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À force de chercher ont fini par trouver

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 8 - Zone Médicale :: Infirmerie
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Ven 18 Sep - 12:20

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À force de chercher ont fini par trouver
PV MILA ALEKSANDROV






Parfois je me demande si l’entrainement n’est pas plus dangereux que les missions.

La journée venait à peine de commencer que ce maudit réveil sonna à tut tête dans mes quartiers … 6H00. Je grommelai quelques charabias avant de m’enfoncer la tête dans l’oreiller moelleux qui aurait tant aimé me garder plus longtemps avec lui. 3H de sommeil ça fait mal. Très mal. Je titubai vers la douche et enfila négligemment ma tenue habituelle et monotone : l’habit noir d’Atlantis. J’aimais bien cette tenue, simple, efficace et m’a foie elle n’était pas trop vilaine. J’étais rarement habillé autrement… ainsi j’avais moins la classe que Ronan et ses sortes de vêtements médiéval. Mais bon, faut rester impeccable et sobre dans l’armée américaine !

Bref, en sortant de mes quartiers Ronon était au pas de ma porte. Son visage toujours si expressif il m’attendait pour aller manger au mess. Le repas fut comme tous les jours copieux et énergique. Ronon me parlait de notre dernière mission où il avait « cassé la gueule a trois gros enculés de Wraiths ». Nous échangions quelques remarques sur la peur qu’avait eu McKay, rions de bon cœur de ce pauvre bougre avant que celui-ci nous rejoigne et commence à nous assommer avec une trouvaille. La seule chose que j’avais compris était le dépit de McKay sur le fait qu’il serait absolument génialissime de trouver un second E2PZ, afin d’optimiser au mieux le potentiel, que trop grand de la cité. J’étais bien d’accord, mais bon il n’existait pas de distributeur d’E2PZ sur pégase … les anciens auraient pu franchement faire un effort voyons !

Enfin bref, après avoir engloutie mon bol d'avoine et mon jus de fruits, j'entamai mes tâches quotidiennes avant de rejoindre en fin de matinée Ronon à la salle d'entraînements. Celui-ci était face à un soldat qui se débrouillait plutôt bien. Mais bon, ce battre contre pareil force de la nature était peine perdue… qu'importe qui vous êtes, vous finirez par mordre la poussière. Cela en devenait assez frustrant je l'avoue. Mais l'espoir stupide qu'un jour j'arrive à le mettre à terre me faisait rêver. C'est peut-être dans ce même esprit de compétition que chaque jour, je goûte le si bon goût du plancher. Une tête de mule je vous dis… mais autant mes papilles gustatives se lassaient du sol… autant mes muscles et mes aptitudes aux combats avaient grandement progressés. Je perdais certes, mais je m'améliorais. Tout comme ce jeune soldat, qui venait de se prendre une raclée. Je l'aidai à se relever le félicitant sur sa progression. Celui-ci me lança « 5 minutes face à Ronon, j'ai battu mon record » et nous nous esclaffions avant que celui-ci ramasse ses affaires et disparait prendre une douche qui n'était pas du luxe.

► Bon alors prêt pour une déculotté ?

Mon adversaire afficha l'un de ses sourires de grosse bête sauvage : sanguinaire et amusée. Vivre 7 ans à être pourchassé par de vilaines bestioles bouffeuses d'énergie vitale, vous rend quand même effrayant. S'il n'était pas mon ami et avec l'intime conviction qu'il ne me tuera jamais, j'aurais eu de quoi frissonner face ce visage si bestiale. D'ailleurs, je me demande ce que ça donnerai un combat entre Ronon et la nouvelle sauvageonne Britt… de quoi faire des étincelles et du sang.

Enfin bref, le combat commença et je pus qu'être fière de mes procès passés ! Car je tenais bon et je mis en difficulté mon adversaire. Au point que nous devions finir cela sur le sol. D'un mouvement souple je me retrouvai sur lui, prêt à clamer ma victoire mais c'est sans compter la force de celui-ci… il me fit basculer en avant et pour amortir ma chute je fus une galipette encastrant mon coude dans le mur de plein fouet… notre combat nous avaient mené près du mur… et mon coude venait de connaitre l'affreuse douleur d'être propulsé face à un objet plus dur que lui. Je poussai un petit cri de surprise…

Je devais être un peu penaud car, je m'attendais pas du tout à ce genre de choc… touchant mon bras essayant de l'articuler, je sentie une vive douleur dans celui-ci… une douleur qui n'est jamais bonne. Mince, j'espère que ce n'est qu'une foulure. Mon coude faisait un drôle de bruit amusant « clouic clouic ». Je soupirai attrapant le bras tendu de mon ami pour me relever. Celui-ci s'excusa, il y était allé un peu trop fort… oui en effet mais, cela n'était rien.

► Euh je t’ai aussi ouvert la lèvre John

Ma main alla mécaniquement toucher ma lèvre inférieure ouverte… mouai je me blesse plus souvent à l'entraînement qu'en mission, ça commence à devenir inquiétant. C'est Beckette qui va être content tiens. D'un geste amical je le rassurai et je cheminai vers l'infirmerie. Ma lèvre ne m'inquiétait pas trop, même si je pissais le sang… c'est plus mon coude qui semble complétement hors de son axe naturel.

Arrivé près de l'infirmerie, une des infirmières justement, me dévisagea et alla chercher un médecin… en attendant je me dirigeai vers un miroir observant mon visage qui avait aussi des teintes bleues… ah oui, le coup de tête pour ensuite me faire basculer vers l'avant avait été ravageur … outre ma lèvre j'avais une énorme plaque bleutée sur la joue… génial c'est qui qui va avoir un steak sur la tronche ?

Si Ronon avait voulu m'enlaidir et bien il avait réussi. Un rictus ironique teinta mon visage à cette remarque. J'allais avoir une sacré chasse de la part de Beckette qui ne supportait plus de me voir blesser à chaque entraînement… dans un sens je le comprends. J'entendis des pas derrière moi, je me retournai, avec un petit sourire confus.

► Je sais ce que vous allez dire Beckette, que …

Je beuga quelques minutes, ce n'était pas mon médecin favori en face de moi, mais la docteure Aleksandrov. Sont doux visage calme qui observaient mes contusions.

► Oh excuser moi docteur Aleksandrov… euh mrf … voilà durant l'entraînement avec Ronon on est allé un peu fort … et mon coude à dit bonjour d'un peu trop près au mur.


J'articulai celui-ci, qui couina de ses fameux « clouic clouic ».

► J'aurais besoin d'un peu d'huile !

J'esquissai un petit sourire amusée… pas sûre que la jolie doctoresse soit réceptive à l'humour. Mais bon tant pis, c'est mieux que de larmoyer sur la douleur.




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Sam 19 Sep - 15:42

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Assise au bureau de l'infirmerie, Mila profitait d'un instant de répit pour remplir les dossiers des membres de l'expédition qui étaient passé se faire rafistoler dans la semaine. Elle était seule depuis quelques minutes, Beckett ayant profité de l'accalmie pour aller se chercher un petit en-cas au mess, laissant à la jeune russe la garde de l'officine. Utilisant un système qui avait fait ses preuves lors de ses études, elle se servait de post-it sur lequel elle avait noté les informations en abrégé, pour ne pas perdre trop de temps avec les patients, et les reportaient dans l'ordinateur une fois par semaine, dès qu'elle avait le temps. Ses doigts tapaient rapidement sur le clavier afin de ne pas perdre de temps. Qui savait quand il y aurait un nouvel instant de calme sur la cité ?

La dernière mission en date avait amené son lot de blessés et la petite équipe médicale avait été surbookée. Appuyant brutalement sur la touche 'entrée' de son clavier, elle s'autorisa un petit moment de calme pendant que l'imprimante se chargeait de mettre sur papier les dernières informations qu'elle venait de mettre à jour. Le menton dans les mains, elle ferma les yeux un instant, son esprit dérivant au gré du bruit de la machine à ses côtés. Une paire d'yeux gris apparurent dans sa mémoire et un petit sourire se peignit sur ses lèvres habituellement si sérieuses. Elle n'eut pas le temps de se laisser plus aller qu'une main sur son épaule la fit sursauter. Se tournant vivement, elle reconnue l'une des infirmières en service qui l'informa de l'arrivé du Lieutenant-Colonel Sheppard.

C'était habituellement le chef de l'équipe médicale qui s'occupait du militaire, mais aujourd'hui Mila était seule. Hochant la tête pour signifier qu'elle s'en occupait, elle récupéra les quelques feuilles nouvellement imprimées puis les glissa dans le dossier auquel elles étaient destinées. Une fois que ce fut fait, elle laissa la pochette bien en vue, sur le dessus de la pile à traiter et se dirigea vers un homme habillé de noir qui lui tournait le dos. A son approche, il lui fit face et lui offrit un petit sourire confus en vertu de sa lèvre fendue. Le regard de la jeune doctoresse passa d'une contusion à l'autre et ses sourcils se froncèrent à chaque nouvelle découverte. La jeune russe ne savait pas qui lui avait infligé ces blessures mais il n'y était pas allé de main morte.

L'information arriva finalement lorsque le militaire lui expliquait les causes de son état. Si le colosse satedien ne lui fichait pas une trouille bleue, elle lui aurait bien expliqué sa façon de penser. Le nombre de patients revenant de missions complètement amochés n'était-ils pas suffisant pour qu'en plus ils se castagnent entre les sorties hors monde ? La blague de son patient ne la dérida pas, bien au contraire et elle attrapa le bras du Lieutenant-Colonel d'un geste rapide, presque brusque, avant de laisser ses doigts palper l'articulation de son coude. Si elle n'était pas si énervée, elle aurait surement eu plus de mal à s'occuper de l'homme face à elle mais son inquiétude, doublée d'une colère sourde, lui donnait une nouvelle assurance, ne laissant place qu'à la partie médicale de sa personnalité.

Ses doigts ne détectèrent rien de probant et elle passa à l'évaluation de son visage. Plaçant ses mains de chaque côté du cou du chef militaire, elle lui tourna la tête à droite puis à gauche avant de finalement ouvrir la bouche pour la première fois depuis le début de l'entretient.

"Mais qu'est-ce que vous avez dans la tête ?" s'exclama-t-elle alors, son accent plus prononcé qu'à l'ordinaire sous la colère, en plaçant ses poings sur ses hanches. "Ça vous suffit pas de revenir à moitié estropié de mission ?"

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Jeu 24 Sep - 19:03

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À force de chercher ont fini par trouver
PV MILA ALEKSANDROV






Le regard de la doctoresse s'assombrissait à chaque découverte de mes contusions. Aie c'est mauvais si elle est en colère. Je ne comprendrai jamais, l’irritation qu'ont les médecins quand leurs patients sont blessés. Je sais, ils devraient limites être content d'exercer leur art (enfin bon… je dis ça mais en tant que soldat je ne suis pas super content de mettre la vie de mes hommes en danger.. par contre courir dans les bois avec un fusil à la main ça j’adore !). En tout cas, son petit air crispé, lui donnait un air sévère qui collait bien avec le stéréotype russe que certain se font. Personnellement je n'ai jamais eu de problèmes avec les origines des autres personnes. Mais, certains, à cause de conflits militaires gardaient une rancune au pays entier. Prenons en exemple O'Neill qui ne supportait pas les Russes. Pour ma part, j'avais peut-être de mauvais souvenirs de l'Afghanistan, jamais je n'aurais d'avis déjà préconçus sur des personnes originaires de ce pays. Enfin bref, le regard de la jeune femme devenait bien sombre et moi je me demandais si j'allais me prendre une brasse.

Elle qui était si douce m'agrippa le bras sans se dérider une seule fois, surprit je me laissai immédiatement faire (bien gentiment). Elle avait les gestes sur mais un peu vif. Je l'avoue, vu l'énervement qui coulant dans ses veines, je m'attendais à ce qu'elle me face mal… je clignai des yeux attendant la douleur, mais rien ne venu. Elle transpirait la colère et j'étais assez déstabilisé par cette facette que je ne connaissais pas. Bon dans un sens, ma connaissance de la jolie russe était très basique, je savais qu'elle était un membre du personnel médical et réputée pour sa grande douceur et son caractère paisible et timide. Bref une jolie fille discrète et efficace. Je n'eus pas le temps de lui lancer une seconde blague qu'elle m'attrapa le cou et me fit tourner la tête de droit à gauche. Ses mains froides me donnèrent des frissons.

Quand elle me lâcha, je frottai ma nuque avec ma main gauche, m'apporta cette fois à lui dire quelque chose, quand elle ouvrit sa jolie bouche pour m'houspiller avec son accent encore plus fort. J'eu un petit sourire non pas à cause de son accent comique mais… Beckette m'aurait autant tapé sur les doigts et bêtement je m'étais dit en voyant la doctoresse qu'elle ne me tiendra pas ce genre de discours (sale gamin va). Et bien perdu. Aucune douceur, juste de la colère, j'avais l'impression d'avoir ma mère en face de moi qui m'engueule, car je me suis encore battue avec mon idiot de frère. Les médecins c'est un peu les parents des militaires en fait. Toujours un sourire sur les lèvres je lui répondis d'un ton chaleureux.


► Pour ne pas être estropié il faut s’entrainer… mais ne vous inquiétez pas ont pas encore fait l’entraînement avec les armes blanches.


Oui, une nouvelle blague. Je voulais la déride un peu et la calmer. Mais l’effet escompté allait surement tomber à l’eau comme ma blague précédant.

► Ce n’est pas grand-chose docteur, juste de la stupide fierté masculine.

Car là était bien le problème… outre le besoin de gagner en performances aux combats, mes petits « entraînements » avec Ronon étaient une sorte de challenge, voire de compétions de testostérone. Je désirais le battre pour me sentir meilleur et lui pour assurer sa domination … un combat de lion en somme.

Ma voix était douce… la calmer était devenue mon objectif. Outre mes paroles, je me laissai faire ne voulant pas l'agacer encore plus. J'appelais ça le mode « chiffon », oui je suis tout docile et tout moue. J'avais pris cette sale habitude depuis mes 5 ans, quand je me faisais manipuler par les médecins ou les ostéopathes. Ma mère avait un véritable problème avec le corps médical… à la moindre blessure nous passions toute sorte d'examens… À force on s'y était habitué mais bon. Ainsi, comme j'étais maniable, je souffrais moins et les "blouses blanches" râlaient bien moins.





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