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 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 4 - Quartiers du Personnel
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Sam 17 Jan - 23:44

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Tal soupèse ses mots avant de répondre à sa première question.

- Et bien comme je disais, je ne compte pas me marier, avec mon métier c'est un peu peine perdue. Ou alors plus tard.

La jeune femme marque une pause, la main se Keith se crispe sur son fessier, elle frémit un peu.

- Je ne devrais pas en parler comme ça, mais cette histoire de mariage c'est surtout une barrière sociale. En quelque sorte s'assurer que les gens restent sérieux et ne se mettent pas à faire n'importe quoi avec n'importe qui. Au final ça évite pas mal de soucis.

Souriant à Keith, elle enchaîne.

- Jusqu'ici j'ai toujours fonctionnée en suivant la norme, en suivant les préceptes, en rejettant tout ce qui ne s'y rapproche pas. Et je dois dire que je ne le regrette pas, que du contraire, j'en suis tout à fait heureuse. Mais là à cet instant je me rends aussi compte qu'il y bien d'autres paramètres à prendre en compte. Quelque part j'ai toujours su que ça devait arriver un jour, je ne pensais juste pas que cette possibilité se présenterait comme ça.

Remontant vers son visage elle l'embrasse longuement, tendrement. Se reculant un peu elle reprend son sourire.

- Keith tu ne me laisses pas indifférente, et pas que physiquement. On n'a rien en commun, et pourtant j'ai l'impression de trouver en toi le complément dont j'ai besoin. J'espère que cela se concrétisera un jour ou l'autre ...

Ce faisant elle se redresse, s'aidant de ses bras pour se mettre à quatre pattes au-dessus de Keith, faisant outrageusement ressortir ses atouts. Son sourire s'élargit encore plus, son regard qui était redevenu sérieux s'éclaire à nouveau de malice.

- Et pour me faire pardonner, hum ... Je pensais essayer quelque chose de très fou.

Elle regarde ensuite vers le bas, arrêtant son regard sur l'entrejambe de Keith, pour ensuite remonter à nouveau ses yeux sur le visage du jeune homme, passant discrètement la pointe de sa langue sur ses lèvres

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Dim 18 Jan - 0:25

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L’israélienne lui révéla son non-projet de mariage qu’il reçut d’une curieuse façon. En était-il satisfait ou bien déçu ? C’était étrange pour lui car il ne savait pas si cela était un non ferme pour toute relation physique ou si cela signifiait qu’un jour ou l’autre, elle transgresserait les règles de sa religion juive. Et il n’était pas certain de vouloir en être le responsable, même si elle jurait qu’elle en avait fait le choix indépendamment de lui. Il était réellement songeur à ce propos.

Tal expliqua alors quelle était l’idée derrière cette interdiction et il la comprenait totalement. Seulement, il se disait que tout le monde n’avait pas besoin de cela pour ne pas aller coucher à droite ou à gauche. Lui-même avait été tenté et il avait bien résisté. Mais tout le monde n’était pas aussi sage que lui se dit-il en se rappelant une image assez dérangeante de son ami dans les douches. Il secoua la tête pour la chasser, continuant d’écouter sa compagne.

« Comme ça comment ? Tu sais, tu dois surtout de soucier de tes propres souhaits. La religion, c’est important pour certaines personnes, et je comprends tout à fait que cela le soit pour toi, et que tu respectes ce qu’elle te demande. Ca fait aussi partie de la personne que tu es, Tal.» fit-il.

Ils échangèrent à nouveau un tendre baiser dont il ressentait une certaine intensité. Il adorait littéralement ses lèvres.
La jeune femme lui alors fit une jolie déclaration. Elle était parvenue à mettre des mots sur ce qu’il n’arrivait pas à s’expliquer, et elle l’avait fait d’une jolie façon. Que pouvait-il bien répondre à ça, lui, le handicapé des sentiments. En simple réponse, il l’embrassa longuement et passionnément. Puis elle se mit à quatre pattes au-dessus de lui. La vue qu’elle lui offrait sur ses seins était divine et l’exciter déjà. Le regard et sa langue jouant sur ses lèvres ainsi que l’image de ce qu’elle proposait, si c’était bien ce dont il pensait, était un nouveau supplice. Oui, il en avait envie. Mais c’était dangereux.

« Tu joues avec le feu. » fit-il, peu convaincant.

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Dim 18 Jan - 10:56

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Il a raison, c'est jouer avec le feu que de vouloir continuer sur cette voie. Tal le regarde, hésitante, se rendant compte qu'elle n'agit pas vraiment comme elle devrait. Finalement elle renonce et se recouche sur le torse de Keith, reprenant la même position que précédemment, une main toujours en train de caresser en douceur la peau du jeune homme.

- Tu as raison, je comprends que ça doit être dur pour toi ...

Le silence s'installe alors, l'israélienne est gênée par ce qu'elle a proposée de faire au final. Sur le moment l'idée lui semblait excellente, mais en y réfléchissant qu'est ce qu'elle allait bien faire une fois le jeune homme nu ? Encore passer pour une débutante ça c'est sur. C'est fou comme certaines idées lui viennent en tête alors qu'elle est si réfléchie sur le sujet d'habitude. Comme si sa raison était écrasée par un autre sentiment. Son regard revient chercher celui de Keith.

- J'ai envie des deux solutions tu sais, seulement ce n'est pas possible. Tu sais que je vais bientôt avoir trente ans ? Mine de rien ça compte, et si je laisse passer cette chance elle ne se représentera peut-être pas avant un sacré moment.

Puis elle sourit, sa main libre vient chercher celle de son compagnon pour que leurs doigts s'entremêlent.

- En plus si on décide de jamais rien faire, il faudra abandonner ce genre de câlins. Parceque j'ai de la volonté, mais tes caresses sont trop tentantes. Alors j'imagine pas la suite ! Franchement ça m'ennuierait de plus pouvoir faire ça.

Le feu a diminué, la raison l'emporte petit à petit, même si maintenant que la machine est lancée, il sera difficile de raisonner comme avant.

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Dim 18 Jan - 12:12

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Le supplice s’interrompit, à son grand soulagement. Non pas qu’il n’en avait pas envie, loin de là, et peu importait son inexpérience, mais il était plus sage d’éviter de les tenter plus que de raison. Déjà qu’ils étaient allés assez loin comme cela. Le jeune homme tiqua lorsqu’elle lui dit que cela devait être bien difficile pour lui. Et pour l’israélienne alors ? Ils étaient deux après tout, cela devait être aussi dur pour elle. Les deux jeunes gens restèrent un instant silencieux, à se câliner tendrement et appréciant l’instant. Puis Tal vint chercher son regard. Il n’était pas tout à fait d’accord.

« Tu te trompes. Belle comme tu es, il doit y avoir une queue phénoménale juste pour avoir droit à un peu de ta considération. Des chances, tu en auras d’autres. Je souhaite juste qu’elles soient avec moi, ces occasions. »

Keith sourit ensuite à sa remarque à propos de ses caresses. Les siennes aussi étaient un appel au vice, elle ne s’en doutait pas, mais tout ce qu’elle était, tout ce qu’elle faisait, l’incitaient à vouloir la dévorer davantage. Elle exerçait un pouvoir sur lui qu’elle ne se doutait même pas.

« Tu n’imagines pas les tiennes. Moi aussi ça m’ennuierait de ne plus pouvoir te toucher. Mais je sais qu’il te faut du temps, ça ne me gêne pas tant que tu m’autorises à avoir tes lèvres sans restrictions. »

Il lui sourit à nouveau, sincèrement et déposa un baiser sur son front avant de l’étreindre à nouveau contre lui. Elle était encore le haut nu, mais il était plus calme désormais. Quoique sa peau contre la sienne, et ses formes épousant son corps, continuaient de maintenir ses sens aux aguets. Il ôta sa main de son fessier et vint laisser courir ses doigts sur son dos et sa nuque, l’effleurant à peine.

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Dim 18 Jan - 14:39

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Après un nouveau soupir, mélange de contentement et de réflexion, Tal lui répond.

- Je crois qu'on ne devrait pas trop s'en faire en fait, il se passera ce qu'il se passera, et nous verrons. Ne gâchons pas notre plaisir ...

C'est sans nulle doute la meilleure façon de faire, laisser les choses aller sans trop vouloir les contrôler. Elle ne se sent pas prête à passer à l'étape supérieure, c'est normal, mais le jour où ça sera le cas, autant aviser sur le moment. D'ici là ça serais dommage de trop réfléchir et de passer à coté du contact doux et chaud de son corps.

Remontant plus haut elle repart à l'assaut des lèvres de Keith, l'embrassant longuement, en douceur. Quand elle s'arrête c'est pour venir se blottir à nouveau contre lui, s'installant dans son cou.

- Parles moi de toi un peu, j'ai besoin de mieux te connaître.

En effet si les choses continuent de s'enchaîner il va quand même falloir en apprendre plus l'un sur l'autre. Ils viennent d'horizons tellement différents, et ont eu un passé bien distinct. Tal est tout de même curieuse de découvrir tous les secrets de son compagnon, et elle préfère le laisser commencer car de son côté il y aura certainement pas mal de choses à dire. Et à comparer également.

- Et ne me cache rien, même tes aventures passées, tout tout tout !

La jeune femme glousse légèrement, alors qu'elle ne peut éviter de se cambrer sous la caresse des doigts dans son dos, c'est si agréable !

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Dim 18 Jan - 15:27

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Keith acquiesça de la tête, il fallait laisser au temps faire son office. Ils verraient bien où il les mènerait tous les deux. Pour le moment, il profitait simplement. L’israélienne vint se lover dans son cou, ses mains se baladant toujours sur sa peau nue. Ils échangèrent un baiser lorsqu’elle le déstabilisa complètement en lui demandant de parler davantage de lui, de son histoire. Ce n’était pas vraiment quelque chose dont il était fan, mais il pouvait bien faire un effort pour elle. Keith commença par soupirer.

« Je viens de Détroit, une ville qui avait une forte dépendance à l’industrie automobile. Quand tout s’est cassé la gueule aux USA, c’est ce secteur qui a pris le premier. La ville est donc devenue très pauvre. J’ai grandi avec mes parents. Je ne suis carrément pas proche de mon père, et un peu plus de ma mère. Mais comme je suis quelqu’un de pas mal distant, ils ne me manquent pas plus que ça. »

Il marqua une pause.

« Gosse, je voulais devenir pilote de chasse, à cause de Top Gun, un film bien de chez nous. Mais c’était pas vraiment à ma portée. Alors quand j’ai trouvé un truc qui m’a plu, la première fois que j’ai touché un ordinateur, j’ai su que je voulais faire ça. Je me suis débrouillé pour rentrer au MIT, une grande université informatique. Mais c’était pas pour moi non plus. J’avais l’impression d’être du bétail, d’avoir une vie toute tracée, monotone. J’ai préféré faire autre chose de ma vie… »

Repenser à cette période peu glorieuse de sa vie avait de quoi l’attrister. Il n’aimait pas Détroit. Il ne se sentait pas chez lui dans la maison de ses parents. Et il se sentait exclu des autres étudiants à l’université. En y repensant, il se demandait bien de quoi il pouvait se sentir fier. C’était réellement déprimant. Il déglutit, décidé à changer de sujet, mais sa compagne ne l’entendait pas de cette façon.

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Dim 18 Jan - 15:47

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L'écoutant avec attention, Tal continue de caresser la peau nue du bout de ses doigts. Elle s'est rarement sentie aussi bien installée, c'est fou qu'est-ce qu'un homme peut être confortable. Keith lui parle de son enfance, de sa vie d'ado et de jeune adulte. Bizarrement il semble n'avoir jamais trouvé sa place sans la société. c'est un peu étrange de le voir maintenant embarqué dans une aventure pourtant pleine de rigueur.

- Tu sais une vie monotone ce n'est parfois pas plus mal. Je t'envie d'un côté, je n'ai jamais connu autre chose qu'un pays en guerre.

Il est vrai que la vie aux Etats-Unis doit être bien différente, plus tranquille et moins stressante. D'un côté Tal n'éprouve pas non plus de jalousie à son égard, ça doit être bien triste comme ville selon sa description. Rien qu'à ses mots elle imagine des tas d'immeubles gris plongés dans une brume permanente.

- En tout cas ici tu ne risques pas d'avoir une vie monotone. Sans compter sur tous les événements extérieurs qui arrivent chaque jour, il y a en plus toutes les femmes de la cité qui te courent après .

Elle glousse en finissant sa phrase.

- Comment en es-tu arrivé à t'engager pour Atlantis ?

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Dim 18 Jan - 16:23

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Tal jugeait que sa vie était monotone. Lui, il la trouvait ennuyeuse. Il ne se voyait pas vivre toute sa vie en se levant et en s’ennuyant de ce qu’il faisait. Keith n’aspirait clairement pas à cela. Il ne se voyait pas avoir une famille, un boulot, et que chaque jour qu’il vivait ressemble au précédent. Il lui fallait de l’excitation, un challenge. C’était pour cela qu’il s’était tourné vers le piratage informatique. Il avançait à tâtons, et chaque jour qui passait était une journée de plus libre. Il vivait avec une menace permanente d’être découvert et cela suffisait à le faire se lever le matin, à vérifier qu’il avait effacé ses traces et à trouver un autre défi à relever. C’était une vie bien plus palpitante, bien que peu gratifiante, qu’il avait alors.

Evidemment, il n’enviait pas sa compagne, notamment le pays où elle avait grandi. Mais sa vie à elle lui avait appris à profiter davantage. Et la famille était quelque chose de tellement important, d’ancré dans sa vie, qu’il se disait que ses proches avaient une place particulière. Que le mot « famille » signifiait véritablement quelque chose pour elle. Quelque chose qu’il ne connaissait pas.

Keith fut surpris qu’elle lui prête une vie courtisé sur Atlantis. Et il s’enquerra d’où elle pouvait bien tenir cela. Il ria d’ailleurs à ce sujet.

« Tu plaisantes ? Je passe ma vie dans mes quartiers, comment je pourrais être pourchassé par des femmes ? D’où tires-tu cela ? »

Puis l’américain continua son récit.

« J’ai fait ce que je fais ici. Du piratage. J’ai relevé des défis stupides, à cause d’un égo démesuré, et je suis tombé sur des choses que je n’aurais pas dû voir. Comme je m’en suis pris aux mauvaises personnes, j’avais un choix qui n’en était pas un : travailler pour eux, ou la prison. Tu comprendras que je ne tienne pas spécialement à devenir un tatoué ou un bandit. Et comme j’avais eu accès à des informations sur Atlantis, ils ont jugé préférable de m’envoyer ici pour obtenir mon silence. »

Il ria à nouveau, ses doigts jouant avec ses cheveux.

« Pas franchement glorieux hein ? »

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Dim 18 Jan - 17:12

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La jeune femme glousse en tâtonnant le torse de l'homme. Elle le couvre de petits bisous, jouant sur sa peau avant de répondre.

- Si je plaisante ? Moi je vois ce que je crois, et j'ai sous les yeux un homme on ne peut plus attirant. Si elles sont aveugles tant pis pour elles !

Puis sa main descend et se pose ... sur son entrejambe, venant tâter le paquet comme on dit. Geste osé et imprévu, qui dure quelques secondes. Autant en profiter non ?

- Et si j'en crois ce que j'ai pu deviner, il y a d'autres choses qui sont surprenantes. Si elles savaient ce que tu caches, la file serait sans doute interminable devant ta porte. Mais trop tard, la prochaine qui t'approche aura affaire à moi !

Elle rit à nouveau, le regard brillant, avant de se réinstaller confortablement. Keith continue son histoire, parlant des raisons pour lesquelles il est en fait sur Atlantis. Tal est un peu surprise par cette déclaration, voilà quelque chose à laquelle elle ne s'attendait pas.

- En fait tu es un méchant garçon ! Je comprends pourquoi tu m'attires tant !

Comme pour souligner la remarque elle vient voler un nouveau baiser, plus fougueux, plus sauvage. Oui en mode vilaine fille et vilain garçon. Elle reste ensuite au dessus de son visage, appuyée sur ses mains, à califourchon sur lui.

- Ça ne te fait pas peur de savoir que je suis en quelque sorte une extension de l'autorité qui t'a envoyée ici ?

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Dim 18 Jan - 22:07

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L’américain laissa un sourire se peindre sur son visage alors que sa compagne le complimentait. C’était assez flatteur dans sa façon de le faire et la main qu’elle posa sur lui eut l’effet d’une décharge électrique. Ils s’étaient calmés, et à nouveau, elle le titillait. D’ailleurs, la fameuse zone réagit instantanément à la sollicitation. Et cela le rendit un peu mal à l’aise. C’était amusant, excitant, mais c’était un peu gênant. Il reprit sa main dans la sienne en lui souriant, ses doigts s’entremêlant avec les siens.

La jeune femme se moqua ensuite, gentiment, de son histoire. Elle voyait de manière amusante à nouveau, et il s’en amusa. Elle vint lui faire un bisou empreint d’une certaine passion, avant de le surplomber, ses seins tombant et lui offrant une vue fort plaisante. D’un mouvement du bassin, Keith la fit basculer et l’embrassa à son tour. Il lui lança un regard malicieux, et un sourire assez moqueur.

« Non, aucun problème. On ne peut condamner quelqu’un pour le choix d’un autre. »

Il lui mordilla la lèvre puis lui maintint les mains plaquées sur le lit, avec une fausse fermeté.

« Mais peut-être veux-tu que je me venge sur toi… Et puis… Je suis certain que tu n’es aussi sage que tu le fais penser. J’en ai eu quelques preuves lors de notre bref échange juste avant. »

Le petit génie se colla alors à sa compagne, pour que leurs peaux nues s’épousent, et tint sa nuque pour l’embrasser à nouveau, incapable de se passer de ses lèvres. Il interrompit son baiser, lui jetant un regard plein de tendresse.

« Et vous, Tal Mesika, quelle est votre histoire ? »

Il était assez incongru de la vouvoyer dans la position qui était la leur. Mais l’humour faisait aussi partie de leur relation.

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Dim 18 Jan - 23:46

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Tal pose à peine sa main sur l'entrejambe de son compagnon que la réaction est directe, loin de s'en offusquer elle ne peut s'empêcher de sourire intérieurement. Ca n'a pas l'air si compliqué que ça de faire monter le désir d'un homme, toujours bon à savoir. Le baiser qu'ils échangent ne lui change pas ses pensées, que du contraire, elle remarque dès lors qu'elle aussi semble démarrer au quart de tour.

Quand le regard de Keith coule sur son corps elle soupire doucement, petit moment d'inattention que celui-ci met à profit pour à nouveau retourner la situation. A vrai dire Tal préfère nettement ce sens-là, c'est curieux mais c'est comme ça. Puis il fait une petite allusion à ses idées un peu osées, ses propositions légèrement perverses il est vrai. L'israélienne glousse avant de répondre.

- Oh mais je suis juste inspirée en fait, ça me semble presque naturel. C'est toi qui me pousses au crime de toute façon !

Un nouvel échange de tendresse a alors lieu, leurs lèvres se rejoignent longuement, leurs corps se pressent et se frottent en douceur. Finalement il se recule légèrement, pour lui demander à son tour de lui révéler ses secrets.

- Et bien ... Je suis née à Ashkelon, une ville dans le sud du pays, non loin de la bande de Gaza. Mon père est militaire de carrière, comme mes deux frères. Ma mère ne travaille elle pas. J'ai vécu mon enfance et mon adolescence dans la peur des attentats et des bombes, et vu ma famille tu te doutes que j'ai attendu avec impatience le jour de mon service civil.

Elle fait une brève pause avant de continuer.

- Là je me suis rendue compte que j'aimais vraiment ce que je faisais, à la fin de mes dix-huit mois je me suis engagée définitivement. On m'a formée en tant qu'infirmière de front, dans le but de porter les premiers secours dans les situations délicates, aussi bien pour des militaires que des civils. Ça a pris du temps, mais au final ils ont réussi à faire quelque chose de moi, et j'ai été envoyée dans une brigade frontalière.

Reprenant son souffle elle en profite pour caresser le visage de Keith avec sa main.

- Ensuite j'ai progressé, j'ai gravi quelques échelons. Je me suis faites ma place dans un monde qui reste encore pas mal masculin, la plupart des femmes ne continuent pas après leur service. Mais à force de persévérance j'ai gagnée le respect des hommes et de mes supérieurs. Et ça m'a donnée une première opportunité assez incroyable, j'ai pu entrer dans ... je vais dire dans une unité plus spéciale. Il y a des choses que je n'ai pas le droit de dire ...

Tal sourit, c'est pour elle naturel de cacher certaines choses, il n'y a rien d'étonnant là-dedans.

- Une fois là-bas j'ai continué à faire mon métier, dans une version un peu plus risquée, un peu moins officielle. J'ai été à l'étranger en quelques occasions, ça a été mes premiers contacts avec d'autres unités, assez enrichissant à vrai dire. Et puis le programme Porte des Etoiles a été ouvert pour la communauté internationale ... Mon pays devait envoyer quelques personnes, soldats et civils, et j'ai été choisie. Voilà !

La jeune femme souffle, sacré discours !

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Lun 19 Jan - 15:09

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Le jeune homme déposait de légers baisers dans son cou, sur ses épaules, ses bras, ses mains. Il donnait l’impression de l’écouter d’une oreille distraite alors qu’elle narrait son histoire, mais absolument pas. Et en preuve de son attention, il posait des questions par moment. Elles n’étaient pas importantes, mais il montrait ainsi son intérêt pour sa belle.

« Tu es l’aînée ? la cadette ? » fit-il d’abord à propos de sa fratrie, sachant pertinemment qu’ils seraient protecteur envers l’israélienne, peu importait sa capacité à faire manger ses dents à n’importe quel mâle.

Elle raconta ensuite son enrôlement dans l’armée, et il bénissait le ciel que le service militaire ne soit pas obligatoire dans son propre pays. Puis elle parla de sa spécialisation, non sans omettre que ça n’avait pas été facile de l’acquérir. Sur ce point, Keith était sûr qu’elle se dévalorisait. Ou alors ce qu’elle avait appris était d’une redoutable complexité, faisant d’elle quelqu’un d’encore plus compétent. Ce fut d’ailleurs la suite de son récit, qu’elle entoura volontaire d’une zone d’ombre et qui ne gêna pas l’américain un seul instant. Il comprenait tout à fait qu’elle puisse avoir des secrets et pas un seul instant il songea à savoir davantage. Il respectait sa décision de ne pas lui en dire davantage.

Elle conclut son récit détaillé alors que lui s’attardait sur une région qu’il appréciait tout particulièrement sur le corps d’une femme : son ventre.

« Et voilà ! » fit-il en chœur avec elle.

« Puis tu t’es faite trimballée partout pour ton ordinateur, tu m’as rencontré, on s’est retrouvés coincés dans une pièce où il faisait très chaud, et nous voilà maintenant à nous embrasser ! » conclut-il à son tour en alliant le geste à la parole et en l’embrassant sur les lèvres.

Il s’étendit à ses côtés, les yeux rivés sur le plafond, songeur.

« La famille c’est sacré pour toi hein ? Tu leurs as dit quoi quand tu es partie ? »

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Lun 19 Jan - 16:07

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Tandis qu'elle lui raconte son parcours, Keith en profite lâchement pour tenter de la déconcentrer par ses petits bisous pleins de douceur. Lorsqu'elle évoque sa famille il demande des précisions sur ses frères, Tal lui explique alors qu'elle est la petite dernière. Son récit continue, le jeune homme est de plus en plus joueur, et le voilà arrivé sur son ventre. Elle ne peut s'empêcher de frémir, son explication devient un peu plus laborieuse alors que ses cuisses se remettent à bouger toutes seules. Heureusement l'israélienne arrive au bout de son récit, et après une boutade si son parcours depuis son arrivée dans la cité Keith remonte pour venir chercher ses lèvres dans un doux baiser. Il conclut sur une question sur son attachement familial.

- C'est très important oui, notre culture est basée sur la famille tu sais. C'est plus qu'une question de religion, les autres sont surtout un point d'ancrage important pour nous permettre d'avancer dans notre vie.

Elle lui sourit avant de reprendre.

- Quant à ce que je leur ai dit ... Et bien mes frères sont aussi dans l'armée, tout le monde chez nous sait à peu près que j'ai une vie un peu spéciale, que je participe à des missions classées. Ils savent que j'ai dû partir pour un long moment, pour mon pays. C'est suffisant pour leur tranquillité d'esprit. Il n'y a que ma mère qui n'approuve pas mes choix en fait, mais c'est un débat que j'ai avec elle depuis des années. Chaque fois que je la revois elle tente de me marier c'est dire.

Tal glousse doucement, avant de passer bras et jambes autour de Keith pour l'étreindre.

- Si elle savait ce que je fais en ce moment ...

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Lun 19 Jan - 18:20

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Dans un sens, le jeune homme enviait la vision qu’elle avait de la famille. Lui ne sentait absolument pas proche des siens alors que Tal semblait très liée à ses parents et à ses frères. Keith ne mettait pas vraiment du sien pour garder le contact avec son père et sa mère. Le premier s’en fichait complètement et ne savait pas ce qu’il devenait, la seconde lui rabâchait constamment la même rengaine : la femme, les enfants. L’objectif de sa mère était de devenir grand-mère le plus vite possible. Et, généralement, les repas commençaient par cette douloureuse question à laquelle il répondait, sans ménagement et avec une certaine irritation, qu’à vingt-deux ans, on avait d’autres chats à fouetter.

Tal le tira de ses souvenirs en lui offrant un sourire radieux. L’israélienne expliqua qu’elle n’avait pas vraiment eu à trouver d’excuses, étant donné qu’ils savaient plus ou moins ce que son métier impliquait. Il ria en entendant sa compagne se plaindre de ses projets matrimoniaux. Il croyait entendre la sienne de mère, à la différence près qu’il était plus jeune et que les traditions devaient être bien différentes entre leurs deux cultures.

Puis elle l’emprisonna entre ses jambes, d’une manière très provocante, l’empêchant de fuir. Comme s’il pouvait. Comme s’il voulait. En réponse, Keith se colla simplement à elle, ses mains croisées derrière la nuque de la jeune femme et lui maintenant la tête. Il lui sourit.

« Tu sauves l’univers ? »

Il déposa un baiser au creux de son cou.

« Enfin.. là, tu te reposes.. »

Il se tortilla un peu sur elle, histoire de bien se placer et qu’elle sente qu’il était aux aguets malgré l’épais jean qu’il portait et la fine barrière de tissu qui restait à la magnifique brune qu’il embrassait.

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Lun 19 Jan - 19:28

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Sans le vouloir Tal s'était mise toute seule dans une position plus qu'indécente. Alors qu'elle pensait simplement profiter de cette proximité pour enlacer plus encore Keith, elle se rend vite compte de la folie de cette idée. Sentir son corps aussi près ce n'est déjà pas rien, mais ce qui touche maintenant son dernier rempart de tissu dépasse toutes ses idées les plus saugrenues. Il ne faut pas réfléchir longtemps pour trouver la nature de ce qui est contact avec elle, cette révélation provoque instantanément une foule de réactions chez la jeune femme.

Tout d'abord elle gémit doucement alors qu'une vague de plaisir la transperce intégralement, partant de son bas ventre pour se diluer dans tout son corps. Ensuite ses mains se crispent, elle serre plus fort son compagnon, en même temps que ses cuisses se contractent. Enfin le feu qui s'était presque éteint se rallume soudain plus vif que jamais, il est d'une intensité rare. Elle a l'impression d'être prête à exploser.

Sans attendre elle repart à l'assaut des lèvres de Keith, qu'elle dévore littéralement sans retenue. Sans nul doute qu'il va rapidement deviner l'effet que provoque ce simple contact, mais elle n'en a cure, alors que sa raison s'est subitement éloignée très très loin. Sa seule et unique pensée à cet instant est que c'est incroyablement bon de sentir un homme aussi proche ...

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Lun 19 Jan - 19:59

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Keith n’avait pas vraiment cherché grand-chose en se plaçant ainsi sur sa compagne, juste à avoir une position plus confortable. Du moins, le pensa-t-il dans un premier temps avant que l’israélienne ne laisse échapper un léger son qui amplifia son ardeur. Elle lui transmit son excitation, à la fois avec son doux gémissement mais également avec ses mains qui l’agrippèrent et ses cuisses qui l’emprisonnèrent. Lui-même contracta au niveau de son entre-jambe et son envie, qui s’était estompée et calmée, revint plus vite et plus forte qu’il ne s’y attendait. Tal lui faisait son petit effet.

Il déglutit et n’eut pas le temps de se calmer que la fougue de sa partenaire lui prit les lèvres dans un baiser diabolique et terriblement excitant. Il ne se fit pas prier pour y répondre et sa langue vint immédiatement chercher sa consœur pour reprendre ce ballet envoûtant qu’elles avaient mis de côté auparavant. Une pulsion incontrôlable était sur le point de s’emparer de lui et il tentait tant bien que mal de respecter son souhait. Mais elle n’imaginait pas à quel point elle l’enivrait, à quel point elle pouvait lui faire perdre le contrôle à n’importe quel moment.

Ils continuèrent leur baiser, et le jeune homme qui avait fait glisser une main le long de son cou se refreina de laisser ses doigts glisser plus bas. Mais l’israélienne l’embrassait, inlassablement, et avec tant de passion qu’il ne pouvait rester indifférent. Sa raison était émiettée au fur et à mesure que la jeune femme le titillait et répondait à ses sollicitations. Son pouls s’accéléra alors qu’il descendait ses lèvres dans son cou, sur le haut de son buste. Il mourrait d’envie de descendre encore, et, malgré lui, il bougeait légèrement le bassin pour se frotter à elle.

Puis l’américain, avec une remarquable volonté, quoiqu’à peine murmuré entre deux baisers attisant leur feu ardant, essaya de les raisonner.

« Je vais pas pouvoir te résister très longtemps si tu m’aiguises de cette façon. »

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Lun 19 Jan - 20:45

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Une fois de plus la tension monte en flèche, et comme auparavant cela semble incontrôlable. Les deux corps s'entremêlent plus encore, les lèvres se dévorent, l'excitation est à son comble. Tal ne peut ignorer le signal qu'envoie son compagnon, même si il ne le contrôle pas vraiment, son envie est plus que perceptible contre son bas-ventre. Elle n'est pas en reste à vrai dire, une chaleur intense l'envahi de plus en plus, localisée à un endroit bien précis de son anatomie. L'israélienne sent son corps frémir, ses cuisses bougent à nouveau, sa volonté vacille vers le point de non-retour. Mais une fois de plus elle est sauvée par l'intervention du jeune homme, qui dans un dernier effort tente d'arrêter la machine qui s'emballe.

Tal le regarde, puis hoche doucement la tête, essayant de le libérer de son étreinte, pour leur donner de l'air. Elle semble bouleversée par ce qu'il vient de se passer, visiblement elle n'est pas passée loin de la grosse bêtise.

- Tu as raison, je suis désolée ...

La jeune femme croise un instant son regard, puis caresse sa joue de la main.

- Je devrais être plus raisonnable c'est vrai. Je ne me reconnais plus là ...

Fermant les yeux un instant elle soupire, évacuant le flot de pensées qui envahissent son esprit. Ca va déjà mieux, le fait de le libérer un peu à éloigné légèrement leurs corps, et le contact est maintenant moins direct, moins enivrant. Elle soupire encore quelques instants avant de reprendre la parole.

- En plus je suis de garde ce soir, je n'ai pas intérêt à arriver en retard à mon poste, sinon ça sera ma fête ...

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Lun 19 Jan - 22:25

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Keith s’attendait à ce que sa mise en garde eut un effet, mais pas qu’il la stoppe soudainement. Il en fut d’ailleurs réellement surpris lorsque l’israélienne retira ses mains et le libéra. Le soufflet retomba instantanément et le jeune homme se décolla de sa compagne presque nue, un brin gêné d’avoir coupé leur élan de cette façon. Il était déçu, non pas de ne pas avoir été au bout avec celle pour qui il avait des sentiments, mais que tout s’arrête ainsi.

La jeune femme mit les formes adéquates pour expliquer ce revirement, qui était bien plus du fait de l’américain que du sien, et le geste tendre qu’elle eut pour lui fut un certain réchauffement dans son cœur. Il craignait tout de même qu’elle ne lui en veuille de l’avoir tentée ainsi et presque poussée à rompre un précepte de sa religion. Et qu’est-ce que sa famille en penserait ? Oui, c’était bien plus sage de cette façon, quoi que réellement frustrant, pensa-t-il. Et ce n’était pas de sa faute. Il passa une main sur sa joue et déposa un de ces tendres baisers qui veulent dire davantage que des mots.

Puis il se dégagea, récupéra son teeshirt et le remit. Il tendit à contrecœur le sien à sa compagne, histoire qu’elle ait une tenue un peu plus décente et que cela soit moins un supplice de l’abandonner.

« Oui tu as raison, et il vaut mieux que tu sois concentrée à ton travail. »

Assis sur le bord du lit, Keith ne savait trop comment lui dire au revoir. Il se gratta la nuque un instant, réellement embêté. Il aurait bien préféré rester plus longtemps, mais ce n’était pas possible. Le jeune homme se tourna alors vers Tal, déposa un doux baiser sur ses lèvres et la gratifia d’un sourire.

« Tu n’as qu’à passer dès que tu as du temps. Ton emploi est plus prenant que le mien ! »

Puis il fila, lui faisant un signe de la main en disparaissant dans le couloir pour regagner ses quartiers, l’esprit un peu moins tourmenté maintenant que ses yeux ne la dévoraient plus.

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