Candidature de Louna Dubois

Louna est une adolescence discrète et douce en apparence, après tout ce qu'elle a vécue dans sa vie elle est passée de la petite fille joyeuse et pipelette à une adolescente solitaire et silencieuse. Elle a hérité de ces parents de la plus grande des qualités qu'il y a : la générosité. Elle aime donner et aider les plus démunies exactement comme ces parents autres fois. Même si elle a beaucoup de mal, maintenant, à faire confiance à qui que ce soit, elle ne peut s'empêcher de venir en aide aux personnes dans le besoin. Louna est une personne assez curieuse, ce n'est pas vraiment une qualité, mais plutôt un défaut pour tout dire. Il faut dire que ça lui a attirer une fois ou deux la colère de la Reine des Wraith lorsqu'elle était sur le vaisseau ruche. Mais elle lui pardonnait très vite quand la jeune adolescente ce m'était à sourire, un sourire remplit d'une immense douceur, un sourire d'ange. Louna adore apprendre de nouvelles choses, lire toutes sortes de livres et écouter les personnes les plus sages et les plus savantes. La jeune adolescente cacher au fond d'elle, une immense tristesse et une haine personnelle qu'elle n'arrivera, surement, à ne jamais oublier.

Je m'appelle Louna Dubois, je viens d'un petit village comptant, pas loin, de deux cents habitants. Dans mon village chacun travail dur pour vivre, nous chassons beaucoup pour manger, car l'agriculture n'ai pas une chose facile, pour mon peuple. C'est comme si la terre refusait les quelques plantes et graines que nous essayons de faire pousser. La seule chose qu'on a toujours réussit à faire pousser, sans aucun problème, est une sorte de grosses pommes de terre assez sucrer. Par chance le village est entouré d'une immense forêt ou on trouve toute sorte d'animaux comestibles du petit lapin au grand ours de trois mètres de haut. Si on cherche bien dans cette forêt on peu même y trouver des baies et plantes comestibles, qui elle pousse sans aucun problème. Mes parents sont spécialisés dans le bois, mon père coupe le bois dans la forêt qu'il ramène ensuite à la maison ou, avec l'aide de ma mère, ils fabriquent des meubles qu'ils revendent ensuite. Si une famille est trop pauvre pour s'acheter un lit en bois ou une table mes parents leur donnent sans se poser de question. Ce sont des gens très généreux qui ne cherche pas à se faire d'argent, seulement vivre une vie tranquille, ensemble, tous les trois. A l'âge de mes six ans, mon père m'appris a tiré à l'arc, un arc en bois qu'il avait fabriqué lui-même. C'est mon père qui rapportait la viande qu'il chassait à l'arc. Quand j'eu 8 ans, mon père accepta que je l'accompagne chasser, je tuais ainsi mon premier animal, un jeune lapereau qui devait avoir quelques semaines. C'est sûr qu'il n'y avait trois fois rien à manger sur ce jeune lapereau mais j'étais fière de moi, car je venais de tuer ma première proie. Je grandis en paix avec ma famille et mon peuple, tout était parfait... Mais le temps du bonheur était fini ! Je ne le savais pas encore, mais le temps des rires venait de prendre fin.

Je m'en rappelle comme si c'était hier... Je soufflais la bougie de mes 13 ans sur petit gâteau au bai sauvage, que ma mère avait acheté le matin. Je n'imaginais pas le prix qu'elle avait dépensé pour mon gâteau préférée. Quand on sait que le blé poussait très mal et que les bais ce trouvai uniquement en foret, le boulanger ne se priver pas de faire grimper les prix. C'était une pâtisserie rare et cher, que peu de gens de mon peuple pouvait se payer. Mes parents avaient dû économiser plusieurs mois pour pouvoir me l'offrir, j'étais tellement folle de joie que j'en avais versé une petite larme. Alors que j'allais enfin goûter ce gâteau qui me donna tant envie, un bruit se fit entendre. Un bruit sourd, comme un énorme bourdonnement, puis vint des cris. On sorti de la maison tous terrifier, nous savions tous qu'ils étaient là. Les Wraiths étaient là ! La fin était proche je le sentais, je respirais avec beaucoup de mal avant de cacher ma peur, bien au fond de moi. Puis-je partie en courant vers la forêt avec mes parents pour nous cacher, mais il était trop tard...

Je n'avais jamais rencontré de Wraith, mes parents m'avaient déjà parlé d'eux. Il m'en avait parlé que très rarement, car c'était un sujet extrêmement sensible dans mon village. Leur simple nom suffisait à en faire trembler plus d'un. Moi je n'en avais jamais eu peur, j'étais plus effrayée par le fait de rencontrer un groupe d'ours sauvage sans arc à la main que de me retrouver nez à nez avec un Wraith. Je n'avais jamais pensé que je me retrouverais là, enfermer dans une prison dans une de leur ruche. Ma cellule ne comptait qu'une vingtaine d'enfants plus jeune que moi qui ne cessaient pas de pleurer, j'avais énormément de mal à les réconforter après tout je savais que quoi que je leur dise cela serait faux. On allait tous mourir sous la main d'un Wraith, ce n'était plus qu'une question de temps. Je ne sais pas combien d'heure passa avant que deux Wraith armer viennent nous voir. Je finis face au Wraith, surmontant toute ma peur, pour protéger les enfants. Je préférais mourir maintenant plutôt que de voir un seul entre eux mourir sous mes yeux, cela était peut-être un peu égoïste de ma part je l'avoue. Un troisième Wraith entra dans la cellule, la Reine en personne. Elle me regarda de haut en bas, essayer t'elle de m'intimider ? A chercher à peur ? Et bien elle n'allais rien trouver, car comme un défi personnel, je lui fis le plus beau sourire que je pouvais malgré les pleures des enfants qui se trouvaient derrière moi. La Reine me pointa du doigt en souriant elle aussi, elle dit une phrase que je n'oublierais jamais : C'est elle que j'ai choisi ! Je l'ignorais encore, mais mon doux sourire d'ange venait de me sauver la vie.

La Reine était quelqu'un de très froid en apparence, mais avec moi c'était tout à fait diffèrent. Elle m'avait choisi comme poupée, elle me coiffait, me donner à manger, m'habiller avec des vêtements, surement trouver lors de leur récolte sûr d'autre village, ayant appartenu à d'autres enfants de mon âge. Elle faisait très attention à moi, faisant en sorte que je ne manque jamais de rien. En échange je devais toujours lui sourire et me montrer aussi douce et inoffensive qu'une simple poupée de chiffon. Nombreuse fois j'ai voulu m’effondrer en larme en sachant que mon peuple étaient morts à cause d'elle et de son espèce et que surtout, mes parents adorés, étaient morts sans que je ne puisse les protéger. J'avais toujours peur, qu'à un moment, sans crier gare se retourne contre moi et me tue avec sa main nourricière. Mes pendants quatres longues années, elle ne fit rien, veillant toujours sur moi avec une incroyable douceur que j'étais la seul à connaitre. Une Wraith si veille, de plusieurs centaines d'années, qui en avait eu marre de vivre seul à diriger son espèce avec froideur. Bizarrement avec le temps j'avais appris à l'apprécier en quelque sorte, d'une certaine façon et pour ça je me haïssais personnellement d'éprouver quelconque affection pour une meurtrière qui avait assassiné mon peuple et mes parents.

Un jour, je ne me souviens pas de la date exactement, vous savez quand on vit dans un vaisseau ruche ou oublie très vite qu'elle jour on est. Donc je disais : un jour alors que la reine me coiffait comme à son habituel, moi serrant les dents à chaque fois qu'elle passait sur un nœud dans mes cheveux. Je me contentais de sourire, fredonnant une chanson, plus exactement une berceuse que je connaissais par coeur. Ma mère me la chanter avant quand j'étais plus jeune et elle me la chantait, avant, aussi lors des soirs d'orages. La Reine m'écouter silencieuse, est qu'elle souriait quand je fredonnais ? Je ne le savais pas et je crois que je me le demanderais toujours au fond de moi-même. Un Wrait frappa à la porte, avant d'entrer. Je le connaissais bien, c'était le plus grand Wraith de toute la ruche, avec une immense barbe blanche qui lui donnait un air de vieux papy. A le regarder sous cet angle, on avait l'impression qu'il était presque inoffensif mais bon comme on dit : les apparences sont trompeuses. Il était le second de la Reine, ce qui faisait que je le croisais très souvent. Il n'a jamais eu l'air contre ma présence ici contraire à de nombreux autres Wraith, peut être parce qu'il savait à quel point la Reine se sentait seul avant. D'habitude je lui souriais quand je le voyais par politesse, mais cette fois je ne souriais pas, la tête qu'il faisait me fit tout de suite comprendre que quelque chose n'allais pas. La Reine se leva et se dirigea vers lui échangeant quelques mots à voix basse en Wraith. Durant mes deux longues années sur la Ruche, j'avais appris quelques mots en Wraith donc je ne pu comprendre quelques mots qu'ils étaient en trains de s'échanger. Je compris que quelque chose se tramait sur la Ruche, rien de bon. La Reine se tourna vers moi et pour la première fois me pris dans ses bras à ce moment j'étais sur et certaine que c'était la dernière fois que la verrait, la dernière fois qu'elle me coifferait, la dernière fois que lui fredonnerais ma berceuse. Son second m'attrapa par le bras et me mit sur son épaule, m'emmenant loin.

Le second de la Reine me déposa sur une planète inconnue, surement une planète où il faisait souvent des récoltes. Il m'apprit que ma présence n'avait jamais été appréciée par de nombreux Wraith, ce que j'avais toujours pensée. Ces Wraith avait cherché en secret une nouvelle Reine, qui au moment où il me parlait avait surement assassiné la Reine actuelle pour prendre sa place. Je ne pu pas m'empêcher de verser une larme en pensant à elle, assise fièrement sur son fauteuil de Reine les jambes croisées le regard fixer dans le vie, attendant que cette nouvelle Reine la tue. Le second avait pour mission à présent de me protéger, il savait de toute façon que s'il retournait là-bas il était un Wraith mort, même si je sais que cette idée de mourir pour sa Reine ne lui déplaisait pas du tout bien au contraire. Lui aussi avait bien des centaines d'années derrière lui et que la vie n'avait plus le même gout qu'au début de sa vie.

C'était un nouveau chapitre de ma vie qui était en train de s'écrire, moi et le second de la Wraith que j'appella, avec sa permission bien-sûr, Chêne. Oui je sais, ce n'est pas très original, mais c'était un nom que je tenais à cœur. Le nom d'un arbre que mon père utilisait couramment dans la fabrication des meubles et c'est dans ce type d'arbre qu'il avait fabriqué mon premier arc ainsi que tous les autres. Après qu'il m'ait raconté toute l'histoire, je compris qu'on allait vivre tous les deux et que c'était fini pour moi les repas tout préparer pour moi. Il me fallait un arc pour que je puisse chasser et ainsi survivre. Avec le couteau que mon père m'avait offert le jour de mes 10 ans, je pu me fabriquer un arc grâce à quelque bout de bois ainsi que des flèches. Je ne mis pas longtemps à retrouver mes anciennes habitudes, l'oreille écoutant le moindre bruit de pas de lapins, avançant d'un pas de plume sur les feuilles et les brindilles se trouvant sur le sol. Je n'eu aucun mal a tué à assez gros lapin qui passait par là. Je souriais, un vrai sourire, ça faisait longtemps que je n'avais pas réellement sourit. J'étais contente de retrouver une partie de moi, même si c'était une âme de chasseuse que je retrouvais. Chêne et moi, nous vécurent quelques mois côte à côte, veillant l'un sur l'autre comme la Reine l'aurait voulu. Chêne s'avait que je détestais le fait qu'il se nourrisse d'humain et pour moi, il se retenait autant qu'il pouvait avant d'aller se nourrir. Je lui étais très reconnaissant.... Je n'aurais jamais du l'encourager dans cette voit là, oh non...

Je me rappelle pas très bien ce que qui s'est passé, tout est allé si vite. Il s'est jeté sur moi, voilà des jours, qu'il n'avait pas mangé, il mourait de faim. La faim l'avait poussé à la folie, une folie meurtrière. Il n'avait qu'une envie me dévorer, je criais de toutes mes forces, me débâtant de son emprise qu'il avait sur moi. Je ne le reconnaissais plus, ses yeux étaient vides comme s'il n'avait plus d'âme, comme s'il était vide à l'intérieur de lui. Je réussis à m'échapper, partant, courant le plus possible, m'enfonçant dans une forêt pour réussir à l'échapper. Je me retournais parfois, je réussis à lui tirer une flèche ou deux, mais cela n'avait guère de le ralentir bien au contraire ou alors c'était moi qui ralentissais par fatigue. En courant je me pris quelques branches qui me firent quelque légère coupure sur le bras et le visage. Je tomba sur le sol, je n'avais pas vue une grosse pierre, à ce moment-là je regardais Chêne près à lui tirer une troisième flèches. Je tomba à la renverse dans un gros boum, je sentis une douleur vive dans ma jambe droite, la pierre devait être un peu pointu et avait entailler un peu ma jambe. Mais cela ne m'inquiéter guère, là tout ce qu'il m'inquiéter c'était le Wraith qui m'avais enfin rattraper. Je savais que j'allais mourir et telle que la Reine, je tenais à mourir fièrement. Je le regarda droit dans les yeux, mais au moment même où il allait poser sa main nourricière sur moi... Il mourra, des balles le touchèrent de toute part et d'autre de son corps, il tomba sur moi. Sa tête contre la mienne, une tel violence que je m'évanouie sans savoir qui venait de me sauver la vie...

« Est que le Wraith est… Mort ? » Voilà la première chose que j’ai dit à mon réveil. Ma première question qui me venait à l’esprit et qui, pour moi, était une importance plus que capital. Je l’avais posé alors que je savais très bien qu’au fond de moi la réponse était : Oui ! J’avais besoin de l’entendre de la bouche de quelqu’un d’autre, même si pour le moment je ne faisais confiance à personne dans ce lieu inconnue ou je venais de me réveiller. Une partie au fond de moi voulait qu’il soit toujours en vie, même si je sais qu’il tue des humains et qu’il a failli carrément me tuer si des gens ne l’avais pas abattue par derrière. Mais je le connaissais depuis 4 ans après tout et on avait passé plusieurs mois ensemble à s’entraider, je sais que c’est de ma faute s’il mort là, aujourd’hui ! Le médecin qui avait répondu à ma question et qui m’avais s’en doute soigner la jambe et mes quelque égratignure sur les bras et le visage, me laissa seul en disant qu’il fallait que je me repose et que quand j’irais un peu mieux on m’expliquera ou je suis et on répondra à toute mes questions éventuelles. Je ne voulais pas dormir, je voulais juste pleurer la mort de Chêne et surtout demander ou je suis, pourquoi ne m’avait-il pas laisser mourir là dans la forêt et puis avec quelles armes sanguinaires l’avait-il tué ? Même si la curiosité me dévorait je ne dis rien, car j’avais la gorge nouée et je sentais les larmes me montaient aux yeux. C’était la seconde fois que je n’avais rien pu faire pour sauver quelqu’un à qui je tenais un tant soit peu. Et si j’avais grimper dans un arbre, si j’avais tiré des flèches dans ses jambes pour le faire tomber et ainsi courir loin de lui… Mais ces hommes… Ceux qu’ils l’ont tué, l’auraient peut-être comme même tué s’ils l’avaient croisé sur leurs routes. J’enfonça ma tête dans mon oreiller, pas pour dormir mais laisser quelques larmes vagabonder sur mon visage sans que personne ne le remarque.

A mon réveil je posai mille et une questions sur : comment j’étais arriver ici, qui ils étaient et surtout qui m’avais ‘‘sauvé’’ et tuer le Wraith. Je voulais faire face à ces gens qui avait tuer Chêne, j’avais besoin de leur parler, je ne savais pas trop encore quoi leur dire mais je me dis que je finirais bien par trouver quand je les aurais face à moi. Seul le médecin qui m’avais répondu à ma première question, à mon réveil, pouvais m’approcher et me soigner. Je rejetais tous les autres médecins on me montrant quelque peu violente, voilà plus de quatre ans que je n’avais pas discuter avec un humain et je ne sais plus trop comment m’y prendre. Quand j’étais avec la Reine ou Chêne je ne parlais que très peu et discuter avec un Wraith et discuter avec un humain ce n’est pas du tout la même chose croyez-moi. Un garde me surveille en permanence, surement depuis que je me suis montrer violente ou alors je n’avais pas encore fait attention à sa présence. Demain je devrais sortir de l’infirmerie, cela fait seulement deux jours que j’y suis. Mais pour aller ou après ? Je ne le sais pas encore et cette idée me terrifie… Est qu’ils vont me garder sur leur planète parmi eux ? Je ne pense pas car quand je vois ce garde, je sais qu’ils n’ont aucune confiance en moi et c’est réciproque croyez-moi !