et hypothèse.

Je fis un geste à mon soldat qui se positionna en dehors de la salle pour la garder bien sagement. Puis j’allai m’adosser au mur de la salle, pour voir les mouvements de chacun. Mon regard se posa sur Nathalie quelques minutes, avant de papillonner à nouveau sur les étranges éléments. Je fis quelques appels radios. Elle était morte aussi. C’est super… remarque on ne sera pas déranger par les appels de Weir qui allaient nous harceler sur l’état d’avancement de l’expédition interne. Et sur le fait, que normalement, je ne devrais pas être en « mission ».

Enfin, bon, les missions c’est pour les planète hin ? Dans la cité, je peux bien faire quelque chose d’autre que trier les papiers ? Je sens que je vais me faire engeuler. Enfin bon, une fois de plus ou de moins.

• Rodney, vous avez pris un appareil magique pour la communication ?

Comme il ne m’avait pas répondu sur l’existence d’un pareil objet, je lui redemandai.

° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Mar 29 Mar - 21:30

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Harold s'arrête net quand le ton de Nathalie se durcit... Restant ébetté pendant quelques instants, il s'arrête net pour finalement entendre du bruit derrière la porte qu'ils voulaient ouvrir. S'approchant de cette dernière, il vint coller son oreille à sa surface pour lancer à l'administratrice :

"Il y a quelqu'un et malheureusement... J'crois savoir de qui il s'agit..."

Il n'eut pas le temps d'en dire plus que la porte s'ouvrit, laissant s'en échapper McKay, Sheppard et une tripotée de soldats qui prirent rapidement le contrôle de la pièce.

"Ah tiens... Comme par hasard" lança Harold légèrement sarcastique "C'est marrant de vous voir ici mais... fallait pas amener un tel détachement... J'étais pas perdu... Je savais bien qu'en ouvrant cette porte, on retrouverait le chemin en moins d'deux... mais bon..."

Il lança un regard en direction de Nathalie pour conclure :

"Certaines personnes ont paniqué et au final, vous êtes là alors... Tant qu'on est tous là, on pourrait..."

Il découvrit que McKay semblait déjà s'intéresser à sa découverte du jour... Voila, il allait surement poser ses mains pleines de doigts et à lui, on le lui autoriserait alors qu'on venait à l'instant de l'engueuler comme un gosse pour en avoir seulement caressé l'idée. Il vint alors à sa hauteur pour lui lancer, désignant la console :

"D'après mes études préliminaires, il s'agit d'une station de brouillage à IEM hautes fréquences... C'est pour ça que les radios passent pas et..."

Il entendit le commentaire de Sheppard sur les boussoles, ce qui le fit réagir... non comme un chercheur mais comme l'enseignant qu'il fut toute une partie de sa vie :

"Pour votre boussole, ça n'aurait servi à rien... L'endroit est tellement saturé d'ondes que l'aiguille se serait balancée dans tous les sens sauf vers la bonne direction... et..."

Il se rendit compte que depuis son arrivée, il n'avait pas réellement eu l'occasion d'être présenté à John Sheppard... LE John Sheppard dont parlait tous les rapports de mission qu'il avait eu entre les mains. Il se dépécha de lui serrer la main pour lui lancer :

"Colonel Sheppard, c'est un ... un bien grand honneur de faire votre connaissance... Je suis... Oui, enfin... Vous savez qui j'suis... Vous pouvez m'appeler Harry si vous voulez..."

Il lui fit un large sourire tout en se demandant si l'un ou l'autre d'entre eux avait pensé à prendre un peu de ravitaillement avant de partir. Il avait passé des heures à errer dans les couloirs et ne voulait pas sombrer par manque de sucre...

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Mer 30 Mar - 11:44

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Harold arrêta enfin de toucher à tout, mais Nathalie comprit que plus que son ton c'était les bruits qu'ils entendaient de l'autre coté de la porte qui l'avait interrompu.

*Enfin !*
pensa-t-elle avec soulagement

Le scientifique lui ne sembla pas aussi enthousiaste. Pour être franche, il avait même vaguement l'air d'un gamin à qui on aurait retiré son cadeau de noël. Elle se demanda même, si, sans témoins gênant, il n'aurait pas été tenté de bloquer la porte pour garder ses joujoux pour lui tout seul.

La porte fini par s'ouvrir laissant entrer John qui leur lança un coup d’œil pour s'assurer qu'ils allaient bien, elle lui sourit discrètement et soupira de soulagement. Il examina rapidement la pièce avant de lancer quelques ordres aux soldats qui l'accompagnait pendant que McKay qui s'empressait d'aller examiner les appareils. Elle ne voyait pas en quoi des soldats pouvaient être utiles dans ce cas précis. En cas d'intrusion, oui, mais là, elle aurait mieux vu une palanquée de scientifiques. Mais bon. John avait probablement ses raisons.

La réplique sarcastique d'Harold lui fit lever les yeux au ciel. Elle en avait connu des gens de mauvaise fois, mais là, c'était le pompon. Quand il la regarda en insinuant qu'elle avait paniqué... elle sera les mâchoires pour s’empêcher de dire quelque chose de blessant, ou de lui planter les dents dans la jugulaire. Franchement, si elle avait su, elle l'aurai laissé se démerder. On aurait bien vu s'il retrouvait son chemin en moins de deux.

Une fois les soldats postés devant les portes, la salle « sécurisée » et McKay déjà plongé dans l'examen des appareils, John reporta son attention sur eux. Elle fut soulagé de ne pas voir de colère dans son regard, tout au plus un peu de moquerie. Bah oui... fallait bien reconnaître, réussir à ce perdre dans la cité au point d'être obligé d'appeler à l'aide, fallait le faire.

Elle crut qu'elle aurait un moment de répit dans sa montée d'agacement quand elle vit le scientifique se diriger vers McKay pour lui faire part de ses observations concernant les appareils. Il l'amusa presque avec son air de jeune chiot cherchant à impressionner son maître. Pour un peu, il aurait remué la queue.... John les taquina gentiment en leur conseillant de prendre une boussole la prochaine fois qu'ils partiraient à l'aventure, mais son trait d'humour tomba à plat quand Harold commença à lui expliquer pourquoi cela aurait été parfaitement inutile. Nathalie leva encore une fois les yeux aux ciels, et plutôt que de lui mettre sa main dans la figure, préféra se la passer sur le visage. Vivement qu'elle rejoigne son bureau et quel soit débarrassé de ce personnage.

Nathalie avait espéré pouvoir échanger quelques mots avec John, mais c'était sans compter avec la tendance à la flagornerie d'Harold. McKay ne semblant pas très admiratif de ses découvertes, il avant retourné son attention sur John, se présentant avec zèle et lui faisant part de l'honneur qu'il ressentait à le rencontrer. Nathalie s'assit dans un coin de la pièce attendant qu'on veuille bien l'aider à regagner ses pénates.

Mais, visiblement, personne n'avait l'air très pressé de repartir. John surveillait l'avancement des recherches de McKay et Harold. Les soldats « sécurisaient » la salle. Harold qui lui avait semblé si avide de retrouver la civilisation comme il le disait lui même, ne semblait plus vraiment pressé de quitter l'endroit en laissant ses jouets à McKay. Et elle, assise dans son coin, elle rongeait son frein. Bon, ils étaient retrouvés. Les scientifiques allait pourvoir s'en donner à cœur joie avec ses nouvelles découvertes, sous la surveillance des militaires, mais elle, elle ne voyait pas en quoi sa présence était encore indispensable. Finalement au bout de plusieurs minutes, elle se leva et s'approcha de John.

- « Excusez-moi Colonel, mais, vu que les deux... »
non... Pieds-Nicklés n'était pas un terme qu'elle pouvait se permettre de prononcer à voix haute. « brillants scientifiques ici présents vont probablement en avoir pour des heures, et que je doute pouvoir être utile à quelque chose, peut-être pourriez vous me faire raccompagner à mon bureau ? »

Après avoir jeté un regard aux deux gamins trop occupé par leur trouvaille pour s'intéresser à sa discussion avec John, et aux soldats qui les ignoraient ostensiblement, elle ajouta à voix basse :

- « Si je l'entend encore une fois dire qu'il n'était pas perdu, je répond plus de rien. »

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