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Fuyons, vlà la psy (Evy)

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Matt Eversman
Caporal
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√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
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√ Messages : 11473

Lun 14 Sep - 18:12

Matt Eversman
Les spaghettis bolognaise. Autant Eversman adorait ce plat, autant aujourd’hui il haissait ce choix de menu. C’était déjà galère de les manger proprement sans en mettre sur son treillis ou que le contenu de l’assiette reste sagement à l’intérieur mais alors réussir l’exploit d’amener quelques féculents de la main gauche était désormais un véritable miracle. La bataille durait depuis quelques minutes maintenant au vu des grognements et l’humeur du Ranger n’était pas au beau fixe. Personne n’avait pris la peine de s’asseoir à proximité pour éviter de se retrouver avec des spaghettis sur le crâne ou une fourchette dans le visage. Heureusement il était encore tôt et les autres pouvaient encore l’esquiver en allant s’installer ailleurs.

Personne n’avait osé se moquer de lui, déjà que faire cliqueter ses couverts avait de grandes chances de se prendre un regard noir alors manger à proximité ou se permettre une réflexion, c’était la mort assurer, même avec un bras en moins.

C’est fou comme on se rendait compte du multiple emploi d’un bras lorsque celui-ci n’était plus fonctionnel. Le droit étant immobilisé, Matt devait désormais exécuter les gestes de tous les jours avec le côté gauche et c’était une vraie plaie. Taper à l’ordinateur, utiliser une sourie, mettre ses chaussettes, se nourrir, rien de plus galère…

Un raclement de chaises suivi d’un dépôt de plateau juste face à lui l’interrompit dans son alimentation lui faisant lever les yeux vers le suicidaire ou plutôt la suicidaire. Cheveux bruns, plutôt mignonne, veste avec du jaune. Le regard du Ranger se posa sur l’étiquette indiquant le nom de celle-ci « Stanford » et un mécanisme s’enclencha en lui, une sorte de réflexe de survie.

« Oh non… »

Ce nom était associé aux mots « danger « et « fuite » dans son esprit et il entreprit de poser sa fourchette avant d’attraper son plateau de sa main valide, prêt à se dérober.

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Invité
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Sam 19 Sep - 17:10

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Normalement, cette journée, qui commençait plutôt bien, devait être une journée comme les autres. Seulement voilà, c'est sans compter sur un soldat récalcitrant qui a la fâcheuse manie de reculer nos rendez-vous ou alors de trouver des excuses plus ahurissantes les unes que les autres. Donc, pleine de bonne volonté, j'ai annulé ce que j'ai à faire aujourd'hui pour que ce rendez-vous ait enfin lieu. Assise à mon bureau, je joue avec mon stylo et je griffonne sur mon calepin en attendant que le Sergent Maître Eversman arrive. Je sais qu'il va venir, il m'a fait comprendre qu'il viendrait et surtout, je l'ai menacé de faire appel à son supérieur si jamais il ne se présentait pas. 11h, toujours personne... Bon, de toute façon c'est à cette heure là que nous avons rendez-vous, il va peut être arriver... Mes yeux fixent la porte de mon bureau. J'ai vraiment envie qu'il arrive là maintenant pour lui éviter des ennuis... 11h30, toujours pas de trace du militaire. Là, je crois qu'il ne va pas venir et qu'il m'a, une fois de plus, posé un lapin. Je suis énervée, je n'ai pas que ça à faire et même si je suis conciliante, il ne faut pas me prendre pour une idiote. Sans attendre, j'attrape ce qu'il me faut et je quitte le bureau, bien décidée à lui tomber dessus et à lui faire regretter de ne pas être venu.

D'un pas rapide, je déambule dans la cité, un radar à la place des yeux. Si il croit qu'il va encore une fois y couper, il se trompe. Il ne me connait pas. Les gens comme ça m'exaspèrent. Je vais d'abord à la salle de sport, même si je sais qu'il est blessé au bras, on ne sait jamais. Piscine, dortoir... je vais là où j'ai la possibilité de le croiser. Bon la bibliothèque et ce genre d'endroit, j'évite. Vu son comportement, je doute que ce soit quelqu'un de cultivé. Dernier endroit où je me rend, le mess. J'entre dans la grande pièce, mes yeux parcourent tout les visages présents et je le repère enfin. Un sourire presque sadique se dessine sur mon visage. Je m'attrape un plateau et vais me chercher à manger... Autant joindre l'utile à l'agréable. Je plisse les yeux en le regardant. Il est de dos, il ne me voit pas arriver, tant mieux. J'avance vers lui et je ne prête pas attention aux regards qu'on me jette alors que je m'approche de sa table. Je recule la chaise et je pose mon plateau en face de lui avant de m'asseoir. Immédiatement, ma présence enclenche un système de défense chez le soldat.

« Oh non… »

Mon sourire s'élargit sur mon visage. Fière de mon coup, je me serre à boire sans le regarder et je prend la parole.

- Moi aussi je suis contente de vous voir....

Je prend une fourchette de spaghettis et je le fixe alors qu'il vient d'attraper son plateau, prêt à fuir une nouvelle fois. Je m'adresse à lui en désignant sa main valide.

- Dites moi, j'espère que vous ne passez pas votre temps à fuir comme ça pendant vos missions.

Je croise les bras sous la poitrine et je ne le lâche pas des yeux.

- Vu que vous me fuyez et que vous refusez de vous présenter aux entretiens, c'est l'entretien qui vient à vous.

Je fronce les sourcils avant de sourire une nouvelle fois.

- Allez Sergent, comportez vous en adulte et affrontez votre peur.

Il ne va peut être pas apprécier ce que je viens de lui dire mais tant pis. Je ne suis pas toujours là pour dire des choses gentilles.

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Matt Eversman
Caporal
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Sam 19 Sep - 21:00

Matt Eversman
Le débarquement de Stanford fut scruté par le Ranger qui la prenait pour une véritable menace comme un genii aurait pu l’être. Quelqu’un qui analyse votre cerveau, vos gestes et paroles, il n’y avait rien de pire et il s’en méfiait comme une arme mortelle. Matt agrippa son plateau avant de repousser sa chaise sur quelques centimètres, raclant le sol bruyamment.

« Entretien ? »

Ce mot répété ne semblait pas faire écho dans l’esprit du Sergent et il fallut plusieurs secondes avant qu’il ne se remémore un vague mail l’incitant à se rendre à un entretien avec un psychologue. Un rapide geste du doigt avait envoyé le message dans le fin fond de son ordinateur. Les mots qu’elle prononça par la suite n’arrangèrent pas ce qu’il pouvait penser des psychologues. Si elle désirait le mettre de sale humeur, elle aurait pu difficilement faire mieux. Les sourcils froncés, le visage fermé, Eversman lui répondit d’une voix d’une sèche.

« Cessez de sourire bêtement et fermez la. »

Le dernier mot à peine prononcé que le jeune homme se leva mettant à exécution son geste de fuite agrippant son plateau. Le repas était désormais terminé pour lui alors que son plateau était encore rempli de victuailles mais qu’il ne pouvait partager en si mauvaise compagnie.

« Faudra remettre votre entretien à plus tard. On m’attend… »

Mensonge qu’il ne chercha même pas à dissimuler, tout était bon pour se débarrasser de sa compagnie.

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Dim 27 Sep - 16:21

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Je garde les yeux bien fixés sur Matt, comme pour lui faire comprendre que même si il décide de se lever et de quitter la pièce, je vais le suivre jusqu'à ce qu'il craque et qu'on fasse cet entretien. Il agrippe son plateau, je hausse un sourcil. Bon, j'ai comme l'impression qu'il va encore vouloir fuir... Pour un militaire, on peut dire qu'il manque de courage. Après tout, je ne suis qu'une simple psy et à ce que je sache, je n'ai pas la capacité de tuer rien qu'en regardant ou en parlant à quelqu'un. Il répéte le mot "entretien". Je plisse le nez, j'essaye de garder mon calme.

- Oui "entretien". Le rendez-vous que vous avez décidé de fuire comme la peste. Franchement sergent, je vous pensez plus intelligent que ça.

Je n'ai pas vraiment pour habitude de jouer cette carte là avec mes patients, mais il faut dire ce qui est, Eversman joue avec ma patience depuis maintenant bien trop lontemps à mon goût. En temps normal, je suis patiente, je laisse faire les gens, j'attend qu'ils se sentent plus à l'aise avec l'idée de voir un psy, mais là, depuis que je suis arrivée, je ne cesse de le voir annuler ou sécher ces rendez-vous, donc maintenant, j'ai décidé de passer à la vitesse supérieure. Comme je m'en doutais en venant le trouver, Matt, sur la défensive, me parle séchement, presque sur un ton agressif. Je ne bronche pas. Des bad boys, j'en ai connu et franchement, ils étaient beaucoup plus impressionnants que lui. J'ai peut être l'aspect d'une femme fragile, j'en sais rien, mais ce que les gens ne savent pas c'est que pendant plusieurs années, j'en ai encaissé des coups. Je me suis toujours relevée et je ne suis pas prête à laisser qui que ce soit d'autre me faire du mal, que ce soit physiquement ou moralement.

- Si vous avez besoin d'être agressif pour qu'on vous écoute sur le terrain, c'est votre soucis mais ici, vous êtes à la base et je ne suis pas sous vos ordres...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que déjà, il attrape son plateau et s'apprête à se lever prétextant avoir quelqu'un qui l'attend. Je me lève à mon tour et je m'apprête à le suivre.

- Si vous voulez perdre du temps à jouer au chat et à la souris c'est votre soucis. Les choses pourraient être beaucoup plus simples si vous y mettiez un peu plus du votre...

Cette fois, toute trace de sourire à disparu sur mon visage et à mon tour, le ton que j'emploie et plus sec.

- Alors maintenant, si il faut que vous traîne par la peau du cul pour faire ce rendez-vous je le ferais ! Sachez aussi que j'ai l'autorisation de vos supérieurs pour vous mettre à l'isolement le temps que vous décidiez qu'il est mieux pour vous de vous comporter en adulte.

Je ne le quitte pas des yeux. Si il veut me taper, il va le faire mais il faut qu'il sache que si il le fait, ce n'est pas moi qui vais avoir des problèmes et qui vais me faire virer.

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Matt Eversman
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Mar 29 Sep - 21:46

Matt Eversman
Observer la psychologue se mettre sur pied, prête à le suivre dans ses déplacements ne valait rien de bon. La détermination de la jeune femme pour obtenir son entretien aurait pu être admirable mais pas par le Sergent qui la subissait. Le plateau toujours tenu de la main gauche, il ne pouvait s’empêcher de la dévisager espérant savoir jusqu’à où elle désirait aller. Allait-elle vraiment le suivre partout ? Car là cela n’avait rien d’un jeu, il n’y avait pas le côté amusant mais plutôt agaçant. Non, Eversman n’était vraiment pas d’humeur pour subir ses questions.

Sourcils froncés, le Ranger accueillit les paroles plutôt crues de celle-ci ainsi que sa menace à peine dissimulée. Le mettre à l’isolement pour lui faire subir un entretien psychologique, ça, cela sentait la menace en l’air ou le gros mensonge à plein nez.

« J’aimerai bien voir ça… »

Un sourire moqueur fit son apparition sur son visage l’espace de quelques instants avant qu’il ne contourne la table et dépasse la jeune femme. Son plateau la frôla quelques instants en guise de provocation, le Ranger continua son chemin jusqu’au plateau où il rangea le sien. Il ne put s’empêcher de détourner la tête vers elle, proche de sa position lui collant toujours aux basques. Matt décida de jouer la provocation au maximum. Elle voulait le rencontrer, le suivre dans ses faits et gestes, elle n’allait pas le regretter.

« Et si je vais aux toilettes. Vous comptez me suivre ? Et peut-être me la tenir ? »

Joignant les gestes à la parole, le Ranger se remettait en marche mais cette fois en direction de la sortie du mess.

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Dim 4 Oct - 21:00

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Je n'ai pas pour habitude de perdre mon temps avec ce genre de patient. Je ne suis pas du genre à harceler pour avoir mon entretien, mais là, dans l'armée, les choses sont différentes. Je ne peux pas juger des capacités mentales du soldat et donc pour moi, tant qu'il ne se décide pas à me laisser faire, il n'est pas apte pour partir en mission et je ne me gênerais pas pour en faire part à son supérieur. En agissant de la sorte, en ayant ce comportement agressif, je doute que ce soit quelque chose de sûr pour ses équipiers mais aussi pour lui. Et cette tendance à provoquer ne va pas du tout jouer en sa faveur.

- Ecoutez, si vous continuez comme ça les choses vont être simples. Je vais aller voir votre supérieur et je vais directement lui dire que je vous déclare inapte pour le service. C'est ce que vous voulez ? Non je ne pense pas. Contrairement à ce que vous laissez paraître, je pense que vous êtes quelqu'un d'intelligent et à mon avis, vous avez besoin de ce boulot pour prouver quelque chose. Peut être que je me trompe, mais je suis sûre d'une chose, c'est que vous avez les cartes dans vos mains pour la suite de votre carrière.

Je comprend qu'on ne puisse pas aimer les psy, mais il faut aussi que les personnes qui sont dans ce cas là pensent que nous ne sommes pas là pour juger ou même pour couler quelqu'un. Au contraire, ce que nous faisons, c'est tout simplement d'apporter notre aide à ceux qui en ont besoin ou pas. Après tout, suivant comment se passe le rendez-vous je n'aurais pas à le voir en dehors des retours de missions. Mais ça, tant qu'il ne me laisse pas juger, je ne peux rien faire pour lui. Sa remarque me fait sourire.

- Je vais vous suivre, j'attendrais devant la porte des toilettes. Quant à vous la tenir, je ne pense pas que vous ayez besoin de moi.

Je lui adresse un clin d'oeil amusé. Il se remet en route vers la sortie du mess, je le suis, en silence. Si il croit que je ne vais pas le suivre toute la journée, il se trompe. Une chose est sûre, il va craquer avant moi, parce que contrairement à lui, de la patience j'en ai.

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Matt Eversman
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Mer 7 Oct - 16:54

Matt Eversman
De nouvelles menaces venaient de tomber. Maintenant il ne s’agissait plus de contacter ses supérieurs ou même de le mettre à l’isolement pour lui imposer l’entretien, là la psychologue cherchait à le rendre inapte au service. Avait-elle vraiment conscience de ses propos ou du moins des conséquences que cette décision pouvait avoir sur sa carrière. Sheppard risquait de venir le chercher et de le ramener lui-même par la peau des fesses jusqu’à la salle d’embarquement. Tout sourire ou signe d’amusement avaient disparu de son visage, il prenait la menace au sérieux cette fois et essayait de savoir si elle allait le faire ou non. Serait-elle capable d’aller jusque-là ? La psychologue ne semblait pas vouloir le démolir mais le risque de tout envoyer en l’air était là…

La deuxième réplique ne lui arracha pas le moindre sourire. La détente, l’amusement semblaient être inconnues en revanche l’envie de lui coller une bonne droite était, elle, bien présente. Serrant les dents pour ne rien lâcher de violent, le Ranger s’empressa de se remettre en route. Demeurer encore quelques instants immobile augmentait ses chances de passer à l’acte, il valait mieux marcher. Les portes battantes du mess furent rapidement passées, il n’avait pas pris la peine de les retenir pour la psychologue qui lui collait aux basques. Entendre ses pas derrière lui l’agaçait au plus haut point. Non, il n’aimait pas être suivi, ni harcelé.

L’autre ayant décidé de devenir son ombre, Eversman ne prit pas le téléporteur le plus proche et choisit plutôt d’emprunter les escaliers. Rien n’y fit, la psychologue semblait doter d’une bonne endurance et continuait de le suivre. L’agacement atteignant un niveau important, il stoppa sur un palier faisant aussitôt volteface.

« Cessez ça, Standford… »

Un soupir suivi, destiné à relâcher un peu de pression.

« Si vous cherchez à me virer, allez directement vous plaindre à Sheppard… On gagnera tous les deux du temps. »

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Mer 14 Oct - 22:07

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Le soldat Eversman a décidé de se balader dans toute la cité ? Soit, je le suis comme son ombre et je n'ai pas l'intention de le quitter des yeux une seule seconde. Peut être va t'il finir par comprendre que je ne lui veux pas de mal, que je veux juste aider à ma façon. Bon, peut être que je le colle un peu trop parce que j'ai bien failli me prendre les portes battantes du mess en pleine figure. Heureusement que ce n'est pas le cas, ça aurait un peu cassé le peu de crédibilité que j'ai ici. Je me met donc en route, prenant bien soin de rester à une distance raisonnable du militaire par peur de me prendre un coup une nouvelle fois. Je sais que ce que je fais n'est pas vraiment éthique mais j'ai vraiment besoin de lui montrer que je ne vais pas laisser tomber sous prétexte que Monsieur n'a pas envie de passer cet entretien. Si j'avais du renoncer à chaque fois qu'un militaire ne venait pas à un entretien, je pense que je ne serais pas ici à l'heure actuelle; sur Atlantis. En silence, son dossier collé contre ma poitrine, je le suis. Il va finir par craquer, je le sais et quand ça sera le cas, je serais là pour l'écouter.

Il monte les escaliers au lieu de prendre le téléporteur. Soit, je continue de le suivre. Seulement voilà, alors que je me concentre sur mes pieds pour ne pas m'étaler dans les escaliers, je ne vois pas de suite qu'il vient de se retourner vers moi et hop collision. Woops... Il vaut mieux que je recule sinon il est capable de me pousser et moi de tomber dans les escaliers. Pas le temps de dire que je suis désolée, il m'ordonne d'arrêter tout ça. Je souffle pour pousser la mèche qui me tombe devant les yeux. Je le fixe et je l'écoute me dire ce qu'il a à dire. En voilà un qui n'a pas compris ce qu'on attend de lui. Je pose une main sur la rambarde des escaliers et je le pointe du doigt avant de lui répondre.

- Vous voyez Eversman, vous êtes tellement occupé à m'éviter que vous ne vous êtes même pas rendu compte que je suis en train de vous tester.

Avant de poursuivre, je soupire, déçue de voir que ça n'a pas marché.

- Avant de venir vous trouver, je suis justement allée voir Sheppard pour lui dire qu'une fois de plus vous ne vous êtes pas présenté. Il est au courant de mon petit manège et dans exactement 30 minutes, je dois le retrouver pour lui dire si vous avez joué le jeu ou pas... Malheureusement pour vous, je suis obligée de vous dire que vous avez échoué.

Je m'adosse à la rambarde et je plaque le dossier contre moi. D'un tout plus doux et plus came, je termine.

- Je ne suis pas là pour vous descendre. Comme vous, j'ai un travail et on m'a confié la mission de vous avoir en rendez-vous. Croyez moi, je n'ai pas du tout envie d'aller dire à votre supérieur que vous êtes impulsif, arrogant etc... j'aurais échoué et je n'aime pas les défaites. Sachez aussi que je n'abandonne pas et que je vais continuer à vous suivre si vous ne vous décidez pas à parlez. Je ne vais pas m’immiscer dans votre cerveau, j'en ai pas besoin. Je veux juste apprendre à vous connaître. Rien de plus. Et même si vous vous mettez à parler alors qu'il ne reste que 5 minutes avant mon entretien avec Sheppard, je vais prendre le temps de vous écouter et votre supérieur attendra.... A vous de voir.

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Matt Eversman
Caporal
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Jeu 15 Oct - 20:28

Matt Eversman
Une veine palpite dangereusement au niveau de la tempe. Témoin de l’agacement profond qui agitait Eversman. Il détestait qu’on lui impose des choses et surtout pas un entretien avec une personne ne cherchant qu’une chose : rentrer dans sa tête. Non, Matt ne désirait pas cette pénétration intellectuelle et n’avait aucune envie de lui raconter ses peurs, ses envies. Il n’avait pas besoin de parler avec elle, il ne désirait aucun contact avec elle et cela n’allait pas changer.

Stanford utilisa une nouvelle menace pour parvenir à ses fins : un rendez-vous avec Sheppard. Ce recours à l’intimidation commençait à devenir une habitude chez elle, à croire qu’elle ne savait faire que cela et ce n’était certainement pas en le braquant qu’elle parviendrait à quelque chose. Le Ranger décida de rentrer dans son jeu, pas très drôle au passage.

« Vous voulez me connaître ?! Vous faites souvent connaissance en harcelant la personne ?! Car là c’est ni plus ni moins ce que vous êtes en train de faire là, Stanford… »

Par reflexe, le Sergent a voulu ajouter le geste à la parole en la pointant du doigt mais il lui était impossible d’utiliser son bras droit, immobilisé par les bandages. Cela lui fit ressentir une certaine douleur qui fut aussitôt exprimé par un rictus qu’il s’empressa de dissimuler. Pas question de lui laisser paraître la moindre faiblesse, la moindre part de lui-même.

« Et j’ai une bonne nouvelle pour vous… Vous n’allez pas devoir faire attendre Sheppard, vous allez même pouvoir y être en avance… Tchao…»

La main gauche d’Eversman se rapprocha de son crâne lui adressant un vague geste de salut militaire, signe plutôt familier avant de détourner les talons et de reprendre la montée de marches à allure soutenue. Il était bien décidé à mettre la plus grande distance possible entre lui et cette fichue psy.

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Invité
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Ven 30 Oct - 22:47

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Il est énervé, je le vois à son visage et cette veine qui ressort est comme un compte à rebours. Je sais que j'ai touché un point sensible et que si je continue dans cette voie, il est tout à fait capable de me gifler. J'ai déjà vu ça... Mon ex mari avait aussi cette veine qui ressortait lorsqu'il était à deux doigts de me battre. Je me tiens devant Eversman en essayant de ne pas laisser paraître ma crainte, mais je n'en mène pas large. Je recule jusqu'à ce que je sente la rambarde dans le creux de mes reins et je surveille le moindre de ses gestes. Il me fixe, il est agacé. Je ne regrette pas d'avoir agi comme ça avec lui, si je le fais c'est pour son bien et celui de ses coéquipiers. Je veux juste qu'il le comprenne mais il est tellement borné qu'il ne voit que moi qui le suis partout. Je le laisse parler avant de lui répondre à mon tour.

- Oh non ! Vous êtes le seul avec qui je suis obligée d'agir de la sorte ! Vous êtes tellement borné ! J'aurais préféré passer mon temps autrement qu'en vous suivant partout, mais j'ai des ordres et je dois faire mon boulot ! Arrêtez d'être égoïste et pensez à ceux qui travaillent avec vous et qui veulent être rassurés sur le fait qu'ils peuvent compter sur vous et que vous ne risquez pas de péter les plombs à tout instant.

Je souffle, dépitée par ce comportement plus qu'infantile. Avant même que je n'ai pu dire quoi que ce soit d'autre, il prend une nouvelle fois la mouche et m'annonce que je ne vais pas faire attendre Sheppard puisqu'il s'en va. Ce mec a le don de m'agacer, j'ai juste envie de lui en coller une pour qu'il redescende sur terre et qu'il arrête de faire croire que c'est un gros costaud. Je hausse les épaules et alors qu'il s'éloigne je ne peux m'empêcher de lui rappeler que ce n'est que le début de cette guerre psychologique.

- Faites moi confiance, je vais finir par vous avoir Eversman !

Je pousse un grognement, agacée, et sans attendre je pars dans la direction opposée pour aller trouver Sheppard et discuter de tout ça avec lui. Une chose est sûre, son caractère de merde a fichu ma journée en l'air.

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