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Il faut savoir se faire épauler [Terminé]

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 4 - Quartiers du Personnel
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Sam 12 Sep - 16:56

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Il faut savoir se faire épauler
PV Karola Frei





Parfois il vaudrait mieux rester au lit que devoir se réveiller avec une mauvaise nouvelle.

Encore dans le brouillard matinal, je me douchai en mode pilotage automatique sans entendre qu'on sonnait à ma porte (ou frappait, qu'importe j'étais sourd). Je ne sais pas ce qui est le pire : de recevoir une amie en sortant de la douche ou de se balader en serviette enroulée à la taille sans la calculer une seule minute.

Quel désastre ces portes qui s'ouvrent quand on passe la main sur le machin jaune. Je n'avais pas encore pris la peine de trouver un petit génie de l'informatique pour qu'il m'explique comment verrouiller ou non. Dans un sens j'en avais pas besoin (au cas où je fais un malaise tout le monde peut rentrer… mais là tout le monde peut aussi me voir nu).
Enfin  bref, Teyla était sagement assise sur l'une des chaises qui ornait mon petit chez moi. Elle me toisait surprise et amusée de me voir gesticuler dans mon armoire cherchant désespérément un caleçon (encore un coup du monstre sous le lit).

► Avant que vous enfiliez ce caleçon, j'aimerais vous dire que vous n'êtes pas seul.

Comment ça je ne suis pas seul ? En me retourna je l'aperçus réellement et rougis honteux… heureusement que j'avais eu la présence d'esprit de m'enrouler dans la serviette chaude… et pas comme d'habitude sortir nu comme un verre jusqu'à l'armoire.  Comme à chaque fois que je suis gêné j'esquisse une moue et je file en crabe (en direction de la salle de bain en attrapant le reste de mes affaires). Non mais sérieusement … je ne peux même pas être tranquille 5 secondes. Hier c'est Ronan qui m'a fait le coup. Faut vraiment que je me secoue, car ça ne va plus.

► Oui mrf… désolé. Vous désirez ?
► Je viens vous dire que je compte partir quelque temps chez les miens. Ils ont besoin de mon aide et je dois faire mon rôle de chef de clan.
► Je comprend… ça va prendre combien de temps ?
► Au moins 1 mois
► 1 mois ? il faudra que je trouve une personne de remplacement pour les missions …
► Je suis sûr qu'il y a pleins de bons soldats ici John.
►     Là n'est pas la question
► J'ai entendu beaucoup de bien sur la capitaine Frei.


Plus je parcourais les feuilles de ce petit bijoux militaire, plus cela me rappela que je ne dévirais pas être le plus haut gradé, mes états de services étaient loin d'égaler la perfection et la discipline de cette femme. Il aurait été plus logique que cela soit elle que moi à la tête. Enfin bon, je ne vais pas m'en plaindre… j'ai de bons côtés sinon Weir n'aurait pas gaspillé son temps à se battre pour moi face à Landry.

Et puis tiens pourquoi pas ?   Elle était la seconde plus gradée et il me fallait bien envisager un jour un bras droit pour diriger les militaires de cette base. Prendre une personne me ressemblant était tout bonnement inenvisageable, mais une personne aussi sérieuse et compétente que Karola Frei était la chose la plus logique et la plus apaisante (pour les supérieurs qui n'auraient pas à faire des bonds). Ainsi, elle aurait un double challenge, celui d'être dans mon équipe un petit moment et de passer les tests pour devenir seconde. (Me voilà qui pense à la relève c'est mal à 39 ans… papi va).

Je ne connaissais pas vraiment Frei, mais elle m'était toujours apparue quelques de très  professionnelle et digne de confiance. Elle ne discutait jamais les ordres et se montraient d'une efficacité redoutable pour réaliser ses tâches et commander ces hommes. Rien à lui reprocher mise à part son aspect froid. Mais on ne va pas demander à tout le monde d'être copain avec le premier venu. Si on voulait être plus caustique on pourrait s'attacher à son physique qui n'avait rien du stéréotype de l'allemand au contraire de son caractère. Une grande brune athlétique plutôt agréable à mirer au lieu d'une imposante blonde aux joues roses. Cette réflexion m'arracha un petit sourire stupide… il aurait été assez amusant de voir pareille femme militaire tiens.

Ainsi, pris dans mes réflexions, j'engloutissais au mess un bon bol d'avoine avec du lait… le dossier de Frei posé devant moi, tout en le feuilletant. Je ne sais pas pourquoi j'ai la tête aussi embrumé ce matin, mais cela devient pénible. Les souvenirs d'hier soirs me rappelèrent aisément le pourquoi … Ronan m'avait emmené faire un dernier combat… et comme d'habitude il avait gagné, mais par fierté je ne voulais pas me laisser faire aussi facilement. Un mauvais coup m'avait sonné et j'avais passé une nuit assez dilettante à me réveiller sans cesse (micro-sommeil pour être plus simple).

C'est avec un trop de hâte que je me rendis à l'infirmerie pour quémander un « machin chose qui guérit tout »/ Beckett me questionna et me répéta une énième fois que je devais faire attention que mes entraînements avec Ronan n'était pas anodins mine de rien (en gros d'arrêter de faire le coq – message reçut je serais sage).

Je déposai le dossier de Frei, avant de m'acquitter de savoir si elle était partie en mission ou en repos. Apparemment elle avait un jour de congé suite la mission sur la planète gelée. Elle devait se trouver dans ses appartements privés, à moins que son goût pour la médiation l'ait portée vers un endroit plus calme…Arrivée je frappais à la lourde porte, attendant patiemment qu’elle m’ouvre.



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Karola Frei
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Dim 13 Sep - 20:54

Karola Frei

Il faut savoir se faire épauler..
Karola ne se rendit compte qu'elle venait de passer une nuit entière à travailler que lorsque les premières lueurs du soleil vinrent peu à peu inonder son bureau de leur douce lumière orangée. Il était un près de 6h du matin et encore une fois elle n'avait pas vu le temps passer. Assise confortablement dans le siège de son bureau elle avait occupée ces dernières heures à la lecture d'innombrables dossiers concernant les personnes vivant dans la cité ainsi que les nombreuses missions effectuées par les équipes SG. Pour Karola ces dossiers étaient une sorte de Bible, cela lui permettait d'engranger un maximum d'informations qui lui seraient utiles en mission. La lecture de ces centaines de pages n'avait pas été sa seule préoccupation. Elle s'était également occupée de rédiger entièrement le rapport de sa dernière mission. Consciencieuse, elle avait prit soin de se refaire le film de tous les événements mentalement afin d'être le plus fidèle possible, elle avait également rédigé des commentaires au sujet des personnes qui l'avaient accompagnées afin de vanter leur mérite. D'aucuns diraient que ce genre de comportement relevait du zèle mais pour la Capitaine c'était la moindre des choses. Elle ne voulait rien laisser au hasard quitte à ce que son travail empiète sur son temps libre. Heureusement, il lui arrivait de savoir s'arrêter et de prendre le temps de se reposer et ce matin là à 6h elle quitta son bureau dans le but de passer la journée à ne rien faire qui concerne Atlantis. Après tout, elle avait le droit à une journée de repos après sa mission bien agitée, elle n'allait pas s'en priver. Elle avait avalé plusieurs tasses de café au cours de cette nuit mais cela ne lui semblait pas raisonnable de se maintenir éveiller plus longtemps. Elle se dirigea donc vers ses quartiers afin de pouvoir y faire une sieste de deux heures. Avec le temps et l'entraînement elle avait appris à se contenter de peu d'heures de sommeil pour recharger suffisamment ses batteries. Bien sûr, une bonne nuit de sommeil était toujours préférable mais commencer une nuit à 6h du matin risquait de lui gâcher sa journée de repos. Elle préférait largement passer son temps libre à pratiquer des activités plutôt qu'à dormir. Une fois dans son lit elle se mit d'ailleurs à planifier quelles étaient celles qu'elle allait pratiquer après sa sieste. Après s'être décidée par commencer par un peu de relaxation, elle sombra enfin dans un profond sommeil.

Karola se réveilla un peu moins de deux heures après, à la fin de son premier cycle de sommeil. A présent elle sentait les effets de cette nuit blanche, elle eut beaucoup de mal à immerger mais la perspective de prendre une bonne douche puis d'aller se détendre la motiva à sortir du lit. Une fois sortie de sa salle de bains Karola ne revêtit pas son uniforme mais une tenue à peu plus décontractée qui restait cependant réglementaire. Avant d'entreprendre quoi que ce soit et d'entamer sa journée, elle se rendit au mess afin de prendre son petit-déjeuner. Il était 9h et la cité était déjà en ébullition, le mess était quasiment vide, tout le monde ayant pris son repas un peu plus tôt afin de commencer son travail en temps et en heure. Les seules et rares personnes qu'elle croisa devaient certainement être comme elle en repos ou tout simplement très en retard ou pas motivées à travailler. Quoiqu'il en soit Karola ne s'attarda pas plus longtemps de peur que quelqu'un l'interpelle pour n'importe quelle raison et lui vole de son précieux temps. Elle termina son repas et alors qu'elle quittait le mess elle entendit quelqu'un l'appeler dans son dos. Un simple coup d'oeil en arrière lui permis de voir que c'était un scientifique qui venait de crier son nom. Karola ne lui laissa pas le temps de la rejoindre et lui fit savoir qu'elle était très occupée puis retourna dans ses quartiers afin de prendre quelques affaires en vue de rejoindre un coin plus tranquille, loin de l'agitation où elle pourrait méditer en paix. Elle attrapa son sac qu'elle remplit avec une bouteille d'eau, quelques bougies et autres bricoles et s'apprêtait à sortir de sa chambre quand on frappa à la porte. Finalement, le scientifique avait fini par la rattraper. Ennuyée Karola se dirigea vers la porte prête à envoyer bouler le perturbateur. Elle passa sa main devant les cristaux qui permettaient d'activer le processus d'ouverture et sans même se préoccuper de qui était en face d'elle elle déclara:

- Je suis désolée Docteur mais comme je vous l'ai dit ce n'est pas le mo...

Elle s'arrêta quand elle se rendit compte que ce n'était pas le scientifique qui l'avait interpellée plutôt qui lui faisait mais le Colonel Sheppard, son supérieur. Un peu gênée, elle s'éclaircit la voix et replaça la bretelle de son sac qu'elle avait mal endossé dans la précipitation. Elle se demandait bien ce que Sheppard pouvait bien faire ici, d'habitude il se contentait de lui adresser des convocations par mails ou bien directement via sa radio. Elle espéra ne pas avoir froissé le scientifique qui aurait été se plaindre auprès de son supérieur, ou bien peut-être cela avait-il un rapport avec le rapport de mission qu'elle lui avait envoyé le matin même. Bref, pas inquiète pour autant et pour en avoir le cœur net elle se décida enfin à lui adresser la parole.

- Colonel, que puis-je faire vous ? 


La situation étant un peu étrange pour elle, elle ne savait pas vraiment si elle devait l'inviter à entrer, histoire d'éviter que tout cela devienne encore plus étrange elle se contenta de rester dans l’entrebâillement de la porte et de le fixer droit dans les yeux.


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Lun 14 Sep - 11:01

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Il faut savoir se faire épauler
PV Karola Frei





C'est après, avoir frappé que je me suis bêtement demandé si ce fut une bonne idée de la déranger durant son jour de repos… dans un sens, le « repos » était un peu utopiste sur Atlantis, il y avait toujours quelqu'un pour venir vous embêter durant le seul et unique jour de la semaine où vous avez prévus de buller… en y réfléchissant je ne comptais même plus les jours de quiétudes qui n'avaient pas été cachés par quelque chose ou quelqu'un… c'est simple il en avait pas.

Enfaîte, j'étais l'emmerdeur du jour pour Frei. Aie… je n'aurais pas dû frapper à sa maudite porte. Tss aujourd'hui la réflexion ce n'est pas mon fort. Enfin tant pis, maintenant que c'est fait, il faut aller jusqu'au bout mon petit John. C'est l'habit du supérieur d'être le casse bonbon de service. Bon cet aveu ne justifie pas pour autant mon manque de prévenance m'enfin.

Étrangement, j'étais assez mal à l'aise derrière cette grande porte grise. Je ne savais pas du tout comment mit prendre avec elle. D'habitude je lui envoie un mail, je la bipe par radio, avoir des échanges plus que cordiaux et professionnels … rien de plus rien de moi. Aucune sympathie car, on se connait pas ou peu. Je me vois mal lui sortir « hey Teyla n'est plus là, tu me sers de bouche troue ? »… enfin je ne voulais pas que cela paraisse ainsi. Au contraire d'autres enjeux se cachaient sous ma demande. Il fallait choisir les mots justes… et surtout être décontracté. J'avais vraiment l'impression d'être aussi mal qu'un mari sur l'hôtel attendant avec impatience la femme de sa vie… Allait-elle venir ? Allait-elle dire oui ? … j'ai de ces références … franchement je devrais arrêter d'associer ce genre d'image. Surtout des représentations de mariage, une erreur encore. Pourtant, ça avait été une belle cérémonie… mais bon, jurer fidélité devant dieu n'était plus vraiment respecté de nos jours... pff ce marier quelle belle perte de temps… surtout pour finir divorcé et avec un tartare de bœuf à la place du cœur.

Ce souvenir me fit grommeler dans ma barbe. J'avais vraiment un problème aujourd'hui… repensé à cela alors que le contexte était complètement différent… tss.

Son air agacé renforçant encore plus ma gêne. Je fus tout aussi surprit qu'elle qu'en elle s'apprêtait à envoyer bouler ce fameux docteur, je n'aurais pas aimé être à sa place tiens…me prendre un torrent de glace dans la figure par cette belle journée…. J'esquissai un petit sourire amusé. Apparemment je n'étais pas le premier.

Gênée elle réajusta les bretelles de son sac. Ah oui je tombais très mal. Son regard froid posé dans mes prunelles, était assez étrange, je l'avoue. J'avais la nette impression d'avoir deux fusils braqués sur moi, qui attendaient bien sagement que j'ouvre la bouche avant de me faire sauter la tête. Oula rien d'agressif dans son regard, loin de là, mais le brun de ses prunelles étaient si glacées que cela m'apparaissait comme tel.


► Bonjour Capitaine, je suis navré de vous déranger durant votre jour de repos. Et bien vous pouvez venir avec moi.

Mon ton était assez joyeux, malgré la gêne qui m'entortillait l'estomac, il y a de grande chance que ma touche d'humour n'ai aucun effet sur ce bloc, mais bon fallait bien radoucir l'atmosphère qui devenait étouffante. Je n'escomptais pas rentrer dans son antre. Cette situation était précaire je l'avoue voir étrange. Je me décalai pour la laisser passer, on allait ne tout de même pas discuter à la porte comme deux chiens de faïences.


► Je vous accompagne jusqu’à la salle de votre choix, comme cela je vous parlerai sur la route.

Oui, allé dans la bonne humeur ton supérieur va t’accompagner OUHOU trop génial non ? Mon regard se posa sur elle, quelques instants. Sans me rendre compte je me perdis dans mes pensées, cherchant un moyen pour lui exposer ma requête sans la froisser et valoriser le tout et surtout sans lui sortir que je voulais la tester… c'est une femme intelligente, mais moi je ne suis pas très doué pour m'exprimer ainsi… donc bon j'étais bien capable de vexer quelqu'un alors que je lui veux que du bien. J'ai plus de facilité avec les hommes … peut-être parce que naturellement je « copine » avec eux. Alors qu'avec les femmes je suis plutôt … idiot voilà le mot. Alala mesdames vous êtes ma plus grande peur… enfin quand je ne vous drague pas.

► Et après, je vous laisse tranquille




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Karola Frei
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Lun 14 Sep - 20:24

Karola Frei

Il faut savoir se faire épauler..
Karola attendit patiemment que John lui donne la raison de sa présence devant ses quartiers, cependant il n'en fit rien conservant le mystère entier. Il se contenta de prendre son air habituel, c'est à dire un air malicieux, le sourire en coin et la salua. Il s'excusa visiblement sincèrement de la déranger, après tout c'était la moindre des choses ! Puis il l'invita à le suivre. Circonspecte, Karola le dévisagea d'un air interrogatif, un sourcil relevé ne voyant pas vraiment quel était le pourquoi du comment. Le suivre n'était pas un problème au contraire mais elle aurait tout de même aimé savoir pourquoi et surtout où. Sheppard ne semblait pas vouloi lâcher le morceau aussi elle se résigna à le suivre. Après tout il était son supérieur et elle se devait de lui obéir, de toutes façons elle lui faisait confiance. Certes, elle avait toujours eu un peu de mal avec le manque de sérieux de John et elle trouvait que son côté gamin jurait avec son grade. C'était vraiment une tâche noire pour Karola, cependant, elle vouait un grand respect pour cet homme et à part ce défaut elle ne lui trouvait que des qualités. Elle admirait ses précédents faits d'armes ainsi que ses qualités de leader. Mais tout de même, des fois elle se demandait comment il avait fait pour accéder aussi facilement à un tel statut...[/justify]

Quoiqu'il en soit, elle profita du fait qu'il fasse quelques pas en arrière pour enfin sortir de sa chambre, d'un geste de la main elle repassa sur les cristaux qui, cette fois-ci, refermèrent la porte. Et enfin à ce moment il lui donna un semblant de réponse tout en restant évasif, du grand Sheppard en somme. Bien, l'intention de Karola en se levant un peu plus tôt avait été de se rendre du côté de l'aile ouest de la cité, vers les digues. Cet endroit d'Atlantis était pour le moins désert, on y passait juste pour rejoindre les entrepôts, en somme il s'agissait d'un point de passage relativement peu fréquenté. Elle avait découvert lors de l'une de ses explorations de la cité une petite salle inoccupée qui donnait directement vue sur l'océan par le biais d'une grande baie vitrée. Bref, l'endroit idéal pour se reposer. Karola fit un signe de la tête à Sheppard afin de l'inciter à prendre la route.
[color=#0000FF- Comme vous voudrez, c'est par là.[/color]


Elle se contenta seulement de cela et lui ouvrit la marche dans les couloirs. Ne sachant pas vraiment à quoi s'attendre elle préféra garder le silence, au cas où Sheppard s'apprêtait à lui faire des remontrances mieux valait faire profil bas. Elle le devançait de quelques pas et sentait son regard posé sur elle, c'était assez désagréable quand on aimait comme elle avoir toutes les cartes en main. L'espace d'une seconde elle se demanda s'il ne s'agissait pas d'une blague, connaissant le personnage il fallait s'attendre à tout. Et puis arrivés à mi-chemin elle se rendit compte que cette situation commençait à devenir grotesque, après tout elle était bien en droit de savoir ce qu'il se tramait. De toutes façons, peu importe ce dont il s'agissait, elle savait bien que sa séance de relaxation était tombée à l'eau à l'instant où John avait frappé à sa porte. Elle stoppa alors net sa marche sans crier gare et se contenta de fixer son supérieur attendant qu'il s'arrête à son tour pour lui lancer :
- A moins que quelqu'un ait l'intention d'attenter à ma vie, je suppose que vous n'êtes pas là juste pour faire le chemin avec moi ?  

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Mer 16 Sep - 19:01

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Il faut savoir se faire épauler
PV Karola Frei





Elle avait toutes les raisons du monde de se demander ce que je faisais là… et aussi de commencer à s'imaginer tout est n'importe quoi.
D'un signe de tête rigide elle m'invita à la suivre, m'entraînant dans les couloirs menant à l'aile ouest. J'étais curieux de savoir ce qu'elle faisait près des entrepôts… Plus nous marchions plus nous nous écartons de ceux-ci… avait –elle trouvée une salle tranquille dans ce dédale de couloirs gris ? J'avoue que je serais bien intéressé si cela est le cas.

Curieux, je la suivis docilement, cherchant un moyen de lui annoncer le but de ma présence. Ce qui n'est toujours pas évidant, car je trouvais aucune phrase suffisamment bien …Je tâtonnai que trop dans mes pensées, je ne savais pas comment lui dire et comme m'y prendre. J'avais vraiment l'ai gauche et d'un sombre idiot. Je perdais ainsi un temps non négligeable à délibérer avec moi-même. Oubliant presque la présence de la capitaine qui devait attendre des explications.

Légèrement, en retrait elle me devançait de plusieurs pas… elle aimait tout contrôler et être « dominante », je n'y pris aucun ombrage la laissant ainsi devant, par contre j'en profitai pour l'observer un peu… essayer d'interpréter sa réaction et d'ajuster mes phrases. Rien ne me venait, juste de la franchise brut de fonderie… Elle avait une démarche énergique et très saccadée. Celle d'un militaire jusqu'au bout de ses longs cheveux bruns. J'évitais d'attarder mon regard sur elle, me connaissait et comme tout homme normalement constitué et hétérosexuelle, je pourrais trouver d'autres qualités à sa démarche … non mais sérieusement c'est plus fort que moi... Je ne peux pas m'empêcher d'avoir le regard qui dévie… après je pourrais me justifier en disant que ce n'est pas « mal » de regarder la beauté de la nature. M'enfin, je suis vraiment intenable. Bon dans un sens comme je réfléchie à ce que je vais lui sortir, mes yeux s'ennuient… et puis c'est un réflexe. Rho mais zut Sheppard un peu de professionnalisme ! Même si tous les hommes la regardent allégrement, tu ne dois pas t'abaisser à faire la même chose ! Ah le combat inégal d'avoir dans l'armée des hommes et des femmes… la faiblesse masculine d'avoir les yeux qui traient. Bon est encore je levai mon regard vers le plafond pour ne pas être parasité.

Soudainement, alors que je m'apprêtais à lui dire clairement... Car oui faut prendre son courage et quand on ne trouve aucune phrase enrobées de fleurette faut bien y aller cash elle se retourna et s'arrêta devant moi. Eh bien, le petit Johny qui rendraient les belles arabesques du plafond, perdu dans ses pensées et sa quête de la phrase parfaite, manqua de se manger le joli minois du capitaine. Mais, quelle idée de stopper net comme ça ! C'est un coup à finir par terre ! Donc par un réflexe tombé du ciel que réussit à m'arrêt à quelques centimètres d'elle. À quelques souffles je devrais dire. Immédiatement, je reculai un peu pour garder l'espace vitale entre nous et aussi pour m'éviter un geste involontaire de sa part. C'est-on jamais, le rentre dedans n'est jamais apprécié. Le regard surpris je la toisais étrangement. Je commençais à lever le doigt pour lui faire une remarque quand elle prit la parole.

Et bien pourquoi pas ? C'est agréable de découvrir de nouveaux lieux. J'esquissai un sourire entre l'amusement et la gêne. J'avais dû réfléchir longtemps…trop longtemps, au point que les minutes avaient filées. Et bien Johny il faut bien se lancer.


► J’aimerais que vous fassiez partie de mon équipe pour au moins un mois … si ce n’est plus, selon vos aptitudes

Ma main alla gratter l’arrière de ma tête, comme à chaque fois que le stresse ou bien la gêne m’envahissait. La connaissant elle allait attendre que je crache TOUT le morceau donc cela ne sert à rien de la faire attendre encore plus.

► Teyla va rejoindre son peuple durant cette période. Mais je ne vous demande pas cela, pour me servir de bouche troue. Mais …

Je m'arrêtai, j'étais maladroit mais maladroit …et un peu trop familier en disant « bouche-trou », cela m'a bêtement échappé…

► J’ai besoin de quelqu’un sur qui compter si un jour je ne reviens pas de mission par exemple. Être épauler, avoir entièrement confiance, bref avoir un bras droit pour diriger les militaires de cette base.

Je venais en effet de lui dire que je comptais la mettre seconde si ses compétences étaient à la hauteur de mes attendes. J'aurais bien aimé lui cacher jusqu'au bout, afin d’évaluer ses compétence sans le stresse de l’enjeu. Mais cela aurait été vite découvert. Mckay était le roi des gaffes et il était assez étonnant de voir une nouvelle personne au sein d'une équipe sans raison. Et puis, bon les rumeurs dans une cité vont vite et cela aurait de toute manière cela aurait été découvert par un petit malin. Mon regard finit par se poser sur le siens… guettant une réaction, une émotion …




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Karola Frei
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Mer 16 Sep - 21:58

Karola Frei

Il faut savoir se faire épauler..
L'arrêt brutal de Karola dans leur progression dans le couloir surpris John qui, perdu dans ses pensées, manqua de la percuter de plein fouet. Ayant repris ses esprits et étant redescendu sur Terre il consentit donc à répondre à la Capitaine. Leur discussion rompit enfin le silence pesant qui pesait dans l’atmosphère depuis qu'ils avaient quitté les quartiers de Karola. Pendant que John lui expliquait ce qu'il attendait d'elle, Karola croisa les bras et écouta attentivement John. Il s'était déplacé spécialement pour lui demander de remplacer Teyla et donc de faire partir de son équipe. Avant qu'elle n'ait eu le temps de se demander pourquoi il portait son choix pour elle, il ajouta quelques mots qui répondirent à la question. En gros, d'après ce qu'elle avait pu comprendre, il souhaitait lui offrir des responsabilités plus importantes que celles dont elle disposait déjà. Un bras droit, pour reprendre ses mots. Sheppard semblait avoir repris un peu de contenance et moins gêné même si elle le sentait toujours un peu hésitant et qu'il demeurait maladroit dans le choix de ses mots. En fait, Karola trouvait ça touchant. Elle découvrait une autre facette de cet homme qui n'avait rien à voir avec le Sheppard qu'elle connaissait, c'est à dire l'homme grand enfant qui avait toujours un petit sourire espiègle sur le visage. Elle ne lui en voulait pas, après tout, tout ceci était de sa faute et elle s'en voulu un peu d'avoir réussi à embarrasser un homme qui était plus que chaleureux et aimable avec son entourage. C'était d'ailleurs bien la première fois que son flegme la mettait mal à l'aise. Il allait falloir qu'elle en parle avec la psy le jour où elle aurait l'occasion de s'entretenir avec.[/justify]

C'était à présent à son tour de paraître dans les nuages, après tout cette offre n'était pas des moindres et comme Karola ne s'y attendait pas, il lui fallu quelques secondes pour assimiler tout ça. Le temps de laisser au silence l'occasion de se réinstaller. Les yeux dans le vague elle tentait de peser les pour et les contre. Devenir en quelque sorte la seconde de Sheppard était bien sûr une tâche très intéressante, un beau défi à relever mais quant à faire partie de son équipe.. Ce n'est pas que cela la gênait, mais cela voulait dire que de son côté elle allait devoir arrêter pendant un temps d'être elle-même leader d'une équipe. Beaucoup de pensées venaient de soudainement l'assaillir et ce n'était certainement pas maintenant qu'elle allait prendre une décision. Elle se ressaisit et releva les yeux vers Sheppard qui l'observait en silence. Elle décroisa les bras pour porter les mains sur ses hanches. 
- Je suis très flattée par votre proposition, Colonel, mais si je comprends bien vous me proposez de faire partie de votre équipe afin de me mettre à l'épreuve pour voir si en tant que ''bras droit'' je tiens la route ? Dans tout les cas, il va me falloir un peu de temps pour y réfléchir. 


Elle voulait savoir si elle avait bien compris la demande de son supérieur, histoire d'éviter les quiproquos. Effectivement elle allait devoir y réfléchir et donc quoi de mieux qu'un peu de méditation pour se faire ! Au final peut-être qu'elle allait pouvoir y avoir droit. Elle fit donc volte-face afin de reprendre sa route, Sheppard lui répondrait en chemin. Après quelques pas elle s'arrêta à nouveau pour se tourner vers se dernier qui était resté sur place afin de l'inciter à la suivre pour qu'ils finissent par se rendre dans la petite salle de méditation de Karola.
- Vous me suivez ?

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Ven 18 Sep - 13:53

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Il faut savoir se faire épauler
PV Karola Frei






Au moment où elle croisa ses bras, je me dis que j'avais fait une bourde. Un geste « fermer » était jamais bon signe dans une discussion. J'aurais peut-être dû m'y prendre plus tôt, moins réfléchir, mais cela aurait changé quoi ? J'aurais été tout autant maladroit voir même pire. Je n'aimais pas ce genre de situation… celle ou la personne me rend mal à l'aise, non pas parque que je l'apprécie pas… mais je sais il y a des personnes naturellement difficiles d'approche comme Karola. Et il est toujours ardu d'approcher en plus quelqu'un que vous connaissez que peu, pour lui faire une proposition aussi ambitieuse. Sans parler du fait que j'éprouvai beaucoup de respect pour cette femme qui méritait bien plus que moi d'être responsable militaire de la base.

Elle se perdit à son tour dans les méandres de ses pensées. Je ne désirais pas forcément une réponse immédiate. Bien au contraire, il fallait méditer dessus. Surtout pour le côté équipe… puisque pendant un mois elle quitterait le commandement de son équipe pour venir avec moi. Mais bon, le jeu en valait la chandelle à mon amble avis. Outre évaluer ses compétences mais apprendre à mieux la connaître ainsi je serais moins gauche avec elle…et puis je suis certain que sous ses airs froids et durs se cache une personne adorable.

Enfin dans le cas où nous, nous n'entendions pas, il faudrait que je me pose la question de savoir si ses seules capacités étaient compatibles… je me vois mal être en conflit avec mon second… et pourtant il était hors de question de la refuser sur ce simple point. Je chassai très vite cette pensée désagréable. Généralement, je m'entends bien avec les autres… sauf avec les haut-gradé qui me jugent immature, impertinent et trop désobéissant pour faire « un bon soldat ». Oui, bon je n'ai pas l'étoffe du soldat parfait, mais au moins j'ai un jugement et je me bats pour des causes justes et non pour la simple raison que m'a donné un ordre. C'est ça que je veux des membres d'Atlantis… certes savoir obéir mais avant tout savoir réfléchir. Je ne porterai nullement ombrage à un soldat qui désobéit à un ordre pour sauver son équipe ou pour une bonne raison. Bien sûr je me devrais d'être ferme, mais en « off » je le féliciterai d'avoir eu un brin de jugeote. Être militaire ce n'est pas juste tenir un gros fusil et descendre le premier venu, c'est bien plus ! Et certain l'oubli !

Le capitaine Frei reposa ses mains sur ses hanches et brisa le silence. Réfutant le fait qu'elle l'avait mal prit. Je me sentie soulagé. Elle reformula ma demande afin de bien comprendre l'enjeu de celle-ci, j'accompagnai mes paroles d'un hochement de tête.

► En effet. Après il y aura quelques petits réglages à faire dans votre équipe, mais ce n’est que sur une courte durée.

Un beau rictus teinta mon visage. J’étais revenu « le John » d’habitude, joyeux et aimable. Laissant de côté le John timide et gauche. Bref j’étais normal.

► C’est le moment de méditer là-dessus.

Je riais simplement. Sous-entendant qu'elle pouvait prendre le temps pour examiner chaque paramètre et en parler même à son équipe si elle le désirait. Elle fit immédiatement volt face dans seul bloc… je restai pantois quelques minutes, me demandant si j'avais un humain en face de moi ou bien un robot.

► Si vous voulez de ma présence, oui.

Elle avait une telle aisance avec les demi-tours ou les arrêts nets que cela en était sidérant. Je pensais partir sur ses bonnes paroles, afin de la laisser méditer tranquillement, mais apparemment elle m’invita à l’accompagner. Je la rejoignis très vite me postant à ses côtés. Cette invitation m’allait très bien et je ne cachais pas mon air ravis, sans parler du fait que j’étais bien trop curieux de savoir où elle se rendait. Cela devait se voir car mon regard balayait sans cesse les environs.




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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
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Sam 19 Sep - 20:52

Karola Frei

Il faut savoir se faire épauler..
Karola attendit que Sheppard se décide à la rejoindre. Ce dernier eut l'air très surpris qu'elle lui demande s'il voulait oui ou non la suivre et au final il opta pour la première solution. Maintenant que toute la vérité avait été exposée l'ambiance semblait moins pesante mais elle restait tout de même froide. Après tout c'était bien la première fois que Karola se retrouvait aussi longtemps avec son supérieur et qui plus est seule en tête à tête avec lui. D'habitude ils ne se voyaient que pour que la capitaine lui fasse le rapport de ses missions et c'était tout. Elle comme lui était très occupée à diverses tâches sur la cité ce qui limitait nettement les possibilités de rencontre. Finalement, l'idée de rejoindre son équipe n'était pas si mauvaise, cela lui permettrait de pouvoir faire plus ample connaissance avec lui et surtout d'apprécier ses nombreuses qualités de soldats dont elle avait tant entendu parler et qu'elle avait pu lire dans le dossier de Sheppard qu'elle avait lu à son arrivée sur Atlantis. Et puis Karola au-delà du fait qu'elle apprécie son poste sur la cité ainsi que les responsabilités que cela incombait, demeurait quelqu'un d'ambitieux. Depuis petite son entourage l'avait poussée à être la meilleure, à faire tout ce qu'il fallait pour avoir la meilleure position possible dans la vie et puis plus tard dans sa carrière. Alors au final se voir proposer de faire partie de l'équipe de Sheppard dans le but de voire sa carrière évoluer ne devait pas vraiment lui nécessiter un trop grand temps de reflexion. En réalité c'était tout réfléchi mais elle ne voulait pas non plus apparaître trop impulsive face à John. Il l'avait annoncé clairement, il comptait évaluer ses compétences et commencer à travailler avec lui en ayant l'air d'une ado excitée ne lui paraissait pas être le meilleur des plans.

La salle où elle avait prit l'habitude d'aller méditer depuis quelque s mois à présent n'était plus très loin. Karola allait non seulement pouvoir passer une journée tranquille mais en plus elle allait la passer de bonne humeur. Cette nouvelle tombait vraiment à pic après les récents événements survenus dans sa vie. La malchance qui semblait l'accompagner dans ses missions avait décidé de la laisser tranquille certainement lassée de voir que malgré tous ses coups du sort Karola restait déterminée et pas atteinte par la déprime pour un sou. Lorsqu'elle aperçu la porte de la petite salle, la jeune femme s'arrêta devant, cette fois-ci en prenant soin de ne pas s'arrêter brusquement histoire d'éviter de se retrouver encore nez à nez avec Sheppard. Non pas que cela lui déplaise mais elle ne voulait pas donner une occasion au colonel de regretter son choix et donc de retirer sa proposition pour une quelconque raison stupide. D'ailleurs à ce sujet une chose la turlupinait, cela voulait donc dire qu'elle allait devoir abandonner quelques temps la gestion de l'équipe qu'elle dirigeait, c'était ce qui la gênait le plus et elle ne voulait pas qu'ils croient qu'elle les abandonne sous couvert d'avoir trouvé mieux ailleurs. Elle réajusta de nouveau la bretelle de son sac et se tourna vers John et planta son regard dans le sien.

- C'est ici que je m'arrête Colonel.


A présent il s'agissait de lui annoncer qu'elle acceptait sa décision mais sous condition toutefois, en espérant que cela n'embête pas son supérieur. De toutes façons, d'après ce qu'elle avait cru comprendre, Sheppard avait vraiment besoin d'elle et pas de quelqu'un d'autre, elle se trouvait donc en position de force, en quelque sorte. Mais loin d'elle était l'idée d'en profiter, bien au contraire. Elle lui avait annoncé un peu avant qu'il lui faudrait un peu de temps pour y réfléchir et ce peu de temps faisait référence à celui qu'il restait à parcourir la distance qui les séparait de la salle de méditation. Même s'ils s'apprêtaient à devenir coéquipiers en équipe ils n'étaient pas non plus super potes et Karola ne voulait pas vraiment lui montrer son jardin secret, en tout cas pas tant qu'ils ne se connaissaient pas mieux. Bref, elle commençait à se perdre dans ses pensées, elle se ressaisit puis s'adressa de nouveau à John.

- J'accepte votre proposition avec plaisir. A une condition cependant, je tiens à rester disponible si jamais les membres de mon équipe ont besoin de moi. 


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Jeu 24 Sep - 18:54

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Il faut savoir se faire épauler
PV Karola Frei






La marche fut silencieuse. Certes, l'ambiance n'était pas à la camaraderie, mais cela était parfaitement normal. En tout cas, je me déplaçais avec aisance, le poids de ma gêne loin derrière moi. C'est vraiment idiot d'avoir autant stressé pour une action si simple. Enfin me voilà débarrassé il me manquait plus qu'un « oui » et tout serait parfait. Je ne connaissais pas l'endroit où Karola nous amenait. Je me perdis assez vite dans mes pensées tout en observant les lieux pour mieux les mémoriser. Comme quoi, il devait avoir encore de nombreuses petites salles et recoins connus de peu de personnes… il fallait les découvrir. De plus je cherchais un endroit tranquille pour installer un « terrain de golf » enfin bidouillé quelques petits trucs.

Ainsi, elle s'arrêta prenant l'extrême délicatesse de ne pas faire d'arrêt net. J'en fus reconnaissant. Il aurait été dommage qu'en second essaie je la percute. Car je me connais, je réussis rarement deux fois le même exploit, concernant ce genre de maladresse. Elle m'informa qu'elle s'arrêtait ici. Ah dommage, je ne verrais point la salle. Sans le vouloir j'affichai une petite moue déçue… un vrai gamin à qui ont à vendu un super jouet et qui finalement ne fait rien de spécial (sauf casser les oreilles aux parents). J'y reviendrai plus tard pour l'explorer comme il se doit…

Elle avait une drôle de manie, de réajuster sans cesse les bretelles de son sac. De ce que j'avais vu aujourd'hui c'est pour parler de quelque chose un peu « instable ». Avait-elle prit une décision ? Eh bien oui apparemment. Surpris qu'elle réfléchisse aussi vite je la toisai quelques minutes, histoire de méditer un peu moi aussi. Enfin, il n'y avait rien à méditer, j'étais juste fort étonné de voir qu'elle avait acceptée aussi vite. Elle était de réputation réfléchie, à peser le pour et le contre… par conséquent le cerveau de Karola devait réagir et percuter rapidement. Un véritable atout en mission. J'appréciai immédiatement ce côté de sa personnalité. Je lui affichai un sourire chaleureux, bien trop ravi qu'elle me dise oui. J'avais un mal fou à mesurer mes expressions… ça fait mon authenticité et mon côté un peu enfantin…


► Il n'y a aucun problème. Mettez-les au courant en leur expliquant la situation..

Je reculai de quelques pas, jetant un dernier regard à la salle et aux yeux de ma future coéquipière. D'un signe de main je la saluai.

► Et bien à demain. 14H. Bonne méditation Capitaine..



END 24-09-2015:






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Sam 26 Sep - 16:44

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