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Viens chez moi ... J'habite chez une copine [PV Eve]

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 4 - Quartiers du Personnel
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Ven 11 Déc - 21:11

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Depuis le fameux entraînement où elle avait rossé le colonel Sheppard, Britt avait récupéré ses armes et acquis une certaine liberté même si au quotidien elle était toujours surveillée du coin de l’œil par les militaires atlantes. Par contre, elle n'était toujours pas autorisée à quitter la cité par la porte des étoiles. Ils ne devaient pas avoir encore assez confiance en elle pour cela, ce qui pouvait largement se comprendre au final. Le grand changement pour la guerrière blonde fut l’obtention de ses propres appartements. La pièce n'était pas très grande, mais elle avait vu pire pendant ses années d'esclavage. Là, elle pouvait laisser libre cours à son imagination en terme de décoration. La jeune femme n'avait pas de besoins particuliers en dehors d'un lit pour dormir quand il était venu le temps de se reposer. Alors, elle opta pour une décoration des plus spartiates, un peu à son image. Rien sur les murs. Rien sur le sol. Une table avec deux chaises et son lit. Pas de plantes. Pas de rideaux. RIEN !

Cela devait faire environ une petite semaine qu'elle avait été libérée de sa prison de l'infirmerie. Cependant, elle n'avait pas grand-chose à faire dans la cité à part manger, dormir et s'entraîner. Quoique pour le dernier cas, il était difficile de trouver un partenaire. Elle devait se contenter de frapper des sacs de cuir rembourrés. Cela faisait bien moins mal que de frapper les murs de l'infirmerie même si elle avait eu l'idée de mettre le matelas pour atténuer les chocs. Bref, le temps passait doucement et elle avait toujours des problèmes de communications avec les atlantes. Ils avaient une culture forte étrange ajouté au fait qu'elle ne maîtrisait pas cette langue. Ce fut comme cela qu'une personne eut l'idée de mettre le docteur Evelyn Stanford. On lui avait dit à Britt qu'elle recevrait la visite d'une personne dans ses quartiers un de ces matins.

Et ce fut ce matin-là que la doc décida de pointer le bout de son nez. Britt était en train de s'entraîner comme à son habitude. Elle faisait pompes, abdos et tractions dans sa chambre. Elle fut coupée dans son élan par un bip-bip à sa porte. La jeune femme ne comprenait pas vraiment comme tout cela fonctionnait, mais savait qu'elle devait s'approcher de la porte pour que celle-ci s'ouvre et laisser apparaître la personne qui attendait de l'autre côté. Le panneau de fer laissa place à une femme brune qui portait la même tenue que les autres atlantes sauf que les bandes de couleurs étaient jaunes comme celles des guérisseurs de la cité. Britt inclina légèrement la tête sur la gauche ne comprenant pas ce qui se passait. Elle allait bien pourtant. Elle ne s'était pas blessée, ne se sentait pas malade ou quoique se soit de ce genre. Pourquoi une guérisseuse était à sa porte.

- Britt Hata : Quoi toi vouloir ? Le ton de sa voix était plutôt doux. Moi pas malade ! Moi aller très bien.

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Dim 13 Déc - 14:59

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❝Viens chez moi... J'habite chez une copine.❞
Britt & Evelyn

Nouvelle journée qui commence sur la cité. Je me suis maintenant faite à ma nouvelle vie ici, j'ai pris mes marques, je fais mon boulot et j'arrive même à me repérer dans le dédale de couloirs qui couraient dans la cité. Aujourd'hui, je suis de bonne humeur, pleine de bonnes intentions et je sais que je vais en avoir énormément besoin pour faire ce que je dois faire. Il y a quelques jours, mes supérieurs sont venus me voir pour me demander d'aider une alien fraîchement arrivée à comprendre notre civilisation. J'ai accepté avec grand plaisir même si je sais que la tâche ne va sûrement pas être des plus simples. Après une bonne douche et un bon petit déjeuner, je me rend donc vers les quartiers de Britt. Dans les mains, je tiens fermement un petit pot de fleurs. Stupide peut être, sûrement même, mais il faut bien que je commence par quelque chose et offrir un petit cadeau de bienvenue est, je trouve, le meilleur moyen de briser la glace.

Il ne me faut pas longtemps pour arriver au quartier de la jeune femme. Après quelques secondes d'hésitation, j'ouvre la porte. Je ne suis pas vraiment surprise de voir que Britt est en plein exercice. J'ai entendu dire qu'elle a un sacré caractère et un sacré coup du droit. Je la laisse se relever et lorsqu'elle tourne son visage vers moi, je comprend qu'elle ne sait pas trop pourquoi je suis là. Je la laisse me dévisager et je fais le choix de la laisser parler en première pour éviter de la brusquer ou autre. Je tiens toujours mon pot de fleurs dans les mains et je reste à l'entrée de la pièce, juste le temps pour Britt de ne pas se braquer. Elle penche sa tête sur le côté gauche, curieuse de ma présence ici. Elle a compris le système de couleurs des uniformes puisqu'elle me fait savoir qu'elle n'est pas malade. J'affiche un sourire avant de faire un pas dans sa direction.

- Bonjour Britt. Je suis le Docteur Stanford.

Je fais un pas de plus vers elle tout en faisant attention à ses réactions.

- Oh ne vous inquiétez pas, je ne suis pas là pour vous soigner ou autre...

Je prend une profonde inspiration et je pose doucement le pot de fleurs sur une petite table, tout près de moi. Les quartiers de Britt sont spartiates, sans décorations ni fioritures et j'espère qu'elle ne va pas jeter les fleurs par la fenêtre. Je désigne le pot de fleurs d'un geste de la tête.

- Chez nous, on a l'habitude d'offrir un cadeau de bienvenue. Ce sont les athosiens qui les cultivent...

Je m'approche d'elle une nouvelle fois et je lui tend la main droite.

- Bienvenue sur Atlantis, Britt.


© Pando

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Dim 31 Jan - 21:44

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Britt dévisageait cette femme qui se tenait dans l'encadrement de la porte. Elle tenait une plante dans ses mains. Finalement, elle rentra dans la pièce avec une certaine fébrilité. La jeune guerrière blonde pouvait voir dans l'attitude du "docteur" qu'elle n'était pas spécialement rassurée, elle avait certainement dû entendre parler de son hôte. La belle blonde fit quelques pas en arrière pour laisser la voie libre à son "invitée" qui en profita pour rentrer et poser son petit pot de terre avec une plante sur une des rares tables qui habillaient la pièce de vie de la pégasienne. Elle avait une voix plutôt douce et une gestuelle très gracieuse. Aucun geste brusque et malgré l’appréhension, une certaine sérénité se dégageait d'elle. Le docteur Stanford expliqua une étrange coutume terrienne à propos du cadeau, du fait que cette plante était une culture des athosiens. Bref, du baragouinage sans nom aux yeux de la jeune guerrière blonde. Tout ce qu'elle avait retenu dans cette affaire, c'était que la femme qui lui faisait face était une sorte de comité de bienvenue. Britt croisa les bras sur sa poitrine et tenta de se rappeler qu'il ne fallait pas faire comme avec l'autre femme qui était venue la voir à l'infirmerie. La galère, elle qui ne connaissait rien au étrange coutume de ce peuple. D'ailleurs, elle fut quelque peu interloquée par la geste que Stanford fit. La belle blonde regarda la main tendue vers elle. Ce n'était clairement pas un signe agressif comme cela l'aurait été avec un poing. Ce n'était pas nom plus un signe de domination plus, car elle avait vu quelques personnes à la salle de sport se serrer la main avant un combat ou bien après. La jeune femme regarda le docteur d'un air interrogateur ne comprenant pas vraiment ce qu'elle voulait. Alors, elle prit la parole pour questionner son interlocutrice.

- Britt Hata : Quoi toi vouloir ? On pouvait vraiment sentir toute l'incompréhension de la sauvageonne dans sa voix. Toi vouloir faire combat d'entrainement ? Ça être mieux de faire dans salle d'entraînement.

Britt n'était pas contre un petit peu de sport, mais doutait fortement que son vis-à-vis puisse tenir la distance. D'ailleurs, sur la base, seul Ronon, qui était un ancien Runner comme elle, était de taille à se mesurer à elle. Il devait y avoir une autre signification à ce geste d'autant plus qu'elle lui souhaitait la bienvenue en même temps. Décidément, ils étaient vraiment bizarres ces gens. La surprise qu'elle lu dans le regarde de son interlocutrice à la proposition d'entraînement, puis le léger vent de panique dissimulé sous un large sourire crispé lui confirma que le docteur Stanford n'était pas là pour cela. La belle blonde plongea dans ses souvenirs pour tenter de se rappeler des règles de bienséance au sein de son peuple. Peut-être que cela irait dans cette situation ! Alors, D'un ample geste, elle invita Stanford à entrer et prendre place à la table qui se trouvait dans un coin de la pièce. La belle blonde faisait bien exprès de laisser l’intérieur de ses mains visible pour montrer qu'elle n'était pas armée et que son invitation était sincère, sans arrière pensée belliqueuse. Elle montra même l'exemple en allant s'asseoir à un bout de la table avant de reprendre la parole.

- Britt Hata : Toi vouloir t'asseoir ? Moi pas avoir de quoi boire ou manger.

Pendant, quelques secondes, Britt se demanda si la plante, que son interlocutrice avait apporté, était un truc à manger. En y regardant de plus près, ça ressemblait à l'une des mauvaises herbes qui poussaient dans les champs du clan. Une herbe parfois utilisée pour faire des décoctions empoisonnées. La confusion régnait dans la tête de la blondinette qui ne savait quoi penser de la situation. Cependant, elle ne se sentait pas en danger et se savait assez forte pour se défendre le cas échéant. Ouais, pas de soucis de ce côté là, donc elle allait laisser venir les choses et voir ce que cela allait donner.

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Mar 2 Fév - 11:52

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❝Viens chez moi... J'habite chez une copine.❞
Britt & Evelyn

Une fois le pot de fleurs posé sur la petite table, je souris une nouvelle fois à Britt. La main tendue vers elle pour la saluer, je constate, non sans surprise, qu'elle ne comprend pas le pourquoi de ce geste. J'avoue que peut être je n'aurais pas du commencer par ça, mais tant pis. Elle me pose des questions, elle veut savoir si je veux faire un combat pour m'entraîner. J'essaye de ne pas trop afficher ma surprise et doucement, je m'approche d'elle pour aller saisir, délicatement sa main gauche, toujours souriante.

- C'est comme ça qu'on salue les gens ici. Enchantée, Britt. Je m'appelle Evelyn...

Sa proposition d'entraînement m'a un peu perturbée, mais je ne le montre pas. Dans un coin de ma tête je me demande quand même si Britt sent que je ne suis pas très à l'aise et qu'au moindre de mes gestes j'ai peur de la brusquer ou de la mettre en colère. Cependant, quand la jeune femme m'invite à aller m'asseoir. Je lui adresse un nouveau sourire et un merci d'un signe de la tête. Britt est la première à aller s'asseoir à table et à sa façon, elle m'invite à la rejoindre. Amusée, je souris quand elle me dit qu'elle n'a rien à boire ni à manger. Avant de m'installer, je retire ma veste dont la couleur semble perturber mon interlocutrice et je la pose sur le dossier de la chaise avant de prendre place, de l'autre côté de la table, en face d'elle. Je l'observe discrètement alors qu'elle jette un coup d'oeil à la plante que je viens de lui apporter. Un peu en stress je me demande si chez elle ce n'est pas geste qui correspond à une déclaration de guerre. Je pose les mains sur la table, à plat pour lui montrer que je n'ai rien à cacher non plus.

- Alors Britt, vous vous plaisez ici ?

Je pose cette question dans l'espoir que ça brise la glace et que la jeune femme soit un peu moins sur la défensive. J'ai envie qu'elle comprenne que je ne suis pas là pour l'embêter ou lui causer des torts.

- Si je suis venue vous voir, c'est pour vous aider à comprendre un peu mieux mon peuple...

Je marque un temps de pause, j'observe ses réactions. Je n'ai pas envie qu'elle se braque. Même si elle donne l'air d'être une personne bourrue, je suis sûre qu'elle n'en est pas moins agréable.

- Si vous le souhaitez bien sûr... Je ne suis pas là pour vous forcer la main.

De sa réponse va en découler la suite ou pas de notre petite discussion. J'ai envie qu'elle me dise que ça lui va parce que même si je suis là pour parler de ma culture, je suis aussi là pour en apprendre un peu plus sur la sienne.


© Pando

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Mar 9 Fév - 10:21

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Britt était perplexe devant cette femme qui faisait plein de simagrées auxquelles elle ne comprenait rien. Pourquoi se serrer la main pour se dire bonjour alors qu'il suffisait juste de le dire ? Pourquoi offrir des plantes en cadeau de bienvenue ? Tant de questions et si peu de réponse pour le moment. De plus, la blondinette sentait bien que son interlocutrice n'était pas à l'aise. Certainement qu'elle avait perdu un pari ou bien qu'elle avait embêter la sorcière rousse pour se retrouver ici en mission. Cela devait être sa punition pour une faute à laquelle Britt ne comprendrait rien de toute façon. La jeune guerrière n'était pas dupe, elle devait avoir une sacré réputation sur la cite entre son entrevue avec la cheftaine Nathalie et son premier passage à la salle d'entraînement. La sauvageonne devait être cataloguée comme étant une brute épaisse sans cervelle qui réagissait à l'instinct. Ce qui n'était pas si loin de la vérité dans l'absolue finalement. Malgré les efforts de la jeune femme, elle sentait bien l'inconfort de la situation pour son "invitée". De son côté, Evelyn faisait de son mieux pour ne pas brusquer la guerrière blonde et lui montrer ses intentions pacifiques. Une fois assises de part et d'autre de la table, la discutions commença doucement. Le docteur s'enquit des sentiments de Britt, elle voulait savoir si cela lui plaisait d'être ici. Très franche, la blondinette répondit sur un ton un peu bourru, mais toujours très calme et posé.

- Britt Hata : Oui et non ! Ici être calme et pouvoir dormir. Ça être bien, mais ici pas pouvoir chasser. Ici pas Wraiths à tuer. Ici moi ennuyer et rouiller. Entraînement nul, soldats mauvais comme fillette de cinq ans. Sur Gaïa, eux être esclave juste bon à nettoyer ou servir de manger à Wrooks.

C'était un jugement sans appel et particulièrement sévère. Il y avait bien John Sheppard ou encore Ronon qui trouvaient grâce à ses yeux, mais c'était trop peu pour vraiment relever le niveau. Puis, la jeune femme enchaîna quand elle compris que son interlocutrice était là pour l'aider à mieux comprendre la culture des atlantes et leur langue si étrange pour elle.

- Britt Hata : Moi pas comprendre vous. Vous être étrange. Parler bizarrement et utiliser mot difficile à comprendre. Elle marmonna quelques mots dans sa langue maternelle avant de repartir de plus belle. Moi pas comprendre comment vous faire pour choisir chef. Moi pas comprendre du tout. Comment Rouge être chef. Eux si faibles. Eux pas savoir se battre. Eux servir de repas à Wraiths. Elle marqua une nouvelle pause, la jeune femme ne voulait pas se laisser emporter par la conversation, elle voulait garder le contrôle et ne pas faire peur à son interlocutrice. Sur Gaïa, nous respecter que force. Si pas assez fort, toi te taire et subir. Sur Gaïa, pas assez fort toi mourir ou servir plus fort pour avoir protection. Ici très différent. Ici très faible donner ordre à fort et fort faire. Trop étrange. Être complétement fou comme façon de faire. Moi pas savoir comment Wraiths a pas déjà tous tué vous. Ça être grande question. Moi pas comprendre.

Elle avait tellement de choses à dire qu'elle ne savait plus trop par où commencer, que dire, que tout se mélangeait dans sa tête et que cela finissait par paraître confus même pour elle. Certe, elle comprenait que les atlantes avaient de la technologie, mais elle était bien en de-ça de celles des wraiths. Alors comment faisaient-ils pour tenir tête à ces monstres ? Elle la sauvage y arrivait grâce à sa force, son instinct de survie et sa terrible volonté de vivre, mais eux ... Elle ne comprenait pas. Puis, ils avaient une culture bien étrange et une langue particulièrement complexe à parler, à comprendre. Pourquoi tout le monde ne parlait pas la même langue que sur Gaïa, cela serait tellement plus simple.

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Jeu 11 Fév - 14:35

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❝Viens chez moi... J'habite chez une copine.❞
Britt & Evelyn

Assise face à l'alien, de l'autre côté de la table, je me sens un peu stupide avec toutes ces bonnes manières. J'ai aussi l'impression qu'elle n'a pas l'air de comprendre la moindre chose que je fais. Je reste silencieuse, je veux qu'elle parle la première, comme ça au moins, je saurais ce qu'il lui passe par la tête à cet instant précis. Lorsque au bout de quelques minutes, Britt se met à parler, je ne peux pas m'empêcher de hausser les sourcils, interloquée par ce qu'elle me dit. Au moins, ça a le mérite d'être clair et ça on ne peut pas le lui retirer. Je me redresse sur ma chaise et je me racle la gorge, un peu gênée par la situation. En même temps, me concernant, je ne pense pas qu'elle ait tort. Sur Atlantis je suis utile mais si on me met dehors, sur une autre planète, avec une autre culture, je ne donne pas cher de ma peau. Alors que je m'apprête à lui répondre, Britt enchaîne et m'explique le mode de fonctionnement de son peuple et je ne peux que constater qu'il y a de sacrées différences entre sa culture et la notre. Je m'enfonce un peu dans ma chaise en essayant de chercher comment je vais faire, ce que je vais dire pour qu'elle comprenne. Lorsque Britt termine de parler, je me sens stupide. Il me faut quelques secondes avant de trouver ce que je veux dire et surtout la façon avec laquelle je veux le dire. Je pose mes deux coudes sur la table et je me lance dans une explication qui je l'espère sera des plus simples.

- Chez nous, on choisit notre chef en votant...

J'essaye de me souvenir des mots qu'elle a employé pour répondre à ses questions et surtout pour lui permettre de comprendre mes réponses. Ce n'est pas le moment de te lancer dans des explications tordues Evy, va au plus simple !

- Les rouges ne sont pas aussi faibles que vous le dites. Ils ont une autre sorte de force. Ce sont eux qui prennent les grandes décisions, qui mettent sur pied des plans et qui essayent de trouver les bonnes solutions pour tout le monde... Chez nous, comme chez vous, les plus forts, physiquement, servent pour les guerres et les batailles... On n'envoie pas les rouges parce qu'ils sont utiles dans d'autres domaines.

Alors là Evy, si elle comprend ne serait-ce qu'un seul mot qui vient de sortir de ta bouche, je te dis respect ! J'essaye de ne pas montrer mon désarroi, j'ai bien l'intention de réussir cette tâche qu'on m'a confiée, même si pour ça, je dois me prendre la tête avec des explications aussi farfelues les unes que les autres. Je n'ai pas pour habitude de baisser les bras et ce n'est pas maintenant que je vais le faire. Si je fois passer la nuit complète à lui expliquer et bien soit, je le ferais.

- Ici, c'est comme sur Gaïa, tout le monde a son rôle à jouer..

Je marque une petite pause avant de reprendre la parole.

- Parlez moi de Gaïa, Britt... s'il vous plaît


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Mer 17 Fév - 21:28

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Britt était partie dans toute une série de réflexions lâchée en même temps. Cela faisait paraître sa façon de penser très confuse. De plus, sa mauvaise maîtrise de la langue des atlantes rajoutait à la difficulté de se faire comprendre, de s'exprimer exactement comme elle le voulait. En face d'elle, la jeune femme semblait perdue. Puis, tant bien que mal, le docteur Stanford se mit à tenter des explications sur le mode de fonctionnement de la société humaine, sur le rôle que chacun peut jouer et tout un tas de trucs qui paraissaient particulièrement abstrait à la guerrière blonde. Décidément, les atlantes étaient bien des gens compliqués, ils ne pouvaient pas faire les choses simplement. Puis la jaune fit une comparaison entre la culture atlante et Gaïa. Aussitôt, le regard de Britt se fit plus dur, plus sombre et ne laissait pas de doute sur le fait qu'elle n'approuvait absolument cet amalgame. Et elle trouva le moyen de faire part de son désaccord sur ce point quand son interlocutrice lui demande de parler de sa planète natale.

- Britt Hata: Non ! Pas être pareil ! Sur Gaïa être faible égale être mort. Pas chez vous.

Elle se leva et se dirigea vers l'armoire de la pièce. La jeune fouilla brièvement dedans pour trouver ce qu'elle avait l'intention de présenter au docteur Stanford. Cependant, elle prit soin de cacher ce que c'était de la vue de son interlocutrice. Puis elle retourna vers sa place, mais en arrivant à la moitié de la table, la guerrière blonde agit avec célérité pour planter l'une de ses lames jumelles dans la table. Ce n'était pas une provocation gratuite de la part de la jeune femme. Elle voulait faire comprendre quelque chose et souvent il était plus facile de démontrer que d'expliquer.

- Britt Hata: Toi pas comprendre. Gaïa être terre hostile et si toi vouloir survivre, toi devoir apprendre être fort. La blondinette regarda son interlocutrice. Si pas fort, toi être mort ou pire, toi être esclave. Les souvenirs de sa détention revinrent la tourmenter un peu, mais d'un léger mouvement de tête, ils furent chassés. Sur Gaïa, enfant apprendre combat même temps que marcher. Si trop faible, toi juste bon à servir. Toi pas prendre décision. Toi pas donner ordre comme vous. Sur Gaïa, faibles faire ce que forts dire. Forts décider tout. Donc vous pas pareil que nous sur Gaïa. Elle continua de marcher pour s'asseoir à sa place laissant sa lame plantée dans la table en métal qui la séparait d'Evelyn. Ca être premier cadeau parents faire moi. Dit-elle en montrant la lame. Toi comprendre maintenant ? Sur Gaïa, les gens ici pas tenir longtemps. Monde trop dur pour peuple à toi. Vous trop faible. Vous pas avoir savoir, culture pour vivre là-bas. Alors toi pas comparer Gaïa et peuple à toi. Jamais être pareil. JAMAIS ! Elle fixa assez intensément le docteur Stanford avant de reprendre. Gaïa être monde sauvage. Nous savoir notre place dans univers. Vous oublier tout ça. Vous croire fort, meilleur, mais vous juste perdu. Vous avoir chance. Sur Gaïa, pas chance. Ça pas exister. Elle se leva de nouveau pour se diriger vers la table de nuit près de son lit pour sortir des bouts de papiers. Moi comprendre ça être monnaie, mais moi pas comprendre à quoi servir. Ici pas marché. Ici rien acheter avec. Ça servir à quoi ? Sur Gaïa, tout être utile. Donc jamais donner chose pas servir. Elle posa les quelques billets qu'elle avait gagnée lors de son combat contre Sheppy. Moi vouloir comprendre pourquoi le maître de l'arène avoir donner ça. Moi avoir bien combattu, moi avoir battu Sheppard, mais moi pas voir utilité donner ça. A quoi servir ici ?

Britt retourna s'asseoir en face du docteur Stanford. Elle l'avait assommée de questions diverses et variées au point de se perdre elle aussi. Quand serait-il de la pauvre Evelyn qui devait tenter de la comprendre pour pouvoir lui répondre correctement. Il y avait tellement de choses que la guerrière blonde voulait dire, mais elle ne trouvait pas les mots pour le faire. Il était tellement plus simple de démontrer les choses que de les expliquer.

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Jeu 18 Fév - 15:26

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❝Viens chez moi... J'habite chez une copine.❞
Britt & Evelyn

Franchement, si la guerrière ne se noie pas dans mes explications, j'ai de la chance. Même moi j'ai du mal à suivre et à comprendre tout ce que je viens de lui dire. Plus je la regarde et plus je me dis qu'elle doit me prendre pour une folle et lorsqu'elle s'exprime, presque en criant sur le fait qu'elle n'est pas d'accord sur ce que je viens de dire, que Gaïa n'a rien à voir avec la Terre, je ne peux pas m'empêcher de sursauter sur ma chaise. Un peu prise au dépourvue, me voilà silencieuse, sans savoir quoi dire. J'observe l'alien se lever et se diriger vers son armoire. Intriguée je la regarde fouiller dans ses affaires quelques secondes avant de trouver ce qu'elle cherche. Britt prend d'ailleurs bien soin de me cacher ce qu'elle a l'intention de me montrer et je ne sais pas si je dois fuir ou attendre, assise bien sagement sur ma chaise. Elle revient vers moi et une fois qu'elle se trouve devant la moitié de la table, je n'ai pas le temps de voir, que je me retrouve avec une lame plantée dans le mobilier. Je fais un bond en arrière sur ma chaise, je manque de tomber à la renverse et j'étouffe un petit cri avec mes deux mains. Si elle veut se battre, elle se plante d'adversaire. Personnellement, moi la psy, je préfère la fuite à la bataille. Je reprend lentement mon souffle et j'essaye tant bien que mal de calmer les battements de mon coeur qui s'est emballé sans trop comprendre ce qui lui arrive. "Toi pas comprendre..." Ah ben non, ça c'est clair que moi pas comprendre.

Je me tortille sur ma chaise et j'essaye de masquer ma nervosité alors que Britt se lance dans une explication de la "vie" sur sa planète. En gros, chez elle c'est marche ou crève. Quand elle me désigne la lame plantée au milieu de la table en me faisant savoir que c'est le premier cadeau qu'elle a reçu de ses parents, je déglutis. Quand je pense que sur Terre quand un enfant né, on offre des vêtements et autres babioles.... Là pour le coup, je me sens perdue de chez perdue. On se fixe sans rien dire et Britt finit par se lever une nouvelle fois et se dirige vers sa table de nuit. Mes doigts se cramponnent instantanément sur le rebord de la table et je me mord les lèvres, crispée. Elle va me sortir quoi ce coup-ci ? Des flèches empoisonnées ? Lorsqu'elle revient et dépose des billets devant moi, je pousse un soupir de soulagement. Quand elle m'explique comment elle a eu ça, j'essaye de retenir un rire pour ne pas la vexer. Décidément, Sheppard a une manière très particulière de traiter avec les aliens. Britt retourne à sa place et je prend finalement la parole pour lui expliquer à quoi servent les billets.

- Ce sont des billets de banque, des dollars...

J'en attrape un et je continue mon explication en espérant que cette fois, Britt ne va pas me sortir une nouvelle arme.

- Ils servent à payer des choses, payer à manger, payer des vêtements...

Je me racle la gorge avant de continuer.

- On les gagne en travaillant ou en faisait des paris...

Je marque une petite pause avant de reprendre la parole.

- Et vous ? Comment vous vous achetiez les choses sur Gaïa ?

Je pense au troc mais je préfère ne rien dire de peur de la froisser une nouvelle fois et la lame plantée dans la table m'indique que je n'ai plus envie qu'elle se froisse.


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Ven 19 Fév - 15:36

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Il était clair que Britt avait quelque peu acculée son interlocutrice. La guerrière blonde sentait bien l'inconfort de la situation pour le docteur Stanford. Elle avait le don pour ressentir ce genre de chose. C'était une chasseuse après tout et il était vital de pouvoir comprendre ses proies, sauf que là, la belle blonde avait bien du mal à décrypter correctement ces humains d'Atlantis. Leur culture si différente compliquait grandement les choses. Malgré une certaine appréhension, la jaune était toujours fidèle au poste prête à endurer la suite d'une conversation pas aussi reposante qu'elle aurait pu l'espérer. Au moment de parler de la monnaie, la blondinette pu sentir que quelque chose avait légèrement changé dans le comportement de son interlocutrice. Quoi ? Elle était bien incapable de le dire précisément. Simplement, Evelyn ne semblait plus autant sur la défensive que pendant la discutions sur Gaïa et la différence qu'il y avait avec la Terre. D'ailleurs, elle se fendit d'une explication sur l'utilité des bouts de papiers verts et Britt ne comprenait toujours pas leur utilité s'il n'y avait pas de magasins où les dépenser. La conclusion de cette petite discutions monétaire déboucha sur un questionnement économique: comment cela fonctionnait sur Gaïa ?

- Britt Hata: Moi pas bête. Avoir compris ça être argent pour acheter manger et tout. Moi juste pas comprendre à quoi servir ici. Tout gratuit. Où être magasin ? La guerrière blonde secoua la tête de désapprobation. Sur Gaïa, nous avoir argent aussi. Des pièces de bronze, d'argent, d'or. Mais souvent faire troc, car avoir argent être signe richesse. D'une de ses poches, la jeune femme blonde sortit une pièce d'argent gravée. Ça être pièce d'argent de Gaïa. Plus valable, car clan Morloch détruit, mais argent toujours valeur. Refaire pièce avec.

Elle se leva pour poser la pièce devant le docteur Stanford. Elle en profita pour retirer la lame de la table et la ranger dans son armoire. Bien qu'elle tentait de le cacher, parler du clan Morloch ne semblait guère l'enchanter. Une certaine mélancolie s'était emparée d'elle, mais elle ne se laisserait pas faire comme ça. Elle quitta l'armoire pour se diriger vers la fenêtre de sa chambre qui donnait sur l'océan s'étendant à perte de vue.

- Britt Hata: Ici différent Gaïa. Ici pas forêt, pas plaine, pas montagne. Juste eau. A Gaïa aussi avoir océan mais beaucoup autre nature. Beaucoup animaux et plante. Ici rien. Que métal et technologie. Ici pas d'âme. Doucement, elle retourna à sa place. Ici pas la place humain. Humain vivre dans nature et respirer vrai air. Manger vraie nourriture, Ici nourriture pas bonne. Quand Wraith encore courir après moi, moi trouver vraie nourriture et dormir dans nature. Moi être vivante. Ici, être comme mort.

Oui, la petite Britt était nostalgique de l'époque où elle pouvait gambader comme elle voulait dans l'univers, passer la porte pour foncer vers de nouvelles aventures. Cela lui manquait de chasser son goût de gras du soir. Plus encore, trucider du wraith avant le petit-déjeuner semblait grandement lui manquer aussi. La guerrière blonde regrettait sa liberté, celle qui lui permettait de se sentir libre malgré son lourd passé. Ici, elle était privée de presque tout et si elle faisait des efforts c'était bien pour retrouver cette défunte liberté.

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Sam 20 Fév - 19:10

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❝Viens chez moi... J'habite chez une copine.❞
Britt & Evelyn

Voilà, j'ai encore loupé une occasion de me taire. Bien sûr qu'elle sait ce que c'est, elle n'est pas stupide ! Par contre toi Evy, depuis le début tu en tiens une bonne couche ! J'ai envie de me donner un claque sur le front mais je me retiens, je n'ai pas envie que Britt prenne ça pour un signe de guerre ou de je ne sais quoi et puis de la part d'une psy, ça risque d'être mal vu. Là pour le coup, elle n'a pas tort. Elle ne comprend pas pourquoi elle a reçu ça alors qu'ici il n'y a rien à payer et je dois avouer que moi aussi je ne comprend pas pourquoi on lui a donné ça. Je m'apprête à rétorquer et à lui dire que je ne vois pas l'utilité de ces bouts de papier sur la cité quand je vois qu'elle se lève de sa chaise et s'approche de moi avant de poser une pièce sur la table, juste devant moi. Je retiens un soupir de soulagement, au moins ce n'est pas une de ses armes qu'elle est venue me planter sous le nez. D'ailleurs, en parlant d'arme, elle en profite pour retirer celle qu'elle a planté un peu plus tôt. Là par contre, je ne peux pas retenir un soupir de soulagement, ravie de voir ce truc quitter mon champ de vision.

Je prend délicatement la pièce entre mes doigts et je l'observe avant de la reposer sur la table. Je note sans mal que l'intonation dans la voix de l'alien a brusquement changé à l'évocation du nom d'un clan. Elle va se placer devant la fenêtre qui donne sur l'océan et j'ai l'impression que même si elle est ici, elle est loin. Je me mordille les lèvres et j'écoute ce qu'elle me raconte. Elle me parle de chez elle, de la nature. Je ne la quitte pas des yeux quand elle vient s'asseoir à sa place et je ne peux pas m'empêcher d'éprouver de la peine pour elle quand elle me dit qu'ici, c'était comme si elle était morte. C'est vrai que cette cité, aussi magnifique soit elle, ne correspond pas forcément à tout les modes de vie. Moi même j'avais l'habitude d'aller faire mon footing tout les matins à Central Park alors que là, je le fais dans les couloirs de la cité. Sans un mot je me lève de ma chaise et j'approche cette dernière de Britt avant de me remettre dessus. Un petit sourire aux lèvres, je m'adresse à elle.

- Est ce que vous aimeriez aller faire un petit tour sur le continent ? Je suis sûre que ça vous ferez du bien...

Je ne suis pas médecin mais je comprend très bien que la jeune femme a le mal du pays comme on dit et la garder enfermée risque d'aggraver les choses et qui sait ce qu'elle est capable de faire si elle pète les plombs.

- Vous savez quoi, je vais en parler avec Sheppard et Weir et si ils sont d'accord, je vous accompagnerez sur le continent.

Je marque un petit temps de pause avant de finir.

- ... enfin si vous êtes d'accord bien entendu.

J'ai bien l'intention de tenir cette promesse et de réussir à convaincre les boss de la laisser prendre l'air. Elle a besoin de voir de la verdure et je dois bien avouer que ça me manque à moi aussi.


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Mar 1 Mar - 17:43

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Alors qu'elle se perdait un peu dans la nostalgie de ses souvenirs pleins de liberté, Britt remarqua la manœuvre du docteur Stanford pour se rapprocher d'elle. Cette femme était bien étrange et changeait de sentiments très rapidement. Cela avait le don de rendre la guerrière bonde quelque peu dubitative. Elle avait du mal à savoir sur quel pied danser avec une femme aussi incertaine de ses sentiments et de ses émotions. Un coup, elle avait peu et la seconde suivante et se montrait particulièrement chaleureuse. Cependant, la discours qu'Evelyn tint, trouva échos dans l'esprit de la sauvageonne. Puis, elle se demanda où pouvait bien se cacher ce fameux continent. Il devait vraiment se trouver très loin, car partout où Britt posait son regard autour de la cité, il n'y voyait que de l'eau. Elle s'était même posée la question de savoir si toute le planète était qu'une énorme boule d'eau. Elle avait enfin sa réponse, il y avait des terres quelques part au-delà de l'horizon. Voilà une perspective réjouissante. Elle allait pouvoir enfin courir dans la nature, chasser, revivre tout simplement. Ceci dit, elle garda son enthousiasme devant cette possibilité. Elle savait bien que c'était les rouges qui décidaient de tout ici et certainement que la sorcière rousse allait tout faire pour l'embêter.

- Britt Hata: Avoir terre ici ? Moi pas vu ? Où être ? Si nous pouvoir aller sur terre, nous pouvoir chasser aussi ? Ouais, elle faisait une fixette sur la chasse et pour une bonne raison. Si nous pouvoir chasser, moi faire goûter toi quoi être vrai nourriture. Toi voir différence avec nourriture ici. Toi comprendre qu'ici mal manger. Puis, elle se hasarda à parler des chefs de l'expédition. Moi connaître Sheppard, mais pas connaître Weir. Elle être comme rouquine venir parler moi infirmerie ?

Le docteur Stanford s'était vraiment rapprochée et cela permettait à la guerrière blonde de mieux observer son interlocutrice. La jaune avait un regard franc et plutôt doux. En observant ses traits, on pouvait voir une certaine gentillesse et une grande sérénité s'en dégager. Evelyn était loin de ressembler aux autres femmes que la sauvageonne avait pu croiser jusqu'à présent. D'un certaine façon, elle avait une façon assez maternelle de se comporter et cela renvoya à Britt les images d'une époque oubliée, les images de sa défunte mère. La belle blonde ne se laissa pas submerger par ce relent de nostalgie, à la place de quoi son visage prit les traits d'une détermination sans faille. Elle savait ce qu'elle voulait. Survivre et retrouver sa liberté afin de faire la peau à un maximum de wraiths. Son but ultime était de retrouver la route de sa planète natale pour exercer sa vengeance sur les assassins de sa famille, de son clan, sur ses tortionnaires ... Enfin ceux qui avaient survécu à la rafle des wraiths. En reprenant la parole, sa voix s'était faite plus dure, plus déterminée.

- Britt Hata: Si nous pouvoir aller sur terre, moi montrer toi comment vivre vraiment. Ici pas vraie vie. Ici ... Pfffff ! ! !

Elle ne termina pas sa phrase et fit un geste plein de dédain pour montrer qu'elle n'appréciait pas plus que cela le mode de vie auquel elle était soumise sur Atlantis. Si elle avait le droit d'aller faire un tour sur le continent, elle montrerait au docteur Stanford ce qu'était la vraie vie, celle dans la nature. Puis, probablement qu'elle pourrait lui apprendre deux ou trois trucs de survie ou sur les plantes locales. Juste histoire d'éviter d'offrir malencontreusement une plante néfaste à quelqu'un.

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Jeu 3 Mar - 17:24

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❝Viens chez moi... J'habite chez une copine.❞
Britt & Evelyn

Même si je n'ai pas vraiment les attributions pour, je suis vraiment prête à faire ce qu'il faut pour permettre à Britt de se sentir mieux ici. Le but n'est pas qu'elle se sente enfermée, rejetée ou encore frustrée. Le but c'est qu'elle se sente bien et qu'elle ne soit pas tentée de partir alors qu'ici elle a complètement sa place. Assise sur ma chaise, je fixe la jeune femme pendant qu'elle réagit à ce que je viens de lui dire. D'ailleurs elle montre de l'intérêt pour le continent, elle me demande où il se trouve, si elle pourra y chasser si je l'y amène et sa remarque sur la nourriture d'ici me fait même sourire. Finalement, la sauvage n'est pas si sauvage que ça. Elle a juste besoin d'être entendue et de voir qu'on lui porte un quelconque intérêt. Un sourire se dessine sur mon visage et je me détend instantanément. Finalement, je crois que nous avons trouvé un terrain d'entente.

- Ca sera avec plaisir Britt... Je serais ravie que vous m'appreniez ce que vous savez.

Oui enfin, je prie quand même pour que cette session en pleine air ne vire pas au cauchemar et tant que je ne suis pas obligée de faire la danse de je sais pas quoi avec du sang sur le visage, ça me va très bien. Après tout, on est là pour échanger toutes les deux sur nos cultures réceptives.

- Ne vous en faites pas pour Weir, je m'en occupe..

Je réfléchis quelques secondes pour essayer de comprendre de qui Britt parle quand elle parle de rouquine. Nathalie ? Non Nathalie n'est pas comme ça... ça se trouve c'est elle. Je préféèe ne pas y répondre et laisser planer le doute. Je suis même prête à me porter garante pour l'alien et à prendre toutes responsabilités si jamais les choses viennent à dégénérer.

- Ne vous en faites pas, je ne vais pas vous laisser enfermer ici... Vous avez clairement besoin de prendre l'air et de voir autre chose que ces murs...

D'ailleurs moi aussi mais ça je le garde pour moi. Je n'ai pas envie que Britt devienne dangereuse et folle. Je n'ai pas envie de prendre le risque, en la laissant enfermée ici, de la voir devenir agressive etc..


© Pando

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Mer 6 Avr - 12:32

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Le docteur Stanford semblait certaine de son fait et malgré sa méfiance naturelle, la perspective de pouvoir gambader en pleine nature ouvrait un peu plus la guerrière à son interlocutrice. Tant bien que mal, Britt tentait de garder son apparent calme et son masque, mais dans son regard, on pouvait lire une certaine excitation. Oui, elle avait envie de faire cette sortie sur le continent. Finalement, le fait d'avoir prit son mal en patience semblait enfin porter ses fruits à condition que la sorcière rousse ne s'en mêle pas. D'ailleurs, la guerrière blonde nota l'hésitation de son interlocutrice quand elle parla de la rouquine qui avait fait de sa vie ici un enfer avant que Sheppard la réhabilite. Sur la cité, c'était probablement la seule personne pour qui elle avait un peu d'estime. Il y avait bien l'autre runner qu'elle avait aperçu, mais elle ne l'avait jamais rencontré. En fait, elle avait assez peu d'allier dans la cité et cette jaune faisait presque office de meilleure amie avec son intention de lui offrir une vadrouille à l'air libre.

- Britt Hata: Quand nous partir ? Demanda-t-elle d'un ton empressé. Moi être prête rapidement. Moi juste prendre arme et nous partir ?

Oui, elle était pressée de partir. Quitter ce tas de fer et de verre pour enfin fouler de la vraie terre et respirer enfin un air pur. Britt ne se rendait pas bien compte du temps qu'il faudrait pour accomplir ces démarches. Après tout, elle n'était pas habituée au fonctionnement de ce peuple, à sa bureaucratie. Elle commença par se lever sans ménagement, bousculant presque le Docteur Stanford. Elle se dirigea vers son armoire pour sortir ses lames. Elle prit un petit sac dans lequel elle fourra deux ou trois trucs que la jaune n'avait pas pu voir. Les préparatifs furent assez rapide comme elle l'avait prédit. Elle regarda son interlocutrice qui semblait un peu interloquée devant la réaction de la blondinette. Alors, Britt pencha légèrement la tête sur le côté gauche et regarda Evelyn d'un air interrogatif.

- Britt Hata: Quoi être problème ? Si nous dépêcher, nous pouvoir chasser et bien manger ce soir. Vite toi préparer affaire. Vite ! Vite !

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