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Pas moyen d'être tranquille cinq minutes ! [Kathryn]

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Jeu 23 Juil - 23:21

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Debout, les jambes lourdes, le dos courbé, les mains survolant le clavier et les yeux rivés sur l’écran d’ordinateur, je travaillais. Cela n’avait rien d’étonnant ; depuis mon arrivée sur la Cité, je n’avais pas vraiment une seule minute à moi. Je devais vérifier l’état d’Atlantis, réparer les erreurs Ô combien stupides des nouveaux, veiller à ce que la sécurité de la Cité ne faiblisse pas… J’étais un homme très demandé. Peut-être même trop demandé. Je ne savais plus exactement combien de tasses de café j’avais vidé depuis le début de la journée… A vrai dire, je ne savais pas non plus quand avais débuté ma journée ; peut-être était-ce il y a déjà deux jours… Je haussai les épaules sans m’en apercevoir. C’était une capacité que j’avais ; je me plongeais dans quelques calculs que moi seul était capable de comprendre, mais une autre partie de mon cerveau Ô combien intelligent, lui, se plongeait dans des réflexions tout à fait futiles et pour le moins… Artificielles ce qui me faisait parfois agir à mon insu. Et lorsque je m’en rendais compte, ça me rappelais avec une certaine nostalgique l’époque où j’avais dût partager mon corps avec Cadman. Non pas que l’expérience me fût agréable – bien au contraire, je me demandais toujours pourquoi il avait fallut que cela tombe sur moi, et pourquoi il avait fallut que ce soit Cadman ? C’est vrai ça ! Il y avait plein d’autres militaires un peu plus supportable que la jeune femme, non ? C’est comme Sheppard qui prétendait aimer venir me distraire lorsque j’avais besoin d’être concentré. Non, mais franchement, les militaires n’avaient-ils vraiment rien de mieux à faire ? Si non, je les enviais. Moi, je ne faisais que trimer – pour un salaire de misère, rappelons-le, tout de même – tandis que ces soi-disant tas de muscles (oui, parce que bon, maintenant que Ronon était sur la Cité, les militaires paraissaient bien faiblards niveau muscles) parcouraient la Cité à la recherche d’une victime à embêter. Et cette victime était, je vous le donne en mille ; le Génie. Bien sûr.

Je cessai d’éloigner le fil de mes pensées pour retourner à mon écran d’ordinateur, la main droite tâtant le bureau à la rechercher d’une tasse. Mes doigts finirent par rencontrer la surface d’un objet et, un sourire victorieux sur les lèvres, je le ramenai à moi. Portant la tasse à mes lèvres, je fronçai les sourcils, quitta l’écran du regard, rejeta la tête en arrière ; mes sourcils se plissèrent alors un peu plus, se rejoignant presque. Je baissai les yeux et m’aperçut que la tasse était vide. Enfer ! Damnation ! Satanas ! Horreur ! Aberration ! Je pâlis, lança un regard circulaire dans la pièce, ne trouva rien parmi le désordre qui y régnait (parfois, j’avais l’impression d’être le cliché même du savant fou… Sans la coiffure en pétard, bien évidemment). Oh, je pensais bien à sortir de ma caverne pour aller au mess et me servir une nouvelle tasse mais… Mais je voulais vraiment terminer mon calcul avant de quitter cette pièce. Et puis, j’étais à peu près certain que si je mettais un pied dehors, j’allais me faire accoster et c’était bien la dernière de mes envies. Surtout si c’était pour croiser Zelenka qui allait, encore une fois, me demander de l’aide. Reposant la tasse vide sur l’un des nombreux plans qui jonchaient le bureau, Je poussai un soupir et passa une main sur mon visage. Je commençais à ressentir les effets de la fatigue. Un café aurait vraiment été le bienvenu… Tant pis, je ferais sans.

Je reportai donc toute mon attention sur mon écran, mes doigts pianotant lourdement sur les touches de mon clavier que je ne prenais même pas la peine de regarder. Parfois, je lançais un rapide coup d’œil sur la feuille de notes que j’avais posée à côté de moi, annotait quelques résultats avant de les barrer avec insistance. Ce que je pouvais détester cette sensation d’ignorance. Lorsque la solution m’échappait alors que j’étais bien conscient d’être sur le point de la trouver et d’hurler « Victoire ! » à qui voudrait bien l’entendre – ou même à ceux qui ne le voudraient pas, d’ailleurs. Je grognai, maugréa, menaça, mais cela ne changea guère la situation ; j’avais beau tapé du poing, brandir un doigt fort menaçant en direction de l’écran, la solution ne m’apparut pas. Décidant que j’avais vraiment besoin d’une pause, je sauvegardai mes calculs et éteignis l’ordinateur avant de rejoindre le mess.

Lâchant un long soupir, je marchais rapidement les yeux baissés sur le sol pour éviter d’attirer les regards. Prenant un téléporteur, j’arrivai rapidement au mess et attrapa un plateau pour me servir. Optant pour du poulet (après avoir vérifié qu’il n’était pas au citron) et de la gelée (la bleue évidemment, ma préféré), je m’installai sur une table à l’écart pour déguster tranquillement mon encas. J’aurais surement du apporter ma tablette, mais j’avais besoin de faire une pause pour y voir plus clair tout à l’heure et ainsi peut-être finir mes calculs.

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Ven 24 Juil - 9:12

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Assise sur son tabouret, Kate est en pleine contemplation du résultat de ces dernières heures de travail. Trois grands tableaux noirs remplis d’équations, d’hypothèse et de synthèses. Enfoncés dans ses oreilles, des écouteurs déversent les premiers couplets d’une de ses chansons favorites.

Do you know what's worth fighting for?
When it's not worth dying for?


Depuis toujours la musique l'aide à réfléchir, c'est idiot oui, mais alors que pour la plupart des gens un bruit parasite brise leur concentration, c'est presque un besoin qu'a la jeune anglaise d'avoir ce réconfort auditif. D'autant plus que l'objet de ses pensées pose pas mal de problèmes. L'application théorique de sa thèse développée lors de son récent doctorat donne de bons résultats, trop bons mêmes, ce qui la dérange un peu. Il y a surement un paramètre qu'elle oublie, une donnée qu'elle ne visualise pas. Et il vaut mieux ne pas se tromper, de cette étude découlera une foule d'applications, non seulement pour l'expédition, les forces armées, mais qui sait un jour un panel bien plus vaste de la population. Les informations recueillies sur PS3-812, la dernière planète qu'elle a pu visiter, conforte son raisonnement, mais la rouquine est de nature prudente, elle hésite à crier victoire trop tôt. Machinalement elle frotte ses doigts remplis de craie. Ses nouveaux collègues ont déjà bien ou observer la manie qu’a la jeune femme de vouloir absolument travailler à l'ancienne, provoquant quelques sourires moqueurs auprès des plus idiots. A vrai dire Kate s'en fiche, déjà à l'unif elle passait pour bizarre, pourquoi changer ? Un long soupir se fait entendre, puis une idée la traverse. Elle se lève, reprend sa craie et rajoute quelques notes au tableau, puis recule pour à nouveau regarder le tout, tel un artiste devant sa toile. Ce n'est pas encore ça, mais il y a du mieux.

La chanson s'achève quand son estomac émet un petit gargouillis, l'anglaise fronce les sourcils et regarde l'horloge murale, se rendant compte qu'une fois de plus elle vient de sauter le repas du midi, et que celui du soir va être servit. Un nouveau soupir. Elle a intérêt à ne pas louper celui-là, sinon lors de sa prochaine visite médicale ça sera encore la même rengaine. Vous êtes trop mince lui avait dit le médecin, il faut avoir une rythme de vie normal et n'oublier aucun repas. Facile à dire, il n'a que ses patients à gérer, Kate elle travaille à améliorer le futur de tous. Mais bon soit, comme elle déteste les conflits, autant faire un effort non ? Elle coupe la musique, repose écouteur et lecteur sur une table, se débarrasse de sa craie et quitte le labo après avoir fermé la porte. Direction sa chambre pour commencer, histoire de faire un rapide passage sous la douche, et d'enfiler une autre tenue. Si la rouquine n'est pas une fashion victim, elle a néanmoins la sale habitude d'avoir le besoin de se changer plusieurs fois par jours. Vive le service de nettoyage !

C'est donc les cheveux encore un peu mouillés, vêtue d'un simple t-shirt arborant un "Princeton" en grand devant et d'un short minimaliste, que la jeune femme arrive dans le mess de la cité. Ce n'est pas encore la grosse affluence mais il y a déjà pas mal de monde. La file est rapide, les gens sont apparemment un peu pressés, mais les suivants vont devoir attendre que Kate fasse son choix. Peu pressée de nature, elle ne l'est pas plus devant les présentoirs, et il lui faut de longues minutes pour finalement se décider à prendre la même chose que d'habitude : une salade végétarienne et un verre de thé glacé. Libérant la place, elle se dirige vers les tables, cherchant un endroit plutôt tranquille, faisant en même temps un petit jeu d'élimination selon la couleur des uniformes de chacun. Uniforme qu'elle déteste porter, mais ça on s'en doutait déjà. Mais quand ce sont les autres au moins c'est facile ! Pas les gris, ils font trop de bruits. Pas les verts ni les rouges, ils passent leur temps à poser des questions. Et les jaunes encore moins, elle est là pour manger pas pour un examen médical. Finalement elle repère un de ses confrères assis à l'écart, et se décide à aller le rejoindre. Posant son plateau, elle tire la chaise et s'assied dessus, enfin non elle se laisse plutôt tomber. Lâchant un petit "Salut" discret elle sourit à l'inconnu, le dévisage et se dit qu'elle a certainement déjà dû l'apercevoir quelque part ...

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Sam 25 Juil - 21:20

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Observant avec attention mon poulet, cherchant toutes traces qui pourraient laisser à penser que ce dernier avait cuit avec du citron, je ne fis pas gaffe à la jeune femme qui s’approchait de ma table. Ce ne fut que quand elle lâcha un petit bonjour que je relevai la tête, fronçant un sourcil en détaillant la demoiselle d’un air inquisiteur. Non mais voyons …. C’était qu’elle était sans gêne de s’installer là sans même demander l’autorisation ! Personne n’avait le droit de s’installe avec le génie sans autorisation. Enfin sauf Weir … et sauf Sheppard … et sauf Ronon … et … ah bah nan Teyla, elle au moins elle demandait avant de s’asseoir !

Dites-donc, vous ne vous gênez pas ! Si je me suis mis à l’écart, la logique voudrait dire que je souhaite être seul ou que j’attends quelqu’un de précis mais dans ce cas, ce ne serait pas vous dont j’ignore le nom.

M’adossant à ma chaise, je plongeai mon regard dans le sien, cherchant à la déstabiliser ou à la faire fuir. Non mais voyons qui se permettrait de déranger le fameux Rodney McKay pendant l’un de ses moments d’intense réflexion. Parce que oui quand je mangeais, c’était souvent par besoin de réfléchir tranquillement et puis de toute façon, le repas c’était sacré pour moi et ce depuis toujours.

Il y a assez de tables disponibles sans venir s’empiler les uns sur les autres ! Surtout pour manger … ça …

Je désignai sa salade végétarienne d’un air dégoûté en agitant ma fourchette au bout de laquelle pendait un bout de poulet qui manqua de peu d’atterrir dans ladite salade. Le récupérant de justesse, je me dépêcha de le porter à ma bouche comme si j’avais peur qu’elle me le pique. Au vue de son assiette, il y avait peu de risque mais je préférais ne pas tenter le diable. Surtout que j’avais drôlement faim moi ! Sans plus faire attention à la jeune femme, ayant donc terminé mon discours et pensant la voir s’éloigner, je me replongeai dans mon repas tout en marmonnant entre les dents.

Non mais je vous jure ces nouveaux … Aucun respect pour les autres ! Et encore moins pour ceux qui sauvent chaque jour, l’humanité de la destruction ! Il va falloir que j’aie une discussion sévère avec Weir …

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Mer 29 Juil - 9:20

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Surprise par la réaction plutôt … virulente de l’homme, Kate reste un moment bouche bée, ne sachant pas trop quoi dire. Elle dévisage l’inconnu, tandis que ses fesses restent bien où elles sont, c’est-à-dire sur la chaise. Alors qu’il ne semble plus lui prêter attention, c’est soudain l’illumination.

- Ah ! Voilà ! Vous êtes de Docteur McKay ! On m’avait dit que vous aviez un drôle de caractère, et ben … C’est pas faux ! Moi c'est Kate. Kate Montgomery.

Visiblement la jeune femme n’a pas de porte de derrière, elle a dit cela d'une voix neutre et calme, se contentant d'offrir son plus beau sourire au râleur.Le ton bon Rodney n’a pas eu l’air de l’impressionner par contre. Que du contraire, une fois l’étonnement passé elle enchaîne comme si de rien n’était.

- D’ailleurs, c’est peut-être qu’une salade, mais je lui fais plus confiance qu’à du poulet dont on ne sait pas d’où il vient. Un poulet extra-terrestre, je n’ai pas trop envie …

Satisfaite de sa réponse, la rouquine continue de manger tranquillement, observant son vis-à-vis.

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Dim 2 Aoû - 15:31

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Oubliant la jeune femme, je me remis à manger tout en cherchant dans mes pensées, la possible solution à mon problème non résolu. Je détestais être en échec et ma journée ne serait pas finie tant que je n’aurais pas trouver un résultat qui me satisfasse.

La voix de la rousse s’éleva pour me tirer de mes pensées, me faisant lâcher un long soupir. Finalement, j’étais plus tranquille face à mon ordinateur, j’aurais mieux fait de prendre un simple sandwich et repartir là-bas, ça aurait été largement plus simple. Haussant un sourcil, je regardai la demoiselle et l’observa avec attention avant de reposer ma fourchette et de me lancer dans un discours.

Sachez, mademoiselle dont je n’ai pas demandé à savoir l’identité, que MOI, j’ai déjà eu à faire à des mets bien plus dangereux qu’un poulet présumé extraterrestre. En plus, vous n’étiez pas là quand je me suis servi, sinon vous m’auriez entendu converser avec le cuisinier pour en savoir plus sur son origine et sur sa préparation. Mais ça oui vous ne pouviez pas le savoir puisque bien entendu vous n’étiez pas INVITE à manger à mes côtés alors maintenant que vous avez satisfait votre curiosité sur qui je suis et mon prétendu caractère, ce qui est complètement faux bien sûr, vous pouvez, votre salade et vous-même, allé embêter quelqu’un d’autre !

Reprenant ma fourchette, je la plantai rageusement dans mon poulet avant d’en couper un morceau et de le porter à ma bouche. Au moins la bouche pleine, je ne pourrais pas répondre à ses remarques désobligeantes et au fait qu’elle s’occupait des quand-dira-t-on qui circulaient en ces lieux. Je détestais ce genre de remarques mais il fallait bien avouer que je ne faisais aucun effort pour les éviter. Mais bon à quoi ça servirait, ils trouveraient rapidement d’autres choses à me reprocher. On dit que personne n’est parfait mais MOI, je suis la personne qui se rapproche le plus de la perfection sur la cité, voir même dans cette galaxie.

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Ven 7 Aoû - 9:39

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Soupirant longuement et peu discrètement, Kate regarde un instant vers le plafond, un peu désemparée. Elle qui est d’un naturel aimable trouve la réaction de celui qui est donc son supérieur plutôt … dérangeante. Au début elle le pensait un peu de mauvaise humeur, ou alors plongé dans une réflexion importante. Ça arrive à tout le monde d’avoir un premier contact un peu bourru, le minimum ensuite est de le reconnaître.

Mais non, pas du tout, c’est même l’inverse, il en rajoute et enfonce la jeune femme encore plus. Ce n’est pas quelqu’un de distrait ou de maladroit, juste un con. Comme elle le disait justement un peu plus tôt on l’avait prévenue de cette habitude à s’emporter à et traiter les autres comme moins que rien, mais tout de même … Non c’est simplement un imbécile à qui tout est visiblement dû, et comme l’anglaise n’est pas du genre à ramper devant les autres … Gentille certes, accommodante aussi, il le faut quand on côtoie des adultes depuis tant d’années. Mais il y a une limite. Se levant, en abandonnant sur place son plat qu’elle a à peine touché, elle répond.

- Et bien Docteur McKay, j’avais dans l’idée de profiter de ce hasard pour faire connaissances, et qui sait d’échanger quelques idées sur le pont galactique. Dire que j’avais une idée pour résoudre le souci de prédominance pégasienne. Mais soit !

Lançant un dernier regard désabusé elle tourne les talons et quitte le mess sans manquer de lancer une dernière remarque.

- Bon appétit Docteur, le miens est coupé en tout cas ...

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